La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Infections à répétition et « immunodéficiences »

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Infections à répétition et « immunodéficiences »"— Transcription de la présentation:

1 Infections à répétition et « immunodéficiences »

2 Infections à répétition
Plaintes fréquentes en consultation Infections ORL à répétition Infections bronchopulmonaires à répétition Abcès à répétition Herpès récidivant Cellulites et érysipèles des membres inférieurs Cystites Fatigue chronique et fausses infections à répétition (mauvaises interprétations sérologiques)

3 Infections à répétition
Immunodéficiences vraies sont rares Le plus souvent facteurs anatomiques ou environnementaux favorisants Anomalies de l’immunité loco-régionale (difficile à explorer et à traiter)

4 Infections à répétition
Plaintes fréquentes en consultation Infections ORL et bronchopneumonies à répétition Tabac, allergie, anatomie sinusale, exposition à de jeunes enfants…; bronchectasies, BPCO Abcès à répétition Portage de Staph. Aureus au niveau des fosses nasales Herpès récidivant stress Cellulites et érysipèles des membres inférieurs Altération irréversible du réseau lymphatique Cystites Activité sexuelle Fatigue chronique et fausses infections à répétition (mauvaises interprétations sérologiques)

5 Infections à répétition
La « rentabilité » des bilans immunologiques est souvent faible

6 Tableaux cliniques en fonction du compartiment immunitaire déficient

7 Déficits de l’immunité humorale
Surtout infections bactériennes (notamment ORL et bronchopulmonaires) Germes encapsulés Streptococcus pneumoniae Hemophilus influenzae Streptococoques du groupe B Neisseria meningitidis Staphylococcus aureus Bacilles entériques gram-

8 Déficits de l’immunité humorale
Infections virales Souvent primo-infections normales en fréquence et en sévérité Déficit de la mémoire à long terme Rougeoles et varicelles à répétition Infections sévères à entérovirus (atteintes neurologiques) Infections parasitaires : giardiases

9 Immunité à médiation cellulaire
Germes intracellulaires parce que seul le système d’échantillonnage des protéines de l’intérieur de la cellule (présentation par des molécules de classe I ou II) permet au système immunitaire de percevoir ces agents qui se cachent dans les cellules (les anticorps ne peuvent les atteindre) les systèmes de microbicidie oxydative des macrophages ont absolument besoin des cytokines de type Th1 (IFN-g, IL-12) pour être activés

10 Immunité à médiation cellulaire
infections mycotiques (candidose mucocutanée,…) infections virales (svt virus latents de la famille herpès) pneumocystoses bactéries intracellulaires (mycobactéries) svt déficits qualitatifs de l’immunité humorale taux d’anticorps normal mais anticorps de mauvaise qualité (rôle des lymphocytes T dans l’immunopoïèse B) Infections qui peuvent toucher le nouveau-né (pas de transfert des lymphocytes T maternels)

11 Déficits du complément

12 Donc deux activités antimicrobiennes du complément :
founir des opsonines (C3b et iC3b) lyser directement les bactéries (Gram-)

13

14 Donc déficit en C1, C2, C4 : peu d’infections
C3 : infections à germes encapsulés (défaut d’opsonisation) C5 à C9 : infections à Neisseria Neisseria gonorrhoeae Neisseria meningitidis

15

16 Cas clinique Mme LRG 38 ans ATCD RAA Méningites à répétition
2 épisodes l’année dernière Nature méningococcique démontrée sur les deux dernières poussées Evolution bénigne dans les quatre cas, aucune séquelle

17 Cas clinique Bilan CHR Exploration complémentaire labo Erasme
CH50 effondré, C3 et C4 normal Exploration complémentaire labo Erasme C6 indosable MBL effondrée Déficit double MBL et C6

18 Déficit des phagocytes
Germes : E. Coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, enterobacter, serratia, Staph. Epidermidis, Candida, Aspergillus Déficits quantitatifs Neutropénies et agranulocytoses Voir cours d’immunologie Déficits qualitatifs Maladies granulomateuses chroniques

