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Un rapide tour d’horizon
Alcool : Un rapide tour d’horizon CDPA 57
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Comité Départemental de Prévention en Alcoologie et Addictologie de Moselle
(CDPA 57) - Centre de Prévention et de Formation (CPF) - Centre de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) - Centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie La Fontenelle (SSRA)
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A. L’alcool : c’est quoi ? :
De l’éthanol - Distillation du jus de raisin (ou d’un autre fruit) fermenté = alcool éthylique - Structure chimique : C2H6O - La concentration en éthanol d’une solution se définit par son « degré alcoolométrique centésimal » = pourcentage d’alcool pur (volume pour Cent = Vol%.) - En France, la dose « standard » d’un alcool servi au café est de 10 grammes d’alcool pur
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Une substance psychoactive
A. L’alcool : c’est quoi ? : Une substance psychoactive L’alcool agit sur le fonctionnement du cerveau et modifie la conscience, les perceptions et donc le comportement. Il existe trois grandes classes de substances psychoactives qui agissent sur le cerveau : - Les sédatifs ou dépresseurs - Les stimulants - Les perturbateurs A quelle classe appartient l’alcool ?
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A. L’alcool : c’est quoi ? :
L’alcool appartient à la classe des dépresseurs = action sédative, diminution de l’activité du cerveau Autres dépresseurs : - les opiacés (opium, morphine, héroïne, subutex) - les barbituriques - les anxiolytiques (valium, lexomil, xanax,…) - … Pour information, le cannabis est un perturbateur et le tabac un stimulant.
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Un point sur l’alcoolémie
A. L’alcool : c’est quoi ? : Un point sur l’alcoolémie Alcoolémie = quantité d’alcool pur contenue dans un litre de sang (g/l) ou dans l’air expiré (mg/litre d’air expiré) - Taux d’alcoolémie diffère selon : - Poids de la personne - Sexe de la personne - Vitesse de consommation - Alimentation,... - 1 verre standard d’alcool = 0.20 g/l de sang ou 0.10 mg/l d’air expiré (pour un homme de 70 kg environ) - Effets ressentis différents en fonction du taux d’alcoolémie et de la fréquence de consommation (Habitude/accoutumance)
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Un point sur l’alcoolémie
A. L’alcool : c’est quoi ? : Un point sur l’alcoolémie La courbe d’alcoolémie : L’alcoolémie monte rapidement : maximum au bout d’une heure (repas), ½heure (à jeun) L’élimination est beaucoup plus longue : l’alcoolémie baisse en moyenne de 0.15 g/l par heure.
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Population adolescente
B. Quelques chiffres : Population adolescente En Lorraine Atlas régional des consommations d’alcool Données INPES/OFDT Consommations en baisse depuis 2003 (idem territoire national) mais ivresses en hausse. Age moyen de la première ivresse : 15 ans Des consommations qui ont plus souvent lieu à l’extérieur du domicile parental Des niveaux d’usage à risque identiques au reste de la France Des premix et bières plus consommés. Premix = boisson non alcoolisée + alcool fort
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- Evolution des ivresses :
Croissance de 7 à 10 % chez les garçons à 15 ans Les filles ne suivent pas cette croissance mais connaissent un pique d’ivresses à 13 ans. - Fréquence de l’usage nocif et de la dépendance : Garçons Filles Usage nocif 16 % 6% Dépendance 6 % 2%
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B. Quelques chiffres : ALCOOL Tabagisme quotidien CANNABIS
Usages de produits psychoactifs chez les étudiants, actifs occupés et chômeurs de ans (%) Actifs occupés Etudiants Chômeurs Ensemble ALCOOL Régulier > 1 ivresse (12 mois) > 3 ivresses (12 mois) Binge drinking >1/mois 13.1 37.5 16.7 26.3 7 35.7 17.9 20.9 7.5 32.4 13.8 23.8 9.8 35.9 16.6 Tabagisme quotidien 43.5 24 50.7 37.1 CANNABIS 12 mois Régulier >10/mois 22.3 9.2 24.5 8.5 11.8 23.2 9.3 Source : Baromètre santé 2005, INPES, exploitation OFDT.
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B. Quelques chiffres : Etudiants moins souvent fumeurs de tabac ou buveurs réguliers d'alcool que les actifs occupés. - Episodes de binge drinking déclarés moins fréquents ; leurs ivresses le sont au contraire davantage. Cannabis, aucune différence n'est significative. Remarque : les ivresses alcooliques et usages de cannabis plus répandus parmi les étudiantes que parmi les actives occupées ou non. - Entre 2000 et 2005, baisse des consommations régulières parmi les étudiants (exception faîte des femmes) mais augmentation des ivresses répétées et des consommations régulières de cannabis.
