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I - L’EUROPE ET LE MONDE AU XVIIIe SIÈCLE

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Présentation au sujet: "I - L’EUROPE ET LE MONDE AU XVIIIe SIÈCLE"— Transcription de la présentation:

1 I - L’EUROPE ET LE MONDE AU XVIIIe SIÈCLE
( environ 25% du temps consacré à l’histoire) Thème 1 - L’EUROPE DANS LE MONDE AU DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE CONNAISSANCES Les grandes puissances européennes et leurs domaines coloniaux, les grands courants d’échanges mondiaux au début du XVIIIe siècle. DÉMARCHES L’étude s’appuie sur des cartes et des tableaux au choix représentant une ville ou un port. CAPACITÉS Connaître et utiliser les repères suivants - Les grandes puissances politiques en Europe sur une carte de l’Europe au début du XVIIIe siècle - Leurs empires coloniaux sur une carte du monde au début du XVIIIe siècle - Quelques grandes routes maritimes

2 EXTRAITS DES NOUVEAUX PROGRAMMES DE QUATRIEME ( mise en œuvre en septembre 2011)
Thème transversal au programme d’histoire : Les arts, témoins de l’histoire des XVIIIe et XIXe siècles Ce thème ne fait pas l’objet d’un enseignement isolé ; le professeur choisit un itinéraire composé d’au moins une œuvre et/ou un artiste significatif pour chacune des parties du programme. Les dimensions sensible, technique et esthétique, impliquent un travail conjoint avec les professeurs des autres disciplines concernées. CAPACITÉS - identifier la nature de l’œuvre - situer l’œuvre dans le temps et dans son contexte et en expliquer l’intérêt historique - décrire l’œuvre et en expliquer le sens - distinguer les dimensions artistiques et historiques de l’œuvre d’art

3 Vue de la foire de Beaucaire, gravure à l’eau forte de M
Vue de la foire de Beaucaire, gravure à l’eau forte de M. Libret d’après le dessin original de M. Cléric, milieu du XVIIIème siècle, Musée municipal Auguste Jacquet de Beaucaire.

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5 Une gravure de taille importante, dédiée à l’intendant du roi…
POURQUOI LA FOIRE DE BEAUCAIRE EST-ELLE UN EVENEMENT ECONOMIQUE MAJEUR EN FRANCE AU XVIIIEME SIECLE ?

6 1) Distinguez les éléments fondamentaux du paysage.
La ville de Beaucaire Le Rhône Le champ de foire Le château de Beaucaire Le château de Tarascon Les remparts de Beaucaire

7 2) Lisez le texte ci-dessous.
« Parmi les marchandises apportées, la première place appartient aux produits fabriqués, en premier lieu, draperies languedociennes ou « de France », soieries de Nîmes et de Lyon. Les matières premières sont loin d’être absentes: laines de Provence et du Languedoc. Arrivent aussi les draps de Flandres et de Hollande, et, à la fin du siècle, les draps anglais, les toiles et les mousselines de Gand, de Naples, de Hollande, de Suisse. D’Amérique, et surtout de ces précieuses Antilles, arrivent l’indigo, le coton, le café, les sucres. Du Levant (l’Asie occidentale) et de l’Océan indien, proviennent le poivre, les épices des Indes, venus par l’intermédiaire des ports hollandais, café de Moka, produits de teinture, coton et riz, thé de l’Inde et de la Chine. Au-delà de la France, les produits vendus à Beaucaire s’écoulent vers trois directions différentes : vers les pays de la Méditerranée d’abord (Levant, mais surtout Italie et plus encore Espagne), puis vers l’Europe centrale. Enfin, le marché des Îles ne cessera de prendre de l’importance. » D’après Pierre Léon, « Vie et mort d'un grand marché international. La foire de Beaucaire (XVIIIe-XIXe siècles) », in Revue de géographie de Lyon, Vol. 28 n°4, pp (voir l’article en ligne sur le site

8 2) Indiquez par des flèches sur la carte les routes empruntées par les marchands pour parvenir à Beaucaire, indiqué par Les marchands arrivent du nord de la France, d’Europe du Nord (Suisses, Allemands, Hollandais...) ou centrale. Leurs marchandises ont descendu le Rhône depuis Lyon. .. Par la voie de terre, moins praticable, les marchandises arrivent de l’arrière-pays languedocien ou provençal ou du port de Bordeaux. Beaucaire est donc idéalement situé pour mettre en contact les marchands méditerranéens qui remontent le Rhône jusqu’à Beaucaire et ceux d’Europe du Nord qui le descendent. Par leur intermédiaire, les produits d’Asie et d’Amérique parviennent sur les quais de Beaucaire. D’autres marchands ont remonté le Rhône depuis le sud, depuis la Méditerranée, en provenance de Marseille, de Gênes, du Piémont, de Catalogne... Carte de G. de l'Isle ( ), 1702, Fonds Archives Nationales.

