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Ent é robact é ries s é cr é trices de Beta Lactamase à spectre é largi (ESBLE) dans les urines : o ù en sommes nous ? M é cha ï F.*, Lecuyer H., Zahar.

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1 Ent é robact é ries s é cr é trices de Beta Lactamase à spectre é largi (ESBLE) dans les urines : o ù en sommes nous ? M é cha ï F.*, Lecuyer H., Zahar JR., Degand N., Nassif X., Lortholary O. * Centre d infectiologie Necker-Pasteur, hôpital Necker, 75743 Paris, France REFERENCES 1.Rodriguez-Bano J, Navarro. Extended-spectrum ß -lactamases in ambulatory care:a clinical perspective. Clin Microbiol Infect;14:104-110. 2. Schwaber M.J, Carmeli Y. Mortality and delay in effective therapy associated with extended-spectrum ß -lactamase production in Enterobacteriacae bacteraemia: a systematic review and meta-analysis. INTRODUCTION.La diffusion communautaire des EBLSE dans le monde et en Europe est un ph é nom è ne inqui é tant dont les cons é quences individuelles et collectives sont majeures. Dans une enquête r é cente, l ONERBA a mis en é vidence que 1.1% des ent é robact é ries isol é es d Examen Cytobact é riologique des urines é taient porteuses de ce m é canisme de r é sistance..Objectif primaire: d é crire la population des patients adultes avec une ESBLE dans les urines..Objectif secondaire: é valuer la prescription antibiotique initiale. DISCUSSION. Bact é ries productrices de BLSE: cause é mergente d infections urinaires en France et dans le monde (1).. Ces premiers r é sultats montrent une pr é dominance d Escherichia coli, Enterobacter cloacae et Klebsiella pneumoniae isol é s dans les urines avec une seule bact é ri é mie retrouv é e..Mol é cules les plus souvent actives: imip é n è me, colimycine et la fosfomycine.. Traitement initial compl è tement inadapt é dans 36 % des cas sans morbidit é ou mortalit é surajout é s alors que, dans la litt é rature, les bact é ri é mies à ent é robact é ries productrices de BLSE é taient associ é es à un d é lai plus long avant traitement efficace et une mortalit é accrue (2)..Au total: seuls 35 % des ESBLE isol é es des ECBU é taient responsables de py é lon é phrites avec une origine communautaire importante repr é sentant 62 % des cas. Le traitement probabiliste inadapt é n é tait pas associ é à un pronostic d é favorable. MATERIELS AND METHODES.Etude r é trospective incluant les ECBU positifs à EBLSE chez les adultes (>16 ans) du 01/01/2005 au 01/04/2007 à l hôpital Necker Enfants Malades..Analyse du caract è re : nosocomial ou communautaire, infect é s ou colonis é s..Crit è res d infection: signes fonctionnels urinaires et/ou fi è vre et un ECBU montrant une bact é riurie et une leucocyturie significatives.. Analyse de l Antibioth é rapie probabiliste initiale é valu é e selon qu elle é tait adapt é e (spectre incluant les EBLSE), partiellement adapt é e (une seule mol é cule active sur les EBLSE) ou totalement inadapt é e (aucune mol é cule active). RESULTATS. 46 ECBU positifs à EBLSE avec 26 (56%) patients pr é sentant une infection dont 18 (39%) py é lon é phrites aigues et 8 cystites (17%).. 9 cas d infections nosocomiales (34% des 26 infections) avec 7 py é lon é phrites et 2 cystites.. Escherichia coli (54%) é tait l esp è ce la plus fr é quemment isol é e de tous les ECBU et repr é sentait 58 % des acquisitions communautaires. R é partition des autres esp è ces bact é riennes:figure 1. Pourcentage de sensibilit é (Se) aux antibiotiques respectivement de 100%, 83%, 67%, 59% et 22% à l imipenem (Imp), la fosfomycine (fosfo), l amikacine (Amk), la cefoxitine(Cefox) et la ciprofloxacine (Cipro):figure 2. Traitement probabiliste adapt é pour 15 (57%) patients, partiellement adapt é pour 2 (9%) et inadapt é pour 9 (34%) des patients.. Un d é c è s a é t é observ é sans rapport direct avec l infection. Figure 1 Figure 2.


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