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L’abus ou l’usage nocif de substances psychoactives
C. Se repérer dans les comportements de consommation. L’usage L’abus ou l’usage nocif de substances psychoactives La dépendance
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C. Se repérer dans les comportements de consommation des ces substances.:
L’usage Non consommation Consommation socialement réglée Consommation à risque : Risques potentiellement aigus Conduite auto, machines-outils Tâches nécessitant une coordination psychomotrice Sujets présentant des troubles du comportement Grossesse Prise de médicaments Risque peut être statistique sur le long terme Consommation de substances psychoactives n’entraînant ni complications somatiques, ni dommages Ne relevant pas d’une problématique pathologique Substance illicite ≠ critère de pathologie
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L’abus ou l’usage nocif de substances psychoactives
C. Se repérer dans les comportements de consommation des ces substances.: L’abus ou l’usage nocif de substances psychoactives Caractère pathologique de cette consommation défini à la fois par : La répétition de la consommation La constatation de dommages induits Consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux Soit pour le sujet lui-même Soit pour son environnement proche Ou à distance, les autres, la société
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C. Se repérer dans les comportements de consommation des ces substances.:
La dépendance Dépendance psychique ou "craving" : dysfonctionnement durable des systèmes dopaminergique, mésolimbique et opioïde Dépendance physique ou syndrome de sevrage liée au dysfonctionnement d’autres systèmes neurobiologiques. « L’impossibilité de s’abstenir de consommer » Existence d’une tolérance Existence d’un syndrome de sevrage Risque de décès dû au manque d’alcool (DT)
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la consommation excessive d’alcool
C. Se repérer dans les comportements de consommation des ces substances.: Abus ou usage nocif (cf. diapo précédente) Consommation augmentant sensiblement les risques de mortalité et/ou le développement de maladies graves Normes Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : Femmes : > 2 unités* d’alcool en moyenne par jour (14 unités/semaine) avec 1 jour d’abstinence Hommes : > 3 unités* d’alcool en moyenne par jour (21 unités/semaine) avec 1 jour d’abstinence Consommations occasionnelles : > 4 unités* en une seule occasion Le mode de vie et les raisons pour lesquelles on consomme sont également des facteurs à prendre en compte. * Une unité d’alcool = un verre standard = 10g d’alcool pur la consommation excessive d’alcool
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A moyen ou long terme A cout terme
D. Les risques liés à la consommation d’alcool :: A moyen ou long terme Cancers (bouche, gorge, foie,…) Maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle Cirrhoses du foie; pancréatites Maladies du système nerveux Troubles neuropsychiques (mémoire, anxiété, dépression, insomnie, suicide, trouble mémoire) Baisse de la motivation et de l’engagement professionnel Changement de comportement social (euphorie et agressivité) A cout terme - Accidents (circulation, chute,…) Coma éthylique et malaises Rapports sexuels à risque Violence,…
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Alcool et conduite automobile
D. Les risques liés à la consommation d’alcool :: Alcool et conduite automobile - A partir de 0.3 g/l d’alcool dans le sang, effets sur la conduite automobile + Diminution de l’attention et de la capacité de réaction + Diminution de la résistance à la fatigue + Desinhibition, augmentation de la témérité + Réduction du champ visuel + Baisse de la concentration + Perturbation du sens de l’équilibre + Difficultés d’évaluation des distances - Taux maximal d’alcoolémie autorisé au volant = 0.49 g/l de sang ( ou 0.25mg/l d’air expiré) La loi : + infraction : entre 0.5 et 0.8 g/l de sang : retrait de 6pts, amende (135€), immobilisation véhicule + délit : > 0.8 g/l de sang : retrait de 6pts, amende (4500€), immobilisation véhicule, suspension ou annulation permis, prison (2 ans)
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E. Quelques idées reçues :: Vrai ou faux
L’alcool !!!?, Ce n’est pas une drogue Vrai ou faux Faux L’alcool réchauffe Vrai ou faux Faux Le café dessaoule Vrai ou faux Faux L’alcool fait grossir Vrai ou faux vrai Il n’est jamais ivre, il n’est donc pas alcoolodépendant Vrai ou faux Faux
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F. Quelle approche préventive ?
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Questions diverses: CDPA 57
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Merci de votre attention
CDPA 57
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