9 3) D’où viennent ces marchands étrangers ?
Et celui-là ?

10 porter les marchandises Ribeyres et mariniers assurant les passages
4) Quels sont, outre les marchands, les différents métiers liés à la foire que le graveur a représentés ? Portefaix chargés de porter les marchandises Ribeyres et mariniers assurant les passages sur le Rhône Loueurs de pied-à-terre, Vendeurs de planches, Faïenciers, Comédiens ambulants Mais encore cordiers, Taverniers et restaurateurs Porteurs de chaises assurant le déplacement des gens de condition

11 Sur la gravure ci-dessous, remarquez les barques de mer, au premier plan, avec les mats les plus hauts qui contrastent avec les barques de fleuve, en arrière du pont, plus petites. « Vue de la Foire de Beaucaire, de la ville et du château de Tarascon, dédiée à MM. les Négociants et Fabriquants de Lyon », par CM Morel, gravure de Jusky (1820).

12 Les barques de mer en arrière du pont
5) Sur votre gravure, où sont situées les bateaux venus de la Mer Méditerranée, depuis le sud, et les barques de fleuve qui ont descendu le Rhône depuis le nord ? Les barques de mer en arrière du pont Les barques de fleuve en avant du pont

13 En arrière du pont, les plus grands bateaux sont les bateaux de mer…
Tartanes felouques

14 Ces barques de mer ne doivent pas avoir un tirant d’eau trop important pour remonter le fleuve jusqu’à Beaucaire. Les cargaisons des plus gros navires sont transbordées à Marseille sur des felouques. Un navire de haute mer dans le port de Marseille, détail d’une eau forte de C.-N. Cochin fils et J.-Ph. Le Bas, 1760, coll. Particulière. Chaque mois de juillet, une régate s’engage entre ces barques de mer. Qui sera la première à atteindre Beaucaire ? Elles doivent remonter le fleuve en utilisant seulement leurs voiles et des rames. Le gagnant a droit à un tonnelet de vin, un sac de pain, un mouton gras… Mais le fond du fleuve est traitre : aussi faut-il alléger le plus possible ces embarcations en transbordant la marchandise sur des barques de fleuve qui les suivent.

15 Ce sont ces bateaux, plus petits et à fond plat, qui sont représentés au premier plan… Ils sont conçus pour la navigation fluviale. Les coches d’eau transportent à la fois des marchandises et des passagers qui peuvent regarder à travers les fenêtres de leur abri les berges du fleuve. L’allège d’Arles, fabriquée un peu partout le long du Rhône, sert à alléger le poids des lourds bateaux de mer pour leur permettre de remonter jusqu’à Beaucaire.

16 Le pont à bateaux, construit en 1688, est donc un point de rupture de charge, la limite au-delà de laquelle, vers le nord, seules les barques destinées à la navigation fluviale s’aventurent. En 1758 : 123 bateaux venus de la mer et 190 venus du nord se rencontrent ainsi à Beaucaire.

17 6) A partir de votre réponse précédente, vous complétez les cadres « vers le » par nord et sud.
7) Logiquement, complétez alors les cadres « rive située à … » par est et ouest (l’ouest est toujours à gauche du nord). Rive située à l’ouest Vers le sud Rive située à l’est Vers le nord

18 8) Complétez selon la même logique la rose des vents sur la gravure ci-dessous.
NORD EST OUEST SUD Que remarquez-vous ?

19 Sur notre gravure, Beaucaire est à l’est, sur la gravure de 1820, à l’ouest.
Dans la réalité, Beaucaire est bien située rive droite, à l’ouest du Rhône… Comment expliquer cette liberté prise avec la réalité dans notre image ? Cette estampe est une eau-forte. A l’origine est une plaque de métal (généralement du cuivre) recouverte sur ses deux faces d’un vernis résistant à l’acide. L’aquafortiste (le graveur) exécute son dessin, à partir d’un dessin original à l’aide d’un outil, avec lequel il retire le vernis à certains endroits. La plaque est ensuite plongée dans l’acide de façon à creuser les zones dégagées. Le vernis est ensuite retiré avec un solvant. La plaque est soigneusement encrée et recouverte par une feuille de papier préalablement humidifiée et ensuite recouverte de langes. Les rouleaux de la presse à taille-douce vont appuyer fermement sur la feuille et permettre ainsi le transfert de l’encre. Le résultat final est inversé par rapport à l’image gravée sur la plaque (d’après wikipedia.fr) Ici, l’aquafortiste a-t-il reproduit l’original sur la plaque de cuivre sans l’inverser ?

