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Problèmes et Interventions

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Présentation au sujet: "Problèmes et Interventions"— Transcription de la présentation:

1 Problèmes et Interventions
Nutrition Maternelle Problèmes et Interventions Diapositive 1: Titre de la présentation

2 Nutrition Maternelle Problèmes
Diapositive 2: Titre de la première partie. Nutrition maternelle: problèmes UNICEF/C-79-15/Goodsmith

3 Principaux Problèmes en Nutrition Maternelle
Poids et taille insuffisants Carences en micronutriments Diapositive 3: Principaux problèmes de la nutrition maternelle La malnutrition chez les femmes se manifeste aux niveaux des macronutriments et/ou des micronutriments. Un grand nombre de femmes surtout dans les pays en développement ont un poids insuffisant ou une petite taille. Diverses carences en micronutriments tels que le fer, l’iode et la vitamine A sont très répandues chez les femmes dans de nombreuses régions du monde. Dans cette présentation, nous verrons que la malnutrition maternelle a de nombreuses causes et de graves conséquences pour les femmes elles-mêmes et les enfants qu’elles portent. Nous verrons également qu’il existe des interventions faisables et efficaces par rapport aux coûts pour améliorer l’état nutritionnel de la femme. Ces interventions se traduiront par des avantages durables pour les femmes elles-mêmes et les enfants qu’elles portent.

4 Malnutrition Maternelle: le Problème de Toute une Vie
Première enfance (0-24 mois) Pratique sous-optimale de l’allaitement maternel Aliments de complément inadéquats Alimentation peu fréquente Infections fréquentes Deuxième enfance (2-9 ans) Alimentation insuffisante Attention sanitaire insuffisante Education insuffisante Diapositive 4: Malnutrition maternelle: le problème de toute une vie (un) Les femmes sont vulnérables à la malnutrition pendant tout le cycle de la vie tant pour des raisons biologiques que sociales. Prime enfance (0-24 mois). La plupart des petites filles vivant dans des contextes pauvres ne reçoivent pas un allaitement optimal lors de la petite enfance, leur alimentation complémentaire est irrégulière et insuffisante tant du point de vue qualité que quantité et elles souffrent d’infections fréquentes. Un tel manque nutritionnel pendant les deux premières années de la vie se traduit par des conséquences négatives immédiates et à long terme sur la survie, la croissance, le développement et la productivité de la femme. Enfance (deux-neuf ans). A l’âge de deux ans, un grand nombre de petites filles qui ont survécu un tel stress nutritionnel connaissent des retards de croissance qu’elles auront du mal à rattraper par la suite. De plus, dans certaines parties du monde, il existe une discrimination à l’égard des filles qui reçoivent moins de nourriture et qui ont moins accès aux soins de santé et à l’éducation.

5 Malnutrition Maternelle: le Problème de Toute une Vie
Adolescence (10-19 ans) Besoins nutritionnels supplémentaires Besoins en fer additionnels Grossesses précoces Grossesse et Allaitement Besoins en micronutriments additionnels Cycles réproductives rapporchés Diapositive 5 : Malnutrition maternelle : le problème de toute une vie (deux) Adolescence (10-19 ans). Pendant l’adolescence, les filles connaissent une rapide croissance physique et maturation sexuelle avec toutes les demandes que cela entraîne du point de vue nutritionnel tant au niveau des macronutriments que des micronutriments (surtout le fer). Les adolescentes ont une poussée de croissance juste avant le début de la menstruation et elles continuent à grandir par la suite. La croissance linéaire, surtout celle des os longs, n’est achevée qu’à l’âge de 18 ans et la masse osseuse atteint son niveau maximum à l’âge de 25 ans. Une adolescente malnourrie dont la menstruation est tardive risque d’atteindre sa taille finale uniquement à l’âge de 23 ans et, par conséquent, elle peut concevoir avant que le développement de son corps ne soit terminé. De plus, le canal de la naissance se développe plus lentement que la taille et n’atteint sa dimension mature que deux ou trois ans après l’achèvement de la taille. La grossesse expose les adolescentes à un risque accru de malnutrition (puisque le fœtus a besoin de micronutriments de la mère), de complications liées à la grossesse et d’autres conséquences graves au moment de la naissance (y compris le décès). Une grossesse précoce aggrave le cycle de la malnutrition maternelle de deux manières : Directement, suite au risque accru d’insuffisance pondérale à la naissance pour le bébé Indirectement, suite à l’arrêt de croissance prématuré chez la mère. Grossesse et allaitement : Dans la plupart des pays en développement, les femmes passent une partie importante de leurs années fécondes enceintes, allaitantes ou les deux. McGuire et Popkin (1990) estiment qu’en moyenne, les femmes en Afrique et en Asie entre l’âge de 15 et 45 ans sont enceintes ou allaitent pourcent de leur temps. La grossesse et l’allaitement comportent de multiples demandes nutritionnelles pour soutenir le développement du fœtus et la production de lait. Ces besoins nutritionnels complémentaires dus à la grossesse et à l’allaitement se manifestent tant au niveau des macronutriments que des micronutriments. Plus de calories sont nécessaires pour arriver au gain de poids adéquat pendant la grossesse et constituer des réserves pour l’allaitement Plus de fer est nécessaire pour la croissance du fœtus et du placenta et pour l’expansion du volume placentaire. Il faut également plus de vitamine A pour assurer une concentration suffisante de cette vitamine dans le lait maternel. Des naissances rapprochées, un équilibre énergétique négatif et des carences en micronutriments peuvent mener à ce que l’on appelle « le syndrome d’épuisement maternel. » Le stress nutritionnel atteint son maximum quand une adolescente est enceinte ou qu’elle allaite.

6 Malnutrition Maternelle: le Problème de Toute une Vie
Toute la vie durant: Insecurité alimentaire Alimentation insuffisante Infections récurrentes Parasitoses fréquentes Attention sanitaire insuffissante Charge de travail excessive Inequités de genre Diapositive 6 : Malnutrition maternelle : le problème de toute une vie (trois) Sur toute la vie : La plupart des femmes vivant dans des pays en développement connaissent divers problèmes biologiques et sociaux qui accroissent le risque de malnutrition tout au long de la vie . S’agissant des conditions suivantes : Insécurité alimentaire Régimes alimentaires inadéquats Infections répétées Parasites fréquents Soins de santé inadéquats Lourdes charges de travail Inégalité entre les sexes

7 Femmes Mères avant l’Age de 18 Ans
Pourcentage Diapositive 7: Des femmes accouchent avant l’âge de 18 ans Le pourcentage de femmes qui ont un enfant avant l’âge de 18 ans est de 18 pourcent en Asie, 21 pourcent en Amérique latine et 28 pourcent en Afrique (Enquête sur la fécondité dans le monde, NU, 1986).

