Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parAndrien Imbert Modifié depuis plus de 9 années
1
DE LA LANGUE DES ELEVES, DE LA LANGUE DE L’ECOLE ENTRE FRANCAIS LANGUE SECONDE ET FRANCAIS LANGUE MATERNELLE Gérard Vigner IA-IPR de Lettres
2
PLAN GENERAL 1. LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES LANGUES, LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES USAGES 2. LE FRANCAIS LANGUE DE SCOLARISATION, ET L’ELEVE 3. PARCOURS ET ELEMENTS DE FORMATION
3
LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES LANGUES, LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES USAGES LES LANGUES SELON LEUR STATUT - langue nationale, langue régionale, langue officielle, langue minoritaire, langue de l’émigration, langue curriculaire, langue non-curriculaire LES LANGUES SELON LEUR AIRE D’USAGE - langues territoriales, langues véhiculaires trans/internationales (arabe, français, anglais, espagnol, portugais, etc.) LES LANGUES SELON LEUR MODE D’ELABORATION - langues élaborées selon un processus historique long (dialecte qui a réussi ou scripta?) - langues de contact élaborées selon un processus délibéré, savant ou non savant (yiddish, swahili, pidgins, judéo-espagnol, créoles, espéranto, etc.) LES LANGUES SELON LEUR USAGE A L’ECOLE - langue de scolarisation, langue étrangère - langues anciennes (fonction patrimoniale) / langues modernes LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES LANGUES, LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES USAGES (1)
4
LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES LANGUES, LE FRANCAIS DANS LA DIVERSITE DES USAGES (2) LES LANGUES SELON LEUR ORDRE D’ACQUISITION / APPRENTISSAGE L1, L2, L3…. LES LANGUES SELON LEUR SPHERE D’USAGE. vernaculaire, véhiculaire, officielle. variété haute / variété basse (diglossie). maternelle (famille), fraternelle (les pairs), paternelle (la lignée, la nation). langue de service / langue de culture (voir Judet de la Combe, Wizmann) LES LANGUES SELON LEUR DEGRE DE STANDARDISATION. langue standardisée. dialecte (dans sa variation territoriale) ou sociolecte (dans sa variation sociale). langue spontanée, langue normée. une norme, des variations / des variations constitutives et des normes diverses
5
FRANCAIS DE L’ELEVE, FRANCAIS DE L’ECOLE
6
LES LANGUES A L’ECOLE Conseil de l’Europe, 2010
9
TYPES DE LANGUES Extrait d’un conte en langue indienne guarani
10
Texte en langue vietnamienne
13
Conseil de l’Europe, 2001
15
LE FRANCAIS DE / A l’ECOLE LANGUE COMMUNE LANGUE UNIFIEE LANGUE D’ENTREE DANS L’ECRIT LANGUE DE SCOLARISATION UNE RELATION ORAL / ECRIT PARTICULIERE « UNE PAROLE SANS VOIX »
16
L’ELEVE ET LA/LES LANGUE(S) ELEVE ALLOPHONE MAITRISE DE LA L1 ACQUISITION DES AUTOMATISMES LANGAGIERS DANS LA L2 (FLESCO) INTERIORISATION DE LA GRAMMAIRE DANS LA L2 EN RELATION AVEC CELLE DE LA L1 ELABORATION PROGRESSIVE D’UNE INTUITION LINGUISTIQUE Apprentissage guidé en classe (sélection des formes de la langue, condensation de l’expérience langagière) ELEVE FRANCOPHONE NATIF. AUTOMATISMES LANGAGIERS ACQUIS DANS LA L1. GRAMMAIRE DU FRANCAIS INTERIORISEE DANS LA L1. INTUITION LINGUISTIQUE ELABOREE. Apprentissage spontané dans l’environnement social et familial proche, dans la diversité des usages et des formes d’exposition à la langue
18
L’INSTITUTION SCOLAIRE ET LES ETATS DE LA LANGUE ETAT « NATUREL » LE LANGAGE DANS SON UTILITE PRATIQUE LE LANGAGE EN SITUATION LE LANGAGE DANS LA REACTIVITE DES LOCUTEURS LE LANGAGE DANS LA MAITRISE INTUTIVE DES FORMES CONSIDEREES COMME PERTINENTES LE LANGAGE ET L’INEGALE TRANSMISSION DE L’ECRIT AU SEIN DES FAMILLES ETAT CULTUREL LANGAGE DECONTEXTUALISE, AUTONOMISE, DEFONCTIONNALISE LE LANGAGE ET L’OBJECTIVATION ECRITE LE LANGAGE ET LA MISE A DISTANCE UN LANGAGE « DISCIPLINE »: GRAMMAIRES, DICTIONNAIRES, REPERTOIRES ORTHOGRAPHIQUES, ETABLISSEMENT D’UNE NORME LE LANGAGE DANS LES MODALITES DE TRANSMISSION FAMILIALE: IDENTIFICATION, IMPLICATION d’après Bernard Lahire La raison scolaire 2008
19
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE EXIGENCE D’INTELLIGIBILITE SENS DE L’EXACTITUDE ET DE LA PRECISION FLEXIBILITE DISCURSIVE ELARGISSEMENT DES REPERTOIRES DE COMMUNICATION
24
L’ORAL 1) ACTIVITES D’ECOUTE 2) LA COMPREHENSION ORALE EN CLASSE 3) LA PRISE DE PAROLE PUBLIQUE 4) LA LECTURE A HAUTE VOIX 5) LA RELATION PHONIE-GRAPHIE
25
