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Généralités Grippe et Pandémie grippale
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Les virus grippaux La grippe saisonnière : virus A, B, C
Transmission interhumaine Vaccin existant modifié chaque année Influenza aviaire (ou grippe du poulet) Maladie animale qui peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux sauvages ou domestiques Risque majeur d ’épizootie dans les élevages si le virus est hautement pathogène (certains H5N1, H7N7...) Des vaccins existent ou sont à l’étude pour les animaux La grippe aviaire Transmission du virus influenza aviaire à l’homme par contacts étroits, prolongés et répétés avec les animaux malades. Pas de transmission interhumaine La pandémie grippale Apparition d’un virus de composition antigénique nouvelle « HxNy » Faible immunité de la population Aucun vaccin tant que la souche n’est pas connue puis isolée Mars 2006
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GRIPPE COMMUNE
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Les virus grippaux Trois types de virus Influenza
Type A chez homme et autres espèces animales ; les oiseaux sont le réservoir naturel du virus : on peut y trouver tous les virus ; seuls 3 sous-types chez l’homme : H1N1, H2N2, H3N2 ; pouvant être responsable de grandes épidémies ; atteint tous les groupes d’âges. Type B Faiblement épidémique, humains seulement, affecte essentiellement les enfants. Type C Rarement observé chez les humains et les porcs, non épidémique. Il existe un potentiel de mutation élevé des virus grippaux de type A qui pourrait aboutir à un virus de composition antigénique nouvelle contre lequel la population aurait une immunité faible voir nulle. Mars 2006
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Les virus grippaux Deux protéines essentielles
Virus grippal A L'Hémagglutinine (HA) lui permet de se fixer sur ses cellules cibles en se liant à des récepteurs spécifiques. La Neuraminidase (NA) (ou sialidase) est une enzyme qui coupe la liaison entre les acides sialiques récepteurs du virus portés par la cellule et la membrane cellulaire Ces 2 protéines sont à la base du typage H et N des virus grippaux de type A Mars 2006
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Deux types de modifications antigéniques possibles
«GLISSEMENT » ou « drift » dû à des mutations ponctuelles du génome viral. Elles ne justifient pas la dénomination d'un nouveau sous-type de HA ou NA, mais sont responsables des épidémies annuelles (et peut imposer un changement de souche vaccinale dans le futur vaccin saisonnier). «CASSURE » ou « shift » : échange de segments de gènes entre sous-types de virus avec apparition de protéines HA et NA ayant des caractères antigéniques spécifiques justifiant l'attribution d'un numéro différent, HXNY responsable de pandémies. Ne concerne que le type A. H1 ? H1N1 (Grippe Espagnole) Années H2N2 (Grippe asiatique) H1N1 (Grippe russe) H3N2 (Grippe de Hong-Kong) H3 ? HxNy ?