8 Déficit Energétique Chronique chez les Femmes de 15-49 Ans
Pourcentage Femmes IMC <18,5 kg / m2 Diapositive 8: Déficit énergétique chronique chez des femmes de 15 à 49 ans L’indice de la masse corporelle (IMC) mesure le poids par rapport à la taille pour estimer la maigreur. Chez les femmes adultes, un IMC < 18,5 kg/m est utilisé comme indique du déficit énergétique chronique. La proportion élevée de femmes qui tombent en-dessous de cette valeur-seuil dans des pays en développement témoigne de la gravité de la malnutrition, surtout en Asie.

9 Conséquences du Déficit Energétique Chronique chez la Mère
Infections Travail dystocique Mortalité maternelle Faible poids à la naissance Mortalité néonatale et infantile Diapositive 9: Conséquences d’un déficit énergétique chronique chez la mère Les femmes souffrant d’un déficit énergétique chronique ont une prévalence plus élevée d’infections suite à une capacité immunitaire amoindrie courent un risque plus élevé d’avoir un travail dystocique suite à la disproportion entre la tête du bébé et l’espace dans le canal de la naissance. courent un risque accru de mortalité. Le travail dystocique représente huit pourcent des décès maternels dans le mode (OMS et UNICEF, 1996) courent un risque plus grand de donner naissance à un bébé d’un poids insuffisant. L’insuffisance pondérale à la naissance est un facteur-risque bien connu de la mortalité néonatale et infantile.

10 Déterminants du Retard de la Croissance Intra-Utérine
Diapositive 10 : Déterminants du retard de la croissance intra-utérine Les facteurs de nutrition maternelle sont responsables de 50 pourcent environ du retard de la croissance intra-utérine dans les pays en développement. L’insuffisance pondérale à la naissance dans les pays en développement est due essentiellement au retard de croissance intra-utérine. Il existe une solide corrélation entre le faible poids avant la grossesse et le retard de croissance intra-utérine tel que le montre une méta-analyse de 25 études de l’anthropométrie maternelle et l’issue de la grossesse couvrant 20 pays (OMS, 1995). Un faible apport en calories est le principal facteur à risque influençant le poids à la naissance, c’est également le déterminant le plus important des chances de survie d’un enfant. L’insuffisance pondérale à la naissance due essentiellement à la malnutrition maternelle (soit avant la conception ou pendant la grossesse) est un indicateur indirect de l’état nutritionnel de la femme.

11 Le Cycle de la Malnutrition se Perpetue d’une Géneration à l’Autre
Retard de croissance infantile Nouveau-nés de faible poids Grossesse précoce Diapositive 11: Le cycle de la malnutrition se perpétue d’une génération à l’autre Le cycle du retard de croissance se perpétue car une petite taille de la mère est cause d’insuffisance pondérale à la naissance et de retard de croissance par la suite chez l’enfant, d’où à nouveau des femmes adultes de petite taille. Ce diagramme montre les conséquences d’une grossesse précoce, tant du point de vue insuffisance pondérale à la naissance qu’arrêt de croissance prématuré chez la mère. Adolescentes de faible poids et/ou taille Femmes de petite taille ACC/SCN, 1992

12 Besoins Nutritionnels en Fer tout au long du Cycle de la Vie
Besoins diétetiques en fer (mg Fer/1000 kcal) Grossesse Diapositive 12: Carence en fer et anémie Une carence en fer se présente quand une quantité insuffisante de fer est absorbée pour répondre aux besoins du corps. La carence en fer est la principale cause de malnutrition, affectant autant de quatre à cinq milliard de personnes dans le monde. L’anémie ou la faible concentration d’hémoglobine dans le sang représente la principale manifestation clinique de la carence en fer. La carence en fer et l’anémie ferriprive sont d’importants problèmes de santé publique qui affectent autant de deux milliard de personnes - 30 % de la population du monde - avec des conséquences négatives surtout pour les femmes en âge de procréer et les jeunes enfants. Plus de 90 pourcent des femmes et enfants affectés vivent dans des pays en développement. Même si les taux d’anémie sont souvent utilisés pour évaluer la gravité de la carence en fer au sein d’une population, la carence en fer n’est pas la seule cause d’anémie. Toutefois, dans les régions où l’anémie est très répandue, la carence en fer est généralement la cause principale. Cela pourrait être dû au besoin accru en fer (pendant l’enfance, l’adolescence ou la grossesse), à l’apport inadéquat de fer ou à des pertes de sang chroniques. L’infection parasitaire et le paludisme sont d’autres causes courantes d’anémie. Age (ans) Stoltzfus, 1997

13 Carence en Fer Forme plus courante de malnutrition
Cause la plus fréquente d’anémie Autres causes d’anémie: Infection parasitaire Paludisme Diapositive 13: Besoins nutritionnels en fer tout au long du cycle de la vie Les besoins en fer sont surtout importants pendant l’enfance, le début de l’adolescence et la grossesse. L’enfant a besoin de fer pour une croissance rapide. La jeune adolescente a besoin de plus de fer suite à la poussée de croissance et au début de la menstruation à cette époque. La femme enceinte a besoin de fer pour la synthèse de tissus, le placenta et le foetus et pour compenser les pertes de fer au moment de l’accouchement.

