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Lécole maternelle première pour ménager lentrée dans la culture Paris, novembre 2011.

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1 Lécole maternelle première pour ménager lentrée dans la culture Paris, novembre 2011

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3 3 Plan de lexposé I. Le rôle premier et fondamental de lécole maternelle – les axes majeurs II. La littérature : une science humaine III. Mettre en œuvre des démarches Leviers de laction Lecture de conclusion

4 4 I. Un rôle premier Une école « originale », inscrite dans la tradition de la petite enfance, qui construit de la transition Une période fondatrice pour le développement global des enfants : psycho-moteur et sensori-moteur affectif (affirmation de sa personnalité) social (interaction au sein dun groupe dans un cadre scolaire) langagier (communication orale et écrite) cognitif (acquisition de connaissances) méthodes de travail (mise en œuvre de démarches, de stratégies, réalisation de projets, acquisition de techniques) Le premier maillon : elle amorce le mouvement vers les savoirs. Aujourdhui : une grande hétérogénéité des enfants accueillis face aux codes et au sens de lunivers institutionnel – observer, évaluer pour personnaliser

5 5 Prévenir lillettrisme Dabord chercher à renforcer la qualité des pratiques ordinaires pour assurer une forme dirréversibilité des acquis de base. Développer deux domaines fondamentaux Le langage et Devenir élève – Ce qui est déterminant : le lien entre dune part lorigine des enfants, leurs acquis antérieurs et extérieurs à lécole et, dautre part, leur adaptation et leur réussite à lécole. Le langage et la langue et lacquisition dattitudes favorables à lapprentissage Langage et langue sacquièrent en interaction avec tous les domaines dapprentissage. Légalité des chances langage = outil et objet dapprentissage. Les enfants apprennent à «devenir élève» en fonction de la manière dont tous les apprentissages sont conduits et objectivés Sattaquer en priorité aux facteurs de vulnérabilité, aux sources potentielles de difficultés, aux élèves fragiles

6 6 Les axes majeurs de laction enseignante 1. La parole magistrale, le « parler professionnel » « Parler professionnel » modélisant pour les apprentissages des élèves : caractéristiques (cf. p.18 Doc daccompagnement). Importance de la reformulation des propos : donner une forme correcte aux intentions de dire de lenfant sans le forcer nécessairement à répéter Importance des modes de questionnement : les questions fermées amènent au mieux des réponses en un mot ; les questions ouvertes induisent des phrases plus complètes, parfois complexes selon la question (nécessité de létayage) Importance des liens langagiers opérés par lenseignant : « citations », « cest comme…. » (aide à la prise de distance et remobilisation/remémoration). Le maître : modèle de langue, tuteur de langage, organisateur de la communication au sein du groupe

7 7 Les axes majeurs suite 2. Un travail de fond (longue durée) sur loral : lenjeu = laccès à /la maîtrise de l« oral scriptural » Langage oral en situation, langage daccompagnement de laction : spontané (loral ordinaire) Langage oral hors situation, avec prise de distance : langage dévocation, « loral scriptural » : proche de lécrit dans lexplicitation même sil y a des formes-types orales. Des constantes : la réception précède la production (lenfant parle parce quil est dans un milieu de parleurs ; idem pour écrit) Langage écrit : structuration syntaxique et précision lexicale maximales ; des pratiques régulières de dictée à ladulte, de productions de textes. Question cruciale du vocabulaire pour déjouer les déterminismes sociaux

8 8 Les axes majeurs suite 3. Un enseignement organisé du lexique LEXIQUE : « Un enseignement raisonné et systématique qui écarte les approches accidentelles » (E. Calaque). Nourrir les mémoires verbale et sémantique : la compréhension précède et excède la production : distinction « vocabulaire actif » // « vocabulaire passif » (agir – découvrir – lire) Organiser lenseignement du vocabulaire en situation : nommer le monde – rebrasser le vocabulaire – amener les élèves à se servir des mots pour connaître leurs possibilités sémantiques (contextes dusage : ex : opposition sec/mouillé, sec/frais ; verbes génériques : mettre, faire, aller), les caractéristiques de leur fonctionnement syntaxique (ex : construction des verbes, place des adjectifs…), les jugements sociaux éventuels sur ces mots (ex : chaussures/godasses ; bonjour/salut).

9 9 Les axes majeurs suite 4. Un enseignement organisé de la syntaxe Une progression plus évidente : (mot-phrase ---->) pseudo-phrase ----> phrase simple ----> phrase complexe (rôle clé des « introducteurs de complexité »). Importance des modèles : langage du maître, textes entendus, textes appris, structures mises en mémoire Une condition essentielle pour développer la maîtrise de la syntaxe : approche communicationnelle et actionnelle, le « parler en continu » (cf. CECRL) qui oblige à enchaîner des énoncés (« tenir le cap »)

10 10 Sur quoi agir ? suite 5. Lentrée dans lécrit (double facette) : objectifs S acculturer : approche patrimoniale et culturelle mais aussi approche linguistique : entendre et comprendre le français écrit (langue du récit). Comprendre des textes : au-delà de limprégnation, le travail se fait dans les échanges (PARLER AVEC en parlant SUR). Accéder à une des caractéristiques de lécrit : sa stabilité, et en comprendre les ressorts : un code que tout le monde utilise de la même manière. Produire des phrases et des textes destiné à être lus : importance de la prise de distance, de la prise de conscience (passage de loral à lécrit : on nécrit pas comme on parle). Entrer dans létude du code : avec MESURE (observation réfléchie)

11 11 II. La littérature : une science humaine Quelques idées Le texte littéraire possède un pouvoir fort, une puissance instauratrice à la fois psychique, culturelle, mythique ; dans les expériences des lectures adultes il y a des rencontres rendues possibles au cours de lenfance. La littérature de jeunesse nest pas une sous-catégorie de la littérature. Elle instaure de manière spécifique, grâce au langage et aux images, des univers émotionnels, imaginaires qui dialoguent avec ceux des enfants. La rencontre avec la singularité dun écrivain, dun univers poétique, graphique, produit la capacité de sinterroger puis davancer par soi-même vers dautres singularités, dautres univers. Cest cette capacité qui est réellement formatrice.