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La grippe espagnole (1918-1919)
« l’épidémie la plus considérable et la plus rapide de l’histoire de l’humanité » C.Hannoun Taux d’attaque élevé : 40% Mortalité 3% La maladie n’a pas commencé en Espagne. Pays neutre qui n’était pas soumis par la censure des pays en guerre A touché la famille royale d’espagne En France : morts Aux Etats Unis : morts, Age moyen 33 ans (Vs 50 à 60 ans) Fréquence des formes fulminantes : jeunes adultes, mortalité X 20 Séquelles plus fréquentes : Maladie de Parkinson, … Grippe A / CL-FB /
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Mortalité au cours des pandémies du 20e siècle1, 2
Pandémies grippales Slide 26 Les pandémies ont lieu tous les 10 à 40 ans Jusqu’à 50 % de la population mondiale peut être affectée Virus nouveau pour la population humaine Taux de létalité élevé 1997 “grippe du poulet” à Hong Kong – rappel de la menace pandémique (H5N1) 18 cas, 6 décès mars 2003 : Pays-Bas 84 cas H7N7, 1 décès Mortalité au cours des pandémies du 20e siècle1, 2 « Grippe espagnole » A(H1N1) « Grippe asiatique » A(H2N2) « Grippe de Hong-Kong » A(H3N2) ≈ 30 millions de décès dans le monde 1 million de décès dans le monde 0,8 millions de décès dans le monde Lecture Notes Although outbreaks of influenza occur annually, pandemics arise approximately every 10 to 40 years as a consequence of an abrupt change in the structure of influenza A virus surface proteins (antigenic shift). This results in the emergence of a virus that is novel for the human population and to which there is therefore no natural immunity. Pandemics affect up to 50% of the population worldwide.31 During the 20th century, pandemics occurred in 1918, 1957, and ,32 Influenza experts think that another pandemic is inevitable and potentially could be just around the corner. Antigenic shifts occur often as the result of the replacement of an entire viral gene segment with one from an animal influenza virus. A reservoir of influenza A subtypes is known to exist in avian hosts. Avian viruses can mix with human virus to create virus particles that possess novel surface antigens with the potential to spread unimpeded in human populations. Both pandemic viruses of 1957 and 1968 had evidence of gene mixing with avian viruses.
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La grippe espagnole (1918-1919)
« l’épidémie la plus considérable et la plus rapide de l’histoire de l’humanité » C.Hannoun Taux d’attaque élevé : 40% Mortalité 3% La maladie n’a pas commencé en Espagne. Pays neutre qui n’était pas soumis par la censure des pays en guerre A touché la famille royale d’espagne En France : morts Aux Etats Unis : morts, Age moyen 33 ans (Vs 50 à 60 ans) Fréquence des formes fulminantes : jeunes adultes, mortalité X 20 Séquelles plus fréquentes
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La vaccination antigrippale
La vaccination constitue le meilleur moyen de protection contre la grippe saisonnière. Elle doit être faite au moins deux semaines avant le début de la saison grippale (à l’approche de l’hiver). La vaccination doit être renouvelée tous les ans chez les personnes à risque. La vaccination est possible pour tous les individus à partir de l’âge de six mois ; elle est recommandée pour les personnes à risque de complications : - les personnes âgées de 65 ans et plus ; - les personnes (adultes et enfants) atteintes de certaines maladies chroniques ; - les personnes séjournant dans un établissement de santé de moyen et long séjour quel que soit leur âge (limitation de la diffusion du virus dans une collectivité) ; - aux enfants et adolescents (de 6 mois à 18 ans) dont l’état de santé nécessite un traitement prolongé par l’acide acétylsalicylique (essentiellement pour syndrome de Kawasaki compliqué et arthrite chronique juvénile). La vaccination antigrippale est également recommandée aux personnes en contact avec les personnes à risque de complication et susceptibles de disséminer le virus : - pour l’entourage (personnes résidants sous le même toit, la nourrice et tous les contacts réguliers du nourrisson) familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave. - les professionnels de santé ou tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque ; - le personnel navigant des bateaux de croisière et des avions et le personnel de l’industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs. La vaccination antigrippale est également intéressante pour toutes les personnes désirant éviter la gêne personnelle ou professionnelle occasionnée par la grippe. Les vaccins utilisés en France sont des vaccins inactivés. En raison des modifications constantes des virus grippaux, le vaccin contre la grippe peut différer dans sa composition d’une année à l’autre. Chaque année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) émet une recommandation sur les souches qui doivent être incluses dans le vaccin. Ce dernier est élaboré avec les souches qui ont circulé majoritairement durant l’hiver précédent et qui sont le plus susceptibles d’être présentes lors de l’hiver suivant. La composition du vaccin grippal 2008/2009 retenue pour l’hémisphère Nord est la suivante : Une souche analogue à A/Brisbane/59/2007(H1N1); Une souche analogue à A/Brisbane/10/2007 (H3N2); Une souche analogue à B/Florida/4/2006 Cette composition a été complètement renouvelée par rapport à la saison précédente. Selon les données de l’enquête TNS Healthcare pour le GEIG de la saison , la couverture vaccinale antigrippale de la population générale française est de 26 % et la couverture des personnes de 65 ans et plus est de 69 %. En 2005, selon la Caisse Nationale d’Assurance maladie des travailleurs salariés, elle était pour la population couverte par la prise en charge, de 53 % chez les personnes âgées de 65 à 69 ans, de 67 % chez les 70 ans et plus et plus et de 50,8 % chez les personnes de moins de 65 ans atteintes de certaines ALD. La couverture vaccinale de l’ensemble des personnes visées par le dispositif de prise en charge était de 62,4 % (source : Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, saison 2005). Conformément au décret publié le 2 septembre 2008, les infirmiers ont désormais la possibilité de vacciner contre la grippe un patient sans obtention préalable d’une prescription médicale sous réserve qu’une première injection ait déjà été prescrite pour ce patient. Les patients concernés sont ceux couverts par les recommandations vaccinales.