14 Causes de la Carence Nutritionnelle en Fer
Régime alimentaire contenant peu de fer Faible biodisponibilité du fer alimentaire Fer non-héminique Inhibiteurs Diapositive 14: Causes des carences nutritionnelles en fer Les carences nutritionnelles en fer sont imputables à une absorption insuffisante de fer. Ces carences nutritionnelles peuvent être dues aux facteurs suivants: Régime alimentaire contenant peu de fer et/ou Faible biodisponibilité du fer alimentaire (lorsque le fer n’est pas bien absorbé par le corps). Les causes de cette faible biodisponibilité sont les suivantes: Régime alimentaire riche en fer non-hème. Le fer non-hème provient de sources végétales. Sa biodisponibilité est faible comparée au fer provenant des produits animaux (fer-hème), par exemple la viande rouge. Le régime alimentaire avec une teneur élevée d’inhibiteurs d’absorption de fer qui diminuent la biodisponibilité du fer alimentaire. Par ailleurs, les éléments qui favorisent l’absorption de fer comme les sources de fer-hème et la vitamine C peuvent accroître la biodisponibilité du fer non-hème.

15 Infection Parasitaire
Causes pertes de sang Accroit pertes de fer Diapositive 15: Infection parasitaire et anémie L’OMS estime que plus d’un milliard de femmes dans le monde en développement sont infectées par des ankylostomes. L’infection due aux ankylostomes contribue à l’anémie en causant des pertes de sang dans les selles. Les pertes de sang accroissent les pertes de fer. Le sang, avec le fer qui y est contenu, est perdu en proportion du nombre de vers adultes dans les intestins et la durée de l’infection.

16 Paludisme Détruit globules rouges Entraîne anémie sévère
Augmente les risques lors de la grossesse Diapositive 16: Paludisme et anémie Le paludisme est cause d’anémie car il provoque la destruction des globules rouges. L’infection paludéenne, surtout celle causée par Plasmodium falciparum, peut entraîner une grave anémie. L’anémie causée par le paludisme peut mettre en danger la vie d’une femme enceinte.

17 Prévalence de l’Anémie chez les Femmes de 15 à 49 Ans
Pourcentage Diapositive 17: Prévalence de l’anémie chez les femmes de 15 à 49 ans Les points seuils de l’anémie utilisés ici sont analogues à ceux recommandés par l’OMS (110g/L pour les femmes enceintes et 120g/L pour les femmes non enceintes). Les données montrées ici soulignent la prévalence extrêmement élevée de l’anémie chez les femmes en âge de procréer dans le monde en développement, surtout chez les femmes enceintes. Les prévalences les plus élevées d’anémie chez les femmes en âge de procréer sont enregistrées dans l’Asie du Sud et du Sud-Est où environ les deux-tiers des femmes enceintes sont anémiques. ACC/SCN, 1992

18 Femmes Anémiques (15-49 Ans) dans le Monde
Millions Diapositive 18: Femmes anémiques (15-49 ans) dans le monde Nous avons vu sur la diapositive précédente que c’est en Asie du Sud et du Sud-Est que l’on note la prévalence la plus élevée de l’anémie chez les femmes en âge de procréer. Plus d’un cinquième de la population du monde habite dans ces régions. Ces deux faits expliquent pourquoi on trouve plus de la moitié des femmes anémiques du monde en Asie du Sud et du Sud-Est.

19 Gravité de l’Anémie chez les Femmes Enceintes
Pourcentage Diapositive 19: Gravité de l’anémie chez les femmes enceintes Bien que la prévalence de l’anémie chez les femmes enceintes (Hb < 110g/L) soit uniformément élevée dans les deux populations affichées sur le diagramme (Népal et Chine), la prévalence de l’anémie modérée à grave (Hb < 90 g/L) est plus de trois supérieure au Népal qu’en Chine.

20 Gravité de l’Anémie chez les Femmes Non Enceintes
Pourcentage Diapositive 20: Gravité de l’anémie chez les femmes non enceintes De même, la prévalence de l’anémie chez les femmes non enceintes (Hb < 120g/L) est uniformément élevée au Zanzibar et en Indonésie mais la prévalence de l’anémie modérée à grave (Hb < 90 g/L) est plus de quatre fois supérieure au Zanzibar. Ces données suggèrent que, dans une population donnée, il est important d’estimer non seulement la prévalence de l’anémie parmi les femmes non enceintes mais également sa gravité.

21 Les conséquences de l’anémie maternelle
Les décès maternels Moins de fer pour le foetus Insuffisance pondérale à la naissance Mortalité néonatale Capacité physique diminuée Facultés cognitives diminuées Diapositive 21: Conséquences de l’anémie maternelle Décès maternels: Les femmes anémiques courent un risque plus grand de mourir suite aux pertes de sang pendant l’accouchement. L’hémorragie obstétricale est la cause principale de décès maternel dans les pays en développement, représentant environ 20 pourcent de tous les décès maternels. Une grave anémie peut être la cause d’un arrêt cardiaque ou d’un choc circulatoire au moment du travail et de l’accouchement. Les femmes anémiques courent un plus grand risque de contracter une infection puerpérale. Moins de fer pour le foetus: Les femmes anémiques transmettent moins de fer à leur foetus. Ces nourrissons risquent de manquer de fer et de devenir anémiques. Insuffisance pondérale à la naissance: Les femmes anémiques risquent davantage de donner naissance à des bébés d’un poids insuffisant. Mortalité néonatale: Les bébés d’un poids insuffisant courent un plus grand risque de mourir pendant la période néonatale. Capacité physique diminuée: La capacité de travail et la forme physiques sont diminuées chez les personnes anémiques car le sang a besoin de fer pour apporter l’oxygène au cerveau et dans les muscles et parce que les muscles ont besoin de fer pour fonctionner normalement. Facultés cognitives diminuées: Les enfants anémiques ont des résultats scolaires moins bons que les enfants non anémiques. Les suppléments de fer administrés aux enfants qui manquent de fer permettent d’améliorer leurs facultés cognitives.

22 Hémoglobine lors de la grossesse et insuffisance pondérale à la naissance
Diapositive 23: Hémoglobine lors de la grossesse et insuffisance pondérale à la naissance Les données collectées auprès de plus de femmes caucasiennes enceintes montrent que des concentrations d’hémoglobine faibles et élevées (concentration d’hémoglobine la plus faible pendant la grossesse) sont associées à une insuffisance pondérale à la naissance. Le risque d’insuffisance pondérale à la naissance est supérieur de 55 pourcent chez les femmes avec un taux d’hémoglobine le plus faible de 80 g/L comparé aux femmes avec une concentration d’hémoglobine la plus faible de 110 g/L.

