L’activité physique et la petite enfance

L’activité physique et la petite enfance
Index des sections Section 1 – Introduction/Bienfaits Section 2 – Statistiques Section 3 – Savoir-faire physique Section 4 – Directives en matière d’activité physique Section 5 – Rendre les enfants actifs Section 6 – Ressources Publics cibles (a) Conseil municipal : Sect. 1,2,3,6 (b) Intervenants/éducateurs en garderie/de la petite enfance : Sect. 1,3,4,5, 6 (c) Bureaux de santé publique – promoteurs de la santé : Sect. 1,2,3,4, 5,6 (d) Bureaux de santé publique – gestionnaires : Sect. 1,2,3,4, 6 (e) Élèves – Sect. 1,3,4,5, 6

Publics cibles (a) Conseil municipal : Sect. 1,2,3,6 (b) Intervenants/éducateurs en garderie et de la petite enfance : Sect. 1,3,4,5,6 (c) Bureaux de santé publique – promoteurs de la santé : Sect. 1,2,3,4,5,6 (d) Bureaux de santé publique – gestionnaires : Sect. 1,2,3,4,6 (e) Élèves – Sect. 1,3,4,5,6 (a) Conseil municipal : Sect. 1,2,3,6 (b) Intervenants/éducateurs en garderie/de la petite enfance : Sect. 1,3,4,5, 6 (c) Bureaux de santé publique – promoteurs de la santé : Sect. 1,2,3,4, 5,6 (d) Bureaux de santé publique – gestionnaires : Sect. 1,2,3,4, 6 (e) Élèves – Sect. 1,3,4,5, 6

Cette présentation fut élaborée par le Centre de ressources d’activité physique (PARC) pour être utilisée par les promoteurs de l’activité physique de l’Ontario.

Objectifs de l’atelier
À la fin de l’atelier, les participants : connaîtront le niveau d’activité physique actuel des enfants en bas âge; auront été rappelé les nombreux bienfaits de l’activité physique; connaîtront bien les Directives canadiennes en matière d’activité physique pour la petite enfance et seront en mesure d’en faire la promotion aux parents/tuteurs, aux moniteurs et aux éducateurs de la petite enfance; connaîtront et auront accès à des outils et des activités qu’ils pourront intégrer de façon efficace dans leur programme afin de promouvoir et d’aider à l’acquisition du savoir-faire physique (littératie en matière d’éducation physique)

Les services offerts par PARC
Le Centre de ressources d’activité physique (PARC) est le Centre d’excellence pour la promotion de l’activité physique en Ontario. PARC est géré par Ophea et est financé par le gouvernement de l’Ontario. Les services offerts par PARC soutiennent les occasions de renforcement des capacités, de partage des connaissances et d’apprentissage. Parmi les services offerts par PARC : Consultations & aiguillage Formations et ateliers Ressources relatives à l’activité physique : Site Web (parc.ophea.net/fr — abonnez-vous au bulletin électronique) Affiches Outils et livrets d’information Trousses Ça marche PARC est le Centre d’excellence pour la promotion de l’activité physique en Ontario. PARC est géré par Ophea et est financé par le gouvernement de l’Ontario. PARC soutient les leaders de la communauté travaillant en santé publique, en santé communautaire, au sein des organismes de sport et de loisirs, au sein des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux et dans les écoles pour favoriser les occasions de mener un mode vie sain et actif en Ontario. Les services offerts par PARC soutiennent les occasions de renforcement des capacités, de partage des connaissances et d’apprentissage. Parmi les services offerts par PARC : Consultations et aiguillage Formations et ateliers Ressources sur l’activité physique Symposium annuel Répertoire de ressources

Ophea en quelques mots Vision
Que tous les enfants et les jeunes valorisent et jouissent des bienfaits d’un mode de vie sain et actif qu’ils conserveront pendant toute leur vie. Mission Ophea fait la promotion d’un mode de vie sain et actif dans les écoles et les communautés en mettant au point des programmes et des services de qualité à cet égard, en établissant des partenariats, ainsi qu’en effectuant du travail de revendication, de sensibilisation et de mobilisation. Un organisme provincial sans but lucratif établi en 1921 et constitué en personne morale en 1990; Travaille dans le but d’aider les écoles et les communautés de l’Ontario en mettant au point des programmes et des services de qualité, en établissant des partenariats, ainsi qu’en effectuant du travail de revendication, de sensibilisation et de mobilisation; Soutient l’éducation physique et santé (ÉPS) comme fondement à des écoles et des communautés saines. Vision Que tous les enfants et les jeunes valorisent et jouissent des bienfaits d’un mode de vie sain et actif qu’ils conserveront pendant toute leur vie. Mission Ophea fait la promotion d’un mode de vie sain et actif dans les écoles et les communautés en mettant au point des programmes et des services de qualité à cet égard, en établissant des partenariats, ainsi qu’en effectuant du travail de revendication, de sensibilisation et de mobilisation. Travaille en partenariat avec les conseils scolaires, les bureaux de santé publique, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux et les entreprises du secteur privé pour mettre au point des programmes et des services axés sur la création d’écoles et de communautés saines. Fournit des programmes et services de qualité aux dirigeants scolaires et communautaires afin qu’ils aient les outils nécessaires pour favoriser un mode de vie sain et actif pour tous.

SECTION 1 Introduction/Bienfaits de l’activité physique

Activité physique L’activité physique joue un rôle important dans le développement physique, cognitif et émotionnel des enfants. Selon le Bulletin de l’activité physique chez les jeunes de Jeunes en forme Canada (2010) : Les enfants de moins de cinq ans ont besoin de périodes adéquates de jeu non structuré et de temps suffisant à l’extérieur pour bien se développer sur les plans physique, cognitif et émotionnel. Les premières années constituent une période importante à l’égard de la croissance et du développement. Les études montrent que les habitudes de vie adoptées avant l’âge de cinq ans sont un bon indicateur prédisant l’obésité et la santé plus tard dans l’enfance et à l’âge adulte. Le mouvement joue un rôle important dans le développement physique, cognitif et émotionnel des enfants. Le mouvement est l’un des moyens importants par lesquels les enfants forment une impression d’eux-mêmes et de leur entourage. L’activité physique satisfait leur curiosité quant au mouvement.

Les bienfaits de l’activité physique
Sur le plan physique Renforce le cœur et les poumons Favorise le développement musculaire et renforce les os Aide à avoir une bonne posture Augmente le niveau d’énergie Améliore la condition physique Améliore la souplesse Améliore la coordination et l’équilibre Aide au maintien d’un poids santé Encourage l’adoption de bonnes habitudes liées au sommeil et l’alimentation Aide à acquérir les habiletés motrices fondamentales Favorise le développement des fonctions cérébrales et des voies neurales L’activité physique est une des façons les plus simples d’améliorer votre santé globale. L’inactivité physique est associée à plus de 25 maladies chroniques dont les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Une étude menée en 2009 a estimé que les coûts directs et indirects associés à l’inactivité physique s’élèvent à 3,4 milliards de dollars.

Sur le plan psychologique/émotionnel Encourage les enfants à s’amuser et les aide à se sentir heureux Réduit l’anxiété et aide les jeunes enfants à se sentir bien dans leur peau Aide à prévenir, réduire et gérer la dépression Améliore la capacité à composer avec le stress Aide à développer la confiance en soi et une estime de soi positive Favorise le développement émotionnel Aide les jeunes enfants à former une impression d’eux-mêmes et de leur entourage Un enfant en très bas âge tend à s’évaluer selon ses expériences sur le plan physique et familial. Par exemple, lorsqu’un enfant dit, « Regarde-moi », il veut faire la démonstration d’une habileté motrice qu’il a acquise. Une estime de soi positive s’acquiert lorsque l’enfant croit qu’il a la capacité d’effectuer des mouvements liés à des habiletés motrices et qu’il a le soutien de sa famille pour être actif. Cela accroît le plaisir qu’il prend à faire de l’activité physique et l’encourage à continuer à participer à de l’activité physique. Un enfant ressent un sentiment de réussite à l’égard des habiletés liées à l’activité physique lorsqu’il : — se sent capable d’effectuer une tâche simple (p. ex., faire contact avec la balle ou le ballon) — fait de gros efforts — acquiert une nouvelle habileté physique/sportive — s’amuse à faire l’activité — reçoit une rétroaction positive et des encouragements de ses parents, enseignants et entraîneurs.