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Influenza aviaire= grippe du poulet
L’Influenza aviaire est une maladie des oiseaux due à des virus de la même famille que celle des virus grippaux qui atteignent l’Homme, mais adaptés aux volailles. L’infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est habituellement silencieuse, les oiseaux infectés ne montrant aucun symptôme ou que des symptômes frustes. Dans ce cas, la souche du virus est dite « faiblement pathogène ». A l’inverse, certaines souches sont « hautement pathogènes ». Elles provoquent une maladie fortement contagieuse et entraînent une mortalité élevée surtout chez les dindes et les poulets. De manière exceptionnelle, elles peuvent être à l’origine de contaminations humaines. Depuis 2003 un type particulier de ces virus, le virus H5N1 hautement pathogène, est à l’origine d’une épizootie (épidémie chez l’animal). L’Asie, l’Europe et l’Afrique ont été successivement atteintes. Ce virus, très contagieux chez les oiseaux et les volailles domestiques, n’est dangereux pour l’Homme que dans des circonstances de contacts étroits, prolongés et répétés avec des secrétions respiratoires ou des déjections d’oiseaux infectés, dans des espaces confinés. La transmission du virus aviaire à l’Homme reste un phénomène rare. « Pour en savoir plus » On appelle couramment influenza aviaire une maladie animale due à une infection par un virus de la famille des Orthomyxoviridae qui comprend trois genres (types A, B, C) ; le virus H5N1 est un sous-type au sein des virus de type A.
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Influenza aviaire Provoquée par des virus grippaux de type A, en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d'où le nom de « peste aviaire ». canards domestiques; infection le plus souvent asymptomatique, rôle important dans la dissémination du virus en servant de réservoir silencieux? Le virus influenza aviaire peut parfois infecter d'autres espèces animales comme le porc et d'autres mammifères, dont l’homme. En janvier 2004, une souche virale de type A(H5N1), a été identifiée dans des foyers de grippe aviaire au Vietnam et signalée à l’Office international des épizooties (OIE). De nombreux autres foyers aviaires causés par ce virus ont été depuis identifiés dans plusieurs pays d’Asie. Cette épizootie a été à l’origine d’une centaine de cas humains (voir situation épidémiologique) dans les pays touchés. La propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal « HxNy » dans la population humaine. Mars 2006
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La grippe des poulets après une période d’incubation de 3 à 5 jours
Diminution de la ponte++ Signes respiratoires Lacrymation excessive Cyanose des zones sans plumes Oedème de la face Aspect ébouriffé Diarrhée Signes neurologiques évolution vers une mort subite des volailles (90 à 100 %). Horimoto et al, Clin Microb Rev 2001
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H5N1 Depuis le début de l'épizootie (décembre 2003), 62 pays ou territoires ont notifié des infections chez des oiseaux sauvages ou d’élevage : Afghanistan ; Albanie ; Allemagne ; Arabie Saoudite ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Bangladesh ; Bénin ; Birmanie ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Cambodge ; Cameroun ; Chine ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Corée du Sud ; Croatie ; Danemark ; Djibouti ; Egypte ; Espagne ; France ; Géorgie ; Ghana, Grèce ; Hong-Kong ; Hongrie ; Inde ; Indonésie ; Irak ; Iran ; Israël ; Italie ; Japon ; Jordanie ; Kazakhstan ; Koweït ; Laos ; Malaisie ; Mongolie ; Niger ; Nigeria ; Pakistan ; Palestine ; Pologne ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Soudan ; Suède ; Suisse ; Thaïlande ; Tchéquie ; Togo ; Turquie ; Ukraine ; Vietnam.
