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INTERVENTION   IFSI BICHAT 10 septembre 2010.

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1 INTERVENTION IFSI BICHAT 10 septembre 2010

2 PLAN 1) Introduction 2) La santé publique aujourd’hui….
3) Le développement de la promotion de la santé et la place de la prévention dans cette organisation 4) La prévention, de quoi parle-t-on ? 5) L’éducation pour la santé: une approche spécifique en prévention 6) Les principaux acteurs en prévention 7) La méthodologie de projets 8) llustration par des actions de terrain.

3 1) Introduction La santé publique: la loi HPST, votée en juillet 2009, propose une réorganisation de la santé publique en France, du soin à la prévention.. Organisation territoriale en cours! Qui va faire quoi ? Quelle place pour la prévention à partir de 2011 ? Les acteurs et les actions dans le paysage actuel. La méthodologie de projet, comment faire un diagnostic en éducation pour la santé ? Illustration d’une approche spécifique en prévention: l’éducation pour la santé.

4 2) La santé publique aujourd’hui…
En France il s’agit de l’organisation des systèmes travaillant dans le champs de la santé. Pour l’OMS : la santé publique, c’est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie, d’améliorer la santé physique et mentale des individus par le moyen d’actions collectives pour : assainir le milieu lutter contre les épidémies (maladies contagieuses). La grippe aviaire, la grippe A enseigner l’hygiène corporelle organiser les services médicaux et infirmiers faciliter l’accès à des soins précoces et aux traitements préventifs L’intervention de la santé publique porte donc non seulement sur la santé, mais aussi sur les facteurs qui concourent à la modifier (environnement physique et social, conditions de logement et de travail, processus de formation scolaire ou professionnelle…)

5 LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LA SANTE DE L’HOMME
Facteurs sanitaires : Facteurs politiques Facteurs géographiques Etat des connaissances médicales et nutritionnelles planification économique et sociale législation sanitaire aide internationale richesses naturelles climat communication Promotion, protection et récupération de la santé physique, mentale et sociale Facteurs démographiques Facteurs socio-économiques Répartition des populations par âge politique gouvernementale devant la planification familiale concentration urbaine et rurale migrations Habitat Urbanisation et aménagement rural Modes de vie Situation de l’emploi Facteurs psycho-culturels Scolarisation mentalités des populations devant les problèmes sanitaires coutumes, croyances, tradition

6 Objectifs en Santé publique: agir sur différents facteurs pour:
Prévenir les maladies Prolonger la vie Améliorer la santé physique et mentale des individus.

7 La loi de Santé Publique du 9 juillet 2004
La loi affirme pour la 1ère fois la responsabilité de l’Etat en matière de Santé Publique. Elle clarifie le rôle et les responsabilités respectives de l’Etat, des collectivités territoriales et des autres instances, à agir en matière de santé publique. Elle propose la création de nouveau outils de pilotage, tels que les agences nationales, aux différents échelons territoriaux. Mais surtout la loi donne une définition de la politique de santé publique. Elle vise à réduire la mortalité et la morbidité évitables, et à diminuer les disparités régionales en matière de santé.

8 Les priorités de Santé Publique
C’est l’État qui décide des priorités de santé publique après consultation auprès : Du Haut Conseil de Santé publique qui analyse les problèmes de santé et contribue à la définition des objectifs (réflexion, conseils, expertise) De la Conférence Nationale de Santé (CNF) se réunit annuellement et propose au gouvernement les priorités et orientations pour la politique de santé La CNF s’appuie sur les travaux réalisés par les Conférences régionales de Santé qui réunit différents acteurs (État, collectivités territoriales, l’Assurance maladie, établissements sanitaires et sociaux, des professionnels du sanitaire et des associations d’usagers). Les CRS ont un rôle de diagnostic et définition des axes prioritaires (Les Observatoires Régionaux de santé fournissent les données quantitatives et qualitatives nécessaires à ce diagnostic)

9 Localement : le PRSP (Programme Régional de Santé Publique)
Le PRSP idf a été approuvé par arrêté préfectoral de région le 10 mai Couvrant la période , il couvre les 5 axes prioritaires, déclinés en 30 objectifs spécifiques, qui déterminent le sens des actions à développer. Il est construit sur la base d’un diagnostic partagé de l’état de santé de la population et d’un bilan des programmes et actions déjà menés . Plan arrêté par représentant de l’État dans la région, en cohérence avec les objectifs des plans et programmes nationaux et en tenant compte des spécificités régionales Plan pluriannuel et évolutif Mis en œuvre par le Groupement Régional de Santé Publique.

