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Séminaire LCSQA "Épisodes de pollution et mesures d’urgence" Jeudi 22 mai 2014 - Quel impact sanitaire observé par le système de surveillance syndromique?

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Présentation au sujet: "Séminaire LCSQA "Épisodes de pollution et mesures d’urgence" Jeudi 22 mai 2014 - Quel impact sanitaire observé par le système de surveillance syndromique?"— Transcription de la présentation:

1 Séminaire LCSQA "Épisodes de pollution et mesures d’urgence" Jeudi 22 mai 2014 - Quel impact sanitaire observé par le système de surveillance syndromique? Marie FIORI (chargée du dossier Qualité de l’air extérieur) – Stéphanie LOYER (chargée de la gestion des alertes d’origine environnementale), Direction générale de la santé (DGS)

2 Rappel synthétique des effets sanitaires à court terme de la pollution atmosphérique Inhalation de polluants atmosphériques => réactions inflammatoires + stress oxydatif au niveau des poumons, pouvant entraîner également une inflammation systémique (à l’échelle de l’organisme tout entier). Il n’a pas été identifié de seuil en-dessous duquel aucun effet ne serait observé aussi bien pour une exposition chronique que pour une exposition aiguë Effets à court terme : « manifestations » cliniques, fonctionnelles ou biologiques aiguës survenant dans des délais brefs (quelques jours/semaines) après l’exposition à la pollution atmosphérique : irritations nasale, des yeux, de la gorge, symptômes respiratoires (toux, hypersécrétion nasale, expectoration chronique, essoufflement), majoration du nombre de crises d’asthme et d’allergies et leurs conséquences. Des effets plus graves, respiratoires ou cardiovasculaires, correspondant à la décompensation de pathologies chroniques, peuvent aussi apparaître et conduire à l’hospitalisation et, dans les cas les plus graves, au décès. Ces effets sont observés y compris à des niveaux en-dessous du seuil d’information et de recommandation. A noter que les effets à court terme de la pollution de l’air ne représentent qu’une petite partie de l’impact sanitaire total de cette pollution. Les effets à long terme de la pollution de l’air représentent un impact sanitaire plus important en termes de morbidité (pathologies) et de mortalité.

3 Rappel synthétique des populations les plus vulnérables et sensibles à la pollution de l’air (D’après l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 15 novembre 2013) - Populations vulnérables : Femmes enceintes, nourrissons et enfants de moins de 5 ans, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques. - Populations sensibles : Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). De plus, il existe des facteurs aggravant les effets de la pollution atmosphérique tel que le tabac.

4 Surveillance syndromique renforcée lors de l’épisode de pollution de mars 2014 En plus de la surveillance syndromique (système de surveillance SurSAUD  ) mise en place chaque jour en routine*, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a mis en place un suivi spécifique de plusieurs indicateurs remontés par les réseaux de surveillance coordonnée des services d’accueil aux urgences (OSCOUR  ) et de médecine d’urgence de ville (SOS Médecins). Ainsi, outre les indicateurs d’activité globale, les indicateurs suivants ont fait l’objet d’une surveillance quotidienne nationale et régionale : - indicateurs relatifs à certaines pathologies respiratoires: asthme, dyspnée/insuffisance respiratoire aiguë, bronchite chronique ; - indicateurs relatifs à certaines pathologies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, ischémie myocardique ; - malaises, céphalées. Des bulletins de situation ont été transmis quotidiennement à la DGS par l’InVS. * A noter que la surveillance syndromique peut difficilement mesurer un impact sanitaire sur une très courte période car cet impact est généralement trop faible pour être détectable. Selon le Programme de surveillance air et santé piloté par l’InVS, une augmentation de 10 µg/m3 des concentrations en PM10 ou en ozone un jour donné, se traduit par une augmentation de moins de 1% du nombre de décès et de moins de 3% du nombre d’hospitalisations.

5 Un premier bilan de la surveillance syndromique pendant l’épisode de pollution de mars 2014 Au niveau national : Il n’a pas été mis en évidence d’évolution notable ni des passages aux services d’urgence hospitalières, ni des appels à SOS Médecins, si ces valeurs sont comparées à celles observées sur la même période en 2013. Dans les régions métropolitaines hors Île-de-France : Il n’a pas été mis en évidence d’augmentation particulière ni des passages aux services d’urgence hospitalières, ni des appels à SOS Médecins, si ces valeurs sont comparées à celles observées sur la même période en 2013. Les éventuelles variations observées pour des pathologies possiblement liées à la pollution atmosphérique (asthme, bronchite chronique…) sont restées dans des valeurs attendues. En Île-de-France : L’analyse a mis en évidence une augmentation modérée des recours aux soins d’urgence pour des diagnostics d’asthme à compter du 14 mars 2014, qui a concerné principalement des personnes d’âge jeune (2-14 ans et 15-44 ans), avec un maximum le 20 mars (niveau 3 fois supérieur à celui enregistré au début de l’épisode de pollution). Les appels à SOS Médecins pour asthme ont également augmenté sur la période mais dans une moindre mesure.

6 Analyse détaillée en Île-de-France : 1 er pic de passage aux urgences pour asthme observé le 20 mars (surtout pour les enfants 2-14 ans). 2 ème pic d’asthme plus modéré observé le 30 mars (surtout les adultes jeunes 15-44 ans). (A noter qu’environ 70% des services d’urgence d’Ile-de-France participent au réseau OSCOUR  ) Cire Ile-de- France Champagne- Ardenne

7 Interprétation des résultats observés en Île-de-France Asthme = maladie multifactorielle  nombreux facteurs pouvant déclencher une crise d’asthme (allergènes, infections respiratoires, fumée de tabac, pollution de l’air…).  Il n’est pas possible d’attribuer l’augmentation des urgences pour asthme en mars 2014 au seul facteur pollution atmosphérique. D’autant plus que, concomitamment au pic de pollution, d’importantes quantités de pollens ont été mesurées en Île-de-France notamment. Ceci dit, au moins une part des augmentations des consultations et appels relatifs à l’asthme qui ont été observées peut être due à l’épisode de pollution, car : - il est reconnu que l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique favorise le déclenchement de crises d’asthme chez les asthmatiques. - Il est reconnu que les effets à court terme sont généralement plus marqués chez les enfants et les sujets âgés. Or, la classe d’âge majoritairement touchée lors de l’épisode = jeunes enfants. - Ces résultats sont cohérents avec -une étude de l’Observatoire régional de santé d’Île-de-France sur l’impact de la pollution sur les passages aux urgences chez les jeunes (période 2007-2010). -la littérature internationale qui établit des liens entre pollution de l’air et l’incidence de crises d’asthme chez l’enfant. -Les observations faites par les systèmes de surveillance britanniques en mars dans un contexte de pollution similaire.  Les populations ont été exposées dans le même temps aux pollens qui ont pu amplifier les effets sanitaires des particules (effet synergiques). Cire Ile-de- France Champagne- Ardenne


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