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H5N1 L’infection par le virus a également été identifiée chez un chien en Thaïlande, et chez des chats domestiques en Allemagne, en Autriche, en Roumanie, en Irak et en Indonésie. Des infections chez des félins avaient déjà été identifiées en Asie en Aucun de ces cas n'a été à l'origine d'une transmission documentée à l'homme Une infection a également été documentée chez des mustélidés (vison et fouine) en Allemagne et en Suède. Ces animaux sauvages très sensibles aux virus de la grippe se sont probablement infectés en mangeant des cadavres d’oiseaux porteurs du virus
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Grippe aviaire
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La grippe aviaire H5N1 Il s’agit de la transmission exceptionnelle du virus H5N1 de l’oiseau à l’homme. Il existe des cas humains déclarés dans le monde. Il n’y a pas aujourd’hui de transmission interhumaine du virus H5N1. Mars 2006
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Grippe aviaire et risque de pandémie
La dernière mise à jour de la définition de cas possible de grippe à virus A(H5N1) date du 19/01/2009. Le document est disponible sur le site de l’InVS ( En France, depuis janvier 2004, 45 cas humains ont été retenus comme possibles par l’InVS. Tous ont été secondairement exclus après analyses virologiques. Le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 2 mars 2009 est de 409 cas humains confirmés de grippe à virus A(H5N1) et 256 décès depuis L’OMS rapporte depuis 2007 la survenue de cas humains de grippe à virus A (H5N1) au Bangladesh, Cambodge, Chine, Egypte, Indonésie, Laos, Myanmar (Birmanie), Nigéria, Pakistan et Vietnam. Le niveau de risque de pandémie reste inchangé depuis janvier Pour en savoir plus : avian_influenza/en/ Des informations complémentaires portant sur la situation internationale sont disponibles sur le site de l’InVS. (possibilité d’inscription sur liste de diffusion).
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Définition de cas humain possible de grippe aviaire H5N1
Une personne présentant un syndrome respiratoire aigu bénin ou modéré (fièvre>38° et toux et/ou dyspnée) devient un cas possible si dans les 7 jours avant le début de ses signes : 1. elle a eu des contacts prolongés, répétés et à moins d’un mètre avec des oiseaux d’élevage ou de compagnie vivants ou morts ou leurs fientes, dans un pays ou une zone où ces oiseaux sont infectés par le virus H5N1 (voir tableaux A et B) et/ou dans un pays ou une zone où des décès massifs d’oiseaux ont été signalés. 2. elle a eu un contact direct avec des oiseaux sauvages vivants ou morts dans une zone ou un pays infectés par le virus H5N1 (tableau A, B et C) et/ou dans un pays ou une zone où des décès massifs d’oiseaux ont été signalés. 3. elle a eu des contacts très proches et répétés avec un cas humain confirmé de grippe H5N1 ou fortement suspecté (détresse respiratoire aiguë sévère ou décès inexpliqués) dans les pays avec cas humains (tableau A). 4. elle a eu une exposition professionnelle avec des prélèvements biologiques, d’origine animale ou humaine, infectés ou présumés infectés par le virus H5N1. Une personne présentant au décours d’un syndrome grippal une détresse respiratoire aiguë (cycles respiratoires >30/mn, fréquence cardiaque >120/mn, PA systolique <90 mm de Hg) devient un cas possible s’il n’existe pas d’éléments orientant vers un autre diagnostic et si dans les 7 jours avant le début de ses signes : 1. elle a été en contact avec des oiseaux vivants ou morts ou leurs fientes, dans un pays ou une zone où le virus H5N1 a été détecté chez les oiseaux (tableaux A, B et C). 2. son exposition à des oiseaux vivants ou morts est difficile à documenter du fait de son état clinique et qu’elle revient d’un pays ou une région où le virus H5N1 a été détecté chez les oiseaux d’élevage ou de compagnie (tableaux A et B). fortement suspecté ou une exposition professionnelle avec des prélèvements biologiques, d’origine animale ou humaine, infectés ou présumés infectés par le virus H5N1.