10 Les 5 axes prioritaires du PRSP Ile-de- France en 2006-2010
Lutte contre le cancer L’intervention pendant les phases de fragilisation du parcours de vie (exs: IST et jeunes, prévention du suicide, préparation à la cessation d’activité, dvpt des compétences psychosociales enfants, etc.) La promotion des comportements favorables à la santé (ex: les conduites addictives, observance thérapeutique, prévention surpoids et obésité, etc.) L’amélioration de la santé des personnes en situation de vulnérabilité sociale (personnes en situation de précarité, migrants, handicapés….) La réduction des risques pour la santé liés à des facteurs environnementaux (ex: saturnisme, insalubrité, risques sanitaires liés aux sons amplifiés)

11 Le GRSP (groupement régional de Santé Publique)
Le GRSP est chargé de la mise en œuvre du PRSP. Rôle : il programme les actions nécessaires à l’atteinte des priorités de santé publique sur le territoire, en matière de soins et de prévention. Pour se faire : Définit le programme d’action Coordonne l’observation de la santé sur le territoire Alloue les financements nécessaires Composition : Représentants de l’État, établissements publics de l’état intervenant dans le domaine de la santé publique (inpes, InVS), ARH, organisme de sécurité sociale et collectivité territoriale qui le souhaitent.

12 L’organisation de la santé publique: protection de la santé promotion de la santé
Démarche descendante et institutionnelle Démarche ascendante et partant de la population et de ses représentants (ex: association de patients). L’évolution des définitions de la santé La Charte d’Ottawa (OMS 1986)

13 L’organisation de la santé publique
SANTE PUBLIQUE Démarche descendante et institutionnelle Démarche ascendante, participative et globale. PROTECTION DE LA SANTE PROMOTION DE LA SANTE Politiques de santé Charte d’Ottawa (OMS, 1986) Approche administrative et collective Axe politique des problèmes de santé. Axe environnemental Aspects politiques, économiques, Axe communautaire réglementaires et institutionnels. Axe éducatif Axe politique: « élaborer une politique publique saine ». Ex: droit des malades en mars 2002. Axe env; « créer des milieux favorables (env physique, loisirs, travail, logement Axe communautaire: « renforcer l’action communautaire » participation de la population à la définition des priorités, la prise de décision et l’action. Axe éducatif: « développer les aptitudes personnelles, renforcer les compétences pychosociales, éducation en général. Axe institutionnel: « réorienter les services de sant », ie associer les usagers à la définition des besoins.

14 2) Le développement de la promotion de la santé.
Evolution des définitions de la santé et évolution des modèles de santé et de la maladie D’une approche biomédicale à une approche biopsychosociale….les 2 modèles explicatifs de la maladie. Quelle évolution des politiques de prévention ? (exemple: la réduction des risques) Définitions de la maladie en langue anglaise: « Disease » : c’est la maladie du médecin, « Illness » : c’est la perception et le ressenti du malade, la valeur accordée au symptôme « Sickness »: c’est la définition sociale de malade et les représentations sociales de la maladie. sickness

15 Les 2 modèles explicatifs de santé:
MODELE MEDICAL: modèle fermé MODELE GLOBAL: modèle ouvert La maladie est principalement organique La maladie résulte de facteurs complexes, organiques, humains et sociaux Elle affecte l’individu Elle affecte l’individu, la famille et l’environnement Elle doit être diagnostiquée et traitée (approche curative) Elle demande une approche continue de la prévention à la réadaptation qui tiennent compte des facteurs organiques, psychologiques et sociaux Par des médecins Par des professionnels de la santé travaillant en collaboration Dans un système autonome centré autour d’hôpitaux Dans un système ouvert et interdépendant avec la communauté

16 Promotion de la santé Définition : Processus qui confère aux populations le moyen d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci (charte d’Ottawa 1986) C’est aussi : une politique (conception santé globale et positive) une démarche (travail en commun entre acteurs et population) une stratégie sur le long terme une mise en œuvre (3 moyens : information, éducation, formation)

17 Promotion de la santé (finalités)
Vise l’ensemble de la population dans sa vie courante Vise l’intervention sur les causes et facteurs déterminants de la santé Combine méthodes et attitudes diverses Vise une participation active du public Vise une pluridisciplinarité des acteurs de terrain

