Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
DIABÈTE 04/06/2007
2
Métabolisme glucidique
Insuline produite par les cellules β des ilôts de Langherans (pancréas endocrine). Stimuli ppal de la sécrétion d’insuline: glycémie>1gr/l ou 5,5mmol/l. Sécrétée dans la circulation pancréatique, rejoint la veine porte, gagne le foie qui la métabolise en gde partie. Puis libérée dans la circulation périph→ action sur tissus cibles.
3
Métabolisime glucidique
Insuline= hormone hypoglycémiante. Glucagon= hormone hyperglycémiante. A jeûn: organisme a l’ordre de nourrir les cell en mobilisant ses réserves. Insuline basse et production de glucagon. Foie :glycogénolyse puis néoglucogénèse (utilise protéines et a.gras) T adipeux= lipolyse → Ac gras libres → convertis en glc par le foie. Voie saturable. Une fois saturée, production de corps cétoniques
4
Métabolisime glucidique
En post-prandial: organisme a l’ordre de stocker.hausse de la production d’insuline et glucagon bas. Glc stocké dans le foie sous forme de glycogène, transfo en VLDL, et exporté dans le T adipeux. Glc stocké dans les muscles sous forme de glycogène.
5
Combustion énergétique
PHYSIOPATHOLOGIE PRODUCTION HEPATIQUE APPORT ALIMENTAIRE glycogénolyse GLYCEMIE ≈ 1g/l réserves MUSCLES glycogène Combustion énergétique Système nerveux FOIE glycogène TISSU ADIPEUX Triglycérides
6
Définitions Diabète sucré : état d’hyperglycémie chronique
Maladie fréquente et en progression constante: 150 millions d’individus dans le monde Variation selon ethnies 3% de la population française Sex ratio : 1
7
physiopathologie 2 mécanismes qui peuvent s’associer :
Insuffisance de la sécrétion insulinique: Lésions des ç ß de langhérans du pancréas Ex :diabéte de type 1 Résistance tissulaire à l’action de l’insuline Ex : diabète de type 2 carence en insuline absolue et/ou relative
8
Définition biologique
Définition purement biologique : 2 glycémies veineuse à jeun >1, 26g/L, sur 2 dosages à quelques jours d’intervalles en dehors de tout stress. glycémie >2 g/L qq soit le moment du prélèvement. Glycémie post charge >2g/L.
9
HGPO Peu d’intérêts en dehors du diabète gestationnel Technique:
Chez l’adulte, 75g de sucre dans ml d’eau absorbé en < 5 minutes. Mesures glycémies veineuses à t0,t30, t60,t90,t120 min. Patient au repos, sans tabac
10
HGPO Interprétation des résultats : Criètres de l’OMS 1997 A jeun
Post charge Normale < 1,10 < 1,4 Intolérance au glucose 1,10-1,26 1,4-2,00 Diabète > 1,26 > 2,00
11
Hémoglobine glyquée Proportionnelle à la concentration du glucose intra-érythrocytaire. Intérêt : reflet de l’équilibre glycémique des 2-3 mois précédents. Nle < 5.5-6%
12
Classifications des diabètes
Diabète de type 1 Diabète de type 2 Diabète secondaires: Pathologie pancréatique: pancréatite chronique calcifiante, pancréatite aigue, cancer pancréas, tumeur pancréas endocrine, pancréatectomie, mucoviscidose. Patho hépatique: hémochromatose, cirrhose. Patho endocrinienne: hyperthyroïdie, acromégalie, hypercorticisme. Patho génétique. Iatrogène: corticoïdes++ Diabète gestationnel
13
DIABÈTE DE TYPE 1 Épidémio:
Maladie du sujet jeune ( pic d’incidence entre 10 et 15 ans). 0,25% de la population française ( ), 10% des diabétiques. Populations caucasiennes (Finlande +++). Physiopathologie: mal connue, multifactorielle
14
D1: Physiopathologie: Facteurs génétiques
Maladie polygénique, mode de transmission inconnu. Concordance jumeaux homozygotes: 40%. Risque enfant D1 si mère D1: 2%. Si père D1: 4%. Certains groupes HLA constituent un terrain prédisposé: DR3, DR4 (95% des D1, 60% de la pop. générale). DQ ASP 57 aurait un rôle protecteur.