Sur le plan scolaire Améliore : les aptitudes/habiletés à résoudre les problèmes l’apprentissage et l’attention la capacité de concentration la mémoire la créativité L’activité physique joue un rôle important pour favoriser l’apprentissage et améliorer le rendement scolaire. Les études révèlent que les parents, éducateurs et décideurs qui sont préoccupés à l’idée que la participation à l’activité physique réduit les heures réservées aux autres matières devraient plutôt saluer le temps consacré à l’éducation physique, à l’activité physique ou au sport. Même lorsque le temps alloué aux autres matières est réduit, l’éducation physique n’a pas d’effet négatif sur le rendement scolaire. Au contraire, une augmentation des occasions d’améliorer sa forme physique et de mener un mode vie actif a un effet positif sur le rendement scolaire. Des études canadiennes et d’ailleurs dans le monde révèlent que l’activité physique, le sport et une approche globale à la santé dans les milieux scolaires sont liés à un meilleur apprentissage et à un meilleur rendement scolaire en : • favorisant la production de substances qui protègent les neurones délicats dans le cerveau • améliorant les fonctions cognitives (mémoire, concentration, durée d’attention) • améliorant le rendement scolaire • améliorant l’estime de soi, la confiance en soi et l’image de soi • réduisant les comportements problématiques à l’école • renforçant le sentiment d’appartenance à l’école • facilitant l’inclusion des enfants chez qui l’on a noté des différences en matière de développement et d’apprentissage Par exemple : Lors d’une initiative globale de promotion de la santé en milieu scolaire en Ontario, incluant l’activité physique comme élément principal, on a noté des augmentations de 36 % des notes en lecture et de 24 % des notes en mathématiques, sur une période de deux ans. Une étude effectuée sur plus de 5000 étudiants par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis a indiqué que les filles ayant les plus hauts niveaux de participation en éducation physique ont obtenu des notes plus élevées en mathématiques et en lecture. Une autre étude américaine effectuée sur plus de 12 000 étudiants a indiqué que l’activité physique quotidienne était associée à de meilleurs résultats en mathématiques et en lecture, conclusions également appuyées par une étude effectuée cette fois-ci en Alberta sur étudiants, et ayant montré l’incidence positive d’une vie active sur le rendement scolaire. Des esprits sains dans des corps sains, voilà ce dont le Canada a besoin pour avoir une société forte et épanouie! Référence : Le Bulletin de l’activité physique chez les jeunes de Jeunes en forme Canada 2009

Sur le plan social Enseigne des habiletés importantes comme les habiletés sportives et les habiletés de vie Fournit des occasions aux enfants d’améliorer et de mettre en pratique leurs aptitudes sociales et leurs aptitudes de meneur Favorise l’interaction et offre des occasions de se faire des amis Favorise le développement d’une attitude positive envers l’activité physique la vie durant Encourage une participation familiale saine Encourage les enfants à faire preuve d’imagination et de créativité Les enfants apprennent à partager, à coopérer, à montrer un esprit d’équité dans le jeu, à faire preuve de créativité et à faire preuve d’un bon esprit sportif (dans la victoire tout comme dans la défaite). Certains enfants assument un rôle de leader et d’autres suivent les leaders! Participer à des sports peut aider certains enfants plus réservés dans d’autres contextes à assumer un rôle de leader. La plupart des jeux et des activités exigent un certain degré d’interaction et de coopération entre les joueurs. Les parents peuvent s’établir comme modèle en étant actifs et l’activité physique est une excellente façon de passer du temps en famille. Cela montre également aux enfants que l’activité physique est un aspect important de la vie faisant partie des valeurs familiales. On devrait encourager les enfants à faire preuve de créativité lorsqu’ils jouent, à inventer de nouveaux jeux, à changer les règles des jeux existants pour les modifier, et les rendre possiblement plus amusants et plus actifs.

Soyons actifs! Menez des exercices d’étirement Marcher sur place
Grimper une échelle Marcher en rond…..suivre le leader

SECTION 2 Statistiques Presentation title| Date

L’inactivité physique
69 % des enfants canadiens ne satisfont pas aux directives internationales en matière d’activité physique. (Bulletin de Jeunes en forme Canada, 2010) Seulement 36 % des enfants de 2 à 3 ans et 44 % des enfants de 4 à 5 ans participent à du sport non organisé et font de l’activité physique chaque semaine. (Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes) Les indicateurs de la condition physique montrent que son niveau est à la baisse. Des preuves solides montrent que la prévalence de l’obésité chez les enfants atteint des niveaux records. Les taux d’obésité sont encore plus élevés pour la petite enfance (0 à 4 ans). Faire de l’activité physique régulièrement est généralement accepté comme étant une façon efficace de prévenir l’obésité et divers risques pour la santé chez les enfants d’âge scolaire. 69 % des enfants canadiens ne satisfont pas aux directives internationales en matière d’activité physique. (Bulletin de Jeunes en forme Canada, 2010). La majorité de nos enfants ne font donc pas une heure d’activité physique par jour. Selon l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, seulement 36 % des enfants de 2 à 3 ans et 44 % des enfants de 4 à 5 ans participent à du sport non organisé et font de l’activité physique chaque semaine. Les indicateurs de la condition physique comprennent la santé cardiovasculaire, la force musculaire, la souplesse, l’agilité, l’équilibre et la rapidité. Références : Shields, M Overweight and obesity among children and youth. Health Rep. 17(3) : 27–42. PMID: Tremblay, M.S., Katzmarzyk, P.T., et Willms, J.D Temporal trends in overweight and obesity in Canada, 1981–1996. Int. J. Obes. Relat. Metab. Disord. 26(4) : 538–543. doi: /sj.ijo PMID: Tremblay, M.S., et Willms, J.D Secular trends in body mass index of Canadian children. CMAJ, 163 : 1429–1433. PMID : Colley, R.C., Garriguet, D., Janssen, I., Craig, C., Clarke, J., et Tremblay, M.S Activité physique des enfants et des jeunes au Canada : résultats d’accéléromètre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé de (Health Rep. 22(1) : 15–23. PMID : – en anglais) Canning, P.M., Courage, M.L., et Frizzell, L.M Prevalence of overweight and obesity in a provincial population of Canadian preschool children. CMAJ, 171(3) : 240–242. doi: /cmaj PMID: Spence, John C., Cutumisu, Nicoleta, Edwards, Joy and Evans, Judy (2008) 'Influence of neighbourhood design and access to facilities on overweight among preschool children', International Journal of Pediatric Obesity, 3:2,

Niveaux d’activité physique
Les niveaux d’activité physique diminuent à partir de l’âge de trois ans. Les garçons et les filles âgés de 4 et 5 ans consacrent plus de temps à des activités sédentaires que les enfants de 3 ans. Les études révèlent de façon cohérente que les filles sont moins actives que les garçons; dans certaines études, chez les enfants en très bas âge et de 18 mois. Les garçons consacrent plus de temps dans l’ensemble à l’activité physique; ils tendent également à faire des activités de plus haute intensité que les filles. La prévalence de surpoids chez les enfants de 2 à 5 ans est estimée à 11 % et 18 % dans deux différentes études. Deux études : He, M. et Sutton, J. (2004). Using routine growth monitoring data in tracking overweight prevalence in young children. Can. J. Public Health 95, 419 – 423. Canning, P.M., Courage, M.L. et Frizzell, L.M. (2004). Prevalence of overweight and obesity in a provincial population of Canadian preschool children. CMAJ. 171 ( ). Factors Associated with Physical Activity in Early Childhood (Facteurs associés à l’activité physique dans la petite enfance), Brian W. Timmons PhD, Département de pédiatrie, Université McMaster

26 % des enfants canadiens sont en surpoids ou sont obèses (Tremblay, 2010)
Comparez les tableaux : Garçons vs Filles 1981 vs Les données à l’échelle nationale montrent que 15,2 % des enfants de 2 à 5 ans sont en surpoids et 6,3 % sont obèses. Il est estimé que les enfants de 2 à 5 ans en surpoids sont quatre fois plus susceptibles d’être en surpoids à l’âge adulte. Les enfants qui étaient obèses à l’âge de six ans couraient 50 % de chances d’être des adultes obèses. Les modes de vie sédentaires sont un facteur important contribuant au développement de l’obésité chez les enfants et les adolescents.

L’inactivité physique est un problème de santé publique important.
Prenons un moment pour souligner ce qu’est le véritable problème : l’inactivité physique. Seulement 7 % des enfants de 6 à 19 ans satisfont aux Directives canadiennes en matière d’activité physique de 60 minutes par jour d’activité physique (Enquête canadienne sur les mesures de la santé, 2011). Cela a comme effet de contribuer à plusieurs problèmes de santé et de société comme la hausse des taux d’obésité, une moins bonne condition physique, une diminution de la productivité, sans mentionner… (prochaine diapo) Références : Statistique Canada (2011). Enquête canadienne sur les mesures de la santé : activité physique des jeunes et des adultes. Sur Internet : Tremblay, M et coll. (2010). Condition physique des enfants et des jeunes au Canada : résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé de Statistique Canada.