18 Différence entre approche traditionnelle en Santé Publique et une approche en Promotion de la santé
Démarche ascendante (partir des besoins ressentis et des demandes exprimées ou non par la population) Planification et programmation. Evaluation épidémiologique Démarche descendante (partir des besoins identifiés par l’épidémiologie, la sociologie, pa une observation extérieure de la population, à partir d’indicateurs de santé). Elaboration concertée, Education pour la santé. Evaluation participative

19 La santé publique aujourd’hui: une nouvelle organisation en cours…
La loi HPST votée en juillet 2009 refond toute l’organisation de la santé publique en France. Loi n° du 21 juillet 2009 (JO 22 juillet 2009) Les textes d’application sont actuellement en cours d’élaboration But : modernisation des établissements de santé, accès de tous à des soins de qualité, prévention et santé publique ; organisation territoriale du système de santé (ARS).

20 La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST)
Les Agences Régionales de Santé : missions et perspectives. Volonté de donner un pilotage régional et unifié du système de santé, qui intègre les approches curatives et préventives. Volonté de décloisonner les 3 secteurs (ARH, DRASS/DDASS et assurance maladie) pour simplifier l’organisation administrative sanitaire et d’associer davantage les usagers (démocratie sanitaire).

21 Le pôle prévention - promotion de la santé de l’ARS Ile-de-France (créé en avril 2010)
Il a pour mission de construire le schéma régional de prévention ainsi que ses programmes. Il doit également animer et suivre leur réalisation concrète. Principes de travail: Le schéma régional de prévention sera élaboré en partenariat avec les acteurs de terrain et les usagers selon des principes généraux : projets transverses prioritaires issus de programmes nationaux (cancer, nutrition, maladies chroniques, etc.) et des spécificités de la région (précarité, VIH, habitat insalubre, etc.), lutte contre les inégalités de santé en agissant sur les déterminants, sur les populations les plus défavorisées, dès les premiers âges de la vie, en intersectorialité, exigence d’efficience (résultat obtenu avec une économie de moyens) par des approches médico-économiques et une évaluation des actions.

22 4) La prévention: de quoi parle-t-on ?
Cela consiste à anticiper des phénomènes risquant d’entraîner ou d’aggraver des problèmes de santé.

23 Il existe différents types de prévention et niveaux de prévention ?
Lesquels connaissez-vous ?

24 VISE A LA PREVENTION LA SANTE Promouvoir - PI individuelle Et/ou
Protéger - PII collective Récupérer -PIII

25 Différents types de prévention
3 niveaux de prévention : La prévention primaire se situe en amont du risque. Elle vise à diminuer l’incidence d’une maladie dans une population en réduisant l ’apparition de cas nouveaux. La prévention secondaire concerne les populations « à risques ». Elle fait référence au dépistage et à la vigilance psychosociale. Elle vise à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population en en réduisant l’évolution et la durée. La prévention tertiaire vise les personnes à risques, afin d’éviter les rechutes et complications diverses (biomédicales, psychologiques, socioéconomiques). Souvent on parle d’éducation du patient. Avez-vous des exemples ?

26 La prévention primaire dans le domaine des toxicomanies
De retarder les premières consommations et de donner des alternatives. Exemples: information sur les risques, programme sur l’affirmation de soi, sur la gestion du stress, sur le développement de la confiance en soi, sur la capacité à dire non, à résister aux pressions (sur les compétences psychosociales) en maternelle, en primaire.

27 La prévention secondaire dans le domaine des toxicomanies
L’objectif en prévention des toxicomanie et d’aider à ce que la consommation reste occasionnelle, d’accompagner l’expression du mal-être. Exemples: Consultation au Point Ecoute jeunes/Consultations jeunes usagers/Démarche de soins, dialogue entre pairs, aider le jeune à trouver une activité qui le passionne, pratiquer un sport.

28 La prévention tertiaire dans le domaine des toxicomanies
L’objectif en prévention des toxicomanies est la « réduction des risques » et la prévention des rechutes. L’éducation du patient se situe en prévention tertiaire. Exemple: créer une boutique bas seuil, boutique d’échanges de seringues (pour « se shooter propre »), , mettre à disposition des stéribox, séjour en centre post-cure, participer à un groupe comme les Alcooliques Anonymes.

