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Les gestes professionnels à la maternelle

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Présentation au sujet: "Les gestes professionnels à la maternelle"— Transcription de la présentation:

1 Les gestes professionnels à la maternelle
Animation pédagogique - Bergerac Ouest Février/Mars 2013 Odette Perducat CPC D’après les conférences de Viviane Bouysse IGEN

2 Des enjeux déterminants pour la suite
Enjeux institutionnels : l’égalisation des chances Faire acquérir à tous les enfants le langage oral qui permet de réussir à l’école (« oral scriptural », « langage d’évocation », « langage du récit ») ----> Réduire le poids des déterminismes sociaux Enjeux développementaux : une « période sensible » Favoriser le développement social sans empêcher (sans nuire à la personnalisation ----> Donner à tous des atouts pour la suite : compétences, estime de soi, motivation.

3 Du pré-scolaire au scolaire : l’école maternelle comme transition entre deux univers marqués par des manières d’apprendre différentes Premiers apprentissages (bébé, jeune enfant) = apprentissages incidents (non programmés) selon des modalités contextualisées (situations naturelles dites parfois fonctionnelles) et non didactisées (observation- imitation, essais-erreurs //occasions). École élémentaire : modalités didactisées et décontextualisées, avec ce que cela suppose de fragmentation, de progressivité dans un corpus sélectionné n’ayant parfois aucun lien avec les besoins immédiats.

4 Du pré-scolaire au scolaire : l’école maternelle comme transition entre deux univers marqués par des manières d’apprendre différentes Reformulation du point de vue du rapport Maître / Elèves : Au début de l’EM, pour faire progresser les enfants, l’enseignant[e] doit s’intéresser à ce qui les intéresse (cf. programme de l’EM : domaines d’activités et non champs disciplinaires). En fin d’EM, les enfants devenus élèves doivent être capables de s’intéresser à ce que l’on veut leur faire apprendre (ce qui intéresse l’enseignant[e]). Ils doivent avoir été initiés aux codes et pratiques scolaires.

5 L’équilibre entre bien être et apprentissage
Pas d’opposition entre bien-être/ épanouissement et apprentissages. Bien-être lié à la satisfaction des besoins divers de l’enfant : besoins physiologiques : repos, repli, propreté, nourriture, eau ; besoins psychomoteurs : motricité globale et fine, prise de risques en sécurité, etc. ; besoins de jeu (gratuité du temps, rêverie, création…) ; besoins de découvertes et de connaissances : imitation, exploration, observation; répétition, remémoration ; imagination- imaginaire ; attention esthétique ; besoins d’expression langagière, de communication : échanges ; confidences ; jeux avec le langage. Jeunes enfants : besoins de « désordonner leur monde pour comprendre comment il s’ordonne »

6 Une organisation qui permette aux enfants de vivre bien leur petite enfance tout en s’engageant à leur mesure et à leur manière dans les apprentissages Trois mots clés : AGIR c’est-à-dire prendre des initiatives (et non exécuter) et « faire » (essayer, recommencer, etc.). REUSSIR : aller au bout d’une intention, d’un projet voire de la réponse à une consigne, et de manière satisfaisante. COMPRENDRE : ce qui suppose une prise de distance, une prise de conscience. C’est dans cette « réflexivité » que se construit la posture d’élève.

7 = clé des réussites ultérieures.
Des activités à valeur de compensation pour certains enfants : les stimulations langagières et culturelles. Importance déterminante du langage oral Acquisition du « langage de scolarisation », faux oral, oral proche de l’écrit, précis et structuré = clé des réussites ultérieures. Importance non moins déterminante de contacts fréquents et approfondis avec l’univers des textes, des histoires, des livres : accompagnement de la réception des textes ; travail structuré de la compréhension.

8 D’autres formes de coopération
…….Avec les parents Les informer Les impliquer, les associer au suivi des progrès de LEUR enfant. ….Avec d’autres professionnels Repenser les relations avec les ATSEM, Redéfinir les besoins de coopération : a-t-on besoin d’intervenants extérieurs ? de spécialistes de la petite enfance ?

9 Conséquences en matière de pratiques professionnelles
Des variables déterminantes en maternelle L’organisation de l’espace : repenser la nature et la fonction des « coins » (relation avec les besoins) ; enrichir l’environnement (penser aux besoins d’exploration sous toutes les formes) ; se questionner sur les équipements de classe ou d’école ; revoir les usages des espaces extérieurs. La structuration du temps : repenser la journée ; revoir la fonction des rituels, des «  récréations ».

10 L’organisation du grand groupe et son fractionnement :
Quels choix ? Petits groupes, grands groupes, Travail individuel Pour quelles priorités ? Ne pas reproduire des formes vides de sens… Mettre les organisations au service des objectifs visés et non l’inverse… Travailler systématiquement chaque jour au moins une fois avec tous les enfants dans un petit groupe. Bien définir le rôles des adultes…………………

11 La maîtrise de dispositifs de travail: les temps de langage
La conduite du regroupement collectif ; Ses intérêts : communication-culture commune ; modélisation –imitation Ses limites : rôles mal répartis ; prises de parole limitées L’organisation d’ateliers de langage : Des ateliers : sur quoi, avec quoi, en vue de quoi ? (variable selon les sections) La conduite des ateliers : écouter ; reformuler ; questionner ; mettre en relation ; relancer ; donner un avis ; solliciter des avis etc.

