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COURS AUDIOPROTHESE 2ième Année – 2009/2010
L’appareillage auditif de l’adulte et du vieillard Le bilan d’orientation prothétique L’adaptation prothétique Le suivi prothétique
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Le Bilan d’Orientation Prothétique chez l’adulte & le vieillard
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INTRODUCTION Recueil d’informations sur le patient afin d’aboutir au choix d’un appareillage auditif tout en établissant une relation de confiance avec le patient
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2) Les examens prothétiques
1 ) L’Anamnèse 2) Les examens prothétiques Epreuves tonales Epreuves vocales (Véronique Ravoux) Tests Spéciaux (JF Vesson) 3) La prise d’empreinte 4) Le choix prothétique
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1 – L’anamnèse Définition :
Renseignements fournis par l’interrogatoire du malade et de son entourage
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1 – L’anamnèse Renseignements administratifs Nom, prénom, adresse……
Couverture sociale (CMU) Nom du médecin prescripteur
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1 – L’anamnèse Renseignements cliniques ATCD ORL SURDITE ATCD MEDCX
ATCD FAMILX ETAT GENERAL
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1 – L’anamnèse Renseignements sociologiques
Définir un « cahier des charges » GENE AUDITIVE RELATIONS SOCIALES ACTIVITES
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1 – L’anamnèse Renseignements techniques
Quelles sont ses connaissances de l’appareillage auditif ?
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2 – Les Examens Prothétiques
Introduction Procédure 2.1 Le conditionnement 2.2 Examen otoscopique 2.3 Placement du casque 2.4 Les tests 2.4.1 AT au casque 2.4.2 AT CO 2.4.3 AV 2.4.4 SSI 2.4.5 MCL 2.4.6 Tests spéciaux
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2 – Les Examens Prothétiques
3 – Présentation des résultats Fournir au patient des informations relatives à son potentiel auditif Que peut-il attendre de l’appareil auditif ?
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3 - La Prise d’empreinte I - Objectif : Déterminer
La forme du conduit : présence / absence de points de rétention du conduit La taille et volume du conduit Axe du tympan II – Procédure (cours audio 1ière année) III – Implications prothétiques
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4 - Le choix prothétique Introduction Loi 67-4 du 3 janvier 1967
C’est à l’audioprothésiste, en collaboration avec le médecin ORL, de procéder au choix de l’appareil auditif. Ce choix porte sur : La voie d’appareillage Le mode d’appareillage Le type d’appareil Le circuit amplificateur « l’interface » utilisateur
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4.1 - La voie d’appareillage : CA ou CO ?
La conduction osseuse est orientée par le médecin prescripteur Indications de conduction osseuse ST non opérables CAE infectieux, otorrhées, otalgies… Aplasie du conduit Prescription d’une Conduction osseuse Lunettes CO ou BAHA ?