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A Pays ou régions où des oiseaux d’élevage ou de compagnie sont touchés avec cas humains
Bangladesh Cambodge Chine (dont Tibet) Egypte Indonésie Laos Myanmar Nigéria Pakistan Vietnam
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B Pays ou régions où des oiseaux d’élevage ou de compagnie sont touchés sans cas humains
Allemagne (Saxe) Hong-Kong Inde (West Bengale et Etats du Nord-Est compris entre le Bengladesh et le Myanmar) x Népal Russie (provinces comprises entre la mer Noire et la mer Caspienne : de Volgograd aux frontières du Caucase et Krai de Primorsk à l’extrême sud est de la Russie) Thaïlande Togo C Pays ou régions où oiseaux, autres que d’élevage ou de compagnie, touchés Russie (District Fédéral de Sibérie (de l'oblast d'Omsk à l'ouest à la république de Trans-Baïkalie à l'est)
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La prévention chez les animaux
les mesures recommandées une mise en quarantaine des foyers animaux touchés par le virus aviaire. abattage, ainsi que celui des animaux potentiellement exposés au virus. Afin d’éviter une contamination de ferme à ferme, il est nécessaire d’appliquer rigoureusement des procédures de décontamination du matériel utilisé dans ces fermes (vêtements, voitures...). Une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, s’est tenue en juillet 2005 afin de statuer sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus. Les principales recommandations insistent sur la nécessité : - d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant notamment tout contact entre les volailles et les porcs ; - de mener de larges campagnes de vaccination sur ces animaux dans les zones à haut risque de transmission ; - d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités en prévoyant un dédommagement adéquat pour le préjudice financier subi en cas d’abattage.
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Comment éviter les contacts avec les oiseaux sauvages migrateurs ?
Compte tenu de l’évolution de la situation internationale, la Commission européenne, par décision adoptée le 20 octobre 2005, a demandé à tous les Etats membres de prendre des mesures de confinement des volailles ou la mise en oeuvre de mesures à effet équivalent Ne pas nourrir ni abreuver les animaux à l’extérieur car la distribution d’aliments peut attirer des oiseaux sauvages. Éviter d’utiliser de l’eau en provenance de points d’eau à l’air libre et servant au nettoyage et à l’abreuvage des volailles car la survie du virus dans les eaux douces de surface peut être de plusieurs semaines. Les filets de sécurité ne peuvent être considérés comme totalement efficaces car ils peuvent aussi servir de perchoir à la faune sauvage facilitant la retombée de fientes sur les parcours de oiseaux domestiques
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Pandémies et épidémies
: pandémie - A H1N1 (Grippe Espagnole) : pandémie - A H2N2 (Grippe Asiatique) : pandémie - A H3N2 (Grippe de Hong Kong) : H1N1 porcin (1 cas humain ; accident de labo) 1994 : A H3N2 porcin (2 cas humains) 1997 : A H5N1 aviaire (18 cas humains Hong Kong; 6 DC) 1999 : A H9N2 aviaire (2 cas humains, Hong Kong ; 0 DC) 2003 : A H7N7 aviaire (85 cas humains, Pays Bas ; 1 DC) ( conjonctivites) 2003 : A H7N7 aviaire (1 cas humain, USA ; 0 DC) 2004 : A H7N3 aviaire (2 cas humains, Canada ; 0 DC)
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La grippe aviaire H5N1 Il s’agit de la transmission exceptionnelle du virus H5N1 de l’oiseau à l’homme. Il existe des cas humains déclarés dans le monde. Il n’y a pas aujourd’hui de transmission interhumaine du virus H5N1. Mars 2006
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Transmission de la grippe aviaire
