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Projet Comenius 2012-2014 L'héritage de la civilisation latine dans l'identité culturelle et le patrimoine d’une Europe en construction Visite patrimonial.

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1 Projet Comenius 2012-2014 L'héritage de la civilisation latine dans l'identité culturelle et le patrimoine d’une Europe en construction Visite patrimonial en Frioul 13 -16 mai 2013 L’histoire de Trieste en quelques mots

2 Trieste à l’époque romaine Tergeste (dont l’ étymologie renvoie à l’idée de « ville-marché »), fut habitée tout au début par des peuples illyriques, les Carniens et les Istriens, qui s’établirent sur la butte de Saint Juste, dans une position stratégique pour les échanges commerciaux, entre la mer et les régions de l’arrière-pays, la Pannonie, la Dacie, l’Illyrie. Conquise par les romains dans le 1 er siècle av. J.- C, fut d’abord un Municipium, ensuite une Colonie, sous Jules César, qui mentionne sa population dans la Guerre des Gaules (VIII, 24). La ville, qui constituait un formidable avant-poste pour protéger Aquilée, quatrième cité de l'empire romain par son importance, située à une soixantaine de kilomètres plus à l'ouest, conserve d'importants vestiges antiques, comme un théâtre d'une capacité de 6000 places ou encore l'Arc de Riccardo.Le christianisme y pénétra déjà au II siècle ap. J.-C., et Trieste connut ses premiers martyrs : Saint Lazare, Saint Apollinaire, Sainte Euphémie, Sainte Tecla, Saint Servole, Sainte Justine et saint Zenone, Saint Serge, Saint Juste.Jules CésarGuerre des GaulesArc de Riccardo

3 Trieste au moyen âge Trieste fut épargnée, peut-être pour sa position un peu écartée,par les invasions des peuples barbares qui semèrent la mort et la destruction dans tout l’Occident, et à la suite des guerres gotiques elle fut intégrée à l’empire Byzantin, comme tout le littoral de l’ancienne X Regio, pour un laps de temps d'environ 250 ans, jusqu’au moment où les Francs s’en emparèrent plus ou moins pacifiquement(539-787). Gouverné par l’évêque, qui détenait le titre de Comte, administrée par un intendant (gastald), trois juges et un conseil de propriétaires fonciers (Boni homines), pendant les premiers siècles du moyen âge Trieste était, comme la plupart des villes de cette époque, un centre autarchique, qui tirait ses ressources des activités centrées sur l’agriculture, l’élevage des moutons, la pêche et de l’artisanat, le commerce se bornant à l’exportation dans l’arrière-pays de vin, huile et sel,au contrebande et au cabotage – qui se développèrent en réseau.

4 Trieste au XV et XVI siècle A la suite de la guerre de Chioggia ( 1378 - 1381 ), qui s'inscrit dans le long conflit opposant Venise et Gênes pour la domaine de la mer Méditerranée,Trieste, malgré qu’elle eût resté neutre, fut occupée par les Autrichiens, alliés de Gênes (9 août 1382), qui déjà contrôlaient le château de Duino. Le siècle XV et XVI fut pour Trieste une époque de crise et décadence : frappée par la peste, par un tremblement de terre, par les incursions des turcs, par les conflits, comme celui entre la "Ligue de Cambrai« et Venise qui du 1509 au 1514 fit du Frioul un théâtre de sanglants combats, par la disette, la ville connut une diminution démographique qui la réduisit à 3.000 habitants seulement. Bien que la politique fiscale adoptée par les Habsbourg, depuis la fin du XVème siècle imposait le passage des marchandises provenant de l’Intérieur par Trieste, le déclin commercial de la ville fut ne s’arrêta pas. Le gros du trafic portait, dans un sens, sur les grains, le bétail, les peaux, le fer; dans l’autre sens sur le sel, l’huile, le vin.1378 1381 VeniseGênes

5 Le port franc et l’édification de la ville nouvelle Le tournant se situe après le traité d’Utrecht (1713) lorsque l'empereur Charles VI décrète par un édit la liberté de navigation et donne à la ville le privilège de port franc, seul débouché maritime de l'Empire autrichien. C’est le 18 mars 1719 : pour la ville le futur commençait et une nouvelle vie prenait essor. Après 1740 Marie Thérèse, abattus les murs du vieux Trieste, édifierait les nouveaux quartiers qui d’elle tiendraient le nom de « Bourg Thérésien ». Ainsi, favorisés par la politique mercantiliste de Vienne les commerces avec les états italiens et le Levant prospérèrent et la ville se développa de pair avec.empereur Charles VIport franc

6 Trieste au XIX siècle Durant les Guerres napoléoniennes Trieste fut occupée trois fois par les Français : en 1797, ( du 23 mars au 17 octobre, date de la signature du traité de Campoformio ; du 19 novembre 1805 au 4 mars 1806 date de la signature du traité de Preßburg ; et enfin du 18 mai 1809 au 13 octobre 1813. Pendant cette dernière période, le bloc continental imposé par les anglais vida son port et tarit tout trafic commercial. Revenus les autrichiens, rétablie la Zone franche que les Français avaient révoquée, durant le siècle XIX la ville connut un essor irrésistible, lié à la croissance économique de l’Empire, à la construction de la ligne de chemin de fer Vienne-Trieste (1857), à l'ouverture du canal de Suez(1869). Grâce au climat de bien-être général la population qui comptait 10698 habitants en 1775, atteint le nombre de 229.510 en 1910 si bien qu’elle constituait la quatrième ville de l'empire austro-hongrois, après Vienne, Budapest et Prague..1857 Les négociations de Campo- Formio. - Bonaparte menace de briser la monarchie autrichienne comme le vase qu'il vient de jeter à terre si les négociations étaient rompues ainsi que Cobenzl le laisse entendre. D'après une lithographie de Ligny.

7 Trieste après la Première guerre mondiale La première guerre mondiale marqua le délabrement de l’Empire des Habsbourg, mais la ruine de la ville aussi, qui annexée à l’Italie se retrouva coupée de son arrière-pays Danubien et privée de ses débouchés de marché naturels : la récession mondiale y assena le coup de grâce. Le fascisme tenta d’arrêter cette dérive d’irrépressible décadence en lançant une politique agressive d’expansion dans les Balcans : mais tous ces rêves de puissance n’aboutirent à rien. L’alliance avec les Nazis conduit les italiens à la défaite, et la politique d’italianisation forcée adoptée à l’égard des population slaves du Karst et de l’Istrie provoqua la haine et la volonté de revanche des partisans Yougoslaves. Dans l’après – guerre la ville faillit tomber sous la domination de Tite et fut envahie par dizaines de millier de rescapés provenant de l’Istrie, occupée par les communistes. Dès lors, placée dans une espèce d’enclave adossée au rideau de fer, elle a été condamnée à jouer un rôle très marginal dans l’économie de la région. Bien qu’elle ait jouit des mesures d’assistance et de soutien prises par l’état italien, ses usines et ses entreprises ont fermé ses portes, l’une après l’autre, et le port est presque un désert. Même la composition démographique de sa population,qui avec ses différentes communautés linguistiques avait un caractère cosmopolite, a changé rapidement et aujourd’hui elle est en grande majorité italienne : de plus en plus vieillissante,elle s’est réduite à 202.123 habitants ( 2011).


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