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République de Guinée Ministère de l’Economie et des Finances Par Professeur Moustapha Kassé Conakry, Mars Avril 2010. Faculté des Sciences Economiques.

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1 République de Guinée Ministère de l’Economie et des Finances Par Professeur Moustapha Kassé Conakry, Mars Avril 2010. Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Séminaire de formation en Evaluation de Projet et de l’Intégration Module 4 – Intégration : ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION

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3 INTRODUCTION  Les traités portant création des communautés économiques régionales comportent des objectifs ambitieux dans un grand nombre de domaines, avec un intérêt particulier pour les échanges commerciaux et l’intégration macroéconomique.  Ce module vise à déterminer le degré et le rythme de réalisation des objectifs en question, atteints individuellement par les communautés économiques régionales et les unes par rapport aux autres.

4 INTRODUCTION Evaluation, de l’intégration : une tâche complexe qui nécessite: Une analyse approfondie du fonctionnement des économies africaines Une prise en compte des contraintes auxquelles elles sont confrontées L‘identification des forces qui influent sur l’intégration

5 1. INDICATEURS DE L’INTÉGRATION  Les indicateurs contribuent à identifier et à expliquer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs assignés aux communautés économiques régionales et permettent d’évaluer les tendances générales de l’intégration régionale en Afrique.  Ils aident à comparer les actions entreprises et les résultats obtenus par les Etats-Membres et les communautés économiques régionales.  Même s’ils sont tout récents et quelque peu limités, ces derniers offrent une base utile pour la discussion et seront affinés avec le temps pour améliorer leur efficacité

6 1. INDICATEURS DE L’INTÉGRATION  L’élaboration de ces indices est une tâche techniquement ardue que la rareté des données rend encore plus complexe  Etant donné que l’objectif principal consiste à évaluer les progrès de l’intégration régionale, l’évaluation concerne les huit secteurs les plus souvent évoqués dans les traités des communautés économiques régionales à savoir: le commerce, la monnaie et les finances, le transport, les communications, l’énergie, l’agriculture, l’industrie manufacturière, le développement humain et le marché du travail

7 1. INDICATEURS DE L’INTÉGRATION  Il s’agit d’évaluer les progrès accomplis par les communautés économiques régionales dans la réalisation des buts et objectifs de la Communauté économique africaine, d’où l’ampleur de l’opération qui ne se limite pas à la comparaison des résultats obtenus par les communautés dans le cadre de leurs objectifs particuliers.  L’année 1994 peut être retenue comme référence car elle marque l’entrée en vigueur du Traité d’Abuja portant création de la Communauté économique africaine.

8 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION  La CEA a crée une méthode pour produire des indices à l’appui de l’analyse des progrès de l’intégration  Comme l’IDH, c’est une méthode récente qui s’appui sur un certains nombre d’indicateur

9 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION …Les indices servent à analyser les changements observés dans une variable. A titre d’exemple, l’indice le plus connu en économie est l’indice des prix (comme par exemple l’indice des prix à la consommation) Etant donné que l’agrégation est indispensable, les variables doivent pouvoir s’additionner. Autrement dit, les attributs doivent comprendre une unité de mesure identique; Etant donné que l’agrégation est indispensable, les pondérations doivent être liées à chaque variable pour refléter leur importance relative; Les indices composites doivent avoir un point de référence aux fins de comparaison, c’est-à-dire une période de base. L’indice indique un changement de période par rapport à la période de base.

10 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION  Pour les indices d’intégration, les valeurs annuelles ont été d’abord calculées pour chaque pays et chaque indicateur

11 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION Totaliser les indices  L’agrégation est importante étant donné que les comparaisons sont faites également au niveau des communautés économiques régionales et du continent. A titre d’exemple, pour comparer les communautés économiques régionales, les indices sont calculés à l’aide des données cumulées relatives à celles-ci, comme suit:

12 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION Comparaison des résultats Pour comparer les résultats entre les pays d’une même communauté économique régionale, entre tous les pays d’Afrique ou entre les différentes communautés économiques régionales du continent, la CEA a procédé à trois calculs supplémentaires: la norme ou étalon, la notation et le classement. Nous nous limitons ici car cette méthode est en phase d’amélioration.