12 12 La lecture est un braconnage (Michel de Certeau), une pérégrination subjective dans un système imposé, celui du texte. Toute lecture modifie son objet. Le texte existe par un jeu dimplications réciproques, entre deux sortes dattentes combinées, celle du texte lisible dans sa littéralité (intentions de lauteur), celle de son effectuation par la lecture (projections du lecteur). Tout cela prend sens dans un réseau externe, qui joue aussi sur le texte. La tâche de lenseignant : faire en sorte que le goût de lire sinstalle chez tous les élèves. Lécole initie pour que se développent les pratiques personnelles, privées.

13 13 7 bonnes raisons pour lire et relire les textes littéraires 1. Faire découvrir la richesse de la langue écrite et son usage particulier 2. Nourrir limaginaire enfantin 3. Familiariser avec le patrimoine et construire une culture de référence 4. Rendre chaque enfant familier de lunivers du livre 5. Initier aux codes de lalbum 6. Introduire les valeurs et ouvrir aux expériences du monde 7. Enseigner la compréhension

14 14 Des critères pour choisir des albums Avant 4 ans : les albums doivent renvoyer à des univers proches et familiers (archétype Petit Ours Brun) ; ensuite des textes plus résistants Le rôle de lenseignant : repérer les non-dits et expliquer par des mises en mots et des scénarios langagiers Choisir des illustrations lisibles, veiller à ce que la qualité esthétique ne soit pas un frein à la compréhension Choisir des récits où lidentification des personnages est possible pour permettre les liens de causalité et de conséquence

15 15 Construire la compréhension Oral/écrit : une même langue qui fonctionne selon des logiques spécifiques ; juxtaposition de propositions (il pleut, le pique nique est annulé), petits mots de liaison pour les enchaînements, la chaîne référentiel sappuie sur les anaphores (le fils du roi, lintrépide), le passage à lécrit rajoute des unités de sens (ils roulent) Récit à la première personne : avant 4ans 1/2 tout texte qui emploie le « je » est un texte où le maître parle de lui. Comprendre la permanence du personnage (PS) puis faire comprendre que le personnage peut subir des transformations et rester le même Introduire des stéréotypes littéraires et les systèmes de personnages : le renard rusé, le loup affamé, le mouton docile, les grenouilles et les princes charmants, les ogres et les enfants….

16 16 3 types de lecture La lecture répertoire : des lectures-plaisir, quotidiennes, courtes, lues à voix haute, ritualisées. Chaque lecture doit être reprise au moins 3 fois, elle construit le répertoire commun. La lecture médiatisée lors de séquences dapprentissage : choix dun album pour travailler la compréhension Les lectures autonomes : dans la bibliothèque de classe

17 17 La démarche Susciter la curiosité et lenvie de rentrer dans lhistoire (voyage-horizon dattente), la couverture, lillustration, les couleurs…. Première lecture du texte seul, sans les images. La lecture est mise en voix et dramatisée (variations, intonations, voix particulière donnée à chaque personnage, pauses…) La lecture peut être engagée par dévoilement progressif, le découpage correspond à la découverte stratégique des enjeux Animer la médiation textuelle, le maître est maître des échanges : que se passe t-il dans lhistoire ? (personnages, événements, chute….) que dit le texte (relecture des passages concernés) ? a quoi pense le personnage…(retour au texte en cas de débat) Résumer des épisodes, éclairer le contexte du livre, lunivers (le cirque, le monde sous-marin…), apporter des objets de lhistoire (marionnettes, figurines, pomme…) et scénariser des épisodes Les images sont montrées et commentées, renvoyées aux images que se sont construites les enfants Un même album peut être abordé de façon différente en PS, MS, GS Programmer des séquences sur le récit pour les élèves les plus fragiles en petits groupes (3 à 4 élèves)

18 18 Un exemple : choisir des albums présentation liste

19 19 Des ressources professionnelles Utiliser en priorité les outils du site du MEN Document Le langage à lécole maternelle, Ressources pour faire la classe, mai 2011 http://media.eduscol.education.fr/file/ecole/48/8/LangageMaternelle_ web_182488.pdf http://media.eduscol.education.fr/file/ecole/48/8/LangageMaternelle_ web_182488.pdf Le vocabulaire http://eduscol.education.fr/pid24346-cid52525/vocabulaire-ecole- maternelle.html Aide à lévaluation des acquis en fin décole maternelle, mars 2010 http://media.eduscol.education.fr/file/evaluation/36/1/aide_evaluatio n_GS_maternelle_136361.pdf http://media.eduscol.education.fr/file/evaluation/36/1/aide_evaluatio n_GS_maternelle_136361.pdf Un site à Paris : http://materaparis.scola.ac- paris.fr/


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