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Quelle différence entre difficultés et troubles des apprentissages

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Présentation au sujet: "Quelle différence entre difficultés et troubles des apprentissages"— Transcription de la présentation:

1 LES TROUBLES DU LANGAGE ORAL ET DES APPRENTISSAGES SCOLAIRES CADRE ET DEFINITIONS

2 Quelle différence entre difficultés et troubles des apprentissages
Quelle différence entre difficultés et troubles des apprentissages ? La difficulté d'apprentissage est souvent la résultante de causes multifactorielles (fatigue, événement difficile) et n'est pas pathologique (9 fois sur 10). On parle de troubles si c'est une condition permanente, durable avec des répercussions significatives à l'âge adulte (1 fois sur 10).

3 Que sont les troubles des apprentissages
Que sont les troubles des apprentissages ? Ils correspondent à des difficultés d’apprentissage à caractère persistant et chronique. Signes d’appel : baisse des notes, mauvaises appréciations pédagogiques, variation des résultats. Un apprentissage plus tardif que les autres est un indice : soupçons d’enfant paresseux, immature, d’un manque d'encadrement éducatif. Des changements de conditions n'entraînent pas de progrès : stimulation, changement d'école ou d'enseignants, de façon de l'éduquer, être plus « derrière lui », les aides apportées.

4 Pourquoi ne pas inclure les troubles du langage oral dans les troubles des apprentissages ?
Apprentissages = Transmis délibérément par les adultes. Nécessité d’un enseignement. Dépendance culturelle et spatio-temporelle. Exemples : Apprentissages scolaires (opérations, écriture, connaissances en hist/géo, seconde langue, etc) ; conventions sociales ; traverser la rue ; utiliser internet. Acquisitions = Développement inné, sous l’influence de l’exposition à l’environnement. Universelles. Marche ; langage oral ; course ; reconnaissance d’images.

5 Quelles sont les diverses origines possibles des difficultés et troubles du langage oral et des apprentissages ? Précocité intellectuelle ; Déficits sensoriels (vue, ouïe, toucher, etc.) ; Déficit moteur (hémiplégie) ; Troubles psychologiques (trouble obsessionnel compulsif, phobie sociale, dépression, etc.) ; Maladie somatique (SIDA) ; Carence (affective, éducative, socioculturelle); Retards ; Troubles développementaux spécifiques ; Troubles acquis ; Déficience mentale.

6 Retard Métaphore : l’enfant prendra plus de temps que les enfants de même âge pour réussir à « sauter la marche ». Durée : un retard se comblera sans laisser de séquelles. Les retards sont les expressions des variations au sein de la norme.  courbe de Gauss L’origine des retards est un problème neurologique d’ordre fonctionnel : les structures cérébrales sont correctement développées, mais elles dysfonctionnent (ex : la transmission de l’information est ralentie).  neurones avec flèche en forme de vague Qu’est ce qui différencie un retard d’un trouble ?

7 Troubles développementaux spécifiques (I)
On parle de dysfonctionnement ou d’atypie développementale engendrant des difficultés adaptatives. Durée : incapacité durable à acquérir une ou plusieurs capacités importantes pour la vie relationnelle et les apprentissages. Métaphore : impossible de « débrouiller » des œufs brouillés. Un enfant peut cumuler plusieurs troubles spécifiques.

8 Troubles développementaux spécifiques (II)
Anomalies neurologiques : Origine fonctionnelle ou structurelle. Anomalies fonctionnelles : constitution, richesse, qualité, efficacité des connexions neuronales ; Anomalies structurelles (anatomiques) microscopiques : migration anormale de neurones, présence de neurones en surnombre dans un secteur localisé (dyslexie, dysphasie).

9 Troubles développementaux spécifiques (III)
Troubles ne relevant pas d’un déficit moteur, sensoriel, d’une déficience mentale, d’un TED, ni d’une carence environnementale.

10 Troubles développementaux spécifiques (VI)
Troubles spécifiques ? Pathologies neuropsychologiques électives, touchant tel ou tel domaine de la cognition et respectant les autres. Dissociations entre performances satisfaisantes voire excellentes dans certains domaines, et échec, retard sévère ou déviance notable dans un autre domaine. Bon nombre d’entre eux se regroupent sous l’appellation de « troubles  dys » : dysphasie, dyspraxie, dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie. D’autres n’ont pas d’appellation « dys » ou sont préférentiellement appelés sous un autre vocable, mais font tout aussi partie des troubles développementaux spécifiques : troubles de l’attention, troubles mnésiques (dysmnésie), troubles de la reconnaissance (dysgnosie), troubles des fonctions exécutives (syndrome dysexécutif). Fonctions supérieures : action dirigée vers un but, planification des étapes, inhibition des distracteurs, flexibilité mentale (passer d’une idée à une autre)

11 Troubles acquis Atteinte cérébrale objectivable.
Lésions cérébrales acquises : traumatisme crânien, tumeur, accident cardio-vasculaire, etc. Séquelles motrices et/ou cognitives : alexie, aphasie, acalculie, apraxie.

12 Déficience mentale Trouble cognitif global (non spécifique).
L’ensemble du fonctionnement intellectuel est touché. QI < 70 : ce n’est pas un argument suffisant, étant donné qu’un enfant présentant un trouble spécifique peut obtenir des résultats très faibles dans les épreuves mettant en jeu les capacités atteintes du fait de sa pathologie, au point que le calcul du QI aboutira à une note inférieure à 70, alors que cet enfant ne rentre absolument pas dans le cadre de la déficience mentale. Les épreuves dites d’« intelligence générale » sont échouées : catégorisation, raisonnement, conceptualisation, jugement, adaptation sociale, logique. Elles sont relativement indépendantes des aspects socioculturels, des apprentissages et du niveau scolaire.

13 Population prise en charge par le SESSAD
Troubles développementaux spécifiques = « dys » + attention + mémoire + reconnaissance + fonctions exécutives

14 Qu’entend-on par « troubles associés » ?
Deux acceptions : Troubles qui sont la conséquence du trouble principal (ex : dysorthographie découlant d’une dyslexie) ; Un autre symptôme indépendant du trouble principal, mais qui s'explique bien par l'atteinte neurologique de la pathologie (ex : trouble de l’attention et hyperactivité ; troubles du regard qui entraînent dyslexie et dyscalculie). Pas de relation de cause à effet comme dans le première définition.

15 Que sont les troubles du comportement ?
Il peut s’agir : Soit de troubles réactionnels au trouble neuropsychologique dans les relations avec l’environnement : névrose d’échec, réactions de prestance, dépressions masquées, agressivité… ; Soit de difficultés de régulation du contact social (inhibition ou désinhibition) : syndrome dysexécutif, ou hyperactivité avec déficit attentionnel ; Soit de troubles envahissant du développement, traits de la lignée autistique, traits psychotiques, trouble de la structuration de la personnalité ; Soit de troubles de la régulation émotionnelle (parfois dus à des troubles cognitifs non diagnostiqués : agnosies visuelles, difficulté voire impossibilité à interpréter les mimiques faciales, ou les intonations) 45 minutes


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