23 Conséquences d’anémie sur l’éducation des enfants
Diapositive 25: Conséquences de carences en fer et anémie sur la l’education des enfants Des études sur les rapports entre la carence en fer et anémie et le developpement cognitif chez les écoliers et avant-écoliers conclurent à maintes reprises que les notes d’examen des enfants qui souffrent de carences en fer et anémie sont sensiblement inférieures à celles des enfants avec réserves adéquates de fer. Capacité d’étude réduite

24 Causes de carences en vitamine A chez la mère
Apport inadéquat Des infections récurrentes Des grossesses fréquentes Diapositive 26: Causes de carences en vitamine A chez la mère Les femmes en âge de procréer, surtout les femmes enceintes et les femmes qui allaitent, courent un plus grand risque d’avoir des carences en vitamine A. Les trois grandes causes de l’avitaminose A chez les femmes sont les suivantes: Apport inadéquat. Un apport nutritionnel inadéquat en vitamine A pour répondre aux besoins physiologiques est la principale cause de carence en vitamine A chez les femmes. Des infections récurrentes. Les infections diminuent l’absorption, la conservation et l’utilisation de la vitamine et réduisent également les apports en vitamine A suite au manque d’appétit. Des grossesses fréquentes. Des cycles reproducteurs fréquents peuvent épuiser les réserves de vitamine A. UNICEF/C-16-8/Isaac

25 Conséquences de la carence en vitamine A pendant la grossesse (1)
Plus grande risque de: Cécité nocturne Mortalité maternelle Fausse-couche Mort-né Insuffisance pondérale à la naissance Diapositive 27: Conséquences de la carence en vitamine A pendant la grossesse (un) Risque accru de cécité nocturne. La cécité nocturne est associée à de faibles taux de rétinol sérique. Des taux élevés de cécité nocturne ont été signalés chez des femmes enceintes dans la plupart des pays où la carence en vitamine A est répandue. Les faits démontrent l’association entre l’avitaminose A chez les femmes et le risque accru de mortalité maternelle, de fausse-couche, de mort-né et d’insuffisance pondérale à la naissance. Les donnés disponibles des études de supplémentation en vitamine A au Népal suggèrent une relation causale.

26 Conséquences de la carence en vitamine A pendant la grossesse
Transfert diminué de vitamine A au foetus Diapositive 28: Conséquences de la carence en vitamine A pendant la grossesse (deux) Vitamine A s’est transmise de la mére au foetus in-utéro par l’intermédiare du placenta. Les études d’animaux indiquent que la quantité qui est transferte dépend des réserves de vitamine A chez la mère.

27 Conséquences de la carence maternelle en vitamine A sur l’allaitement
Si carence maternelle donc Une concentration diminuée de vitamine A dans le lait maternel Diapositive 29: Conséquences de la carence maternelle en vitamine A sur l’allaitement La concentration de vitamine A dans le lait maternel dépend des réserves de vitamine A chez la mère et des besoins changeants du nourrisson qui grandit. Le lait mûr d’une femme qui est relativement en bonne santé fournit à son bébé suffisamment de vitamine A pendant au moins les six premiers mois de la vie et peut-être même pendant la première année. De plus, quand les aliments complémentaires ne contiennent pas beaucoup de graisse, les matières grasses dans le lait sont essentielles pour l’utilisation de la vitamine A. Une étude faite dans les zones rurales de l’Afrique de l’Ouest (Prentice et Paul, 1990) note que le lait maternel est la source la plus importante de vitamine A et de matières grasses pour les enfants de plus d’un an. Dans les régions où la carence en vitamine A est endémique, les femmes avec un faible taux de rétinol sérique ont une faible concentration de vitamine A dans leur lait, d’où un risque accru que l’enfant ait une carence clinique pendant la maladie. Tel est notamment le cas pour les bébés prématurés qui sont tout particulièrement exposés au risque de carence en vitamine A car ils n’ont pratiquement aucune réserve de rétinol dans leur foie.

28 Conséquences de la carence en vitamine A en pendante l’enfance
Plus grande risque de : Problèmes oculaires Morbidité and mortalité L’Anémie Diapositive 30: Conséquences de la carence en vitamine A pendant l’enfance La meilleure date disponible suggére que 140 millions d’enfants en âge préscolaire souffrent de carences en vitamine A. Les enfants avec une carence en vitamine A courent de plus grands risques sur le plan suivant : Problèmes oculaires. Les conséquences les plus courantes d’une grave carence en vitamine A concernent le système visuel, affectant la vision quand la lumière est faible ou dans l’obscurité (cécité nocturne) et endommageant l’intégrité de la surface de la conjonctivite et de la cornée (taches de Bitot, opacification cornéenne, ulcération). La carence en vitamine A est la cause la plus importante de cécité infantile dans les pays en développement. Morbidité et mortalité. La carence en vitamine A, même à des niveaux sous-cliniques, entraîne une détérioration des revêtements de la surface des systèmes gastro-intestinaux, respiratoires et excrétoires. De plus les défenses du système immunitaire sont également affaiblies. Ces changements cachés aggravent les risques de graves maladies et de décès chez les jeunes enfants. Anémie. La carence en vitamine A contribue à l’utilisation inefficace du fer pour la production d’hémoglobine.

29 La carence en iode chez les femmes
Diapositive 31 : Carence en iode chez les femmes L’iode est nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes nécessaires à leur tour pour la régulation du métabolisme cellulaire tout au long de la vie. Jusqu’aux années 80, le goitre (augmentation du volume de la glande thyroïde) était jugé comme la seule conséquence, quasi- exclusive, de la carence en iode. Aujourd’hui, nous savons que les conséquences de la carence alimentaire en iode pendant la grossesse sont bien plus vastes. Les hormones thyroïdiennes assurent la croissance normale, surtout du cerveau, qui se fait de la vie fœtale à la fin de la troisième année postnatale. Par conséquent, la carence en iode pendant la grossesse, si elle est grave, détériore la fonction thyroïdienne, d’où un taux métabolique plus faible, un retard de croissance, des lésions cérébrales, une mortalité périnatale accrue et d’autres malformations. Goitre UNICEF/ Shadid

30 Conséquences de la carence en iode sur l’intelligence
crétinisme le retard mental sévère le retard mental doux Diapositive 32 : Conséquences de la carence en iode sur l’intelligence L’on sait que la carence en iode pendant la grossesse retarde le développement du fœtus et entraîne la naissance de crétins (avec de graves problèmes mentaux et physiques) et d’enfants arriérés mentaux. Le retard mental imputable à la carence en iode pendant la grossesse est irréversible. La carence en iode est la cause la plus courante de retard mental évitable dans le monde. Le crétinisme endémique peut être prévenu en comblant les carences d’iode au sein de la population, surtout chez les femmes avant et après la grossesse.