15
D1 : Physiopathologie: Facteurs auto-immuns
Apparition des auto- anticorps plusieurs années avant le tableau clinico-biologique. Ac anti-îlots: 60-80% des D1. Ac anti-insuline: 30-40%. Ac anti-GAD: 80-90%, meilleur marqueur de l’insulinite Ac anti-IA2: 50-75%, marqueur de sévérité. → dépistage familial. Association à d’autres pathologies AI = polyendocrinopathie auto-immune.
16
D1 : Physiopathologie: facteurs environnementaux
Infection virale: virus de la rubéole, CMV, EBV, oreillons. Toxiques: alloxane, raticide, streptozotocine. Alimentation: protéines de lait de vache. Stress: car influence sur les lymphocytes T… décompensation d’un D1 chez sujet prédisposé.
17
D1: physiopathologie Histoire naturelle
Phase infra-clinique: 1 à 15 ans. Apparition des auto-Ac. Première anomalie: insulite, avec destruction progressive des cell. β du pancréas. Perte du pic précoce d’insuline. Après plusieurs années: insulinopénie relative (90% des cell.β détruites), avec besoins en insuline faibles → dure environ 5 ans. Puis insulinopénie absolue. NB: « lune de miel » au tout début de la maladie… récupération de l’insulinosécrétion.
18
D1: diagnostic clinique
Syndrome cardinal: polyuro-polydipsie, asthénie, amaigrissement et polyphagie. Acido-cétose inaugurale. Rarement complications dégénératives au moment du dg. →le + souvent chez un enfant ou adulte jeune, mais possible à tout âge.
19
D1: diagnostic biologie
Glycémie capillaire ou veineuse:dg généralement évident > 2g/L BU : glycusurie, rechercher une cétonurie Dosages anti-corps anti-GAD Utile si atypie clinique. Ex :hyperglycémie sans cétose pouvant évoquer DNID, diabète de type 2 avec surpoids débutant par Sd cardinal avec cétose. Diabète MODY,diabète mitochondrial…
20
D1:diagnostic Recherche d’une maladie auto-immune associée
Éliminer une cause de diabète secondaire Bilan de base des complications dégénératives
21
D1: évolution Complications aigues: hypoglycémies et décompensations acido-cétosiques. Complications dégénératives quasi inéluctables à +/- long terme. Espérance de vie réduite en moyenne de 10 ans. D’où l’importance de l’éducation et du suivi rapproché pour obtenir le meilleur équilibre glycémique possible.
22
D1: principes de traitement
A VIE et PALLIATIF Insulinothérapie Règles hygiéno-diétitiques Education du patient Recherche,traitement et préventions des complications surveillance
23
Complications chroniques du diabète
Moins spectaculaires que les complications aigues, mais graves++. 2 ppx facteurs influençant leur apparition et la précocité: équilibre glycémique et durée d’évolution de la maladie. 4 grands groupes: microangiopathie, neuropathie, macroangiopathie, infections.
24
Micoangiopathie physiopathologie
Hyperglycémie chronique= facteur nécessaire et +/- suffisant. HTA= facteur aggravant. À l’origine d’une atteinte de la paroi des petits vaisseaux: fragilité capillaire,hyperperméabilité capillaire et occlusion capillaire Néphropathie diabétique,rétinopathie diabétique,aggrave lésions de la macroangiopathie.
25
Rétinopathie diabétique
1ère cause de cécité en Fr chez les moins de 65 ans. 20% des D2 au diagnostic. Fonction visuelle longtemps conservée Physiopatho: Capillaropathie oedémateuseœdème maculaire Capillaropathie ischémiquerétinopathie proliférante.
26
RD: diagnostic Circonstances de découvertes :` Bilan systématique
Complications: hémorragie intra-vitréenne, décollement de rétine, glaucome néovasculaire. Examen ophtalmologique complet au minimum annuel: AV, CV, examen à la lampe à fente, tonomètre, FOND D’ŒIL Angiographie à la flurescéine.
27
Classification de la RD
3 stades: Rétinopathie non proliférante, capillaropathie oedémateuse potentiellement réversibles. Rétinopathie pré-proliférante,hypoxie, 1ères lésions risque de prolifération Rétinopathie proliférante
28
RD: évolution/tt 4 facteurs aggravants: Puberté Grossesse
Poussée tensionnelle Équilibration trop rapide Traitement des 2 yeux:photocoagulation Autres complications ophtalmologiques: Cataracte,GCAO, neuropathie optique,AIT.
