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I NTRODUCTION  Le récit « commence avec l’histoire même de l’humanité », il est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés.

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2 I NTRODUCTION

3  Le récit « commence avec l’histoire même de l’humanité », il est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés humaines.  Il prend des forme variées (langage, image, gestes)  Il se manifeste dans « une variété prodigieuse de genres » (mythe, fable, légende, faits divers). R. Barthes, « Introduction à l’analyse structurale des récits », Communication n°8, 1966.

4  Le récit est un texte élaboré qui rend compte d’une action avec personnage, lieu, objet, circonstance, parole, durée.  Un récit étendu est formé de plusieurs épisodes dont l’enchaînement constitue une intrigue.  Le fil directeur de l’intrigue est l’action, qui correspond souvent l’évolution des attitudes ou des caractères.  Le récit est créé par la séparation spatiale et temporelle du destinataire et de l’histoire.

5  Des systèmes de temps différents  Passé du récit  Présent du discours  Des systèmes de personnes différents  Confrontation des personnes Je/tu dans le discours  Non-personne dans le récit (il).  Des systèmes d’énonciation différents  Hétérogénéité des énonciations dans le discours  Homogénéité des énonciations dans le récit (qui masque le narrateur).

6 « A vrai dire, il n’y a même plus alors de narrateur. Les événements sont posés comme ils se sont produits à mesure qu’ils apparaissent à l’horizon de l’histoire. Personne ne parle ici : les événements semblent se raconter d'eux-mêmes. »  L’absence formelle du narrateur manifeste l’objectivité du tiers.

7  Des conditions de transmission différentes  Le récit est une forme d’énonciation qui privilégie le message au détriment du contexte.  Le discours n’est interprétable qu’à l’intérieur de son contexte d’émergence. Benvéniste, Problèmes de linguistique générale, 1976- 1980.

8  Dégager de l’anarchie apparente un principe de classement, un foyer de description  Rechercher la structure du récit…  … avec la linguistique comme modèle. R. Barthes, « Introduction à l’analyse structurale des récits », Communication n°8, 1966.

9 1. L’ANALYSE STRUCTURALE DES RECITS

10 A. Quelques principes de la linguistique…

11 Les signes linguistiques, des entités doubles  Les signes linguistiques forment un ensemble indissociable de sons et de sens, de signifiants (réalité matérielle, acoustique ou visuelle) et de signifiés (concept, signification d’un mot).

12 C) SIGNES/VALEURS/SYSTÈME La binarité du signe linguistique Concept Représentation acoustique Signifié Signifiant

13 Le 1 er arbitraire du signe  Pour Saussure, le mot n’a pas d’attache naturelle mais conventionnelle avec le sens.  Le choix de tel signifiant pour servir de support matériel à tel signifié n’est pas libre mais imposé à l’individu et à la communauté linguistique.  C’est pourquoi chaque individu doit faire l’apprentissage de sa langue.

14 Rapport conventionnel Signifié Signifiant

15 Le deuxième arbitraire du signe linguistique La valeur d’un signe résulte du réseau de ressemblances et de différences qui situe ce signe par rapport à tous les autres signes. ≠ Signifié Signifiant Signifié Signifiant

16 La langue comme système La langue étant un système de différences.  Clôture  Organisation interne

17 D) SYNTAGME ET PARADIGME Les relations de tout signe linguistique se manifestent sur le plan horizontal des combinaisons, et sur le plan vertical des associations. Paul Mon ami Il Syntagme 1 Mange Déguste Boit Syntagme 2 Lente- ment Tranquil -lement Syntagme 3 une bière un verre son déj. Syntagme 4 Sélection/ Paradigme Association/syntagme

18 Le syntagme est un groupe d’éléments linguistiques formant une unité dans une organisation hiérarchisée (linéaire).  NB. Parler, c’est combiner des signes. Le paradigme désigne l’ensemble des unités entretenant entre elles un rapport virtuel de substitution, un rapport associatif.  NB. Parler, c’est sélectionner des signes. Chaque unité linguistique est située sur les deux axes qui ordonnent le mécanisme de la langue.