L’ORAL APPRENDRE AUX ELEVES A SITUER LEUR PAROLE DANS LA DIVERSITE DES ECHANGES APPRENDRE A CONNAITRE LA DIVERSITE DES USAGES SOCIETAUX SE FAMILIARISER AVEC LA DIVERSITE DES USAGES DANS LE CHAMP SCOLAIRE S’INTERROGER SUR LA PLUS OU MOINS GRANDE DIFFICULTE D’ACCES POUR L’AUDITEUR PERCEVOIR LES ENJEUX DE L’ECHANGE, LE STATUT DES LOCUTEURS PRENDRE EN COMPTE LES BESOINS D’INFORMATION DE L’AUDITEUR, LA PART DE LA CONNIVENCE, DE L’IMPLICITE OU LA NECESSITE D’EXPLICITER REPERER LES FORMES PERCEPTIBLES DE L’ORAL (DEBIT, SCHEMAS INTONATIFS, PAUSES, ACCENTS, PRONOCIATION DES SONS, ETC.) APPRENDRE A EVOLUER PROGRESSIVEMENT DANS DES ESPACES DISCURSIFS NON FAMILIERS
26
LA LECTURE LES PARTICULARITES DE LA LECTURE EN FL2: -LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE -LE PRINCIPE ALPHABETIQUE - LA CORRESPONDANCE PHONIE-GRAPHIE - L’IDENTIFICATION DES MOTS - L’ORTHOGRAPHE DU FRANCAIS LES GENRES DE L’ECRIT ( ECRITS FONCTIONNELS, ECRITS SCOLAIRES, ECRITS FICTIONNELS, ECRITS SUR LE NET) L’ECRIT COMME RELATION AU LECTEUR L’ECRIT DANS LA DIVERSITE DE SES FORMES GRAPHIQUES: - lire des titres, des sous-titres, un sommaire - lire un résumé, des images (photographies, schémas, dessins, etc.) et leur légende - lire un récit en BD - lire un texte sans éléments d’accompagnement LIRE SELON LES NIVEAUX DE FORMULATION (écrit savant, écrit scolaire, écrit grand public)
27
LES FORMES D’INTERVENTION DU PROFESSEUR
30
Les niveaux de formulation
31
LES ETAPES DE LA REFORMULATION
32
L’ECRITURE UN ECRIT A PARTIR D’UNE MATIERE. LA RELATION AU LECTEUR ET LES CONDITIONS DE REPORTABILITE L’EVALUATION DES BESOINS D’INFORMATION DU LECTEUR L’EFFET RECHERCHE SUR LE LECTEUR (INFORMER, CLARIFIER, DISTRAIRE,AMUSER, FAIRE AGIR…) RECHERCHE D’EFFET ET SITUATION D’ENONCIATION STRUCTURE D’OBJET, STRUCTURE D’EVENEMENT, STRUCTURE DE JUGEMENT CAPACITE A DETAILLER LE TEXTE (DEMULTIPLICATION LEXICALE) IMPLICATION / DISTANCIATION EVENEMENT-REFERENT ET DIVERSITE DES TRAITEMENTS (RECIT D’EXPERIENCE PERSONNELLE, RECIT FICTIONNEL, COMPTE RENDU D’EXPERIENCE, etc.)
35
Grammaire notionnelle pour les DNL
36
d’une langue centrée sur les faits d’expressivité et de réactivité à une langue centrée sur les normes et conventions d’un discours élaboré d’un usage de la langue contextualisé, en situation, en coprésence, à un usage décontextualisé d’une implication du sujet parlant à une approche distanciée du discours d’un traitement empirique à un traitement conceptualisé du référent, dans une double préoccupation d’exactitude et de précision LE CONTINUUM LANGAGIER
37
Ce qui reste en débat Selon nous, l’école ne saurait constituer un prolongement des pratiques naturelles ou familiales. Dans un univers qui semble partagé entre le monde de la communication immédiate, largement affective, et le monde des langages fonctionnels et scientifiques, il y a une part qui revient spécifiquement à l’école, à savoir l’approfondissement du rapport à la langue maternelle. D’abord vécue sur le mode de l’immédiateté, la langue maternelle doit être traitée à l’école comme si elle était étrange pour ne pas dire étrangère. Il faut apprendre à la mettre à distance pour que, dans un mouvement de perte et de récupération, de «réappropriation», on puisse découvrir les richesses sémantiques qui se sont déposées dans la langue maternelle au cours de l’histoire. Ce geste, que nous avons qualifié de « paternel », requiert une certaine autorité qui peut, dans des limites raisonnables, agir comme un léger « traumatisme ». Pierre Judet de Lacombe, Heinz Wisman, « De l’avenir des langues – Entretiens », Labyrinthe, 19, 2004
38
Pour en terminer avec la langue des banlieues, ce qu’on a de mieux à faire au collège, c’est de la faire travailler comme langue par ceux qui la parlent, leur montrer ce qu’ils font comme travail linguistique sur le français quand ils parlent cette langue, leur faire prendre conscience de leur amour de l’aphérèse, leur faire analyser les métaphores, métonymies et anacoluthes qu’ils pratiquent en funambules tous les jours, tout comme faisaient Molière ou Marivaux dans une variété écrite et littérarisée du français de leur temps. L’unité de la langue française est sans cesse à conquérir à la fois sur le mépris ou l’indifférence à l’égard de ses variétés non standard et sur l’ignorance et le désintérêt à l’égard de ses variétés littéraires les plus singulières. Pierre Encrevé, Michel Braudeau, Conversations sur la langue française, 2007
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.