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4.2 – Le mode d’appareillage : monaural / binaural / Cros – BiCros
Dans la mesure du possible, il faut essayer de RETABLIR UNE AUDITION BINAURALE Meilleure localisation spatiale Meilleure compréhension dans le bruit Conserver deux potentiels auditifs
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Limites de l’appareillage binaural
Limites audiologiques Surdités unilatérales Surdités dissymétriques avec interférence binaurale Limites médicales Manipulation, otalgies, otorhées, eczéma… Limites financières Limites psychologiques
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Appareillage monaural : choix de l’oreille à appareiller
Surdité dissymétrique Deux oreilles très mauvaises : oreille la meilleure à l’examen vocal Une oreille « assez bonne » : oreille la plus mauvaise pour rétablir un équilibre auditif. Surdité unilatérale Oreille la plus mauvaise Surdité symétrique
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Cas particuliers Cros : Controlatéral Routing Of Signal BiCros
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Micro contours à écouteur déporté
4.3 – Le type de l’appareil Intras Contours Micro contours Micro contours à écouteur déporté Lunettes CA / CO Ancrage osseux (B.A.H.A) Implant OM
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4.4 - Le choix du circuit CONVENTIONNEL / ANALOGIQUE NUMERIQUE
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4.5 – Interface utilisateur
LE POTENTIOMETRE LA TELECOMMANDE ACCUMULATEUR
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5 – Cas particulier du vieillard
Généralités L’anamnèse Les examens prothétiques La prise d’empreinte Le choix prothétique Et surtout savoir garder son sang froid …
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6 – Choix de l’embout Introduction
Données audiométriques Données physiologiques Capacités manuelles, visuelles du malentendant
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6 – Choix de l’embout Objectifs
Être CONFORTABLE : Ne doit pas blesser le conduit auditif Doit éviter l’autophonation DOIT ETRE AÉRÉ Être EFFICACE : fournir une étanchéité suffisante pour éviter l’effet Larsen DOIT ETRE OBTURANT
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6 – Choix de l’embout Implications prothétiques
Adapter L’ÉTANCHÉITÉ de l’embout au GAIN de l’aide auditive Gain faible : surdités légères & moyennes Souci de CONFORT = AÉRATION Gain fort : surdités sévères & profondes Souci d’EFFICACITÉ = ÉTANCHÉITÉ
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6 – Choix de l’embout Caractéristiques techniques
La matière La forme L’évent : diamètre et forme La longueur de l’embout Le tube acoustique
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6.1 - Choix de la matière Embout dur Embout souple
Surdités légères & moyennes, éventuellement sévères Patient à dextérité réduite Renouvellement Embout souple Surdités moyennes à profondes : besoin d’étanchéité TOUS les enfants : sécurité en cas de chocs Embouts anti-eau / anti-bruit
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6.2 - Choix de la forme 6.2.1 - Conduit / Canule
C’est le plus discret A éviter sur des conduits sans rétention : court & droit Plutôt réservé aux surdités légères à moyennes Matière dure ou souple
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6.2 - Choix de la forme 6.2.2 - Conduit Épaulement
Même utilisation que le conduit L’épaulement permet : Meilleur maintient Meilleure étanchéité Facilite (parfois) la manipulation Conduit sans rétention Matière dure essentiellement
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6.2 - Choix de la forme 6.2.3 - Coquille / Fond de conque
Grande étanchéité Utilisé pour des surdités sévères & profondes Très bon maintient Le plus employé chez l’enfant Matières dures et souples
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6.2 - Choix de la forme 6.2.4 - Phantomold / Squelette
Moins obturant que le coquille Surdités moyennes à sévères Très bon maintient Assez discret Pavillon sans rétention, recherche d’un appui avec l’hélix Matières dures & souples
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6.2 - Choix de la forme 6.2.5 - Silhouette / Pince de crabe
Déformation du pavillon Conque plate ou rétro versée Convexité anormale Matières dures & souples
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6.2 - Choix de la forme 6.2.6 - Porte-tube
Embout très ouvert, seul le tube pénètre dans le CAE. Surdités légères avec très bonne conservation des Fréq. Graves. Matière dure essentiellement
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6.2 - Choix de la forme 6.2.8 - Boîtier / Standard
Appareillage avec boîtier Matière dure & souples (sauf le super souple 25 shores)
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6.3 – EVENTS (valeurs fournies non exhaustives, à titre indicatif)
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Plus les graves sont conservés, plus l’aération est importante : audition naturelle Lorsque les aigus sont très touchés, limiter l’aération pour éviter l’effet larsen Renouvellement : observer les caractéristiques du précédent embout (si l’audiométrie n’a pas évoluée).