29 Quels sont les moyens de la prévention dans une approche de promotion de la santé ?

30 PROMOTION DE LA SANTE Prévention II Prévention III Prévention I MOYENS
INFORMATION INFORMATION INFORMATION FORMATION FORMATION FORMATION EDUCATION POUR LA SANTE EDUCATION POUR LA SANTE EDUCATION POUR LA SANTE APPROCHES Toujours collectives Populationnelles Thématiques Santé globale

31 De l’information à l’éducation…
« On en a marre, on sait déjà tout ce que vous allez nous dire. Mettre des préservatifs, prendre la pilule » (Phrase d’un jeune dans un collège à une intervenante qui vient parler de sexualité). Que vous évoque cette phrase ? Que dit-elle de l’approche en prévention ? Que dit-elle des attentes de la population dans les actions d’éducation pour la santé en général ou sur un thème particulier (sexualité, toxicomanie, alimentation…)?

32 6) Éducation pour la santé (EPS)
Définition C’est l’ensemble des moyens permettant d’aider les individus et les groupes à adopter des comportements favorables à la santé C’est une des stratégies de la promotion de la santé qui vise le renforcement des capacités individuelles à agir vis à vis de sa santé.

33 EDUCATION POUR LA SANTE
Finalité Permettre à chacun de faire des choix éclairés et de construire des réponses adaptées à ses besoins et ses attentes, compte tenu de son histoire et de ses conditions de vie. Transmission de connaissances (approche cognitive) Développement des compétences psychosociales* (approche psycho-pédagogique) * aptitudes personnelles qui permettent de prendre des décisions, de faire des choix

34 Définitions de l’éducation pour la santé
« L’éducation pour la santé a pour but de faciliter la rencontre entre des professionnels de la santé et du secteur socio-éducatif et la population. De cette rencontre naissent de nouvelles compétences qui contribuent à rendre plus autonomes les partenaires de l’action éducative » (CFES). L’éducation pour la santé est une des composantes de chacun des niveaux de prévention.

35 EDUCATION POUR LA SANTE Objectifs spécifiques
Les objectifs de l’éducation pour la santé visent des connaissances, des attitudes et des comportements ; ils prétendent développer un savoir, un savoir-faire et un savoir-être permettant à chacun et à chaque communauté d’atteindre le plus haut degré de santé possible. (Castillo, 1984)

36 DOMAINE DU SAVOIR (CONNAISSANCES)
INFORMER OBJECTIFS : Transmettre, corriger ou compléter des connaissances ( en tenant compte des représentations et croyances)

37 DOMAINE DU SAVOIR-FAIRE (ATTITUDES)
PRENDRE CONSCIENCE, REFLECHIR et SENTIR OBJECTIFS : Aider le public à clarifier ses choix et à comprendre ses émotions  Identifier avec le public les causes et conséquences de ses prises de décision Aider le public à identifier les influences dont ils font l’objet et à développer leur sens critique face aux informations fausses ou trompeuses

38 DOMAINE DU SAVOIR-ETRE (COMPORTEMENTS)
ETRE ACTEUR OBJECTIFS : Aider le public à faire des choix et à mettre en pratique les recommandations Identifier avec le public des causes et conséquences de ses prises de décision Aider le public à s’affirmer en mettant en œuvre les décisions prises  

39 EDUCATION POUR LA SANTE : FONDEMENTS
      Connaissances Comportements pratiques Etat de santé Attitudes, Représentations, Croyances, Auto estime Emotions Aptitudes Habiletés SAVOIR ETRE RENFORCER MODIFIER ACQUERIR FAIRE DES CHOIX ETRE RESPONSABLE MAINTENIR AMELIORER PRENDRE CONSCIENCE AGIR Environnement

40 PRINCIPES PEDAGOGIQUES
Approche globale Prendre en compte les dimensions physique, psychologique et sociale de la santé Approche positive Favoriser la mobilisation et le développement des compétences psychosociales et de l’estime de soi, la valorisation Approche réflexive Inciter à la réflexion Approche participative Favoriser la participation active en tenant compte des connaissances, attitudes, valeurs, pratiques et expériences des personnes

41 PRINCIPES ETHIQUES EVITER : MORALISATION CULPABILISATION INJONCTION
STIGMATISATION NORMALISATION

42 Récapitulatif de la place de l’éducation pour la santé en santé publique
SANTE PUBLIQUE PROTECTION DE LA SANTE PROMOTION DE LA SANTE PREVENTION Primaire Secondaire Tertiaire Information Communication Education Formation + Valeurs et méthodes de l’éducation pour la santé

43 Exemple: l’éducation sexuelle et affective
Exercice du préservatif en grand groupe: imaginez vous êtes un jeune couple, quels sont tous les obstacles auxquels vous devez faire face pour l’utilisation du préservatif ?