Par analogie avec la grippe « classique » « Gouttelettes » : projection de sécrétions respiratoires lors de la toux, de l’éternuement Possiblement « air » c’est-à-dire par aérosols à distance du patient Contact direct (mains souillées par sécrétions) et possiblement indirect (surfaces souillées) entraînant une auto-inoculation par contact avec les muqueuses conjonctivales et ORL
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Rappel : transmission des agents infectieux
Aéroportée : Petites particules < 5 m (« droplet nuclei »), sur de longues distances Ex : tuberculose, Légionella spp., varicelle, variole, Aspergillus spp. Gouttelettes : Grosses particules > 5 m, produites par la toux, la parole, le mouchage Sédimentation rapide (< 1 m.) Micro-organismes de la sphère ORL (grippe, VRS, méningocoque, .) Dépôt sur les conjonctives, la muqueuse nasal ou buccale
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Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:1374-85
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Caractéristiques des pts H5N1 (1)
Hong Kong 1997 Thaïlande 2004 Vietnam Ho Chi Minh 2005 Cambodge n 18 17 10 4 Age 9,5 14 13,7 19,4 22 1-60 2-58 5-24 6-35 8-28 Sexe M : n (%) 8 (44) 9 (53) 6 (60) 3 (30) 1 (25) Incubation - 3 2 - 8 2 - 4 Clusters familiaux 1 2 Exposition volailles malades 11/76 (70) 14/17 (82) 8/9 (89) 6/6 (100) 3/4 (75) Délai symptômes/H 6 8 1-7 3-8 4-7 5-8 Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:
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Caractéristiques des pts H5N1 (2)
Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:
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Caractéristiques des pts H5N1 (3)
Hong Kong 1997 Thaïlande 2004 Vietnam Ho Chi Minh 2005 Cambodge n 18 17 10 4 Ins.respiratoire 8 (44) 13 (76) 9 (90) 7 (70) 4 (100) Ins. cardiaque - 7 (41) Ins. rénale 4 (22) 5 (29) 1 (10) 2 (20) Traitement Amantadine 10 (56) Ribavirine 1 (6) Oseltamivir 10 (59) 5 (50) 10 (100) Corticoides 5 (28) 8 (47) Inotropes Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:
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Caractéristiques des pts H5N1 (4)
Hong Kong 1997 Thaïlande 2004 Vietnam Ho Chi Minh 2005 Cambodge n 18 17 10 4 Délai début signes / DCD 23 12 9 12,8 8 (8-29) (9-30) (4-17) (4-21) (6-10) DCD 6 % 33 71 80 100 Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:
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Particularités cliniques à retenir
Incubation plus longue que grippe « normale » Fièvre élevée, Diarrhée liquidienne plus fréquente Symptômes respiratoires et signes radiologiques marqués Défaillance multiviscérale fréquente DCD liés à la défaillance respiratoire Résistance aux inhibiteurs de M2 Mortalité importante Adapté de WHO N Engl J Med 2005;353:
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La prévention chez les hommes
des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. Recommandations pour les personnes se rendant dans les pays affectés par la grippe aviaire En novembre 2005, l’OMS ne préconisait pas de restreindre les voyages dans les zones concernées. Le ministère de la Santé recommande aux personnes se rendant dans les pays affectés par l’épizootie d’éviter tout contact avec les volatiles et les porcs vivants ou leurs cadavres, y compris sur les marchés. Il leur est également recommandé d’éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux. Il est enfin interdit de rapporter un volatile vivant de ces pays, en particulier les oiseaux d’ornement (décision européenne en date du 29 janvier 2004). L’AFSSA recommande de ne pas consommer de volaille ou de produits à base d’œufs insuffisamment cuits. éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits ; se laver les mains fréquemment à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter de France.