31 Conséquences de la carence en iode sur l’éducation
Abilité de comprendre Taux d’abandon scolaire Sous-scolarisation Diapositive 33 : Conséquences de la carence en iode sur l’éducation Le crétinisme et le retard mental grave sont des formes extrêmes d’encéphalopathies causées par la carence alimentaire en iode pendant la grossesse. Même dans des groupes dont on connaît le risque de carence alimentaire en iode où aucun fait ne démontre l’existence de crétinisme endémique, on note une tendance à la baisse dans la distribution de fréquence du QI chez les enfants de l’école. Ainsi, même la carence en iode douce pendant la grossesse résultat dans des dommages permanents au cerveau foetal. Bleichrodt et Born (1993) estiment, sur la base d’une méta-analyse de 18 études différentes, que les enfants dans les communautés où existe une carence en iode souffrent en moyenne d’une réduction de 13, 5 points dans le QI (presque un écart type) par rapport aux enfants des communautés sans carence. Les implications sont évidentes du point de vue capacité d’apprendre chez les enfants, taux d’abandon scolaire et sous-scolarisation. Les coûts qui en découlent pour les sociétés, notamment au niveau du développement socio-économique, sont extrêmement élevés.

32 Conséquences de la carence en zinc chez la mère
Rupture prématurée des membranes Travail prolongé Naissance prématurée Insuffisances pondérale à la naissance Mortalité maternelle et enfante Diapositive 35: Conséquence de la carence en zinc chez la mère Le zinc joue un rôle important dans un certain nombre de réactions synthétiques métaboliques. Les périodes de croissance rapide telles que la prime enfance, l’adolescence et la fin de la grossesse, quand les besoins sont les plus élevés, sont les plus vulnérables à la carence en zinc. La prévalence de la carence en zinc est probablement analogue à celle de la carence nutritionnelle en fer car elles sont provoquées par le même mode alimentaire. Quand les régimes alimentaires sont à base de plantes avec une faible consommation de produits animaux, le risque d’apport insuffisant en fer et zinc est très élevé même quand es apports en énergie et protéine se situent aux niveaux recommandés. Une proportion élevée de femmes enceintes dans des pays en développement est probablement exposée au risque de carence en zinc car elles n’en consomment pas suffisamment. La carence en zinc chez la mère entraîne des conséquences négatives pour la santé des femmes et de leur nourrisson. Les femmes avec de faibles concentrations de zinc dans le plasma courent : Un risque trois à sept fois supérieur de rupture prématurée des membranes Un risque deux à neuf fois supérieur de travail prolongé du deuxième stade. Un risque accru de naissance prématurée et d’insuffisance pondérale à la naissance. Un essai de supplémentation en zinc des femmes enceintes rallonge la durée de la grossesse et diminue de 25 à 50 pourcent les risques de naissance prématurée. Un risque accru de mortalité maternelle et infantile.

33 Conséquences des carences en acide folique chez la mère
Anémie maternelle Anomalies du tube médullaire Insuffisance pondérale à la naissances Diapositive 36: Conséquences des carences en acide folique chez la mère Dans certains pays en développement, les femmes enceintes et allaitantes sont exposées à un plus grand risque d’avoir une carence en acide folique car leur régime alimentaire ne contient pas suffisamment de folate pour répondre à leurs besoins physiologiques. Les apports alimentaires des femmes seront faibles quand l’accès est limité aux aliments riches en folate ou quand les pratiques culinaires entraînent des pertes élevées. La carence maternelle en acide folique est associée aux problèmes suivants : Anémie maternelle. La carence en acide folique est cause d’anémie mégaloblastique suite au rôle que joue l’acide folique dans la synthèse de l’ADN. La carence en folate interfère avec la synthèse de l’ADN, causant une réplication anormale des cellules. Anomalies du tube médullaire. De faibles taux d’acide folique au moment de la conception peuvent entraîner des anomalies du tube médullaire chez le nourrisson. La supplémentation en acide folique chez les femmes avant la grossesse diminue l’incidence des anomalies du tube médullaire telles que l’anencéphalie et spina-bifida. Insuffisance pondérale à la naissance. De faibles niveaux d’acide folique sont associés au risque accru d’insuffisance pondérale à la naissance.

34 Conséquences de la carence en vitamine B-6 et vitamine B-12 chez la mère
Anémie maternelle Développement retardé du cerveau de l’enfant Troubles neurologiques chez les nourrissons Diapositive 37: Conséquences de la carence en vitamine B-6 et vitamine B-12 chez la mère La carence en vitamine B-6 et vitamine B-12 accroissent le risque d’anémie maternelle. La vitamine B-6 est importante pour le développement du cerveau de l’enfant. La carence en vitamine B-5 chez les femmes qui allaitent peut entraîner des concentrations insuffisantes de vitamine B-6 dans leur lait, avec les risques que cela comporte pour leur développement neurocomportemental. La vitamine B-12 joue un rôle clé dans la synthèse de la myéline du système nerveux. La carence en vitamine B-12 chez la mère peut entraîner des troubles neurologiques chez les nourrissons.