20 Cette image est célèbre et a donné lieu à de multiples reproductions de plus ou moins bonnes qualités. Elle a enrichi l’imagerie populaire. C’est le cas pour une reproduction conservée au Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Paris. C’est une vue d’optique qui permettait de voir l’image en relief grâce à un zograscope. Comme quoi Avatar n’a rien inventé.

21 L’image nous informe donc sur la foire de Beaucaire au XVIIIème siècle… Mais ce n’est qu’une représentation de cette réalité. Celle-ci est perçue, puis restituée donc transformée. L’aquafortiste a ainsi inversé l’orientation de l’espace réel.

22 Le dessinateur, auteur de l’œuvre originale, a aussi fait des choix.
Ses choix esthétiques sont ceux des artistes de son temps. Regardez ce détail de la célèbre toile d’Antoine Watteau ( ), Pèlerinage à l'île de Cythère (huile sur toile, 1717, Musée du Louvre). Watteau est le peintre par excellence de la Fête galante. Des aristocrates y sont représentés dans un cadre champêtre en train de s’adonner aux joies de l’amour et de la promenade. Ce thème est repris par de très nombreux artistes du siècle des Lumières.

23 9) Entourez les détails du premier plan de la gravure qui montrent que l’artiste, Cleric, a sans doute aussi été inspiré par le thème de la Fête galante (Des aristocrates représentés dans un cadre champêtre en train de s’adonner aux joies de l’amour et de la promenade.)

24 « Les foires et les grands rassemblements populaires, lieux d’échanges économiques, sont les foyers vivants des relations sociales. Cette source d’inspiration vaut pour Watteau qui dans sa jeunesse a fréquenté ce spectacle urbain. » L’historienne de l’art Dominique Piteux-Valin a ainsi rappelé à l’occasion de l’exposition Watteau et la fête galante l’importance des foires comme lieux d’échanges sociaux et intellectuels, au-delà de leur impact économique. A Beaucaire aussi les idées s’échangent. En juillet 1793, par exemple, dans une petite auberge beaucairoise, des négociants méridionaux rencontrent Napoléon Bonaparte, un jeune capitaine alors inconnu, chargé d’organiser des convois de poudre pour l’armée d’Italie. Un dialogue s’engage. En pleine révolution française, l’officier y fait part de sa conviction républicaine jacobine. Il rapportera ce dialogue dans Le souper de Beaucaire.

25 Retrouvez dans cette gravure une des raisons majeures de ce déclin…
Au cours de la première moitié du XIXème siècle, la foire décline peu à peu. Retrouvez dans cette gravure une des raisons majeures de ce déclin… Le pont suspendu dit Pont Seguin (1829) Le pont de chemin de fer (1839) Avec la Première Révolution industrielle, les chemins de fer se développent et concurrencent l’autoroute fluviale. La ligne de chemin de fer Nîmes-Beaucaire est inaugurée en 1839. Deux ponts modernes facilitent la traversée du fleuve, mettant au chômage les mariniers qui assuraient les traversées.

26 La foire subsiste, mais son utilité économique est anecdotique
La foire subsiste, mais son utilité économique est anecdotique. Elle devient une fête, qui reste un des temps forts de la vie beaucairoise. Cette période glorieuse a laissé des traces importante dans l’urbanisme de la ville où subsistent des bâtiments prestigieux construits aux XVIIème et au XVIIIème siècle : L’église Notre-Dame des Pommiers, un édifice aux dimensions exceptionnelles pour une population de 8000 habitants au milieu du XVIIIème siècle, mais adaptées aux à visiteurs des jours de foire… qu’il faut par ailleurs loger, source de revenus non négligeable…

27 Des hôtels particuliers comme l’hôtel Marguailler et ses atlantes témoignent du réaménagement de la partie est de la ville, celle attenante au champ de foire, par les nobles et les bourgeois aisés.

28 L’hôtel de ville, où les marchands venaient récupérer les passeports de franchise qui leur permettaient de faire sortir leurs marchandises sans payer de taxe. Ce statut de foire franche est officiel depuis 1464.

29 Fin…


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