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Recommandations pour les professionnels de la filière avicole ou des services vétérinaires et de santé amenés à travailler dans des exploitations touchées par le virus H5N1 L’ensemble des recommandations est disponible dans le document intitulé "Conduite à tenir devant un cas d’influenza aviaire à risque établi de transmission humaine". Le ministère de l’Agriculture indique qu’il convient, pour ces professionnels, lors du retour en France, de ne pas visiter d’élevages de volailles avant une semaine. Réduire les sources de contamination possibles : Déjections animales : éviter l’utilisation de jets d’eau à très haute pression, porter des gants, des bottes... Manipulation d’oiseaux morts ou de déchets animaux : porter des gants étanches Respecter les règles d’hygiène : Se laver les mains systématiquement (eau et savon) : Après contact avec les animaux, les déchets ou les délections animales ; avant les repas, les pauses, en fin de journée de travail. Ne pas boire, manger, fumer sur les lieux de travail. Si plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter et recouvrir d’un pansement imperméable. Si projection dans les yeux : rincer immédiatement à l’eau potable. Nettoyer régulièrement ses vêtements de travail, gants et bottes.
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Le virus pandémique grippale HxNy
Le virus pandémique « HxNy » n’existe pas encore. Personne ne peut donc prédire sa virulence chez l’homme. Il sera différent des virus humains actuellement connus et du virus aviaire H5N1 actuel. En revanche, nous disposons de plans de lutte contre une pandémie grippale qui a pour objectif de contenir la diffusion du virus, de protéger la population et de prendre en charge les malades, d’informer le grand public et les professionnels, et enfin de limiter les perturbations économiques et sociales qui en résulteraient. Mars 2006
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Hypothèses d’adaptation du virus aviaire à l’homme
1/ RECOMBINAISON survient lorsque deux virus grippaux infectent simultanément le même hôte : ils peuvent échanger une partie de leur patrimoine génétique (cassure puis recombinaison entre gènes H et/ou N de virus humain et virus animaux) ; favorisée par promiscuité humains-animaux ; peut être facilitée par un hôte intermédiaire (porc) sensible à la grippe aviaire et à la grippe humaine. peut aussi se produire directement chez l’homme en cas de co-infection. 2/ MUTATION contamination directe à partir de l’oiseau et mutation propre du virus. Mars 2006
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Hypothèses de recombinaison entre sous-type humains et animaux
Virus de la grippe animale Virus de la grippe humaine Recombinaison hypothétique Grippe aviaire Maladie animale Pas de transmission interhumaine Oiseaux sauvages, porteurs du virus, non malades Homme contaminé directement par la grippe du poulet Oiseaux domestiques ou sauvages contaminés, malades Homme contaminé par un autre homme Nouveau virus HxNy susceptible d’être responsables d’une pandémie Porc porteur du virus de la grippe du poulet et du virus de la grippe humaine Homme contaminé par le virus recombiné Mars 2006
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PANDEMIE : PREREQUIS Nouveau virus rencontrant une population naïve
Virus capable de se répliquer et de causer la maladie Transmission inter-humaine efficace
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Modes de contamination du virus de la pandémie grippale
directement par la salive, les postillons, les écoulements du nez, lors de la parole, l’éternuement, la toux, indirectement, par les mains, et parfois les objets. ⇒, des mesures d’hygiène simples, "de base", peuvent être appliquées au quotidien. Une transmission par aérosol de particules infectantes de moins de 5 microns est possible, ⇒ équipement de protection respiratoire FFP2 et des lunettes de protection lors de ces soins rapprochés.