44 Quels objectifs en éducation pour la santé ?
Adopter une sexualité « sécurisée » ? Informations sur les IST, grossesses non désirées, les mesures de prévention…mais aussi savoir-faire et savoir-être (respect de soi, respect de l’autre et consentement mutuel). Accompagner le jeune dans la découverte de sa sexualité?

45 Représentations du « bien manger » pour différents groupes.
Sur le thème de l’alimentation: comment passer d’une information normative à une éducation porteuse de sens ? Représentations du « bien manger » pour différents groupes. Eduquer, cela veut dire quoi ? De l’hygiène alimentaire à l’éducation alimentaire porteuse de sens Quelques conseils pour l’éducation au goût

46 De l’hygiène alimentaire à l’éducation pour la santé autour de l’alimentation: évolution du concept, des méthodes Mots Hygiène alimentaire Education nutritionnelle Santé Absence de maladie Adaptation entre l’homme et l’environnement Priorités Prévention des maladies Promotion de la santé Attitudes Prescriptives, moralisatrices Basés sur l’écoute Activités ponctuelles, ciblées Programmés, progressives Stratégies Directe, persuasion, acquisition des connaissances Indirecte, respect, fondées sur les motivations et les attitudes. Participants Passifs, comportement rationnel Actifs comportements irrationnels Les messages Normes, bons, mauvais, interdits, dangereux Variété, équilibre, plaisir, convivialité

47 7) Les principaux acteurs en prévention

48 7) Les principaux acteurs en prévention
Différents échelons territoriaux et domaines de compétences. L’Etat Les collectivités territoriales: conseils régionaux et généraux Les municipalités Domaines de la prévention: qui et où ? Prévention santé dans la ville (PMI, CCAS…), à l ’école, au travail, en hébergement (foyer…). Exemples.

49 Les acteurs associatifs: approche thématique ou populationnelle
Les acteurs associatifs: approche thématique ou populationnelle. Pas d’uniformité  territoriale. Santé globale: l’INPES et le réseau des CODES Cancer: La Ligue contre le cancer et ses comités départementaux Sida: l’association Aides et les antennes régionales associations locales Addictions: L’ANPA et ses antennes départementales CSAPA (fusion structures alcoologie et addictions) et beaucoup d’Associations spécifiques (populationnelle ou thématique) avec une grande diversité sur le territoire français.

50 L’INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la santé).
A succédé au Comité Français d’éducation pour la santé (association loi 1901) en 2004 Etablissement public sous la tutelle de l’Etat Domaines variés : sida, alcool, tabac, drogues, accidents domestiques, alimentation, information sexuelle, etc…

51 L’INPES (suite) Ses missions :
Met en œuvre les programmes de santé publique Exerce une fonction d’expertise et de conseil en matière de prévention et de promotion de la santé Assure le développement de l’éducation pour la santé sur l’ensemble du territoire (Pôle Régional de Compétences) Participe à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles Etablit les programmes de formation à la santé.

52 Le réseau des CODES (Comité Départemental d’Éducation pour la Santé)
Les CODES Les Comités n’ont pas tous les mêmes missions ni le même fonctionnement associatif. En Ile de France, il existe 4 CODES (78, 91, 93, 95). Ils sont fédérés en IREPS (Instance d’Éducation pour la santé). ile de France. Financements GRSP, DDASS, Conseils généraux, FNPEIS, Mairies, INPES, Jeunesse et Sport, Fondation de France, MILDT (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie), FSE (européen), Entreprises, Autres….

53 Missions des CODES : Un centre d’Éducation pour la santé (réalisation de projets, aide à la réalisation de projets) Centre de conseils et formations (méthodologie de projets, communication en EPS; et sur des thématiques : alimentation, addictions, aidants naturels et professionnels…) Centre documentaire (diffusion documents en santé publique : brochures, affiches, ouvrages ; présentation et prêt d’outils en EPS…)

54 8) La démarche d’éducation pour la santé en action
Étapes méthodologie de projets.