13 2. FORMATION DES INDICES D’ÉVALUATION DE L’INTÉGRATION  Améliorations envisagées Cette méthode novatrice d’évaluation des efforts d’intégration doit être améliorée à l’avenir pour prendre en compte les données qualitatives concernant certains domaines comme les processus d’intégration, les dimensions institutionnelles des questions de politique et autres aspects qualitatifs de l’intégration régionale. Grâce à ces améliorations, les indicateurs rendront mieux compte aussi bien des aspects quantitatifs que qualitatifs tout en élargissant la portée de l’intégration régionale.

14 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION  L’intégration régionale en Afrique a progressé lentement et de manière irrégulière selon les secteurs, les pays et les communautés économiques régionales.  Par exemple selon la CEA, entre 1994 et 1999 la progression annuelle pondérée de l’indice composite d’intégration régionale a été de 4,5%. Cependant, cette moyenne cache d’importantes variations des résultats annuels.  En outre, le taux global d’intégration pour cette période a été fortement influencé par le choix de l’année 1994 comme année de référence. Cette année a été marquée par de faibles résultats avant la reprise en 1995 et en 1996.

15 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION Toutefois, les ensemble suivant ont enregistré des progrès remarquables en matière d’intégration la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC)

16 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION  On a noté une progression similaire dans d’autres groupements, comme le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)  D’ailleurs, le 1 er Janvier 2000, le TEC est entré en vigueur dans l’UEMOA avec un TEC de 20%.  L’UEMOA, qui représente une forme avancée d’intégration, semble avoir mis à profit et consolidé les acquis antérieurs, notamment pour ce qui concerne la convergence macroéconomique. Il était attendu d’elle qu’elle fasse preuve d’une volonté plus forte dans la mise en oeuvre des décisions prises.

17 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION  La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont également obtenu des résultats appréciables.  Au niveau sectoriel, l’intégration dans le commerce et les communications affiche des résultats encourageants et des progrès satisfaisants qui ont également été enregistrés dans la convergence en matière de transport et de politiques macroéconomiques. Toutefois, les secteurs liés à la production (denrées alimentaires, agriculture et industrie manufacturière) et au commerce de l’électricité n’ont pas obtenu de résultats probants. Cet état de fait est très préoccupant pour l’intégration en Afrique, et doit être considéré comme une question hautement prioritaire.

18 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION D’après la CEA (2004), sur la base des indices d’intégration, les communautés économiques régionales africaines peuvent être classées en cinq groupes en fonction de leurs résultats évalués en termes de croissance moyenne des indices durant la période 1994–1999 : Au dessus de la moyenne (6% et plus)—UEMOA, CEDEAO, SADC; Moyens (entre 4 et 6%)—CEMAC, CEN-SAD et CEEAC; Proches de la moyenne (entre 2 et 4%)—CAE, IGAD et COMESA; Stagnants (2% et moins)—UMA; Instables (progrès irréguliers)—CEPGL, COI et MRU.

19 3. ÉVOLUTION DE L’INTÉGRATION  Le rythme plus rapide d’intégration des trois premiers s’explique par la forte expansion du commerce et les résultats supérieurs à la moyenne obtenus dans les secteurs de la monnaie et de la finance, des transports et des télécommunications. En outre, leurs résultats par secteur sont réguliers et diversifiés.  Les groupes classés aux deuxième et troisième rangs avec des résultats moyens ou proches de la moyenne, présentent un bilan contrasté au niveau sectoriel. Mais eux aussi ont enregistré une croissance satisfaisante du commerce intrarégional et certains, comme ceux de la CEMAC, présentent une convergence macroéconomique progressive.  Parmi tous ces groupes, le COMESA a fait des progrès remarquables dans les domaines des transports et des communications, alors que la CEPGL et l’Union du fleuve Mano affichent des résultats irréguliers.

20 4. EVOLUTION PAR SECTEUR

21 4. EVOLUTION PAR SECTEUR COMMUNICATIONS  Ce secteur, qui a démarré avec de faibles moyens techniques et des services limités en 1994, a vu ses capacités en matière d’infrastructures et son environnement réglementaire s’améliorer considérablement permettant d’attirer davantage d’investisseurs locaux et étrangers.  Pour toutes ces raisons, les résultats de l’intégration dans ce domaine ont été les meilleurs par rapport à tous les autres secteurs.  L’objectif ultime consiste à mettre en place un réseau pour relier tous les pays africains et renforcer ainsi le potentiel du continent en matière de techniques d’information et de communication, et à contribuer à combler le fossé numérique qui sépare l’Afrique du reste du monde.  Plusieurs communautés économiques régionales ont entrepris de renforcer leurs capacités et services dans le domaine des communications.

