La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Faut-il faire une gastroscopie en cas d’Hemoccult positif et de coloscopie normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal ? Bernard DENIS.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Faut-il faire une gastroscopie en cas d’Hemoccult positif et de coloscopie normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal ? Bernard DENIS."— Transcription de la présentation:

1 Faut-il faire une gastroscopie en cas d’Hemoccult positif et de coloscopie normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal ? Bernard DENIS (1), Philippe PERRIN (1), Erik-André SAULEAU (2), Frédéric VAGNE (1), André PETER (1), Daniel BATTISTELLI (1), Jean Christophe PFEIFFER (1), Jacques BOTTLAENDER (1) (1) Association pour le Dépistage du Cancer colorectal dans le Haut-Rhin (ADECA 68) Colmar. (2) Registre des Cancers du Haut-Rhin (ARER 68) Mulhouse Résumé Méthodes (suite) Résultats (suite) L’utilité de la gastroscopie (G) est controversée en cas de recherche de sang occulte dans les selles positive et de coloscopie (C) normale. But : évaluer le rendement et l'impact de la G en cas d’Hemoccult positif et de C normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal. Patients et méthodes Enregistrement prospectif des G réalisées après C totale normale ou avec lésions minimes (polype < 1 cm) dans la campagne de dépistage organisé du cancer colorectal par Hemoccult d’un département français. La décision de réaliser une G était laissée à la discrétion de l’endoscopiste. Résultats 488 personnes bénéficiaient d’une G (401 à C normale et 87 avec lésions minimes) : 219 hommes et 268 femmes (âge moyen 62 ans). 92,5% des G étaient réalisées le même jour que la C, 92% sous anesthésie générale et 25,2% avec biopsies. 125 G (25,6%) étaient anormales : 2 cancers de l'oesophage, 5 oesophages de Barrett, 32 oesophagites peptiques de stade 1, 5 de stade 2 et 1 de stade 4, 54 ulcérations gastro-duodénales, 4 ulcères gastriques et 3 bulbaires, 19 polypes gastriques (aucun adénomateux) et 2 angiodysplasies. H. pylori était présent dans 28 cas. Les anomalies étaient significativement plus fréquentes chez l’homme (33,3% vs 19,4%, p < 0,01), en présence de symptômes digestifs hauts (42,3% vs 19%, p < 0,01), en cas de prise d’aspirine à dose anti-agrégante (37,3% vs 21,9%, p = 0,01) et d'AINS (40,7% vs 23,3%, p = 0,04). La G avait un impact sur la prise en charge dans 89 cas (18,2%) : 1 traitement chirurgical, 1 radio-chimiothérapie, 5 surveillances endoscopiques, 80 traitements anti-secrétoires dont 28 avec éradication et un plasma d’Argon. La G avait significativement plus souvent un impact thérapeutique chez l’homme (26% vs 11,9%, p < 0,01), en présence de symptômes (29,8% vs 14,1%, p < 0,01) et en cas de prise d'AINS (37% vs 16,6%, p < 0,01). Si l’on ne retient comme réellement utiles que les diagnostics de cancer, d’oesophagite peptique de stade >1, d’oesophage de Barrett, d’ulcération H. Pylori positive et d'ulcère, seules 35 G (7,2%) étaient utiles (hommes asymptomatiques 7%, femmes asymptomatiques 2,1%). Les 2 cancers étaient symptomatiques. 2 variables étaient significatives en analyse multivariée pour l'utilité de la G : la présence de symptômes (odds ratio = 3,23 (IC 1,3 - 7,9) ) et le sexe masculin (odds ratio = 3,12 (IC 1,2 - 8,1) ). Les complications se résumaient à un incident dentaire mineur. Conclusion Dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal, il ne faut pas faire de G systématique en cas d’Hemoccult positif et de C normale ou avec lésions minimes. Il faut par contre s'enquérir de symptômes digestifs hauts et, en leur présence, réaliser une G. Notre étude prospective, la plus grande jamais réalisée, montre que le rendement de la G est très faible chez les femmes asymptomatiques. Une étude médico-économique serait nécessaire pour évaluer l’intérêt de réaliser une G chez les hommes asymptomatiques. Impact clinique AINS oui 10 (35.7%) non 75 (18.6%) p=0.03 aspirine 19 (31.1%) 65 (17.4%) p=0.01 