29
Néphropathie diabétique
1ère cause d’IRC terminale avec dialyse en France. Premier signe: microalbulminurie+++ Albuminurie (en mg/ 24h): Dosage spécifique au minimum 1 fois/ an (en cas de protéinurie à la BU=macroprotéinurie). Fonction rénale: clairance de la créatinine des 24h.
30
Néphropathie diabétique
En MO: épaississement mésangial,atteinte glomérulaire 5 stades : 1 et 2 asymptomatique 3 ,néphropathie incipiens : micoalbuminurie+++,augmentation de la filtration glomérulaire ( clairance rénale) HTA dans 15%des cas 4, ND avérée, macroalbuminurie, HTA dans 80% des cas, Sd néphrotique dans 10% des cas 5: IRC terminale
31
Néphropathie diabétique
PBR : si remise en cause du diagnostic ex : absence de RD Chez le diabétique de type 2: autre étiologie que le diabète dans 25% des cas + mauvais pronostic cardio-vasculaire.
32
Neuropathie diabétique
Atteintes directes du système nerveux: Mononeuropathies multiples(multinévrite et mononévrite) Polynévrite Neuropathie végétative Plaies du pied diabétique Physiopathologie discutée: glucotoxicité, microangiopathie, macroangiopathie Peut évoluer indépendamment
33
Neuropathie diabétique Mononeuropathies multiples
Syndrome neurogène périphérique Prédominance sensitive,composante motrice fréquente ,amyotrophie fréquente, absence de signes centraux Cruralgie+++ Autres: atteintes des nerfs crâniens
34
Neuropathie diabétique Polynévrites: atteinte la plus fréquente
Syndrome neurogène périphérique Déficit de la sensibilité profonde Déficit de la sensibilité thermoalgique Syndrome douloureux: brûlures Paresthésies nocturnes et dyesthésies Bilatérale et symétrique Distale (évolution ascendante) Diag différentiel: OH Discuter EMG
35
Neuropathie diabétique neuropathie végétative
Appareil digestif: Gastroparésie: clapotage gastrique à jeun,sensation de plénitude gastrique et de ballonnements Autres: parésie oesophagienne(RGO), diarrhée motrice… Appareil uro-génital: Impuissance: 50% des diabétiques>50ans;éjaculation rétrograde Parésie vésicale: risque d’infection urinaire
36
Neuropathie diabétique neuropathie végétative
Appareil cardio-vasculaire: Hypo-TA orthostatique Cardiopathies auto-immunes: Perte d’adaptation de la fréquence cardiaque, tachycardie permanente, dénervation cardiaque risque D’IDM silencieux
37
Neuropathie diabétique Plaies du pied diabétique
1ère cause d’amputation non traumatique en occident Plaies du pied diabétique: Neurologique: mal perforant stricto-sensu Artérielles: ulcères artériels Mixtes: 80% des cas
38
Neuropathie diabétique mal perforant diabétique
Ulcération atone ,arrondie à bord net indolore. « durillon qui a mal tourné » Hyperkératose indolore, poche séro-hématique, fendillement de l’hyperkératose, surinfection abcès sous cutané qui peut atteindre l’os.
39
Neuropathie diabétique Plaies du pied diabétique
Prévention: Dépistage annuel du risque podologique: Appui,mico-traumatismes, hyperkératose,hygiène, vaccination anti-tétanique+++
40
Macroangiopathie diabétique
Arthérosclérose: 1ère cause de décès des diabétique. RRx2 des AVC RRx2 à 4 des insuffisances coronaires RRx5 à 10 de L’AOMI Association aux autres facteurs de risque cardiovasculaire: HTA, LDL, tabac,…
41
Macroangiopathie diabétique
Insuffisance coronaire: Souvent INDOLORE ECG annuelle, Epreuve d’effort/scintigraphie myocardique à répéter tous les 3-5 ans AOMI: Diffuses aussi bien distales que proximales Claudication intermittente rare, troubles trophiques Écho-doppler, mesure de la pression trans-cutanée en oxygène, artériographie.
42
Macroangiopathie diabétique
HTA: 30% des diabétiques. Essentielle chez D2, secondaire à atteinte rénale chez D1. Si mal contrôlée… aggrave atteinte rénale et macrovasculaire, et risque AVC. OBJECTIF TA< 130/80 mmHg
43
Complications infectieuses
Infection cutanées: Érysipèle,, anthrax, furoncles, mycoses, fréquence en hausse des BMR dans les mal-perforants Dentaires Uro-génitales tuberculose
Présentations similaires
© 2025 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.