Fardeau économique de l’inactivité physique au Canada
Heart Disease Fardeau économique de l’inactivité physique au Canada 6,8 milliards $ Stroke Breast Cancer High Blood Pressure Type 2 Diabetes Colon Cancer Nous savons que l’inactivité physique est en cause dans 15 à 39 % des cas pour ce qui est des principales maladies chroniques et que le fardeau économique total de l’inactivité physique est estimé à 6,8 milliards de dollars. Références : Ian Janssen (2012). Health Care Costs of Physical Inactivity in Canadian Adults, Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism, 37 (4): Osteoporosis

Comportement sédentaire
Ces activités sédentaires, tout particulièrement celles qui sont effectuées devant un écran, sont associées à… condition physique, risque d’obésité estime de soi, comportements prosociaux, rendement scolaire (Tremblay et coll. 2011c)

Temps passé devant un écran
En 1971, l’âge moyen auquel les enfants commençaient à regarder la télévision était de 4 ans. De nos jours, on le situe à 5 mois! Plus de 90 % des enfants commencent à regarder la télévision avant l’âge de deux ans. Comparativement aux enfants d’âge scolaire, le temps passé devant un écran peut être associé à des problèmes de santé additionnels lors de la petite enfance (Christakis et coll., 2009; Lillard et Peterson, 2011). L’augmentation du temps consacré à regarder la télévision est associée de façon négative à l’obésité, la santé psychosociale et au développement cognitif. Il n’existe aucune preuve montrant une corrélation positive entre le temps consacré à regarder la télévision et le développement psychosocial ou cognitif. En effet, plusieurs études montrent une corrélation négative entre les deux, c.-à-d. qu’une augmentation du temps consacré devant la télévision est associée à un développement psychosocial ou cognitif réduit. Le temps consacré à regarder la télévision est seulement une mesure approximative du comportement sédentaire et il est probable que les personnes qui prennent soin des enfants sous-estiment ce temps. Par conséquent, nos résultats sous-estiment peut-être l’impact négatif global du temps consacré à regarder la télévision sur la santé. Des études ont montré que les émissions contenant de la violence ont un effet plus néfaste que les émissions éducatives (Christakis et Zimmerman, 2007; Zimmerman et Christakis, 2007), mais il y a peu de preuves appuyant l’hypothèse que les enfants apprennent mieux à l’aide d’une stimulation électronique. En réalité, le contraire semblerait être vrai (c.-à-d. que les enfants apprennent mieux lorsqu’ils font des activités avec les parents et les aidants plutôt qu’en regardant la télévision). Les bébés et les tout-petits devraient apprendre en jouant et non en regardant un écran (Babies and toddlers should learn from play, not screens) – Traduction d’un article publié en 2011 dans la revue American Academy of Pediatrics BOSTON – Il est plus tentant que jamais d’utiliser des écrans médiatiques pour divertir nos bébés et nos tout-petits, puisque les familles sont entourées par des écrans au foyer, dans l’auto et même à l’épicerie. Nous avons l’embarras du choix pour ce qui est des produits médiatiques et d’émissions destinées aux tout-petits. Cependant, une nouvelle politique du American Academy of Pediatrics (AAP) stipule qu’il y a de meilleures façons d’aider nos enfants à apprendre à cet âge. Dans une récente enquête, 90 % des parents ont répondu que leurs enfants de moins de deux ans regardaient un genre de média électronique. En moyenne, les enfants de cet âge regardaient des émissions télévisées une à deux heures par jour. À l’âge de trois ans, près du tiers des enfants avaient un téléviseur dans leur chambre. Les parents qui croient que les émissions à caractère éducatif sont très importantes pour un développement sain sont deux fois plus susceptibles de laisser le téléviseur allumé toute la journée ou pendant la majeure partie de la journée. La politique « Media Use by Children Younger Than Two Years (L’utilisation des médias par les enfants de moins de deux ans) » fut publiée le mardi 18 octobre au AAP National Conference & Exhibition à Boston et fut publiée dans l’édition du mois de novembre 2011 dans la revue Pediatrics. L’AAP a apporté une orientation relative à l’utilisation des médias pour les enfants de moins de deux ans pour la première fois en À cette époque, c’était une recommandation faisant partie de la politique « Media Education (Éducation par les médias) » qui déconseillait de laisser les enfants de cette tranche d’âge regarder la télévision. Il y avait alors peu de données probantes sur le sujet, mais l’AAP était d’avis qu’exposer les enfants de cet âge à des médias avait plus d’effets potentiellement néfastes que d’effets positifs. Des données plus récentes confirment cette hypothèse. Par conséquent, l’AAP maintient sa recommandation que les enfants de moins de deux ans devraient être exposés le moins possible à des écrans. Nous en connaissons davantage aujourd’hui au sujet du développement du cerveau des jeunes enfants, sur les meilleures façons de les aider à apprendre, et les effets qu’ont divers types de stimulations et d’activités sur le processus d’apprentissage. Le rapport avait pour but de répondre à deux questions : Est-ce qu’il y a des effets néfastes à ce que les enfants de cet âge regardent ce genre d’émissions? Les vidéos et les émissions télévisées ont-elles une valeur éducative pour les enfants de moins de deux ans? Parmi les conclusions du rapport : Plusieurs émissions/vidéos pour les nourrissons et les tout-petits sont promues comme étant « éducatives », mais il n’y a aucune preuve pour confirmer cette affirmation. Les émissions/vidéos de qualité sont éducatives pour les enfants seulement s’ils peuvent en comprendre le contenu et le contexte. Les études montrent constamment que les enfants de plus de deux ans ont généralement la capacité de comprendre de cette façon. Le temps consacré à des jeux non structurés est plus important pour le développement du cerveau que les médias électroniques. Les enfants apprennent à penser de façon créative, à résoudre des problèmes, à penser de façon raisonnée et à acquérir des habiletés motrices en bas âge en jouant de façon non structurée et sans appareils électroniques. Le jeu libre peut également leur enseigner comment se divertir par eux-mêmes. Les jeunes enfants apprennent mieux en interagissant avec les parents, une interaction dont ils ont besoin, et non avec les écrans. Les parents qui regardent la télé ou des vidéos avec leur enfant peuvent aider à la compréhension de l’enfant, mais les enfants apprennent mieux avec des présentations en personne plutôt que des présentations télévisées. Lorsque les parents regardent leurs propres émissions, elles ont pour effet de contribuer à un « média d’arrière-plan » pour l’enfant. Cela distrait les parents et diminue l’interaction parent-enfant. Cela peut également nuire à l’apprentissage de l’enfant par le jeu et les activités. Regarder la télévision près de l’heure du coucher peut engendrer de mauvaises habitudes de sommeil et des horaires irréguliers de sommeil, ce qui peut avoir des effets néfastes sur l’humeur, le comportement et l’apprentissage. Les jeunes enfants faisant une utilisation intensive des médias sont plus à risque de retard dans le développement du langage lorsqu’ils commencent à fréquenter l’école, mais plus d’études doivent être menées pour en connaître les causes. Le rapport recommande que les parents et les aidants : Adoptent une stratégie pour gérer l’utilisation de médias électroniques s’ils choisissent de laisser leurs enfants en faire l’utilisation. Établissent des limites pour leurs enfants de moins deux ans, en considérant que l’AAP déconseille l’utilisation de médias pour les enfants de cette tranche d’âge. À la place d’écrans, optez plutôt pour laisser les nourrissons et les enfants en bas âge jouer par eux-mêmes de façon supervisée lorsque les parents ne peuvent s’asseoir et participer activement avec l’enfant. Par exemple, faire jouer l’enfant avec des tasses emboîtables sur le plancher à proximité d’où le parent prépare le repas. Évitez de mettre un téléviseur dans la chambre de l’enfant. Comprendre que leur propre utilisation des médias peut avoir un effet négatif sur leurs enfants. Selon Dr Brown, « Dans la culture d’aujourd’hui axée sur les exploits et la réussite, la meilleure chose que vous pouvez faire pour votre enfant est de lui donner la chance de jouer de façon non structurée, avec vous et par lui-même. Les enfants en ont besoin pour apprendre comment le monde fonctionne ».

Quantité d’activité physique chez les enfants
Note : F Le bulletin de 2012, publié en partenariat avec ParticipACTION et le Groupe de recherche en vie active et obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, a attribué la note « F » pour l’indicateur « Jeu et loisirs actifs ». Seulement 7 % des enfants et des jeunes canadiens satisfont aux Directives canadiennes en matière d’activité physique de faire 60 minutes d’activité physique par jour.

Soyons actifs Menez un exercice pour augmenter le rythme cardiaque
Amenez les participants faire une promenade dans la jungle. Marcher dans un champs de fleurs qui poussent Marcher à travers de grands arbres Des singes suspendus dans les arbres Des éléphants au ruisseau Des zèbres courant à travers la forêt.

SECTION 3 Le savoir-faire physique

SAVOIR-FAIRE PHYSIQUE
Ce qui est intéressant, lorsque vous parlez à la plupart des gens, même ceux qui sont inactifs, sédentaires, ou parmi les plus à risque, c’est qu’ils semblent savoir qu’ils devraient être plus actifs et ils semblent recevoir le message que faire de l’activité physique est bon pour eux, mais le défi semble être de leur faire changer leur comportement. Cela nous amène à nous poser la question : Ont-ils vraiment les habiletés et la capacité nécessaires pour mener une vie active? Et c’est à partir de là que nous commençons vraiment à examiner le concept du savoir-faire physique. Qu’est-ce que le savoir-faire physique? Le savoir-faire physique (littératie en matière d’éducation physique) est l’acquisition des habiletés motrices fondamentales permettant à l’enfant de bouger avec confiance et compétence dans le cadre d’un éventail d’activités physiques favorisant le développement physique, cognitif, émotionnel et social de l’enfant.

Pourquoi le savoir-faire physique est-il si important?
Les enfants qui ont un savoir-faire physique mènent une vie saine et active. Les enfants qui n’ont pas de savoir-faire physique évitent de faire de l’activité physique et peuvent opter pour un mode de vie sédentaire ou faire des choix néfastes pour la santé. Les enfants qui sont actifs physiquement sont prêts à apprendre, ils ont une meilleure satisfaction personnelle et ils ont des relations meilleures et plus sécuritaires.