sexe masculin 66 (26.5%) féminin 40 (13.7%) p<0.01 symptômes présents 35 (31%) absents 50 (15.5%) Analyse multivariée facteur Odds ratio IC 95 % Anomalie sexe féminin 0.45 0.27 – 0.73 symptômes présents 3.58 2.13 – 6.03 aspirine 2.68 1.40 – 2.63 Impact 0.41 0.24 – 0.71 2.82 1.61 – 4.95 2.18 1.10 – 5.75 Utilité 0.43 0.21 – 0.91 3.45 1.67 – 7.11 population éligible population étudiée Contexte Résultats L’utilité de la gastroscopie (G) est controversée en cas de recherche de sang occulte dans les selles positive et de coloscopie (C) normale Peu d’études, la plupart rétrospectives, de petite taille ou réalisées dans un contexte de dépistage opportuniste Seules 2 études réalisées dans un contexte de dépistage organisé concluaient que la G n’était pas justifiée chez les personnes asymptomatiques… mais, toutes 2 avaient les mêmes limites méthodologiques: recherche a posteriori des lésions hautes manquées dans la population avec test Hemoccult positif (aucune G n’avait été réalisée) seuls les cancers étaient comptabilisés (Thomas WM Gut 1990; Rasmussen M Scand J Gastroenterol 2002) 541 Gastroscopies à la date du 01/O2/2006 (31 % de la population éligible) 434 avec colo normale (36,7 % de la population éligible) 107 avec colo avec polypes < 1 cm (19 % de la population éligible) 292 femmes et 249 hommes, moyenne d’âge = 62,1 ans 91,3 % le même jour que la colo, 91,1 % sous AG, 26,1 % avec biopsies Population asymptomatique Rendement diagnostique = 143 G / 541 = 26.4 % 2 cancers de l'oesophage 5 oesophages de Barrett 36 oesophagites peptiques de stade 1, 7 de stade 2, 1 de stade 3 et 1 de stade 4 2 varices oesophagiennes de grade 2 47 antrites érosives 5 ulcères gastriques 13 gastrites érythémateuses, 1 atrophique 19 polypes gastriques (aucun adénomateux) 14 duodénites érosives 5 ulcères bulbaires 2 adénomes duodénaux 2 angiodysplasies H. pylori était présent dans 34 cas Nombre de G à faire pour femmes hommes 1 anomalie 8 4 1 impact 10 5 1 diagnostic utile 27 11 Buts évaluer le rendement et l'impact de la Gastroscopie en cas d’Hemoccult positif et de Coloscopie normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal pas de cancer pas d’œsophage de Barrett Conclusions Méthodes âge < 65 88 (26.3%) > 65 55 (26.6%) NS AINS oui 11 (39.3%) non 100 (24.8%) aspirine 25 (41%) 85 (22.7%) p<0.01 sexe masculin 82 (32.9%) féminin 61 (20.9%) symptômes présents 47 (41.6%) absents 64 (19.9%) - En dépistage organisé du cancer colorectal, il ne faut pas faire de Gastroscopie systématique en cas d’Hemoccult positif avec Coloscopie normale ou avec lésions minimes chez les femmes asymptomatiques le rendement de la Gastroscopie est très faible par contre, chez les hommes asymptomatiques une étude médico-économique serait nécessaire pour évaluer l’intérêt de réaliser une Gastroscopie enfin, il ne faut pas oublier de s'enquérir de symptômes digestifs hauts et, en leur présence, réaliser une Gastroscopie Campagne de dépistage organisé du cancer colorectal du Haut-Rhin Enregistrement prospectif de toutes les Gastroscopies réalisées après Hemoccult positif et Coloscopie totale normale ou avec lésions minimes (polype < 1 cm) décision de réaliser une Gastroscopie laissée à la discrétion de l’endoscopiste critères d’exclusion : . Test hors dépistage organisé . Coloscopie incomplète . Présence d’une lésion basse hémorragique, cancer ou polype ≥ 1 cm . Pathologie oesogastroduodénale connue . Gastroscopie récente < 1 an . Refus patient Impact clinique = 106 G / 541 = 19.6 % 1 chirurgie 1 radio-chimiothérapie 5 surveillances endoscopiques 2 exérèses endoscopiques 92 traitements antisecrétoires 34 traitements antibiotiques 2 traitements béta-bloqueurs 1 électro-coagulation par plasma d’Argon 1 vitaminothérapie B12 Journées Francophones de Pathologie Digestive, Paris, 21 Mars 2006


Télécharger ppt "Faut-il faire une gastroscopie en cas d’Hemoccult positif et de coloscopie normale dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal ? Bernard DENIS."

Présentations similaires


Annonces Google