19 Maladies granulomateuses chroniques
Déficit de différentes enzymes impliquées dans la genèse des espèces réactives de l’oxygène Sous-unité b du cytochrome b558 (gp91) lié à l’X Test au nitrobleu

20 Quelques déficits immunitaires à composant génétique prédominante

21

22 Hypogammaglobulinémies d’étiologie inconnue avec prédisposition génétique
Déficit en IgA Hypogammaglobulinémie commune variable ou immunodéficience commune variable Déficit en sous-classes

23 Hypogammaglobulinémies d’étiologie inconnue avec prédisposition génétique
Moins sévères que les hypogammaglobulinémies monogéniques Plus fréquentes Diagnostic occasionnel tard dans la vie Association à des phénomènes dysimmunitaires

24 Hypogammaglobulinémie commune variable (CVH ou CVI ou CVID)
le plus fréquent des déficits immunitaires primitifs après le déficit isolé en IgA syndrome probablement hétérogène caractérisé par une hypogamma-globulinémie malgré un nombre normal (ou presque) de lymphocytes B hypogammaglobulinémie variable selon les individus et les antigènes considérés (vs Bruton) Fréquemment associé à l’haplotype A1B8DR3

25

26 CVI Présentation Tout âge (svt jeunes enfants ou jeunes adultes)
Infections bactériennes récurrentes Germes encapsulés, moraxella Giardiases Hyperactivation du système immunitaire Splénomégalie, syndromes hémophagocytiques, hyperplasie nodulaire de l’intestin, granulomes pulmonaires ou hépatiques Autoimmunité (thyroïde, diabète, vitiligo, pelade)

27 CVI Complications tardives
Infections : bronchectasies, cholangites à Campylobacter, arthrites à Ureaplasma urealyticum Malabsorption (entéropathie de type maladie coeliaque) Splénomégalie, hypersplénisme Lymphomes B Autoimmunité Thymome (myasthénie grave, anémie aplastique, PTI)

28 Déficit sélectif en IgA
Fréquent : 1/400 à 1/800, surtout chez les sujets atopiques Déficit au niveau du sérum et des sécrétions Etiologie hétérogène Contexte HLA-A1B8DR3 Une variante du CVI? Facteurs exogènes : chimiothérapie, phénytoïne

29 Déficit en IgA Présentation
Décours souvent bénin (sauf si déficit associé IgG2) Infections ORL fréquentes, plus rarement bronchectasies, diarrhée chronique (giardiases) Phénomènes allergiques (IgE accrues) et autoimmunitaires (LED, PR, JCA, Biermer, maladie coeliaque) Réactions transfusionnelles

30 Déficit en IgA Diagnostic IgA sériques indétectables (<0.05g/l)
Pas d’IgA salivaire, présence d’IgG et d’IgM IgG totales et IgM normales, IgG2 et IgG4 svt abaissées IgE svt accrues Autoanticorps fréquents dont anti-IgA Fonction T normale

31 Déficit sélectif en sous-classes d’IgG
Tout âge IgG2 et/ou IgG4 : la plupart des anticorps anti-polysaccharidiques sont des IgG2 donc déficit associé à infections récurrentes (pneumocoque, Haemophilus influenzae, Pseudomonas aeruginosa), bronchectasies; svt associé à déficit en IgA Importance clinique encore controversée

32 Traitement des hypogammaglobulinémies
Immunoglobulines par voie intraveineuse (0.4 à 0.5 g/kg) Toutes les 3 à 4 semaines Viser une concentration résiduelle d’IgG supérieure à 5g/l

33 Prise en charge générale des patients présentant des déficits immunitaires
mesures générales d’hygiène éliminer allergènes si atopie kiné respiratoire éviter vaccins vivants (polio, fièvre jaune)

34 Prise en charge générale des patients présentant des déficits immunitaires
vaccin antigrippal et antipneumococcique antibiothérapies précoces traitements spécifiques immunoglobulines IV pour les déficits en IgG avec répercussion clinique Intérêt des lysats bactériens oraux (bronchovaxom) dans la BPCO?


Télécharger ppt "Infections à répétition et « immunodéficiences »"

Présentations similaires


Annonces Google