22 4. EVOLUTION PAR SECTEUR COMMERCE  Le processus d’intégration régionale a été fortement stimulé par les efforts que les communautés économiques régionales ont déployé pour exécuter leurs programmes d’intégration dans les domaines du commerce et de l’intégration des marchés. Suppression barrières et mesures visant à faciliter le commerce création de zones de libre échange et d’unions douanières (ex de l’UEMOA)

23 4. EVOLUTION PAR SECTEUR TRANSPORTS  le secteur des transports souffre du manque de liaisons et de l’insuffisance des réseaux, des politiques et des opérations.  il faut ajouter les barrages routiers et autres obstacles, notamment les formalités tatillonnes aux postes frontières sur les grands axes routiers. les aspects positifs :  les communautés économiques régionales et leurs membres ont déployé des efforts conséquents pour renforcer les liens en matière d’infrastructures et harmoniser les politiques pour faciliter le transport transfrontalier

24 4. EVOLUTION PAR SECTEUR MONNAIE ET FINANCE  l’UEMOA et la CEMAC sont des unions monétaires instituées depuis plus de quatre décennies.  Les autres blocs régionaux sont encore à la traine. En effet :  De nombreux pays éprouvent des difficultés à se conformer aux exigences draconiennes de la convergence macroéconomique

25 4. EVOLUTION PAR SECTEUR AGRICULTURE  L’intégration dans le domaine de l’agriculture a été très décevante. L’indice composite d’intégration régionale de ce secteur, estimé sur la base du commerce des denrées alimentaires, a augmenté d’à peine 2 % par an entre 1994 et 1999  Cela étant, il existe une coopération visible en matière de commerce des denrées alimentaires, de systèmes d’alerte rapide, de recherche agricole et de renforcement des capacités.

26 4. EVOLUTION PAR SECTEUR INDUSTRIE  Le Plan d’action de Lagos souligne que l’industrialisation constitue l’instrument essentiel de la croissance auto soutenue et du renforcement de l’intégration régionale.  Toutefois, l’industrie n’a pas été en mesure de jouer un rôle décisif dans le développement national et l’intégration régionale.  Quand ils existent, les investissements transfrontaliers sont limités par des systèmes incitatifs et fiscaux inadéquats

27 4. EVOLUTION PAR SECTEUR RESSOURCES HUMAINES ET MARCHÉS DU TRAVAIL  Le degré d’intégration dans ce secteur, qui se fonde essentiellement sur les indicateurs de l’éducation, est très en retrait par rapport à ceux des autres secteurs, d’où la nécessité de prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation.  Aucune communauté économique régionale n’est parvenue à une intégration totale dans l’éducation et la formation, mais les communautés ne sont pas les seules à intervenir pour encourager la coopération et l’intégration dans ce domaine.  Il faut cependant saluer l’initiative du PTCI (CIEREA)

28 4. EVOLUTION PAR SECTEUR ENERGIE Les communautés économiques régionales entendent limiter le coût de l’énergie  Parmi les acquis les plus remarquables dans ce domaine, on peut citer la mise en place de réseaux d’interconnexion régionaux  Le commerce transfrontalier de l’électricité ainsi que la plupart des projets d’interconnexion s’appuient sur la mise en valeur de l’énergie électrique. Exemple : En Afrique de l’Ouest, la centrale du barrage d’Akosombo, au Ghana, sert le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo En Afrique centrale et australe, le barrage Inga, en République démocratique du Congo, fournit de l’électricité au Congo et à d’autres pays. Et aussi des projets en cours (ex du West Africa Power Pool WAPP, CEDEAO-UEMOA)

29 CONCLUSION La relance du processus d’intégration régionale sur des bases plus solides exige des efforts renouvelés pour mettre en œuvre les réformes des politiques et des institutions, et appliquer les mesures sectorielles. Il faudrait faire en sorte que les plans nationaux de développement reprennent à leur compte les buts et les objectifs de l’intégration.

30 MERCI


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