Stage RRS Andrézieux Janvier 2013

Présentation au sujet: "Stage RRS Andrézieux Janvier 2013"— Transcription de la présentation:

1 Stage RRS Andrézieux Janvier 2013
etayage et autonomie Stage RRS Andrézieux Janvier 2013

2 Ce stage veut se frotter à un apparent paradoxe : comment aider les élèves de RRS sans les rendre dépendants de cette aide ? Comment favoriser l’autonomie et la prise d’initiative personnelle ? Nous revisiterons les dispositifs en place en regardant la dynamique « étayage / désétayage » de ceux-ci et veillerons à bien assurer la communication à l’ensemble du RRS des outils à notre disposition.

3 Objectifs du stage Des objectifs de formation
Notion d’étayage et désétayage Traiter la difficulté en équipe Insérer sa pratique de la remédiation dans une continuité Des objectifs de production Un PPRE –modèle formalisé pour le RRS Un PPRE opérationnel Des objectifs de coordination Connaissances des dispositifs et des démarches communes Communication à l’ensemble du RRS Échanges inter-cycles et inter-degré Remédiation : c’est un geste professionnel particulier. En 1aire et en 2ndaire nous sommes amenés à travailler auprès d’élèves à besoin particulier PPRE : formalisé, on va écrire le modèle / opérationnel : on va le tester Coordination : dans les obj de ce stage, il y a la communication vers le hors stage. Le stage sera réussi si la coordination dans le stage ce poursuit en dehors du stage. Tout simplement, les personnes formées pourront soutenir le PPRE co-écrit Les objets du stage ne doivent pas s’archiver mais être des outils utiles.

4 Grille de stage Lundi matin : 9h Ouverture du stage par M. Laurenson
Présentation des enjeux du stage et du déroulé 9h30 présentation rapide du cadrage théorique sur la notion d’étayage / désetayage. Présentation d’un outil de synthèse , cahier des charges d’un dispositif d’accompagnement 10h30pause 11h00-12h : lancement de la revue de presse sur le thème de l’accompagnement de la difficulté scolaire Mardi matin : 8h30-10h : Présentation du travail de la circonscription sur le PPRE Construction collective d’un PPRE synthétique et opérationnel pour le RRS 10h30 Ateliers au choix du groupe Tester l’outil : écrire le PPRE pour des cas d’élèves Etudes de documents et de ressources pédagogiques sur la dyslexie et les troubles du langage Film sur la prise en charge d’élèves par le RASED : regards multiples Analyse de situation critique, étude d’un cas par un groupe d’enseignants Salon d’échanges de points de vue autour des réussites et des obstacles résistants Mardi après-midi : Suite des ateliers au choix du groupe Chaque groupe construit une diapo d’un document de communication au RRS, mutualisation 15h30-16h Bilan de stage, relecture du diaporama court qui sera partagé dans le RRS Lundi après-midi : 13h30-15h Revue de presse mutualisée autour du thème du traitement des difficultés scolaires. Echanges inter-cycles / inter-degrés 15h-16h30 témoignage d’un ou plusieurs maîtres membres du RASED description des dispositifs principaux du collège (méthodologie, lecture de consignes et d’énoncés) Grille de stage

5 étayage

6 Distinctions préalables
Le handicap. Une incapacité, une compensation Une vie avec compensation du handicap PPS Une difficulté isolée Un accompagnement ponctuel, un enseignement différencié Réinjection dans le cours ordinaire Une difficulté persistante Un accompagnement spécifique en équipe Un PPRE visant des objectifs tangibles Retour dans un enseignement différencié

7 Les résultats aux évaluations La démotivation, l’absentéisme
Des constats L’illettrisme Les résultats aux évaluations La démotivation, l’absentéisme Le nombre de signalement aux Rased, les orientations SEGPA Le mal être enseignant. Illettrisme : beaucoup d’illettrisme 8 et 10% Évaluations : on sait favoriser l’apprentissage des bons élèves mais creux et « irréductibles »