35 Nutrition maternelle Interventions
Diapositive 38: Titre de la seconde partie. Nutritition maternelle: Interventions UNICEF/C-79-15/Goodsmith

36 Principales interventions au niveau de la nutrition maternelle
Améliorer la taille et/ou le poids Améliorer le statut en micronutriments Diapositive 39: Principales interventions au niveau de la nutrition maternelle Il existe deux types d’interventions pour améliorer la nutrition maternelle: Celles visant à améliorer la taille et/ou le poids de la femme Celles visant à améliorer le statut en micronutriments de la femme

37 Amélioration du poids de la mère
Apports plus importants en calories Diminution des dépenses en énergie Réduction des déplétions caloriques Diapositive 40: Amélioration du poids de la mère Le poids d’une femme tout au long de sa vie féconde peut être augmenté grâce aux mesures suivantes: Apports plus importants en calories et/ou Diminution des dépenses en énergie et/ou Réduction des déplétions caloriques (qui retardent la première grossesse et les intervalles croissantes de naissance)

38 Amélioration du poids de la mère
Accroître le poids à la naissance Renforcer la croissance des enfants Améliorer la croissance des adolescents Diapositive 41: Améliorations de la taille de la mère Une fois qu’une adolescente atteint la taille adulte, elle ne grandira plus. Par conséquent, les améliorations de la taille maternelle relèvent d’une approche au cycle de la vie: Accroître le poids à la naissance pour que les fillettes soient plus grandes en naissant, et/ou Renforcer la croissance des enfants de moins de deux ans pour qu’ils grandissent au maximum, et/ou Améliorer la croissance des adolescents.

39 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
Prime enfance: Favoriser l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de six mois Diapositive 42 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes Prime enfance : allaitement maternel jusqu’à l’âge de six mois. Le lait maternel doit être la première chose que goûte le bébé. L’allaitement maternel doit être commencé dans l’heure qui suit la naissance pour stimuler la production de lait maternel, apporter au bébé les anticorps présents dans le colostrum (première vaccination du bébé), minimiser l’hémorragie du post-partum chez la mère et encourager les autres liens mères-enfants. Le lait maternel permet de répondre à tous les besoins du bébé, du point de vue liquides et nutrition, pendant les six premiers mois de la vie. Il ne faut rien donner d’autre au bébé avant le lait maternel, pas d’eau ni d’autres liquides ou aliments rituels pour maintenir une bonne hydratation pas même dans les climats chauds et secs. En effet, il est inutile et dangereux de donner de l’eau et d’autres aliments au nourrisson avant l’âge de six mois car cela réduit la quantité de lait qu’il tète, interfère avec l’absorption des nutriments du lait maternel et introduit des pathogènes et des contaminants qui lui font courir un plus grand risque de maladie et de mort. Les études montrent que les bébés allaités exclusivement courent un risque nettement moindre d’infection suite à la diarrhée et aux infections respiratoires aiguës que les bébés qui reçoivent d’autres aliments ou liquides. De plus, l’allaitement maternel exclusif aide à retarder le retour de la fécondité.

40 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
Vers la petite enfance et enfance: alimentation complémentaire adéquate dès l’âge de six mois Diapositive 43 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes Vers de la petite enfance et enfance : alimentation complémentaire adéquate dès l’âge de six mois. A l’âge de six mois environ, le lait maternel à lui seul ne suffit plus pour répondre à tous les besoins du bébé sur le plan énergie, protéine et micronutriments. C’est à ce moment-là qu’il faut introduire les aliments complémentaires. Les directives sur les meilleures combinaisons de nourriture et de pratiques alimentaires devraient s’inspirer des recherches locales. En voici les principes généraux : Alors que l’enfant grandit, les aliments consommés devraient avoir progressivement une plus grande consistance, densité d’énergie et variété en utilisant une combinaison de repas appropriés à l’âge et des goûters pour répondre aux besoins et capacités de l’enfant. Donner des fruits et légumes tous les jours, surtout ceux riches en vitamine A et autres vitamines. Donner autant que possible (même en petites quantités) de la viande, de la volaille ou d’autres produits animaux. Utiliser des aliments enrichis en micronutriments (surtout ceux avec de l’iode, du fer et/ou de la vitamine A) quand ils sont disponibles et accessibles du point de vue financier. Quand des produits animaux, des aliments fortifiés e/ou des aliments riches en vitamine A ne sont pas disponibles, des suppléments de vitamines et de minéraux avec des niveaux appropriés de micronutriments devraient être donnés aux enfants pour éviter les carences en micronutriments. C’est particulièrement important pour la carence en vitamine A. Huit essais à grande échelle de supplémentation en vitamine A ont été réalisés parmi des enfants d’âge préscolaire dans des pays en développement pour évaluer l’impact de la supplémentation en vitamine A sur la mortalité infantile. Sept des huit études ont démontré une réduction de la mortalité. Une méta-analyse de ces études estime en moyenne une réduction de 23 pourcent de la mortalité infantile grâce à la supplémentation en vitamine A. Les personnes qui s’occupent des enfants devraient adopter l’alimentation active (renforcement positif, persistance et alimentation supervisée), une bonne hygiène et une préparation adéquate de la nourriture pour un apport alimentaire optimal chez l’enfant. Pendant et après une maladie, pratiquer une alimentation active et fréquente. Encourager patiemment l’enfant malade à manger sa nourriture préférée et, après la maladie, donner à manger plus souvent que d’habitude et encourager l’enfant à manger un peu plus lors de chaque repas. UNICEF/C-55-3F/Watson

41 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
Pendant la grossesse: Accroître l’apport alimentaire Prendre tous les jours des cachets de fer et d’acide folique Diminuer la charge de travail Diapositive 45 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes Pendant la grossesse : accroître l’apport alimentaire, prendre tous les jours des cachets de fer et d’acide folique et diminuer la charge de travail. Les femmes enceintes doivent manger davantage pour soutenir la croissance du fœtus et l’allaitement futur. Le gain de poids pendant la grossesse dépend notamment du poids avant la grossesse, de la taille du corps et du niveau d’activité. La femme moyenne prend environ dix kilogrammes pendant une grossesse. Mais, dans de nombreux pays en développement, les femmes prennent à peine la moitié à cause d’un régime alimentaire inadéquat et de lourdes charges de travail. Pour les femmes qui commencent une grossesse avec un bon état nutritionnel, les apports alimentaires supplémentaires sont d’environ 350 kcal/jour apres le prémier trimestre. Pour les femmes qui commencent une grossesse avec un poids insuffisant, plus de calories sont nécessaires pour arriver à un gain de poids adéquat. L’effet bénéfique de la supplémentation alimentaire sur l’état nutritionnel de la mère et le poids de l’enfant à la naissance sera le plus prononcé si la supplémentation alimentaire vise les femmes sous-alimentées surtout à des époques de l’année quand la nourriture se faire rare et/ou quand la charge de travail est lourde. Les femmes enceintes devraient prendre des cachets de fer et/ou d’acide folique tous les jours. Les besoins en fer augmentent nettement pendant les deux derniers trimestres de la grossesse à cause de la croissance du fœtus et du placenta et de l’expansion du volume sanguin de la mère. Les femmes enceintes devraient prendre un supplément quotidien de fer/acide folique (60 mg de fer et ug d’acide folique) pendant six mois de la grossesse (ou 120 mg de fer/acide folique pendant trois mois si les femmes ne sont atteintes auparavant). L’acide folique fait partie du supplément car il aide à prévenir l’anémie et diminue le risque de complications obstétricales et malformations du tube médullaire. Les femmes enceintes doivent diminuer leur charge de travail pendant la grossesse afin de réduire les dépenses d’énergie et d’atteindre la meilleure balance d’énergie possible.