Les personnes qui ont acquis un savoir-faire physique...
« bougent et se déplacent avec compétence en s’adonnant à une gamme d’activités physiques qui profitent au développement global de la personne ». -EPS Canada, 2012 Qu’est-ce que le savoir-faire physique (que l’on appelle également la littératie en matière d’éducation physique)? Il existe plusieurs définitions, mais voici celle que l’on utilise le plus souvent, celle d’Éducation physique et santé Canada. Essentiellement, elle décrit qu’une personne ayant un savoir-faire physique peut bouger et se déplacer avec compétence et assurance dans un grand éventail d’activités physiques dans divers environnements (les quatre principaux environnements sont le sol, l’air, l’eau et la glace/neige) et que tout cela contribue au développement sain de l’ensemble de la personne. On parle donc du développement physique, mais aussi du développement psychosocial et cognitif. Les études ont démontré que pour qu’une personne soit active plus tard dans la vie, elle doit se sentir pleinement à l’aise et en confiance dans des contextes actifs. Dans bien des cas, cette confiance tient au fait que la personne a eu la chance d’acquérir des habiletés motrices fondamentales et des habiletés sportives ou un savoir-faire physique pendant l’enfance. Les études révèlent également qu’à défaut d’acquérir un savoir-faire physique, beaucoup d’enfants et de jeunes en viennent à délaisser l’activité physique et le sport au profit d’activités plus sédentaires et de choix malsains pendant leurs heures de loisir. (Au Canada, le sport c’est pour la vie) Références : Mandigo, J., Francis, N., Lodewyk, K. & Lopez, R. (2009). Position Paper – Physical Literacy for Educators. Physical & Health Education Canada (2012). Sur Internet :

Savoir-faire physique
Littératies reposant sur des habiletés Littératie Numératie Savoir-faire physique Lettres Nombres Habiletés motrices Mots Fractions Séquences/Enchaînements Phrases Équations Tâches Alors, lorsque nous tentons de comprendre l’importance des habiletés motrices dans l’acquisition du savoir-faire physique, il est possible de faire une bonne comparaison en examinant le concept de la littératie. Nous savons qu’il est important de posséder des habiletés relativement à la langue, c’est-à-dire qu’il faut avoir un vocabulaire auquel on peut faire appel, et être capable de le comprendre, de l’utiliser pour communiquer et de l’utiliser dans le bon contexte. Il en va de même pour plusieurs aspects du savoir-faire physique; il faut avoir acquis différentes habiletés motrices auxquelles on peut faire appel, et qu’on peut mettre en pratique avec confiance selon l’environnement dans lequel on se trouve. Ce qui résulte de ces différentes littératies basées sur les habiletés varie selon le fondement. Si vous ne possédez pas les fondements, vous ne PROGRESSEREZ PAS à la création et à la participation. À cet égard, le savoir-faire physique est tout comme la littératie et la numératie. Acquérir des habiletés puis être capable de comprendre et de mettre en application

Le savoir-faire physique est essentiel pour une croissance et un développement optimaux
Alors, nous savons que le savoir-faire physique est essentiel pour la croissance et le développement, particulièrement au cours de la petite enfance. Cependant, vous vous demandez peut-être pourquoi c’est le temps idéal. Et bien, cela est dû au développement du cerveau qui s’effectue au cours des cinq premières années suivant la naissance lorsque toutes les connexions sont créées. Références : Au Canada, le sport c’est pour la vie (s.d.). Développer le savoir-faire physique – Guide pour les parents d’enfants de 0 à 12 ans. Sur Internet :

Le savoir-faire physique jette les fondements pour une vie active.
Les gens qui n’ont pas acquis un savoir-faire physique n’ont généralement pas confiance en leur capacité et ont tendance à éviter ou à se retirer des activités physiques et des sports. Le fait qu’une personne soit incapable d’effectuer même une seule habileté motrice fondamentale pourrait gravement entraver ses futures occasions de faire de l’activité physique, du sport ou des activités de loisirs.

Développement du cerveau chez les jeunes enfants
Pour essayer d’expliquer, nous pouvons faire une comparaison avec la construction d’une maison. Lorsque vous bâtissez une maison, vous souhaitez que le câblage électrique, la plomberie et les connexions soient installés avant de poser les murs et de faire la peinture. S’il y a des problèmes plus tard, vous pouvez toujours effectuer des réparations, mais cela sera plus difficile. Il en va de même pour l’acquisition du savoir-faire physique et des habiletés motrices fondamentales. Il est important que les enfants apprennent ces habiletés lorsque leur cerveau se développe afin d’établir les connexions initiales et de les renforcer. Il est possible de retourner plus tard et d’acquérir une nouvelle habileté, mais c’est plus difficile pour plusieurs raisons.

L’acquisition du savoir-faire physique et la participation de façon régulière à l’activité physique favorise l’apprentissage, la préparation et les comportements positifs. Rendement scolaire Estime de soi Anxiété & Dépression Problèmes de comportement Mis à part les bienfaits sur la santé physique, le savoir-faire physique et l’activité physique ont également été associés à d’autres bienfaits, y compris une créativité accrue, une meilleure concentration, de meilleures habiletés relativement à la résolution de problèmes, une augmentation du rendement scolaire et une plus grande estime de soi; ceux-ci sont également liés à une diminution de l’anxiété, de la dépression et des problèmes de comportement. Points additionnels : Les enfants et les jeunes qui sont actifs apprennent mieux. L’activité physique au cours de la petite enfance aide à améliorer la créativité, l’apprentissage et le rendement scolaire en améliorant les fonctions cognitives (p. ex., concentration, mémoire, aptitudes/habiletés à résoudre des problèmes), en réduisant les comportements problématiques et en améliorant la durée d’attention. 7,8 L’activité physique aérobique est associée à une estime de soi positive, un bien-être psychologique et une diminution de l’anxiété et de la dépression.9 L’activité physique et une bonne condition physique sont directement liées à une amélioration du rendement scolaire.10 Les bienfaits pour les élèves d’une vie saine et active sont nombreux. En voici quelques exemples : Une amélioration de la productivité et une meilleure préparation à l’apprentissage; Un meilleur moral; Une diminution de l’absentéisme à l’école; Une diminution des cas d’intimidation et de violence; Favorise les relations saines et sécuritaires; Une plus grande satisfaction personnelle. Références : Jeunes en forme Canada (2009). Bulletin de l’activité physique chez les jeunes : Les jeunes qui font de l’activité physique apprennent mieux. Sur Internet : Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2010). Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé. Imprimeur de la Reine pour l’Ontario. Sur Internet : 9 Comité d’une vie saine et la médecine sportive - Société canadienne de pédiatrie (2012). Document de principes - Une vie saine et active : des directives en matière d’activité physique chez les enfants et les adolescents. Paediatric Child Health, 17(4), Sur Internet : 10Sattelmair, J., & Ratey, J. (2009). Physically Active Play and Cognition An Academic Matter? American Journal of PLAY, 1, 365 – 374. 11Action Cancer Ontario, Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario) (2012). Agir pour prévenir les maladies chroniques : Recommandations pour améliorer la santé de la population ontarienne. Toronto : Imprimeur de la Reine pour l’Ontario.

Savoir-faire physique
VITALITÉ | 1 - Introduction au savoir-faire physique et en santé VITALITÉ | 2 – Exploration du savoir-faire physique et en santé VITALITÉ | 3 - L’application de la littératie en matière de santé et d’éducation physique

Comment faire pour avoir des enfants actifs « en forme pour le vie »?
Alors, pourquoi le savoir-faire physique est-il si important, tout particulièrement au cours de la petite enfance? Je vais passer en revue quelques raisons dans les diapos suivantes, mais cette illustration graphique d’« Au Canada le sport c’est pour la vie » est un excellent résumé. Vous voyez le stade « Enfant actif » de la naissance à 6 ans. C’est le temps idéal pour acquérir des habiletés motrices fondamentales comme courir, sauter, lancer, nager, patiner, etc. Puis, jusqu’à l’âge de 12 ans, ils continuent de perfectionner ces habiletés fondamentales et peuvent commencer à les utiliser pour acquérir des habiletés sportives particulières. Le concept global, comme vous pouvez le voir au bas du diagramme, repose sur l’idée que l’acquisition du savoir-faire physique au cours de la petite enfance jette les fondements (les connaissances, les habiletés et un comportement sain) aidant à les engager sur la voie d’une vie active la vie durant. Et de façon plus générale, une population composée d’individus ayant un savoir-faire physique aiderait probablement beaucoup à changer notre culture et à inverser la tendance vers l’inactivité physique.