19 … Qui inspirent l’analyse structurale des récits

20 Binarité : le récit et l’histoire reliés par l’acte narratif  Le récit désigne l’énoncé narratif, le texte oral ou écrit qui assume la relation d’un événement ou d’une série d’événements (le récit littéraire, filmique, le « signifiant »). I.e. « le produit fini », clos, le résultat.

21  Le récit désigne la succession d’événements réels ou fictifs qui font l’objet du texte narratif (l’histoire, la diégèse, le « signifié »).  Le récit désigne enfin l’événement qui consiste en ce que quelqu’un raconte quelque chose : l’acte narratif (le vocabulaire, les choix esthétiques, le montage, etc. trahissent la présence de l’instance narrative). Gérard Genette, Figures III, 1972

22 Histoire Récit Acte narratif Interprétation

23  La narrativité artificielle : le récit décrit les faits des individus qui appartiennent à des mondes possibles.  L’auteur ne s’engage pas à dire la vérité, mais son récit doit être vraisemblable ;  Quelques individus sont sélectionnés et présentés par une série de descriptions ;  la séquence des actions est localisée dans l’espace et dans le temps ;  La séquence des actions est finie.  Le texte part d’un état initial d’un personnage et le suit à travers quelques changements d’état.

24  La narrativité naturelle : le récit décrit des actions, des événements qui se sont réellement produits. Narrativité naturelleNarrativité artificielle  Les événements racontés se sont réellement produits.  L’auteur s’engage à raconter la vérité.  Les faits racontés sont fictifs mais appartiennent au monde des possibles.  L’auteur ne s’engage pas à prouver ce qu’il avance. Son récit doit être vraisemblable.

25 Génération du texte et stratégie de l’auteur  L’auteur a un projet de contenu qu’il espère traduire de façon efficace en expression afin que le lecteur puisse interpréter cette expression, l’actualiser en contenu.

26  Un texte veut laisser au lecteur l’initiative interprétative, même si en général il désire être interprété avec une certaine marge d’univocité.  En générant son texte, l’auteur met en œuvre une stratégie qui cherche à prévoir les réactions d’un lecteur modèle.

27  Pour organiser sa stratégie textuelle, un auteur doit se référer à un ensemble de compétences qui confèrent un contenu aux expressions qu’il emploie.  Le texte peut cependant contribuer à construire la compétence du lecteur.  Le texte peut être plus ou moins ouvert ou fermé  Texte fermé : l’auteur laisse peu d’espace à l’interprétation, il vise un effet précis.  Texte ouvert : l’interprétation est plus libre.

28 Coopération interprétative du lecteur  La coopération textuelle est la découverte des intentions virtuellement contenues dans l’énoncé.  La rétention et la distribution d’informations participent à un jeu de dévoilement dont le rythme et la cadence, l’inflexion dramatique vont forger le désir et le plaisir de savoir du récepteur.  Plus l’affect du récepteur est stimulé, plus il s’investit dans le récit et joue le jeu.

29  Le texte est une « machine présuppositionnelle », le lecteur doit déchiffrer les « non-dits » ou les « déjà dits » du texte.  L'encyclopédie envisage les contextes d’apparition du terme dans une phrase, les circonstances de son énonciation, les idées et l’imaginaire qu’il véhicule.  La compétence grammaticale du lecteur Ex1. Ex2. Ex3.

30  L’auteur modèle est le sujet de la stratégie textuelle telle qu’elle apparaît dans le texte.  L’auteur empirique est le sujet qui pense des choses différentes que celles que son texte dirait au lecteur U. Eco, Lector in fabula ou la Coopération interprétative dans les textes narratifs, 1985.

31 Pour résumer :  L’auteur formule une hypothèse de lecteur modèle et la traduit en terme de stratégie.  De son côté, le lecteur formule des hypothèses sur l’auteur en les déduisant de la stratégie textuelle. Hypothèse de lecteur modèle qui permet de déployer une stratégie Hypothèse sur l’auteur modèle déduite de la stratégie textuelle Auteur empirique Lecteur modèle Auteur modèle Lecteur empirique

32  Le conte « On appellera conte tout développement qui part d’une malfaisance ou d’un manque pour aboutir, après être passé par des fonctions intermédiaires, à des noces ou à d’autres fonctions utilisées comme dénouement (qui peuvent être) une récompense, une conquête ou l’élimination d’un mal, le fait d’échapper à une poursuite, etc. À ces développements, nous avons donné le nom de mouvements. Chaque nouvelle malfaisance, chaque nouveau manque crée un nouveau mouvement. » V. Propp, Morphologie du conte, 1970.