55 Les 4 étapes de la méthodologie de projet
1- Analyse de la situation 2- Élaboration des objectifs 3- Mise en place de l’action 4- Évaluation

56 Analyse de la situation: réflexion collective:
Analyse de la situation: réflexion collective: Vous êtes IDE scolaire dans un collège et vous montez un projet sur le thème « vie affective et sexuelle » auprès des élèves de 3ème. En effet, des collégiennes viennent de plus en plus vous voir pour vous demander la « pilule du lendemain ». Comment vous y prenez-vous pour monter un projet sur ce thème ?

57 Analyse de la situation
Besoins identifiés Demande explicites/implicites de la population ciblé par le projet Ressources existantes

58 Définir des objectifs Il s’agit de savoir ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire Les objectifs se rapportent au problème de santé à traiter, à la population concernée Ils sont la référence qui permettra de mesurer l’efficacité de l’action Ils se déterminent en groupe

59 Définir des objectifs (suite)
Un objectif doit être formulé le plus précisément possible. Tout objectif commence par un verbe et devrait être mesurable Différents types d’objectifs : généraux et spécifiques (ou stratégiques) Trois registres pour les objectifs: Objectifs de connaissances (savoirs) Objectifs de compétences (savoir-faire) Objectifs en terme d’attitudes (savoir-être)

60 Étape d’évaluation Pourquoi évaluer ? Quand évaluer ? Quoi évaluer ?
Les processus (implication des différents acteurs du projet, dynamiques de groupe, respect du calendrier prévisionnel, points forts et points faibles du projet) Les résultats/l’efficacité (degré d’atteinte des objectifs fixés et analyse du décalage) La pertinence (est-ce que le projet a répondu aux attentes des différentes parties ?) L’impact de l’action

61 Pour résumer : les étapes d’un projet en éducation pour la santé
Titre du projet Diagnostic Public ciblé par le projet Objectifs généraux et spécifiques (savoir, savoir-faire, savoir-être) Stratégie pédagogique (objectifs, nombre de séances…Techniques d’animation ? Outils ? Implication des personnes directement concernées par l’action :Quand ? Comment ? Ressources humaines (partenariat), matérielles et financières Déroulement de l’action : Calendrier prévisionnel, Nombre et fréquence des rencontres, Durée Evaluation : Quels critères ?

62 Quelques projets pour illustrer cette démarche
A partir des priorités de santé identifiés au niveau régional et local

63 En repartant des 5 axes prioritaires du PRSP Ile-de- France en ….illustrations par des approches concrètes La Lutte contre le cancer: exemple: le dépistage du cancer du sein. La promotion des comportements favorables à la santé (ex: les conduites addictives, observance thérapeutique, prévention surpoids et obésité, etc.): un DVD sur les cyberaddictions dans un lycée un projet de prévention des troubles du comportements alimentaires auprès d’élèves de seconde. L’amélioration de la santé des personnes en situation de vulnérabilité sociale Favoriser le recours aux soins et l’observance thérapeutique des patients diabétiques en situation de précarité. Réalisation du DVD « Les mots du diabète ». La réduction des risques pour la santé liés à des facteurs environnementaux (ex: saturnisme, insalubrité, risques sanitaires liés aux sons amplifiés). Actions d’informations et de sensibilisation

64 La lutte contre le cancer illustré par un projet de prévention secondaire (1).
Titre de l’action : Connaissances du corps féminin et prévention des cancers féminins Objectifs : - Connaître son corps - inciter au dépistage des cancers du col de l'uterus - inciter au dépistage des cancers du sein Public ciblé : Les femmes fréquentant les espaces de quartiers. 30 groupes de 10; soit 300 femmes Partenaires : Médecins généralistes libéraux et infirmières, espaces de quartiers Financement : GRSP Responsable du projet : coordinateur de l’atelier santé ville

65 La lutte contre le cancer illustré par un projet de prévention secondaire (2).
Animation des séances: Santé de femmes: surveillez-vous vos seins ? Un outil pour faciliter la démarche d’éducation pour la santé sur une action de dépistage….de l’information à l’éducation