42 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
Pendant l’allaitement: Augmenter les apports alimentaire Prendre une gélule de vitamine A de dose élevée au moment de l’accouchement Diminuer la charge de travail Diapositive 46 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes Pendant l’allaitement : augmenter les apports alimentaires, prendre une gélule de vitamine A de dose élevée au moment de l’accouchement et diminuer la charge de travail. Dans les pays en développement, on recommande aux mères qui allaitent de manger 20 à 25 % de plus nourriture qu’avant la grossesse chaque jour (presque 500 kcal/jour) pour répondre à leurs besoins en énergie pendant l’allaitement. Le contenu en énergie et protéine du lait maternel n’est guère affecté par l’état nutritionnel de la mère. Seules dans des conditions de famine le contenu en énergie et en protéine du lait maternel est-il vraiment affecté. Les mères mal nourries peuvent donc allaiter efficacement. Et, pourtant, il est important qu’elles accroissent leur apport alimentaire de sorte à ne pas compromettre leur propre santé et état nutritionnel pour nourrir leur enfant. Les carences en micronutriments chez la mère peuvent faire baisser le niveau de ces nutriments dans le lait maternel. La vitamine A en est un bon exemple. Les femmes vivant dans des régions où la carence en vitamine A est répandue devraient recevoir une gélule de vitamine A de dose élevée ( UI) aussi rapidement que possible après l’accouchement (pas plus tard que huit semaines du post-partum) pour constituer des réserves, améliorer le contenu de vitamine A dans le lait maternel et réduire la morbidité maternelle. Les mères qui allaitent devraient travailler moins pour diminuer leurs dépenses d’énergie et atteindre la meilleure balance d’énergie possible.

43 La supplémentation de vitamine A pendant la période post-partum
Recommendations: Courante (WHO): UI pendant la période post-partum administrée aussi rapidement que possible Proposée (IVACG): UI dans deux doses de UI au moins un jour à part, aussi rapidement que possible Diapositive 47: Supplémentation en vitamine A pendant la période post-partum (Indonésie) Aux communautés où la carence en vitamine A est commune, le WHO recommande la supplémentation d’une seule mégadose de vitamine A ( IU) pendant la période post-partum administrée aussi rapidement que possible après l’accouchement. Cette action améliore le statut de vitamine A de la mère et la concentration de vitamine A dans le lait maternel, contribuant à des meilleures réserves de vitamine A du nourrison. Le groupe consultatif de vitamine A internationale a récemment proposé un régime de 2 doses de UI chaqu’un, espacées au moins 2 jours à part. Le WHO peut adopter cette proposition, en attendant les résultats de la recherche continue. Vu le risque pour le foetus qui n’est pas encore né, il est recommandé de ne pas donner de la vitamine A à une mère qui risque d’être à nouveau enceinte (après huit semaines après l’accouchement). Les canaux de distribution peuvent être les accoucheuses traditionnelles, les agents de santé communautaire, les animateurs communautaires et/ou les pharmacies communautaires. Helen Keller International, 1997

44 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
Remettre à plus tard la grossesse Rallonger les intervalles entre les naissance Diapositive 48 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes Remettre à plus tard la grossesse et rallonger les intervalles entre les naissances. Quand la maternité est précoce et/ou les intervalles génésiques rapprochés, les femmes risquent davantage d’épuiser leurs réserves de nutriments. Un intervalle court entre les naissances laisse moins de temps pour récupérer de la grossesse et de l’allaitement et mène à un nombre accru de grossesses. En remettant la première grossesse à l’époque après l’adolescence (quand la croissance est complète), en rallongeant les intervalles entre les naissances et en attendant au moins six mois entre la fin de l’allaitement et la prochaine grossesse, les femmes peuvent mieux reconstituer leurs réserves de graisse et de nutriments, améliorer leur état nutritionnel et leur santé et avoir un impact positif sur l’issue de la grossesse (poids à la naissance, survie maternelle et morbidité/mortalité infantile.) UNICEF90-070/Lemoyne

45 Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes
A toutes les époques: Augmenter les apports alimentaires si elle a un poids insuffisant Diversifier le régime alimentaire Utiliser le sel iodé Contrôle des parasites Prendre des suppléments de micronutriments si nécessaire Diapositive 49 : Comportements optimaux pour améliorer la nutrition des femmes A toutes les époques : augmenter les apports alimentaires si elle a un poids insuffisant, diversifier le régime alimentaire, utiliser le sel iodé et prendre des suppléments de micronutriments si nécessaire. Les femmes en âge de procréer, si elles ont un poids insuffisant, devraient augmenter leurs apports alimentaires pour protéger leur propre santé et se constituer des réserves pour la grossesse et l’allaitement. Les femmes qui tombent enceintes alors qu’elles sont sous-alimentées et qui continuent un dur labeur risquent de ne pas prendre le poids nécessaire pour assurer une croissance adéquate du fœtus et un dénouement favorable à la naissance. En augment l’apport d’énergie chez les femmes sous-alimentées entre les cycles féconds, on améliore le poids à la naissance et la santé maternelle. Les carences en micronutriments contribuent à la sous-alimentation d’une femme. Pour améliorer la qualité et l’apport en micronutriments, les femmes en âge de procréer devraient diversifier leur régime alimentaire en consommant chaque jour des fruits et des légumes, en mangeant des produits animaux quand c’est faisable et en utilisant des aliments fortifiés tels que le sucre avec de la vitamine A, la farine enrichie avec du fer, d’autres aliments de base fortifiés avec des micronutriments et du sel iodé. Quand on ne peut pas répondre aux besoins en matière de micronutriments à partir des aliments disponibles (fortifiés ou non), les femmes en âge de procréer doivent prendre des suppléments de micronutriments contenant du fer, de l’acide folique, de la vitamine A, du zinc et d’autres micronutriments pour se constituer des réserves et améliorer leur état nutritionnel. Les carences en micronutriments (comme l’iode et le folate) cause d’insuffisance très tôt dans la grossesse, ainsi le développement foetal dépend de la nutrition proportionnée avant que la grossesse soit détectée. Traiter les carences multiples avant la grossesse et l’allaitement améliore la santé actuelle de la femme, lui permet de se faire des réserves pour la grossesse et l’allaitement, et protège la santé foetale et infantile.