Qui aide les enfants à acquérir ces habiletés?
L’activité physique est essentielle au développement sain des enfants pendant la période cruciale des six premières années de la vie, et plus particulièrement au cours des trois premières années, quand le cerveau se développe à une vitesse extrêmement rapide et que l’apprentissage se traduit par la création d’un plus grand nombre de connexions entre les cellules cérébrales que plus tard dans la vie (Gruhn, 2002). Enfant actif = 0 à 6 ans Au cours du stade « Enfant actif », les enfants devraient être encouragés à courir, sauter, attraper, lancer, se tenir en équilibre et modifier la forme de leur corps. Ils devraient tenter de faire des activités dans l’eau, de natation, sur la glace et sur la neige. Ils devraient également apprendre à se promener sur un tricycle ou une bicyclette. Dans ce groupe d’âge, l’activité physique doit toujours être quelque chose d’amusant pour l’enfant, un ingrédient de sa vie de tous les jours, et non quelque chose qui lui est imposé. Le jeu actif dans un environnement sécuritaire et stimulant est le meilleur moyen de garder les enfants physiquement actifs. Il ne faut pas juste espérer que les enfants découvrent l’activité physique et le jeu par eux-mêmes. Les parents doivent montrer à leurs enfants comment faire des activités et ils doivent participer avec eux. Le jeu devrait se faire de façon informelle et non structurée. Extraits de « Au Canada, le sport c’est pour la vie » : Les enfants acquerront de nouvelles habiletés, comme ramper, marcher et courir quand leur corps sera assez développé et assez fort pour faire l’activité et lorsque le cerveau et les cellules nerveuses seront assez développés pour transmettre les bons messages entre le cerveau et les muscles. Il y a une fourche d’âge normal pour l’apprentissage de chaque habileté. Certains enfants les acquerront plus jeunes, et d’autres un peu plus tard. Le développement du cerveau, des muscles et des cellules nerveuses est propre à chaque enfant, et ceux qui réussissent à acquérir une habileté plus tardivement n’acquerront pas nécessairement les autres habiletés plus tardivement. Par exemple, un enfant qui apprend à ramper plus tardivement peut apprendre à marcher à un plus bas âge qu’un autre enfant du même âge. Environ un enfant sur dix n’apprend jamais à ramper. Ils apprennent tout de suite à marcher lorsque leur corps est prêt. Il n’y a aucun avantage à commencer plus tôt ou plus tard. Pourvu que l’enfant atteigne les « jalons » du mouvement dans les fourches d’âge normal, il n’y a pas matière à être préoccupé. Si un enfant apprend les diverses actions beaucoup plus tard que la plupart de leurs pairs, les parents devraient consulter un fournisseur de soins de santé. Afin d’aider les enfants à développer leurs capacités physiques, il est important de donner l’exemple en étant actif et de leur fournir des occasions d’explorer leur environnement en toute sécurité. Il faut donner aux enfants l’occasion d’acquérir les habiletés motrices et les encourager à explorer physiquement leurs espaces de jeu. Une façon de le faire est de s’assurer qu’il y ait des espaces dans la maison où les enfants peuvent se déplacer et être actifs en toute sécurité. Soyez présent pour superviser les activités telles que monter les escaliers, marcher, lancer et courir plutôt que d’interdire à l’enfant de tenter ces activités. Il est préférable d’avoir plusieurs courtes périodes par jour de jeu à intensité élevée. Les enfants ne devraient pas passer plus d’une heure sans être actifs (à moins qu’ils dorment). S’amuser grâce au sport = filles 6 à 8 ans; garçons 6 à 9 ans Mettre l’accent sur le développement global des capacités physiques et des habiletés motrices fondamentales de l’enfant et sur l’apprentissage des rudiments de l’athlétisme, c’est-à-dire l’agilité, l’équilibre, la coordination et la vitesse. Permettre aux enfants de participer à plusieurs activités dans différents environnements. Source : Développer le savoir-faire physique, Figure 2 Qui est en charge d’assurer le développement du savoir-faire physique? Au Canada le sport c’est pour la vie :

Habiletés motrices fondamentales
Botter Nager Sautiller Lancer Faire du vélo Ramper Grimper Patiner Frapper Courir Tomber Attraper Sauter Dribler Lancer à la volée Se tenir en Sauter à la corde Esquiver équilibre Lorsque nous parlons d’être capable de bien bouger avec assurance, cela commence par l’acquisition des habiletés motrices fondamentales, dont plusieurs sont énumérées dans la liste sur l’écran. Les habiletés comme courir, botter, lancer, frapper et esquiver sont transférables à divers types d’activités récréatives et de sports.

L’acquisition des habiletés motrices fondamentales
Courir, sauter, attraper, botter, lancer, s’élancer et frapper sont les habiletés fondamentales liées à la pratique de sports. Elles permettent aux enfants de pratiquer avec succès plusieurs sports. S’ils n’ont pas acquis ces habiletés, il se pourrait qu’ils ne soient pas intéressés pendant toute leur vie à participer à des activités de sport ou de loisirs. Il existe une importante différence entre les habiletés motrices fondamentales et les habiletés sportives fondamentales. Les habiletés motrices fondamentales préviennent également les blessures.

Impact du savoir-faire physique
Voici une belle illustration d’« Au Canada le sport c’est pour la vie » qui illustre bien ce concept. Par exemple, si vous n’apprenez jamais à nager et que vous n’avez pas confiance en votre capacité de nager, il est probable que vous ne participerez pas à diverses activités extérieures comme la natation, le plongeon, le water-polo, le kayak, la voile ou d’autres activités qui pourraient vous demander de nager. Par conséquent, il est fort probable que vous ne vous joindrez pas à un groupe d’amis qui font une excursion en canoë, que vous n’irez pas dans la piscine ou que vous n’amènerez pas vos enfants à la plage parce que vous ne croyez pas avoir les compétences et que vous n’êtes pas assez confiant dans vos capacités pour le faire. Vous pouvez voir que l’acquisition de ces habiletés peut ouvrir un monde de possibilités pour des activités auxquelles il est possible de participer à l’avenir. Bien qu’il n’y ait que trois habiletés motrices à l’écran, vous pouvez constater l’énorme impact qu’ils ont sur un grand nombre d’activités diverses… …sans compter les occasions de se faire de nouveaux amis et l’inclusion sociale découlant de la participation à ces activités. Source: Au Canada le sport c’est pour la vie

Le savoir-faire physique dans les divers secteurs
Loisirs : Activités récréatives et sportives Habiletés motrices fondamentales  Enchaînements de mouvements généraux  excellente mise en pratique et participation Arts de la scène Cirque, danse Métiers Tout métier demandant de l’effort physique : pompier, forces armées, applicateurs de panneaux muraux secs, ferronnier, plongeur-soudeur Activités de la vie quotidienne Jardinage, peinture, utiliser un marteau, marcher sur des surfaces glissantes Prévention des blessures Lever, transporter, transférer Chutes, récupérer lorsque l’on trébuche, réception Source : Dr Dean Kriellaars Le savoir-faire physique est essentiel dans tous les aspects de la vie! Le savoir-faire physique ne sert pas juste à la pratique de sports; il s’agit d’une préparation pour presque tous les métiers et toutes les activités de la vie quotidienne. Il joue également un rôle de premier plan dans la prévention des blessures! Un grand nombre de blessures comme celle au dos (50 % des blessures au travail) pourraient être évitées si les travailleurs avaient un savoir-faire physique. Les programmes d’équilibre et de prévention des blessures ne sont en effet que des programmes d’enseignement du savoir-faire physique. Source : Dr Dean Kriellaars

Favoriser le savoir-faire physique
Évaluation Enseignement et programmes de qualité Milieux favorables Occasions pour le jeu actif Alors, que pouvons-nous faire pour favoriser l’acquisition du savoir-faire physique parmi notre prochaine génération afin que nous puissions tirer des bienfaits sur la santé et pour continuer à être une société productive et en santé? Nous pouvons faire bien des choses, mais j’ai tenté de faire un résumé en quatre points. Nous pouvons commencer à évaluer et mesurer le savoir-faire physique, ce que nous ne faisons pas à l’heure actuelle. Nous pouvons nous assurer que les animateurs de loisirs, les entraîneurs, les enseignants et les fournisseurs de services de garderie reçoivent des formations sur le savoir-faire physique afin qu’ils soient en mesure de faire la prestation d’un enseignement et de programmes de qualité. Nous pouvons travailler afin d’offrir des milieux bâtis favorables où il y a des endroits accessibles dans notre communauté, comme des parcs, des terrains de jeu, des espaces verts et d’autres installations où les enfants peuvent être actifs et faire l’acquisition de nouvelles habiletés, ainsi qu’un environnement social positif où les enfants reçoivent une rétroaction positive et de l’encouragement. En dernier lieu, nous savons que les enfants apprennent par l’expérience. Alors, nous devons leur donner de nombreuses occasions de participer à des jeux actifs, que ce soit à la maison, dans la communauté ou dans un service de garderie afin qu’ils puissent prendre part à un grand éventail d’activités et acquérir les précieuses habiletés dont ils auront besoin pour être actifs tout au long de leur vie.

Soyons actifs! Menez un exercice d’équilibre et de coordination.
Tête et épaules Par-dessus/par-dessous avec un ballon

SECTION 4 Directives en matière d’activité physique

Société canadienne de physiologie de l’exercice
Directives en matière d’activité physique Petite enfance 0 à 4 ans Enfants 5 à 11 ans Jeunes 12 à 17 ans Adultes 18 à 64 ans Personnes âgées 65 ans et + Quel âge ont les enfants avec lesquels vous travaillez chaque jour dans votre centre? Aujourd’hui, nous allons parler des directives en matière d’activité physique pour 2 groupes d’âge… mais il existe des directives pour tous les groupes d’âge.

