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1 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant L’ ECRITURE LONGUE ENSEIGNER LA REECRITURE EN Lycée Professionnel.

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1 1 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant L’ ECRITURE LONGUE ENSEIGNER LA REECRITURE EN Lycée Professionnel

2 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant2 EN CAP * L’ évaluation se fait, en cours d’année, sous forme de Contrôle en Cours de Formation (CCF) dans la classe. « À partir d’un texte fictionnel, le candidat rédige un autre texte en faisant intervenir une modification : changement de point de vue, de forme, de genre. Dans une 2e étape, il reprend sa production, aidé de critères d’évaluation, de nouvelles consignes. Dans une 3e étape, il finalise sa production, grâce si possible au traitement de texte. »

3 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant3 En Bac Pro 3 ans L’écriture d’invention invite à dépasser la conception de l’écriture d’un texte en termes de « brouillon » et de « propre » mais plutôt en termes de premier jet qui nécessite une amélioration, une révision, en tenant compte du destinataire et des enjeux de la production écrite. Elle se rapproche en cela de l’écriture longue telle qu’elle est définie dans le document d’accompagnement des programmes de CAP ( http://eduscol.education.fr/D0011/Francais_cap.pdf). Elle est donc indissociable de la réécriture. Quand l'enseignant invite à réécrire, il ne peut se contenter de dire « réécrivez votre texte » comme il dirait « corrigez votre texte ». Il doit expliciter, se mettre d'accord avec l'élève sur des critères, préciser sa (ou ses) consigne(s) de réécriture, assigner à la réécriture une finalité et indiquer un cheminement qui peut s’appuyer sur la lecture de nouveaux textes sources.

4 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant4 L’enseignant et l’écriture longue Ces nouvelles modalités l’obligent à une réflexion approfondie : - sur les objectifs de l’évaluation - sur ce qu’implique la consigne donnée - sur les choix de réécriture - sur la pertinence des critères d’évaluation - sur leur formulation afin qu’ils soient explicites pour l’élève.

5 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant5 L’élève et l’écriture longue * La correction, souvent vécue comme une sanction, joue rarement un rôle d’apprentissage, plus ils sont en difficulté, moins ils écrivent : revenir sur son propre texte, c’est remettre en question ce que l’on a fait. * La réécriture les transforme en lecteurs de leur propre écrit les obligeant à un retour réflexif sur leur texte et favorise ainsi la mise à distance. * Le texte retravaillé devient un objet de travail : Lors de la deuxième étape d’écriture, l’ élève, s’appropriant les consignes de réécriture figurant sur la grille de correction, peut reporter dans la marge ces pistes de réécriture sur sa copie, afin de retravailler son texte. Le texte devient projet de réécriture.

6 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant6 De la lecture…de l’écriture… Les activités d’écriture sont un réinvestissement des activités de lecture L’écriture longue arrive progressivement; c’est l’ensemble de la séquence qui permet de la construire

7 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant7 Accompagner l’écriture longue La consigne d’écriture:La consigne d’écriture: Elle doit être explicitée et permettre la construction d’une première grille pour le premier jet

8 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant8 1 Exemple de repérage des indices du texte à respecter lors de l’écriture. Qui ? Indices concernant le ou les personnages : description, comportement, sentiments, action.. Où ? Indices concernant le lieu où se déroule la scène : description, ambiance…. Quand ? Indices concernant le moment ou l’époque où se déroule la scène, sa durée.. Quoi ? Eléments de la situation sur lesquels on peut s’appuyer pour faire avancer l’histoire. Éléments contenus dans le titre ? Analyse de la langue : énonciation, temps, registre…. Qui est le narrateur ?. Phrase écrite à la 1ère ou à la 3e personne ?. Quel est le temps du récit ?

9 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant9 2. 2. L’élaboration d’une grille collective À l’oral, les élèves énoncent les éléments essentiels à respecter dans leur travail d’écriture pour répondre à la consigne. L’enseignant inscrit ces éléments au tableau en les organisant

10 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant10 Le rôle de la grille Cette grille est saisie au traitement de texte par l’enseignant Elle accompagne l’élève pour qui elle constitue un élément de dialogue avec l’enseignant, tout le long de son travail d’écriture.

11 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant11 L’étape 1: le premier jet Les élèves écrivent un premier texte en tenant compte des critères élaborés à la séance précédente.