33 Les fonctions des personnages  Identification de suites fondamentales de fonctions dans les contes russes.  Ces fonction sont les actions des personnages, définies du point de vue de leur signification dans le déroulement de l’intrigue. V. Propp, Morphologie des contes, 1970

34 1/ Une séquence initiale 2/ Eloignement : un des membres de la famille s’éloigne de la maison 3/ Une interdiction est imposée au héros 4/ L’interdiction est transgressée 5/ Interrogation : l’antagoniste tente d’obtenir des infos 6/ On fournit des renseignements à l’antagoniste 7/ Perfidie : l’antagoniste trompe la victime 8/ Complicité involontaire : la victime se laisse abuser 9/ Malfaisance : l’antagoniste cause du tort à un membre de la famille 10/ Liaison : le manque est annoncé, on laisse le héros partir

35 11/ Départ : le héros quitte la maison 12/ 1 e fonction du donateur : le héros est mis à l’épreuve 13/ Le héros réagit aux actes du futur donateur 14/ Le héros entre en possession du moyen magique 15/ Transfert : le héros est amené vers le lieu de sa recherche 16/ Le héros et l’antagoniste engagent directement la lutte 17/ Le héros est marqué 18/ Victoire : l’antagoniste est vaincu 19/ Le manque ou le mal est éliminé 20/ Retour : le héros revient 21/ Le héros est poursuivi

36 22/ Salut : le héros échappe à la poursuite 23/ Retour : le héros rentre chez lui, parfois incognito 24/ Prétentions mensongères 25/ Tâche difficile 26/ Tâche accomplie 27/ Reconnaissance 28/ Découverte de la tromperie 29/ Transfiguration 30/ Punition 31/ Mariage.

37  Chaque catégorie de personnage est introduite dans l’action selon un mode particulier :  L’antagoniste ▪ Apparaît de manière inattendue lors de la 1 ère rencontre ; ▪ Est découvert lors de la 2 ème rencontre.  Le donateur est rencontré par hasard, généralement dans une forêt.  L’auxiliaire magique est introduit en tant que cadeau.  Le héros, la princesse, le mandant sont introduits par la situation initiale (la princesse apparaît deux fois), etc.

38 Le carré sémiotique  Le carré sémiotique est la représentation visuelle de l’articulation logique d’une catégorie de sens.  Il donne à voir : ▪ Les relations de contrariété ▪ Les relations de contradiction ou de négation ▪ Les relations de complémentarité.  Il permet de raffiner les analyses par opposition. Greimas et Courtès, Sémiotique. Dictionnaire raisonné de la théorie du langage, 1994.

39  Ex. Catégorie du jugement Bien Pas bien Mal Pas mal Contrariété Contradiction Négation Complémentarité

40  Ex. Les rapports de sexe Masculin Hommes Non féminin « Hommasses » Féminin Femmes Non masculin « efféminés » Contrariété Contradiction Négation Complémentarité

41  Ex. Les actions des personnages Héros/sujet Adjuvan t Antagoniste/anti- sujet Auxiliaires Contrariété Contradiction Négation Complémentarité

42 Le schéma actanciel  Le schéma actanciel : les actants sont les personnages du récit :  Destinateur > Objet > Destinataire  Adjuvant > Sujet < Opposant  Sujet/Objet

43 Le schéma narratif  Le schéma narratif :  Contrat  Action ▪ Compétence ▪ Performance  Sanction

44  La reconnaissance d’une armature relationnelle organisatrice du récit doit remplacer la définition « proppienne » du conte comme une succession de fonctions.  À l’énoncé narratif « départ » se joint l’énoncé « arrivée ». Les deux ne sont pas liés par contiguïté textuelle (déroulement syntagmatique), mais par une relation paradigmatique (l’énoncé appelant son inverse).


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