8 Les GAPP en 1970 : le diagnostic et le traitement des difficultés
Petite histoire L’instruction des enfants et des adolescents : une approche sélective basée sur la conformité Les GAPP en 1970 : le diagnostic et le traitement des difficultés La loi d’orientation en 1989 : « assurer l’égalité et la réussite des élèves » La loi d’orientation pour l’avenir de l’Ecole en : « PPRE » Être conforme ou non par rapport à une norme. Or, norme ou pathologique CLIS et classe de perf 2005 : plan social (vise l’accessibilité en 10 ans) handicap. Inscription dan l’école de secteur

9 DES DISTINCTIONS A OPERER
Avoir des difficultés et être en difficulté Difficulté et échec

10 Avoir des difficultés En contexte d’apprentissage (cognitif ou social) l’élève ne réussit pas à : Mettre en place des procédures efficaces Surmonter un obstacle Mobiliser le transfert Mémoriser Des difficultés passagères Des difficultés « graves et durables » L’apport de l’investigation médicale (« dys ») Des remédiations possibles

11 Etre en difficulté Les difficultés scolaires (réelles) sont le symptôme de données extérieures à l’élève, dans un contexte plus général, plurifactoriel L’enfant ou l’adolescent vit mal sa scolarité même lorsqu’il réussit : il vit un état dépressif Il peut développer des problèmes de comportement, car « il n’y croit plus » Nécessité d’accompagnements (diverses possibilités) Exemple des EIP

12 Retenons La difficulté scolaire est multiforme Elle est relative
Elle nécessite une approche systémique et un regard pluriel Elle nécessite d’être pensée en équipe Elle suppose la mise en place de réponses concrètes et adaptées Systémique : dégager des paramètres et parier sur une entrée. Obligation de moyens

13 Caractériser les difficultés scolaires
Les difficultés liées au statut de l’élève Les difficultés liées à l’identité Les difficultés dites instrumentales Les difficultés dites cognitives

14 Les facteurs favorisant l’émergence de la difficulté scolaire
Les facteurs endogènes Les facteurs exogènes (l’école, la famille, les relations famille-école, l’environnement sociétal

15 La prévention par la pédagogie
L’OBSERVATION L’AIDE  LA REMEDIATION L’ATTENTION AUX PROCEDURES LE STATUT DE L’ERREUR  LA PRATIQUE DE L’EXPLICITATION L’INVENTIVITE PEDAGOGIQUE L’EVALUATION Observation : faire appel à un tiers

16 L’AIDE PEDAGOGIQUE EN CLASSE
L’éducabilité La différenciation L’individualisation Le soutien Les principales aides à apporter en classe Tice et élèves en difficulté

17 Une observation étayée Le lien en équipe pédagogique
Un repérage précoce Une observation étayée Le lien en équipe pédagogique Une relation positive avec les parents Un relais en équipe pluridisciplinaire : investigations médicales, sociales…

18 Une analyse approfondie des pratiques pédagogiques
- Modalités de construction de l’action pédagogique - Gestion des séances (alternances, pauses, charge cognitive) - Variété des formes de travail - Simplification des consignes - Prise en compte des stratégies mentales

19 Schéma général de la remédiation
Un état initial de connaissances ou de compétence Un état plus avancé de connaissances ou de compétence Un apprentissage

20 Schéma général de la remédiation
Un état initial de connaissances ou de compétence Un état plus avancé de connaissances ou de compétence Un apprentissage

21 Schéma général de la remédiation
Un état plus avancé de connaissances ou de compétence Un état initial de connaissances ou de compétence Un apprentissage DESETAYAGE Observation d’une difficulté ETAYAGE Bilan de l’action par validation ou invalidation des objectifs Contractualisation Communication Le désetayage doit être pensé sinon il se fait au moment de l’évaluation comme une évaluation sanction. Document qui coordonne la remédiation :le PPRE Analyse des manifestations et des causes Mise en place de la remédiation