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Mutations du virus grippal
Glissement antigénique: mutations ponctuelles H (et/ou N) => Epidémie (H1N1, H3N2, B) L'immunité acquise dans la population humaine lors des précédentes épidémies va sélectionner le virus mutant. Ce dernier peut alors se multiplier et causer une épidémie. Le virus de la grippe B se modifie exclusivement par glissement antigénique. Cassures: recombinaison entre gènes H (et/ou N) de virus humains et de virus animaux => Pandémie (H5N1 + ?) Nécessitent l'infection simultanée d'un même individu par 2 virus distincts Ne concerne que le type A
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Pandémies et épidémies
: pandémie - A H1N1 (Grippe Espagnole) : pandémie - A H2N2 (Grippe Asiatique) : pandémie - A H3N2 (Grippe de Hong Kong) : H1N1 porcin (1 cas humain ; accident de labo) 1994 : A H3N2 porcin (2 cas humains) 1997 : A H5N1 aviaire (18 cas humains Hong Kong; 6 DC) 1999 : A H9N2 aviaire (2 cas humains, Hong Kong ; 0 DC) 2003 : A H7N7 aviaire (85 cas humains, Pays Bas ; 1 DC) ( conjonctivites) 2003 : A H7N7 aviaire (1 cas humain, USA ; 0 DC) 2004 : A H7N3 aviaire (2 cas humains, Canada ; 0 DC)
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Historique: Influenza A H5N1
1997, Hong Kong Enfant décédé de pneumonie 17 autres cas 20% des poulets + sur les marchés 1999, Oies en provenance Guangdong 2001, Marché de Hong Kong
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SUD-EST ASIATIQUE Février 2004
1 cluster familial
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GRIPPE AVIAIRE : Point Janvier 2006
Bilan officiel OMS des cas humains confirmés depuis 01/2004 1ère Vague 26/12/ /03/2004 : Vietnam : 23 cas dont 16 décès Thaïlande: 12 cas dont 8 décès 2ème Vague 19/7/ /10/2004 : Vietnam : 4 cas dont 4 décès Thaïlande: 5 cas dont 4 décès 3ème Vague décembre 2004 (…) : Vietnam : 66 cas dont 22 décès Cambodge : 4 cas dont 4 décès Thaïlande: 5 cas dont 2 décès Indonésie : 17 cas dont 12 décès Chine : 8 cas dont 5 décès Turquie : 21 cas dont 4 décès TOTAL : 165 cas dont 81 décès
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GRIPPE AVIAIRE : Point Janvier 2006
Bilan officiel OMS des cas humains confirmés depuis décembre 2003 165 cas (Cambodge, Vietnam, Thaïlande, Indonésie, Chine et Turquie) dont 81 décès Virulence importante : < 50 % de mortalité ?! Transmission interhumaine ? 1 cas officiel (NEJM , 27 janvier, vol 352, n°4, p ) mais intra-familial + Indonésie !
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GRIPPE AVIAIRE : Point Janvier 2006
Animaux : Des animaux malades : poulets Des porteurs sains : canards Un réservoir potentiel : porc Des « vecteurs » : oiseaux migrateurs Zone touchées (animaux) : Cambodge, Chine (Hong Kong), Corée du Sud, Indonésie, Japon, Laos, Malaisie, Thaïlande, Vietman Russie, Roumanie, Turquie, Croatie, … UK, …
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2000 1838 Grippe aviaire 1500 1128 1000 500 15 59 19 216 8 1 1 10 50 Corée Japon Laos Russie Cambodge Indonésie Malaisie Vietnam Kazakhstan Thaïlande Chine/Hong Kong
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