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Directives Pour favoriser une croissance et un développement sains : Les nourrissons (âgés de moins de 1 an) devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour – particulièrement par l’entremise de jeux interactifs au sol. Les tout-petits (âgés de 1 à 2 ans) et les enfants d’âge préscolaire (âgés de 3 à 4 ans) devraient faire au moins 180 minutes d’activité physique, peu importe l’intensité, réparties au cours de la journée, comprenant : une variété d’activité dans divers environnements; des activités qui permettent de développer les habiletés motrices; une progression vers au moins 60 minutes de jeu actif à l’âge de 5 ans. • S’adonner chaque jour à plus d’activité physique entraîne plus de bienfaits La principale différence entre les directives pour les enfants d’âge scolaire et ceux de la petite enfance concerne l’intensité de l’activité physique. Les directives pour la petite enfance recommandent que les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire fassent au moins 180 minutes d’activité physique, peu importe l’intensité, tandis que les directives pour les enfants d’âge scolaire recommandent que ces derniers fassent chaque jour au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée. (Tremblay et coll., 2011a) Certaines personnes pourraient être portées à croire que les directives à l’égard du temps passé à faire de l’activité diminuent de 180 à 60 minutes lorsque les enfants commencent à fréquenter l’école. En réalité, la recommandation pour la petite enfance de faire une progression vers au moins 60 minutes de jeu actif à l’âge de 5 ans (c.-à-d. de l’activité physique d’intensité modérée à élevée) amène une convergence des deux directives tout en respectant le langage et le contexte approprié pour tous les groupes d’âge. Afin de réconcilier les divergences semblant exister entre les recommandations relatives à la durée de l’activité physique, les enfants d’âge scolaire devraient faire au moins 60 minutes d’activité physique en plus de « l’activité non planifiée réalisée dans le cadre de la vie de tous les jours » (Tremblay et coll., 2011a), tandis que les recommandations pour la petite enfance tiennent compte des activités quotidiennes. Référence : Directives canadiennes en matière d’activité physique pour la petite enfance (0 à 4 ans); Mark S. Tremblay, Allana G. LeBlanc, Valerie Carson, Louise Choquette, Sarah Connor Gorber, Carrie Dillman, Mary Duggan, Mary Jane Gordon, Audrey Hicks, Ian Janssen, Michelle E. Kho, Amy E. Latimer-Cheung, Claire LeBlanc, Kelly Murumets, Anthony D. Okely, John J. Reilly, John C. Spence, Jodie A. Stearns, et Brian W. Timmons Presentation title| Date

Directives canadiennes en matière d’activité physique pour la petite enfance de 0 à 4 ans
Ces directives s’appliquent à tous les nourrissons (moins de 1 an), aux tout-petits (de 2-3 ans) et aux enfants d’âge préscolaire (de 3-4 ans) vraisemblablement en santé sans égard au sexe, à la race, à l’origine ethnique ou au statut socioéconomique familial. Les nourrissons, les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire devraient être encouragés à participer à une variété d’activités physiques amusantes et sécuritaires qui favorisent une croissance et un développement sains, sont adaptées à leur âge, et se produisent en contexte familial, de service de garde, scolaire ou communautaire. Les enfants âgés de moins de 5 ans devraient être physiquement actifs chaque jour dans le cadre de jeux, de sports, de déplacements, de loisirs et de périodes d’éducation physique.

Pour un enfant de 0 à 4 ans, être actif signifie…
Nourrissons Passer du temps sur le ventre Atteindre ou saisir des ballons ou d’autres jouets Jouer ou rouler sur le sol Ramper dans la maison Tout-petits/Enfants d’âge préscolaire Réaliser toute activité qui permet de bouger Plus les enfants vieillissent, plus ils ont besoin de prendre part à des jeux énergiques

Un mot sur les nourrissons
L’activité physique aide les bébés à construire leur identité. Lorsque les bébés contrôlent mieux leurs mouvements, ils commencent à pouvoir provoquer des choses dans leur environnement. Mouvement et croissance. Activités physiques pour les deux premières années Fédération canadienne des services de garde à l’enfance, Institut canadien de la santé infantile, 2004

Un mot sur les nourrissons
L’activité physique aide les bébés à être en santé, alertes, détendus et heureux. Faire de l’activité physique régulièrement aide à établir des connexions dans le cerveau, ce qui engendre une amélioration de : la force musculaire, l’endurance, la facilité du mouvement, la souplesse, la coordination et l’équilibre Les parents/aidants et moniteurs remarquent également que les bébés qui font de l’activité physique régulièrement : sont souvent plus faciles à consoler ont souvent de meilleures habitudes de sommeil ont souvent une meilleure digestion

Un autre outil pour les parents créé par la SCPE.
Peut aussi être utilisé par les fournisseurs de soins, les moniteurs, les services de garderie, etc.

Lire les directives. Presentation title| Date

Pour un enfant de 5 à 11 ans, être actif signifie…
Pendant une activité physique d’intensité modérée, les enfants devraient transpirer un peu et respirer plus fort. Vélo Activités de terrain de jeux Pendant une activité physique d’intensité élevée, les enfants devraient transpirer et être essoufflés Course Natation

Soyons actifs! Menez un exercice visant à renforcer le tonus musculaire La chenille Chaise berçante Voler comme un avion

SECTION 5 Rendre les enfants actifs

Conseils pour inciter les nourrissons à être actifs
Donnez la chance aux nourrissons de passer du temps supervisé sur le ventre plusieurs fois par jour. Donnez-leur l’occasion de bouger à l’intérieur et à l’extérieur. Donnez-leur divers types d’objets pour jouer ayant différentes textures, grosseurs et formes. Utilisez de gros blocs, des jouets à empiler, tasses empilables, balles texturées, jouets à presser, parachutes. Limitez à un maximum de 15 minutes à la fois le temps que passent les nourrissons dans les sièges sauteurs, les balançoires, les sièges et les parcs pour enfants. Encouragez et aidez les nourrissons à rouler, à s’asseoir, à se tenir debout, à ramper sur le ventre, à marcher, à essayer d’atteindre un objet, et à se traîner sur les fesses. Fournissez aux parents quotidiennement un compte-rendu de l’activité physique faite par leur nourrisson et de son progrès dans l’acquisition de nouvelles habiletés. N’oubliez pas qu’il est déconseillé que les nourrissons passent du temps devant les écrans.

Conseils pour inciter les jeunes enfants à être actifs
Assurez-vous que les occasions d’activités physiques : soient amusantes et sécuritaires soient positives et que les enfants ne ressentent aucune pression incluent des activités diversifiées et intéressantes, des jeux et des occasions d’acquérir des habiletés comportent des défis aient de petits objectifs atteignables mettent l’accent sur l’acquisition des habiletés motrices de base, comme courir, se rouler, grimper, lancer, attraper et botter se déroulent sur de courtes périodes intensives ponctuées de fréquentes pauses fassent partie des activités quotidiennes des enfants

Bien qu’il soit important d’apporter des défis aux jeunes enfants, il est tout aussi important de s’assurer que les activités sont sécuritaires et adaptées à leur stade de développement. Les enfants ne sont pas de petits adultes. Il est important de modifier le matériel, l’équipement et l’espace pour répondre aux besoins des jeunes enfants. Conseils : Utilisez des ballons plus gros et plus légers Choisissez des raquettes et des bâtons plus courts et plus légers Choisissez des buts plus larges ou de plus grandes cibles Dégonflez partiellement les ballons pour les activités de drible et de botté Simplifiez les jeux en demandant aux enfants de laisser tomber le ballon et de l’attraper plutôt que de le faire bondir de façon consécutive Modifiez la superficie de l’aire de jeu pour qu’il soit plus facile pour tous les joueurs de participer

Donnez l’exemple en étant actif, en participant activement dans les jeux et jouez avec les enfants. Affichez des photos prises des enfants lorsqu’ils sont actifs. Apposez des affiches montrant des activités physiques. Utilisez de l’équipement et du matériel qui n’est pas identifié à l’un des sexes (p. ex., ballons, cerceaux, sacs de fèves). Évitez les règles qui nuisent à l’activité physique (p. ex., aucun ballon, interdiction de courir). Encouragez et favorisez le plus possible le jeu à l’extérieur.

Donnez aux enfants des occasions de faire des activités physiques d’intensité élevée (p. ex., courir, danser, sauter, poursuivre un ballon). Faites la promotion d’activités faisant appel aux grands groupes musculaires et favorisant le mouvement de tout le corps. Élaborez des programmes d’activités physiques desquels tous les enfants peuvent tirer profit, quels que soient leur type corporel, leur poids, leurs habiletés, et leur coordination. N’ayez pas comme objectif d’en faire des athlètes olympiques, mais plutôt de contribuer à leur faire adopter des attitudes qui valorisent l’activité physique la vie durant.

Les enfants ayant une déficience
Un environnement inclusif en est un qui donne l’occasion aux enfants, peu importe leur niveau d’aptitude ou leurs champs d’intérêt, de participer à toutes les activités. Les environnements inclusifs reconnaissent la valeur intrinsèque de chaque enfant, le droit de prendre des risques et de commettre des erreurs, le besoin d’autonomie et d’autodétermination, et le droit de faire des choix. Dans toutes les tranches d’âge, les Canadiens ayant une déficience sont moins susceptibles que les autres Canadiens de faire régulièrement de l’activité physique. Il en revient à nous tous d’éliminer les obstacles pour les enfants ayant des déficiences afin qu’ils aient un accès égal aux activités physiques. Pour plus d’information sur des modifications pouvant être apportées à des activités physiques, consultez la ressource d’Ophea, Étapes vers l’inclusion.

Les enfants ayant une déficience
Dans un programme inclusif : Les activités sont modifiées, adaptées et individualisées au besoin. Les attentes sont réalistes tout en présentant des défis. Seule l’aide nécessaire est apportée. La dignité du risque et la possibilité de faire des choix sont respectées et encouragées. Les repères visuels permettent d’inclure les enfants présentant des degrés variables de capacité/aptitude. Les activités sont enseignées/menées de façon à satisfaire les divers types d’apprentissage. L’équipement et le matériel sont adaptés/modifiés au besoin.