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
IROS Surdités légères avec très bonne conservation des graves 20 dB HL 1000 Hz
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Ø 4 mm Surdités légères avec bonne conservation des graves 20 – 30 dB HL 1000 Hz
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Ø 3 mm Surdités légères avec conservation des fréquences graves 20 – 30 dB HL 750 Hz Courbes inversées
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Ø 2 mm Surdités légères moyennes Courbes inversées
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Ø 1 mm Surdités moyennes
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Ø 0,5 mm / décompression Surdités moyennes à sévères en cas de terrain infectieux
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6.3.1 - Évent : choix du diamètre
Aucun Surdités sévères & profondes
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6.3.2 - Évent : choix de la forme
Évent parallèle Évent spiralé Évent Y long Évent Y court
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6.4 - La longueur de l’embout
Embout long : après le 2ième coude surdités sévères et profondes Meilleure obturation du conduit : lutte contre l’effet larsen Meilleur gain sur les basses fréquences par réduction de la cavité résiduelle
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6.4 - La longueur de l’embout
Embout moyen : au 2ième coude surdités moyennes & sévères Permet une bonne orientation de la sortie écouteur dans l’axe du tympan Le plus couramment utilisé
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6.4 - La longueur de l’embout
Embout court : entre le 1ier et le 2ième coude Utilisé pour augmenter au maximum la cavité résiduelle afin de : Améliorer le confort Limiter l’autophonation Attention au maintient de l’embout
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6.5 - Le tube acoustique Diamètre
Diamètre constant ADULTE NOURRISSON Micro tube Standard INT. 0,8 mm 2 mm 1,5 mm EXT. 1 mm 3 mm
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Diamètre variable : le Libby Horn
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CAS PRATIQUES choix prothétique
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CAS N° 9 : Mr TRA., presbyacousie, 78 ans
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CAS N° 10 : Mme GRO, ototoxique, 59 ans
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CAS N° 11 : Mr TOR. , 81 ans, mastoïdite.
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CAS N° 12 : Mme BOU. , 51 ans, otospongioses.
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CAS N° 13 : Mr MIN., 66 ans, trauma sonores.
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CAS N° 14 : Mme VER., 73 ans, séquelles d’otites
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CAS N° 15 : Mme JOU., 50 ans, surdité brusque.
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CAS N° 16 : Mme PUL., 43 ans, surdité congénitale
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L’ADAPTATION PROTHETIQUE DE L’ADULTE ET DU VIEILLARD
A – Premier appareillage
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1 - Introduction Second RDV au laboratoire Temps : env. 1 heure
1/3 adaptation prothétique, réglages 2/3 informations générales (prévention), manipulation
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2 - Méthode Otoscopie Mise en place de l’embout / coque
Vérifier l’absence de douleurs Pression sur l’embout : appui osseux ? Faire mastiquer Estimer la gêne provoquée par l’autophonation : Retouches de l’embout ou de la coque Pré réglages prothétiques
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3 - Pré réglages : les méthodes d’adaptation prothétique
3.1 - Les méthodes d’adaptation liminaires 3.2 - Les méthodes d’adaptation supraliminaires OBJECTIF : CALCUL DU GAIN CIBLE IDEAL
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3.1 - Méthodes liminaires Basées sur le seuil liminaire d’audiométrie tonale Transfert de la zone de parole dans la zone de confort Les premières méthodes (LYBARGER) datent de 1953 Ecart entre les méthodes pouvant atteindre 28 dB LIBBY, NAL, POGO, BERGER De la moins forte à la plus forte De la moins aigue à la plus aigue.