46 Amélioration du statut en micronutrients de la femme
Modification alimentaire Contrôle des parasites Fortification Supplémentation Diapositive 50: Amelioration du statut en micronutrients de la femme Quatre stratégies complementaires sont alors possible pour améliorer le statut en micronutrients de la femme: Modification alimentaire Contrôle des parasites Fortification Supplementation

47 Modification alimentaire pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes
Apports en micronutriments Biodisponibilité des apports en micronutriments Diapositive 51: Modification alimentaire pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes La modification du régime alimentaire vise à améliorer les modes alimentaires et la quantité consommée: Apports en micronutriments, et/ou Biodisponibilité des apports en micronutriments.

48 Lutte contre les parasites pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes
Réduction de la transmission des parasites: Améliorer les mesures d’hygiène Distribuer d’avantage de vermifuges efficaces Diapositive 52: Lutte contre les parasites pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes La réduction de la transmission des parasites est une composante importante de la lutte contre l’anémie chez les femmes en âge de procréer dans les régions où les ankylostomes sont endémiques. Deux interventions complémentaires sont nécessaires: Améliorer les mesures d’hygiène Distribuer davantage de vermifuges efficaces

49 Fortification alimentaire pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes
Stratégie à moyen terme: Améliorer les apports en micronutriments Sans changer les habitudes alimentaires Exige: Un nutriment-fortifiant approprié Un aliment approprié servant de véhicule Diapositive 53: Fortification alimentaire pour améliorer les réserves de micronutriments des femmes La fortification alimentaire consiste à ajouter des nutriments à un aliment de base pour améliorer sa valeur nutritionnelle. Il peut s’agir d’une stratégie à moyen terme permettant d’améliorer les apports en micronutriments des femmes sans changer les habitudes alimentaires. La fortification alimentaire exige: Un nutriment-fortifiant approprié, et Un aliment approprié servant de véhicule (très consommé et traité sur place)

50 Exemples de fortification en micronutriments
Vitamine A au sucre Fer dans la farine de blé Sel iodé Fortifications avec micronutriments multiples Fer et iode dans le sel Fer et vitamines B dans la farine de blé Diapositive 54: Exemples de fortification en micronutriments Vitamine A au sucre Fer dans la farine de blé Sel iodé Fortification avec micronutriments multiples Fer et iode dans le sel Fer et vitamines B dans la farine de blé

51 Supplémentations pour améliorer les réserves de micronutriments chez les femmes
Préventifs ou thérapeutiques Quotidiens ou périodiques Ciblant des groupes spécifiques (femmes enceintes) Distribution de masse Diapositive 55: Supplémentation pour améliorer les réserves de micronutriments chez les femmes Différentes options pour les programmes de supplémentation en micronutriments: Préventifs ou thérapeutiques Quotidiens ou périodiques Ciblant des groupes spécifiques (femmes enceintes) Distribution de masse

52 Supplémentation de fer et folate pour les femmes en âge de procréer
Avant la grossesse et entre les grossesses: Supplémentation périodique (magnésium 60 mg de fer et 400 μg de folate) quotidienne pendant 3 mois pour filles avant puberté et pendant l’adolescence les femmes de l'âge de grossesse Diapositive 56: Supplémentation de fer + folate pour les femmes en âge de procréer Là où la prédominance de l’anémie est plus grand que 40 %, la supplémentation périodique du fer et du folate devraient être considérés pour des filles qui sont avant puberty et pendant l’adolecence et pour toutes les femmes d’âge de grossesse. Canaux de distribution incluent des écoles, usines, pharmacies communautaires, distribution à base communautaire et agents de santé communautaires.

53 Supplémentation de fer et folate pendant la grossesse
Supplémentation quotidienne Commencer dès que possible Continuer pendant 6 mois Diapositive 57: Supplémentation de fer + folate pendant la grossesse Pendant la grossesse, les suppléments de fer + folate devraient être donnés tous les jours, en commençant dès que possible mais de préférence dès le quatre mois de la grossesse et en continuant pendant 24 mois. Si la supplémentation commence à un stade plus avancé de la grossesse, elle devrait être continuée pendant la période post-partum. Des sachets mensuels de suppléments peuvent être distribués aux femmes. Les canaux de distribution sont les services prénatals, les pharmacies communautaires et les agents de santé communautaire.

54 Supplémentation en micronutriments multiples
Ciblée à: Femmes enceintes Femmes en âge de procréer Fer et folate et d’autres vitamines et minéraux Adjonction accroît: Coût Avantages Diapositive 58: Supplémentation en micronutriments multiples Les programmes en micronutriments multiples peuvent cibler les femmes enceintes ou toutes les femmes en âge de procréer au sein d’une population. Quel que soit le cas, les suppléments devraient inclure du fer + folate et d’autres vitamines et minéraux types. L’adjonction d’autres micronutriments aux suppléments types fer + folate accroît le coût de la production (le coût de la production reste faible si on compare avec le coût de la production individuelle de chaque supplément), le coût de la distribution reste faible et les avantages sont très élevés pour la santé des femmes.

55 Eléments d’un programme réussi de supplémentation
Système d’approvisionnement et suppléments Système de fourniture de suppléments Demande et adhésion des femmes Suivi et évaluation Diapositive 59: Eléments d’un programme réussi de supplémentation La réussite d’un programme de supplémentation repose sur quatre éléments clés: Système d’approvisionnement en suppléments Système de fourniture de suppléments Demande et adhésion des femmes Suivi et évaluation


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