12 Savoir guider chaque enfant
Une forme particulière de préparation penser des possibles pour la majorité des activités et non une forme unique ; penser aux obstacles pour les enfants et aux manières de les surmonter ou de les contourner ; identifier les composantes langagières des situations pour les exploiter pleinement. La maîtrise de connaissances Etre au clair sur les objectifs et sur les contenus Avoir des repères sur le parcours que chaque enfant doit effectuer Connaître quelques leviers (ce qui est efficace pour…) La maîtrise d’une posture professionnelle face au langage Le « parler professionnel » du maître de maternelle Une attitude particulière en réception du langage des enfants Des rapports « vivants » / explicites au langage oral et aux écrits

13 La construction d’une posture
Importance du langage, des médiations (montrer, induire des interactions), du regard (pour les enfants, important = éprouver la satisfaction de faire les choses par soi même sous le regard d’un adulte qui témoigne de la réussite). La maîtrise d’une posture professionnelle face au langage Le « parler professionnel » du maître de maternelle Une attitude particulière en réception du langage des enfants Des rapports « vivants » / explicites au langage oral et aux écrits

14 En matière d’outillage
une « boîte à outils » extrêmement fournie et actualisée (on n’a pas à tout inventer) : jeux, livres, supports numériques, formes d’activités, modalités d’organisation matérielle…

15 Une pédagogie de la réussite
Savoir observer les élèves : l’observation, levier pour l’action et premier mode d’évaluation La maîtrise préalable de connaissances Avoir des repères quant au développement « moyen » de l’enfant (aspects langagiers, moteurs et sociaux) Avoir en tête des indicateurs clés pour les compétences en construction La maîtrise d’outils Savoir prendre des notes utiles (pas trop mais le nécessaire) rapidement au fil de la journée Savoir organiser la mémoire des observations Mettre chacun en situation de progresser ; faire valoir ses progrès (évaluation positive) Adopter une posture d’aide à l’apprentissage (savoir « étayer »)

16 Faire équipe : Inscrire son travail dans un collectif
Le collectif Equipe d’école Avoir une vision juste de ce que sont un projet d’école, des progressions (apprentissages), des programmations (objets enseignés) Savoir être solidaire ET libre de ses choix pédagogiques Exercer collectivement le suivi du parcours des élèves, en particulier de ceux qui ont le plus besoin de l’école Pour les maîtres de GS, travailler avec les maîtres de CP dans une logique de continuité, sans se soumettre aux attentes et pressions éventuelles de « préparation » Le collectif des pairs Partager des questions, mutualiser des solutions : une exigence face à un métier de plus en plus difficile Quelqu’un pour organiser et animer ces échanges : qui ?

17 Faire équipe Inscrire son travail dans un collectif - suite
Le tandem avec l’ATSEM S’imposer et rester le pilote du jeu : gros enjeu pour les débutants face aux ATSEM aguerri(e)s Savoir faire le tri de ce qui peut être confié à l’ATSEM. Limiter l’aide directe aux enfants : elle ne doit pas faire obstacle à la conquête de l’autonomie La collaboration avec des personnels spécialisés Faire appel quand des doutes surgissent Se positionner en acteur responsable : savoir pour agir justement ; ne pas déléguer (Le cas échéant, relation avec crèches pour atténuer l’effet des ruptures)

18 Faire équipe : Trouver l’accord juste pour une co-éducation réussie avec les parents Agir dans le cadre des droits et devoirs de chacun Tenir son rôle : respecter ses devoirs et faire respecter ses droits (donc connaître les uns et les autres) Faire comprendre puis vivre leurs rôles de « parents-d-élève » aux parents des enfants (droits, devoirs, participation à la co- éducation) Se fonder toujours sur la recherche de l’intérêt de l’enfant Ne pas mettre un enfant dans des situations ambiguës (cf. P. Perrenoud : « enfant message et messager ») Traiter également tous les parents

19 En guise de conclusion A l’école maternelle plus qu’ailleurs peut-être, la professionnalisation ne peut être séparée d’une approche humaniste du métier. Accompagner un enfant qui grandit, l’aider à grandir : C’est reconnaître et valoriser ses progrès, ses conquêtes… C’est ne pas être usé par les répétitions : ce qui est toujours pareil et prédictible pour l’enseignant est parfois neuf et inquiétant, important voire émouvant pour l’enfant. La bonne posture professionnelle suppose patience, générosité, optimisme.

20 Sources : Le métier d’enseignant à l’école maternelle : gestes professionnels essentiels, pour les débutants en particulier. Conférence de Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’éducation nationale Annecy, 5 janvier 2010 L’école maternelle : des enjeux sociaux et éducatifs aux pratiques pédagogiques Conférence de Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’éducation nationale Port Leucate, 27 octobre 2012 Banque de séquences didactiques – Cndp Tenue de classe – Cndp Merci à la classe maternelle de St Barthélémy de Bellegarde de sa contribution à la formation


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