66 Exemples de projets de prévention primaire mené en partenariat avec des infirmières scolaires.
Projet sur les cyberaddictions mené avec une classe d’un lycée professionnel à Sartrouville: réalisation participative d’un DVD. Rôle de l’infirmière: mobilisation des élèves, relais au sein de l’établissement, suivi du projet. Projet sur la prévention des troubles du comportement alimentaire avec une classe de seconde d’un lycée général à La Queue lez Yvelines. Travail sur le moyen terme

67 Le projet de prévention des Troubles du Comportements alimentaires auprès des élèves de seconde
Objectifs spécifiques : - Favoriser la réflexion des jeunes sur leur relation à la santé, à l’alimentation et à leur corps pendant l’adolescence. - Clarifier des idées reçues sur l’alimentation, les déterminants des comportements alimentaires, l'équilibre alimentaire. - Aider les jeunes à élaborer des solutions concrètes pour maintenir des comportements alimentaires favorables à la santé, en tenant compte de leurs modes de vie et contraintes spécifiques. Séance 1 : 9 janvier 2009 : 2 interventions d’1h30 Les déterminants des comportements alimentaires Réflexion sur les déterminants des comportements alimentaires (photolangage alimentation).Synthèse sur les déterminants des comportements alimentaires.L’environnement alimentaire. Exercice sur les emballages : les mentions obligatoires sur les produits. Le rapport qualité/prix, les différences entre les produits de marque et les autres. Discussion : Les critères de choix d’un produit. Séance 2 : 23 janvier 2009 : 2 interventions d’1h30 Le corps et les questions de poids. L’influence des médias sur l’image corporelleEn sous-groupe, à partir de photographies de modes, citer les transformations du corps de la femme au départ quand elle arrive au studio à la photo telle qu’elle apparaît sur le magazine. Diaporama d’Atypic Studio. Discussion : qu’est-ce qui fait que l’on prend/perd du poids à différentes périodes de la vie ? Quel est l’impact des images « idéales » sur nos comportements alimentaires ? Séance 3 : 6 février 2009 : 2 interventions d’1h30 Les différents régimes En sous-groupe, réfléchir à 2 questions : qu’est-ce qui fait que l’on prend/perd du poids à différentes périodes de la vie ? Quelles sont les motivations à prendre/perdre du poids/se muscler ?Quels sont les régimes que vous connaissez ? Diaporamas avec infos sur les régimes amincissants, les régimes pour les sportifs, régimes idéologiques.Comment éviter "l'effet yoyo". Quelques conseils  Séance 4 : 6 mars 2009 : 1 interventions de 5h30 Grand groupe :Organisation d’un évènement en fin d’année. Une journée sur le thème alimentation et sport

68 Exemples d’outils pour animer les séances
Quizz, photos, extraits de films, ateliers pratiques: Rendre les jeunes acteurs de la démarche éducative!, organisation d’un forum pour les 8 autres classes de seconde

69 PROMOUVOIR UNE ALIMENTATION FAVORABLE À LA SANTÉ
Histoires de poids…

70 Le poids et l’image corporelle
Qu’est-ce que le « bon » poids » ? Calcul du poids : entre normes médicales (IMC) et normes esthétiques (les images corporelles qui nous entourent). Quelles transformations du corps à l’adolescence, chez les filles et chez les garçons?

71 Quelques données sur la situation de l’insuffisance de poids en France
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se préoccuper de l’image corporelle. 30% des adolescentes s’estiment trop grosses et 43% luttent pour maintenir ou retrouver le poids qu’elles considèrent optimal? Restriction est souvent suivi de compensation et de « frénésie » alimentaire (efet « yoyo »). L’anorexie et la boulimie sont des pathologies psychiatriques qui touchent une minorité d’adolescents (entre 1% et 3% de la population). Les régimes sont une bonne chose ? Tout régime n’entraîne pas l’anorexie mais toute anorexique a commencé par des régimes à répétition…

72 Normes esthétiques et sociales
Les représentations sociales des minces et des gros. Les femmes doivent être minces pour réussir ? Quelles caractéristiques sont attribuées aux personnes en surpoids ?

73 Question de poids et d’image corporelle dans les médias

74 Quizz autour de l’alimentation…
IDEES RECUES VRAI FAUX Les médias sont à blâmer dans l’augmentation des troubles du comportement alimentaire. Il est très facile d’exprimer ses sentiments dans notre société. C’est mieux d’apprendre à se débrouiller seule avec ses problèmes sans avoir à demander de l’aide Quand les filles pleurent en public elles le font pour se rendre intéressantes.