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3.1 - Les méthodes liminaires
FORMULES DE CALCUL POUR DIFFERENTES METHODES A 2000 Hz (HTL 500 = 25 ; HTL 1000 = 40 ; HTL 2000 = 45) Méthodes Formule pour F=2000 Hz Calcul du gain cible LIBBY 1/3 1/3 HTL 15.00 dB NAL X HTL – 1 où X = 0.05((HTL 500) + (HTL 1000) + (HTL 2000)) 18.45 dB POGO 1/2 HTL 22.50 dB BERGER 1/1.5 HTL 30.00 dB
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3.2 - Méthodes supraliminaires
Basées sur une approche supraliminaire de l’audiométrie prothétique : seuil subjectif d’inconfort, zones de confort. 2 courants : MTD (Balbi, 1935) : Médiane Théorique de la Dynamique MCL (Watson & Knudsen, 1940) : Most Confortable Level
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4 – Manipulation Surtout rester calme… Mise en place
Montrez l’emplacement sur une oreille de démonstration ou votre propre oreille Commencer par l’embout, puis le contour Répéter la manipulation plusieurs fois Marche / arrêt. Utiliser l’écrin. Ne pas donner trop d’informations : Evitez le changement de pile Evitez tout ce qui concerne l’entretien
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5 – CONSIGNES Eviter l’eau, l’humidité, la poussière…
Port quotidien, le plus souvent possible sauf : Pour dormir Dans le bruit (bricoleur) En cas de fatigue importante ou maux de tête Ne pas s’inquiéter d’un manque de compréhension les premiers jours Notion de rééducation auditive donc d’EFFORTS de la part du patient Réglage de sous-correction au départ (confort), puis évolution progressive de la puissance (efficacité)
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5 – CONSIGNES Redécouverte des BRUITS ambiants :
Prévenir des bruits métalliques : couverts, sacs plastiques, bruits d’eau, talons, craquements parquet … La mémorisation des bruits ambiants est progressive, elle est IMPERATIVE pour arriver à les supporter et surtout pouvoir en faire abstraction lors d’un dialogue Eduquez l’entourage à ne pas tester constamment le malentendant appareillé Risque de mise en échec : perte de motivation
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5 – CONSIGNES Demander au patient de noter ses impressions
meilleure implication du patient dans son appareillage Permet de cibler les attentes du patient Stimulations diverses : radio, musique, TV, groupes… Téléphone Pb du larsen avec les intras : éloigner le combiné Contour : placement du combiné au-dessus de l’oreille (micro du contour)
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L’ADAPTATION PROTHETIQUE DE L’ADULTE ET DU VIEILLARD
B – Renouvellement
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Temps : env. 1 heure 2/3 adaptation prothétique, réglages 1/3 informations générales Mise en place de l’embout / coque Contrôler les différences (formes, longueur, évent) par rapport à l’ancien embout ou coque. Retouches Expliquez au patient les différences qu’il va ressentir
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Pré réglage prothétique :
Se rapprocher le plus possible de la sensation auditive précédente (si le résultat était satisfaisant) Patient entraîné : Meilleures observations de sa sensation auditive Plus exigeant sur le résultat Mesure de gains prothétiques : évaluer l’amélioration Manipulation : Ne pas la négliger, même si le patient est déjà éduqué, surtout si l’embout ou encore plus si le type d’appareillage a changé.
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Les retouches des embouts
Un embout fidèle à l’empreinte n’est pas toujours le plus approprié Peau CAE très souple Peau CAE sèche Rétention très importante Les retouches doivent être faites de manière progressives TOUJOURS vérifier le caractère indolore de l’embout en le frottant sur sa main
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LE CONTRÔLE D’EFFICACITE PROTHETIQUE chez l’adulte et le vieillard
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LE CONTRÔLE D’EFFICACITE PROTHETIQUE
Introduction au champ libre Procédure 2.1 Otoscopie 2.2 Consignes patient 2.3 Examens prothétiques champ libre 2.3.1 Gain prothétique tonal 2.3.2 Gain prothétique vocal dans le silence aVS / bruit aVB 2.3.3 Localisation spatiale 2.3.4 Tests spéciaux 3. Présentation des résultats 4. Notes particulières pour le vieillard 5. La mesure In-Vivo
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Le suivi prothétique JO du 4 mai 2002, l’audioprothésiste est tenu d’effectuer un contrôle et un suivi de l’appareillage : à 3, 6 et 12 mois après la délivrance de l’AA Puis un suivi bi-annuel selon les besoins du patient
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