22 Posture particulière de l’enseignant
Vidéo de Dominique Bucheton

23 7 familles d’aide, Roland GOIGOUX
EXERCER REVISER SOUTENIR PREPARER REVENIR EN ARRIERE COMPENSER FAIRE AUTREMENT EXERCER Ø Exemples : La lecture à haute voix avec retour en arrière, relance directe et immédiate Souvent les élèves ont découvert le mécanisme mais ils ne l’ont pas suffisamment intégré. Il convient de les entraîner. 1. Systématiser (travail intensif), automatiser : Le calcul mental 2. Synthétiser, préparer une évaluation commune : REVISER Ø Exemple : Retour sur une leçon d’histoire et discussion sur ce qui a été retenu, ce qui est important, sur les questions qu’ils imaginent qu’on pourrait leur poser… On peut aussi réviser en vue d’un contrôle pour éclaircir ce qui va leur être demandé, ce qu’ils savent, ce qu’ils ont compris. On les met ainsi dans des conditions où ils peuvent avoir la certitude de réussir parce qu’ils savent ce qu’on attend d’eux. Il est intéressant avec ces élèves de reformuler ce qui a été fait dans la journée. contenus, les procédures :Nous sommes dans le langage d’accompagnement d’action : il s’agit de 3. Accompagner / observer l’élève au travail sur les tâches ordinaires, étayer leur réalisation ; verbaliser les objectifs, les SOUTENIR Ø Exemple : la dictée à l’adulte. Nous repérons les opérations requises pour sur ce qu’est la cible, ils n’atteindront pas l’apprentissage. mettre des mots sur ce qui est en cours, ce qui permet de lever les malentendus des élèves sur les enjeux de l’apprentissage. S’ils se méprennent planifier : décider des idées et de leur organisation ; prévoir : définir intention et destinataire ; produire un texte : inscrire : transcrire l’énoncé oral l’écrit ; énoncer : choisir les mots pour exprimer ces idées dans la langue de Toutes ces opérations demandent un niveau d’habileté différent. Les réponses à la comprendre l’effet produit par le message. éditer de l’oral à l’écrit, par exemple). l’aide personnalisée, sur ce dont ont besoin les élèves à ce moment de l’année (le passage difficulté ici sont à trouver pas à pas. Nous pouvons alléger les tâches et travailler, lors de Les élèves sont mobilisés lors qu’ils savent que l’apprentissage est à leur portée, que ça va « payer », qu’il y a suffisamment de connu pour accepter la petite part d’inconnu.Par le biais de l’aide personnalisée, ils bénéficieront mieux des temps communs 4. Réunir les conditions de la compréhension de la future séance collective (différenciation en amont) PREPARER Les élèves ont alors une représentation mentale de l’histoire et se trouveront confrontés à (utilisation de l’oral avant l’écrit) ce qui va se passer. Ø Exemple : préparer une lecture à haute voix du lendemain en racontant un langage écrit avec une référence commune. 5. Reprendre les bases, combler les « lacunes » REVENIR EN ARRIERE Ce qui est important pour l’enseignant c’est de cibler les priorités à traiter, de trouver les difficultés décisives. Ø Exemple : la copie différée : on considère souvent que les élèves ne sont pas attentifs. Or, leur difficulté peut provenir de différents niveaux : l’habileté motrice peu développée, la méconnaissance de certains graphèmes… Ce n’est donc pas toujours un problème de comportement, ce peut être un manque à un moment de l’apprentissage qu’il faudra combler. COMPENSER Ø Exemple : la lecture d’un tableau à double entrée : quels sont les pré-requis Certaines compétences semblent aller de soi ; pourtant, elles nécessitent un enseignement. 6. Enseigner des compétences requises mais non enseignées (procédures et stratégies transversales ou spécifiques) Nous pouvons les aider en remontant les hypothèses des chemins par lesquels ils passent. pour lire un tableau à double entrée ? Pourquoi les élèves se trompent-ils ? 7. Enseigner la même chose, autrement ou par quelqu’un d’autre, enseignants d’écoles maternelles… FAIRE AUTREMENT