75 Les médias et culte de la minceur…
Des mannequins toujours plus maigres Photo tirée du catalogue intitulé "Le Livre Vert de la beauté 2001". À l'endos, ils osent écrire : "ON N'A JAMAIS AUTANT RESPECTÉ LA NATURE DES FEMMES"

76 Les médias et culte de la minceur…
Des médicaments qui font maigrir: Révolutions ou arnaques?

77 Plus de formes, plus naturelles…

78 Séance 3 (6 fév): Les régimes
Quizz sur les régimes à faire par 2 Restitution collective Apport de la diététicienne sur l’équilibre alimentaire.

79 Quizz autour de l’alimentation et des régimes…
IDEES RECUES VRAI FAUX En faisant du sport, on mincit. Je dépense autant d’énergie en marchant rapidement qu’en faisant un ménage intense (ex : laver les vitres…) Manger des laitages allégés n’est pas toujours un bon calcul. On maigrit forcément avec des repas composés de légumes et de laitages ! On peut mincir et ne pas perdre de poids. Mieux vaut se peser quotidiennement. Le jeûne est une bonne méthode pour maigrir. L’obésité est inscrite dans les gênes.

80 Quizz autour de l’alimentation…
IDEES RECUES VRAI FAUX Corpulence, tout « se joue durant l’enfance et l’adolescence ». L’eau est un coupe-faim. On peut perdre du poids en peu de temps grâce à un régime « basses calories ». On devrait forcer toutes les anorexiques à manger si elles le refusent. Les anorexiques sont manipulatrices et font cela pour blesser leurs parents. Les femmes doivent être minces pour réussir dans la vie. Faire un régime est une bonne chose. Les femmes grosses sont juste des gourmandes.

81 Conseils pour perdre de poids…
Se donner du temps, au minimum un mois pour perdre 2 à 3 kilos ; Réduire modérément les apports caloriques (matières grasses,sucres rapides); Ne pas sauter de repas; « Petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant »; Eviter de manger en dehors des repas; Continuer à manger des féculents à chaque repas mais sans sucre ni sans matières grasses ; Boire beaucoup d’eau et supprimer les boissons gazeuses sucrées, les alcools Choisissez des viandes maigres et privilégiez les volailles, sans la peau, les poissons et les crustacées ;

82 Conseils pour perdre de poids…
Attention aux graisses cachées (sauces, charcuterie, gratins riches en lait, beurre ou crème, fritures, viennoiseries, sucreries, glaces, gâteaux apéritifs…); Mangez des fruits et légumes à volonté et sous toutes leurs formes; Manger équilibré, c’est à dire consommer des aliments des 5 familles modérément; Ne pas utiliser de médicaments ou d’aliments spéciaux pour régime ; Prendre son temps pour manger et garder un maximum de plaisir; Faire du sport; Halte aux régimes farfelus!!!!!!!

83 Exemple d’outils: Les dépenses par type d’activité de la vie quotidienne
Activités quotidiennes (en kcal pour 30 minutes) Se reposer ou regarder la télévision Ecouter de la musique Réfléchir Prendre les transports en communs debout 25 Faire un travail ménager léger (cuisiner, coudre,..) 25 Travailler ordinateur Descendre un escalier Faire les courses (en poussant un caddie) Jouer d’un instrument Marcher  Marcher à un rythme normal Marcher rapidement  Monter un escalier Faire du vélo Prendre un repas (digestion) 75

84 Exemple d’outils: Les dépenses par type d’activité de la vie quotidienne (suite),
Activités sportives (en kcal pour 30 minutes) Danse (en moyenne) Equitation à 400 Gymnastique douce Tennis en double Natation (brasse) Jogging modéré Jogging intensif Natation (crawl) Aérobic Squash Tennis en simple Ping pong à 150 Ski alpin à 900 Ski de fond à 900 Vélo à 900 (Source : Finis les kilos ! Marabout 2005)

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86 Exemples de projets dans l’entreprise avec l’infirmière de la médecine du travail
Entreprise sans tabac: quel soutien pour les salariés ? Soutien et suivi nutritionnel des salariés en surpoids. Action chez Peugeot Citroen.

87 Exemples de projets d’ éducation du patient avec le réseau ville-hôpital
Les mots du diabète (2 extraits: le suivi et la relation avec les professionnels, l’alimentation). L’histoire de Demba: un outil spécifique ?


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