Refléter les diverses cultures
Choisissez des illustrations (p. ex., affiches, cartes murales) et des ressources reflétant une diversité quant au genre et à l’ethnicité. Ayez recours à de la musique et à des activités reflétant diverses cultures, y compris des chansons, des instruments et des danses. Encouragez les enfants à s’exprimer selon leur culture lorsqu’ils participent à des jeux et à des activités leur demandant de faire preuve d’imagination. Utilisez des accessoires, de l’équipement et du matériel qui sont culturellement appropriés.

L’enseignement du savoir-faire physique aux enfants prévient les blessures!
L’apprentissage des mouvements fondamentaux de base lors des premières années de la vie aidera les enfants à grandir et devenir des adultes confiants et compétents. L’acquisition d’un savoir-faire physique est également un facteur de protection contre les blessures.

Stratégies concrètes pour inciter les jeunes enfants à être actifs
Certains jeunes enfants peuvent être hésitants à faire de l’activité physique. Il est important de bien observer pour trouver des indices expliquant pourquoi un enfant est réticent à être actif. Il est aussi utile d’avoir des stratégies générales à la portée de la main! Réfléchir-Échanger-Partager Quelles peuvent être les raisons possibles expliquant pourquoi de jeunes enfants ne veulent pas faire d’activité physique? Quelles sont certaines stratégies pour mettre en œuvre/promouvoir l’activité physique (comment, quoi, quand)? Réfléchir-Échanger-Partager – peut également être fait en groupes de table pour économiser du temps Inscrire les idées sur des feuilles de tableau-papier (peuvent être ajoutées aux diapos)

Soyons actifs! L’heure du cercle Activités prêtes à utiliser :
Circle Fitness « On se déplace en rond » (tiré de Rainbow Fun) : les enfants se déplacent en rond en tapant des mains. Le meneur est debout au milieu du cercle et il nomme des activités que les enfants doivent faire en se déplaçant (p. ex., marcher en faisant de grands pas, marcher en faisant de petits pas, courir, marcher à quatre pattes, sautiller, sauter, marcher en levant les genoux bien haut, sauter à cloche-pied). Vous pouvez également faire une « promenade au zoo ». Shake Your Sillies Out « Faites sortir votre fou » ( tiré de Rainbow Fun) : Les enfants sont debout et forment un cercle; ils agitent leurs bras et leurs jambes. Allez, allez, faites sortir votre fou en vous remuant (répéter 3 fois) et oubliez vos ennuis — les enfants vont bouger toutes les parties de leur corps. Continuez en changeant les mouvements (p. ex. « en sautant, en grimpant, en courant, en dansant). Tête, épaules, genoux et orteil Jeux avec parachute La poursuite du sac de fèves – commencez par un sac de fèves et faites-le circuler autour du cercle. Introduisez un deuxième sac de fèves, mais ne le laissez pas rejoindre le premier qui circule autour du cercle. Pour les enfants plus âgés, vous pouvez introduire un troisième sac de fèves, etc.

Soyons actifs! Espaces restreints Espaces restreints
Utilisez une balle molle qui ne roule pas trop loin, bottez-la doucement vers l’enfant et demandez-lui d’utiliser ses pieds pour vous la renvoyer. Ne vous en faites pas s’il la ramasse ou s’il souhaite utiliser ses mains pour la faire rouler vers vous. Cela aide également aux yeux à apprendre à suivre le mouvement de la balle. Imitez le chef/Suivre le leader. Prenez chacun votre tour avec l’enfant à jouer le rôle de chef et d’imitateur. Lorsque c’est à votre tour d’être le meneur, essayez de faire des formes avec votre corps. Tenez-vous debout avec les bras levés le plus haut possible au-dessus de votre tête, accroupissez-vous en vous repliant sur vous même et faites comme une fleur qui s’épanouit ou volez comme un oiseau. Sautez et marchez sur place, etc. – des mouvements qu’il est possible de faire sur place. 3. Marchez comme un chien (un caniche délicat; un grand danois gros et fort; un berger allemand qui trotte; un golden retriever au galop; un chien qui se promène en jouant; un chien mouillé). 4. La balle bondissante (Mouvement et croissance #11) – l’enfant s’accroupit et fait semblant d’être une balle. Vous vous agenouillez à côté de la « balle » et mettez une pression légère, mais ferme sur le dos de l’enfant. L’enfant imite une balle bondissante en redressant et en pliant les genoux. Vous pouvez également faire « rouler » la balle, etc. 5. Alphabet actif (individuel ou en groupe) – essayer de prendre la forme des lettres de l’alphabet avec votre corps – ils peuvent également le faire avec un partenaire. Lisez un livre dans lequel il y a de l’activité (fiction ou non-fiction) et demandez aux enfants de faire des gestes pour interpréter les scènes (p. ex., « Où est donc Gah-Ning? » par Robert Munsch).

Soyons actifs! Grands espaces Où trouver des activités :
1. Choisir des activités de la ressource (en anglais) suivante (Healthy Opportunities for Preschoolers [HOP], par Viviene A. Temple et Justen P O’Conner) : Locomotive Skills (Habiletés locomotrices) Manipulative Skills (Habiletés de manipulation) Moving to Music (Se déplacer au son de la musique) Let’s Make (Faisons ensemble…) 2. ACSV (Au Canada, le sport c’est pour la vie) 3. Mouvement et croissance (Fédération canadienne des services de garde à l’enfance) 4. À vous de jouer! (plusieurs ressources offertes) (Meilleur départ) 5. Rainbow Fun (Ville de Toronto – en anglais) Activités prêtes à utiliser : 1. Découpez diverses formes dans un vieux morceau de tapis (ou utilisez de la craie pour les dessiner), telles que des carrés, des cercles ou des triangles. Placez-les sur le plancher. Espacez-les à l’aide de ruban adhésif double-face (pour les empêcher de bouger) à une distance juste assez grande pour que les enfants puissent faire un grand pas d’une forme à l’autre. Augmentez la distance entre les formes et encouragez les enfants à sauter d’une à l’autre. Jouez à des jeux dans lesquels les enfants contournent les formes en courant et demandez-leur à haute voix, par exemple, de s’arrêter sur le carré ou bien de sauter par dessus le cercle. Demandez aux enfants d’essayer d’être plus d’un à la fois sur une même forme. 2. Jouez à vous lancer la balle ou le ballon – commencez en roulant la balle ou le ballon d’un à l’autre; ensuite, utilisez des ballons ou des balles de diverses grosseurs : ballon de plage, balle « peau d’éléphant », etc. 3. Imitez le chef. Prenez chacun votre tour avec l’enfant à jouer le rôle de chef et d’imitateur. Lorsque c’est à votre tour d’être le meneur, essayez de faire des formes avec votre corps. Tenez-vous debout avec les bras levés le plus haut possible au-dessus de votre tête, accroupissez-vous en vous repliant sur vous même et faites comme une fleur qui s’épanouit ou volez comme un oiseau. Sautez, marchez et courez en changement brusquement de direction ou en arrêtant et ensuite recommencez à vous déplacer. Variez la vitesse, l’effort et l’intensité (parfois faible, parfois élevée). Lorsque c’est au tour de l’enfant d’être le meneur, encouragez-le à amplifier ses mouvements. De temps en temps, demandez-lui de faire des choses que vous ne pouvez pas faire (comme passer par un espace juste assez grand pour laisser passer un enfant). Cela donnera à l’enfant l’impression d’avoir réussi un exploit et il ressentira un grand sentiment de satisfaction. 4. Parcours d’obstacles. Créez un parcours d’obstacles nécessitant de ramper en dessous ou au-dessus de certains obstacles, de se déplacer de diverses façons et à différentes hauteurs (sur le bout des orteils, sur le ventre, etc.). 5. Simples courses. Course à pied, course en sautillant, course à pied en reculant ou en se déplaçant sur le côté comme des crabes. Le genre de courses n’importe pas, mais assurez-vous d’effectuer les courses de façon sécuritaire. La ligne d’arrivée ne devrait pas être un mur ou un objet solide avec lequel les enfants peuvent entrer en collision – donnez-leur le temps de ralentir. Assurez-vous que les courses ne sont pas de nature compétitive et essayez, si possible, que chaque enfant puisse gagner à l’occasion. 6. Prenez un ballon de plage et inscrivez les activités suivantes sur les différentes couleurs. Roulez le ballon et faites l’activité sur laquelle il s’immobilise (divisez-vous en groupes si vous le pouvez) — Danse – Faites jouer de la musique – improvisez une danse ou créez une chorégraphie, ou choisissez une danse connue (danse des canards, Cha Cha Slide, Harlem Shuffle, etc.) — Prends un ballon! — À l’aide du certain nombre de ballons utilitaires et de ballons de plage, entraînez-vous à lancer, à attraper, à rouler le ballon, ou à frapper le ballon à la volée. Cinq minutes de conditionnement physique – Faites jouer de la musique pour enfants ou de la musique populaire actuelle et faites une classe de conditionnement physique pendant cinq minutes : jogging sur place, sauts avec écart, redressements assis, marche sur place, étirements et respirations profondes. — Allons au zoo – Faites semblant d’aller au zoo. Déplacez-vous en marchant dans la salle et faites semblant que vous arrivez à la cage de l’animal X et imitez son mouvement : faire de grands pas d’éléphant, ramper comme un serpent, sauter comme un lapin ou un kangourou, galoper comme un jeune cheval. — Suivez le meneur – Utilisez un thème de sport et imitez des habiletés sportives; Jouez à « Jean dit » en faisant des mouvements de sport ou autres mouvements actifs. — Maintenir le sac de fèves en équilibre – Maintenez le sac de fèves en équilibre sur différentes parties du corps (coude, épaule, tête, etc.) Autres : Le Roi Lion – Faites jouer la musique du Roi Lion et déplacez-vous dans la salle comme des animaux d’Afrique (girafe, éléphant, serpent, etc.) Badminton – Faites des raquettes de badminton avec des cintres de métal et des bas de nylon. Volleyball avec ballon de plage – Jouez au volleyball avec un ballon de plage Patin-papier – Mettez 2 morceaux de papier sous chaque pied et patinez dans la pièce – en avançant, en reculant, etc. Jouez à la marelle.