12 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant12 Du premier au second jet… Plusieurs possibilités: -Etudes de textes permettant d’enrichir son écrit, retour sur la séquence et sur d’autres travaux: le cahier est bien un outil -Listes de vocabulaire -Etude d’un point de langue particulier qui a posé problème -Correction collective d’une copie rendue anonyme afin de parfaire la grille

13 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant13 Une piste: La correction collective d’une copie rendue anonyme L’enseignant amène la classe à réfléchir collectivement aux transformations possibles à apporter au texte et à s’inscrire ainsi dans un projet de réécriture : - Qu’est-ce que cela veut dire améliorer un texte ? - Comment cela va-t-il être formulé sur ma copie ? - Comment vais-je pouvoir m’en saisir et améliorer mon propre texte ? Le plus souvent, les élèves perçoivent la réécriture comme une charge de travail supplémentaire en temps et en quantité ; il s’agit pour eux uniquement de rallonger ou de raccourcir un texte et de corriger les fautes. Par cette réflexion collective, ils prennent conscience qu’on peut retravailler un texte et l’améliorer en s’interrogeant sur les effets que l’on veut produire sur le lecteur, sur l’intention à l’origine du texte, sur le projet d’écriture. Ils peuvent ainsi reprendre en compte des éléments concrets du texte : - l’adaptation à la consigne (enjeu, narrateur...) ; - les détails à rajouter pour créer une ambiance (par exemple : faire entendre le bruit des essuie-glaces lors d’un trajet pénible en voiture) ; - la manière de montrer le bonheur d’un personnage (par exemple : en lui faisant fredonner une chanson) ; - le rôle de la ponctuation dans la création du suspense et dans la compréhension d’un texte ; - le travail sur la langue (orthographe, concordance des temps). Ensemble nous formulons les consignes d’aide à la réécriture que ce texte nécessite

14 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant14 Étape d’écriture 2 Pour chaque copie, l’enseignant indique à l’élève, sur la grille de critères qui l’accompagne, les améliorations à apporter à son texte ; éclairés par le travail en commun fait sur la copie de l’un d’entre eux, les élèves peuvent alors, sans grande difficulté, prendre connaissance de ces nouvelles consignes et retravailler leur texte.

15 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant15 Etape d’écriture 3 Dans cette troisième étape, les élèves, toujours s’appuyant sur la grille d’aide à la réécriture renseignée une deuxième fois par l’enseignant, s’attachent plus particulièrement à la correction de la langue et à la présentation du récit produit.

16 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant16 Bilan Ce que l’on observe dans ce travail de réécriture, ce sont les capacités qu’a eues l’élève à développer les potentialités du texte dès lors que cela lui a été suggéré par les consignes de réécriture Mais cela fait apparaître aussi les difficultés qu’il a eues à maintenir dans le même temps, sa vigilance sur l’orthographe, la ponctuation et la présentation du texte, puisqu’on voit qu’au fur et à mesure de la transformation du texte et de son amélioration sur le plan de l’évocation, celui-ci perd en qualité sur le plan de l’orthographe et de la présentation. Il est important que l’enseignant soit conscient de cet état de surcharge cognitive dans lequel peut se trouver l’élève et ne multiplie pas les consignes de réécriture et d’amélioration du texte, pour que l’élève ne perde pas de vue qu’écrire, c’est donner à voir, mais aussi donner à lire et que trop de fautes rendent cette lecture difficile. Associés au projet d’évaluation, les élèves ont pu appréhender la démarche dans son ensemble et lui donner un sens. Il devient un véritable lecteur de son écrit Cet accompagnement guidé révèle, toute la force de la réécriture, véritable outil d’apprentissage. Le rapprochement des situations de formation et des situations d’évaluation induit des changements de pratiques aussi bien pour l’enseignant que pour l’élève.

17 Christelle Pasquier, professeure de Lettres-Histoire LP Châteaubriant17 SOURCES Ce diaporama a été réalisé grâce à l’étude d’un article rédigé par Cécile Gravellier* « Lire au lycée professionnel » n° 46 (pages 13 à 18) édité à l’automne 2004 par le CRDP de l’académie de Grenoble. * professeure Lettres-Histoire en lycée professionnel, Membre du groupe-expert Lettres pour les programmes de CAP.


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