Stratégies concrètes pour inciter les jeunes enfants à être actifs : Mises en situation
Mise en situation 1 : Certains jeunes enfants pourraient ne pas aimer participer à des activités physiques structurées, car ils doivent apprendre et suivre les règles. Stratégies : Encouragez et donnez des occasions de jeu libre ou d’autres formes d’activité physique non structurée telle que la danse. Limitez le nombre de règles et de consignes. Permettez aux enfants de créer leurs propres jeux et d’établir leurs propres règles. Donnez des consignes positives (p. ex., « marchez », et non « ne courez pas »). Fournissez divers types d’équipement pour le jeu à l’intérieur et à l’extérieur pour favoriser le jeu actif. Assurez-vous que l’équipement favorise la motricité globale et l’activité physique d’intensité modérée à élevée. Assurez-vous qu’il y ait des occasions d’être actif à l’intérieur pour ceux qui sont intimidés par le jeu à l’extérieur.

Mise en situation 2 : Certains jeunes enfants peuvent pleurer, sembler frustrés, ou faire preuve d’un manque d’intérêt pendant les périodes d’activité physique. Stratégie : Choisissez des heures pour être actif lorsque les enfants sont bien nourris, bien reposés et alertes. Assurez-vous de toujours avoir des boissons à la portée de la main. Surveillez les signes de fatigue pendant les périodes d’activité physique. Mettez fin à l’activité avant que les enfants ne commencent à perdre leur intérêt ou ne s’amusent plus. Prévoyez les périodes d’activité physique tôt le matin. Le matin est en général le meilleur temps de la journée pour une activité structurée. Assurez-vous que les enfants appliquent de la crème solaire et qu’ils sont habillés de manière appropriée pour les conditions météorologiques (chaud ou froid).

Mise en situation 3 : Les enfants aiment les habitudes routinières et ils aiment savoir à quoi s’attendre (p. ex., horaire, emplacement, activités). Stratégie : Faites de l’activité physique une partie des activités quotidiennes tout comme le repas et la sieste. De cette façon, les enfants sauront que c’est le temps d’acquérir une nouvelle habitude, de jouer, etc. Assurez-vous d’exposer les enfants à l’activité physique dans divers environnements pour les aider à acquérir des habiletés et apprendre des stratégies pour s’adapter à diverses situations. Prenez l’habitude d’aller faire de la marche régulièrement dans le quartier avec les enfants. Encouragez les parents à marcher ou à faire du vélo pour amener leurs enfants à la garderie ou à un établissement préscolaire.

Mise en situation 4 : Certains jeunes enfants sont gênés ou timides à l’idée d’essayer d’acquérir une nouvelle habileté, ou encore parce qu’ils ont eu de la difficulté par le passé à acquérir une habileté ou à jouer à un jeu. Stratégie : Enseignez l’habileté d’une façon différente ou essayez une nouvelle activité qui enseigne la même habileté. Utilisez des jouets plutôt que de l’équipement ou du matériel pour enseigner une nouvelle habileté. Renforcez la confiance en soi des enfants quand ils font de l’activité physique en leur faisant des éloges, en les encourageant et leur donnant une rétroaction positive. N’obligez pas un enfant à faire une activité. Les enfants ne devraient jamais être pointés du doigt ou humiliés pour les obliger à faire de l’activité physique. Permettez aux enfants de choisir le genre d’activité qui les intéresse. Soyez respectueux des différentes formes corporelles et des divers niveaux d’aptitude. Faites appel à des jeux coopératifs qui n’excluent personne et qui ne demandent à personne de rester sur le banc.

Mise en situation 5 : Il peut y avoir un temps limité (réel ou perçu) pour inscrire à l’horaire une période de temps planifiée qui est vouée à l’activité physique dans un milieu préscolaire ou de garderie. Stratégie : Intégrez l’activité physique à d’autres aspects du programme. Par exemple : Faites du bricolage qui nécessite que les enfants bougent et se déplacent. Encouragez les enfants à utiliser des gestes pour interpréter les mots et les scènes d’un récit lors de la lecture d’un livre. Intégrez l’activité physique aux leçons de mathématiques (p. ex., 2+2 = 4 sauts avec écart). Encouragez les enfants à imiter la forme des lettres avec leur corps lorsque vous leur enseignez l’alphabet. Lorsque vous enseignez aux enfants au sujet des animaux, encouragez-les à se déplacer dans la salle de la même façon que les animaux sur lesquels ils apprennent. Intégrez l’activité physique aux leçons de l’heure du cercle. Encouragez les enfants à faire des mouvements qui sont communs à la saison lorsque vous leur enseignez au sujet des jours et des mois (p. ex., c’est le 20 déc.– encouragez les enfants à faire 20 pelletés de neige ou 20 grands pas en raquette).

Remue-méninges de groupe
Que faites-vous pour faire bouger les enfants à l’intérieur? Que faites-vous pour faire bouger les enfants à l’extérieur? Que faites-vous pour limiter le temps passé à faire des activités sédentaires? Lancez la discussion en posant les questions ci-dessus. Demandez aux participants d’inscrire des notes dans leur nouveau cahier. Apportez un sac rempli d’articles. Demandez à des participants de piger un article du sac et d’inventer une activité qui fait appel à l’article.

SECTION 6 Ressources

Ressources Jeunes en forme Canada : Centre de ressources Meilleur départ : Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie : Société canadienne de physiologie de l’exercice : Soins de nos enfants : McMaster University Child Health and Exercise Medicine Program : fhs.mcmaster.ca/chemp (en anglais) ParticipACTION : Alberta Centre for Active Living : (en anglais) Presentation title| Date

Ressources – Activité physique
Rainbow Fun (Programme d’activité physique et de saine alimentation pour les jeunes enfants – en anglais) Grand Sudbury : Guide de ressources pour l'activité physique dans les garderies Meilleur départ : À vous de jouer ensemble! Mount Royal College: A Hop, Skip and a Jump: Enhancing Physical Literacy (Ressource pour renforcer le savoir-faire physique – en anglais)

Resources Ressources d’apprentissage de la petite enfance d’Ophea – Des activités faciles à mettre en œuvre pour enseigner le domaine Éducation physique et santé du Programme d’apprentissage à temps plein de la maternelle et du jardin d’enfants. Cartes d’alphabet-yoga – Des postures amusantes permettant aux enfants de découvrir les bases du yoga tout en développant leur savoir-faire en matière d’éducation physique et leurs aptitudes linguistiques. RécréAgir - Un site Web éducatif offrant plusieurs excellentes activités conçues pour enseigner aux enfants par le jeu! Healthy Opportunities for Preschoolers (en anglais seulement). Viviene Temple, Justen O’Connor VITALITÉ– une série de trois vidéos d’animation sur le savoir-faire physique et la littératie en santé. Presentation title| Date

Ressources Developing Policy to Advance Physical Literacy in Child Care Settings in Alberta. Wellspring, Décembre 2012, Volume 23, No. 6. The Alberta Centre for Active Living (en anglais seulement) Au Canada, le sport c’est pour la vie Mouvement et croissance. Fédération canadienne des services de garde à l’enfance et Institut canadien de la santé infantile; 2004; Fun and Physical Activity; Bureau de santé de Toronto. (en anglais seulement) Autre : The Be Fit For Life Network: Move & Play through Physical Literacy cards. Plus de 75 fiches conçues pour être utilisées de diverses façons à la maison, à l’école ou dans la communauté, et mettant l’accent sur le stade de développement Enfant actif, S’amuser grâce au sport et Apprendre à s’entraîner du modèle de développement à long terme de l’athlète (DLTA). Pour commander les fiches (en anglais) par courriel : Presentation title| Date

Échange Ressources Excellentes idées Exemples de réussites

Conclusion Questions Évaluation

Contributeurs Dr Jory Basso, B.Sc., Diplôme – Gestion des blessures sportives, spécialiste certifié de la musculation et du conditionnement (CSCS), DC Chiropraticien, Professeur Hybrid Health & Fitness Toronto Janet Dawson, EPC, B.Sc. (Éducateur en matière de santé) HE, M.Sc. Promotrice de la santé Bureau de santé de Peterborough Chris Sherman BHK, B.Éd. Éducateur en santé publique, Bureau de santé publique de Chatham-Kent

L’activité physique et la petite enfance

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