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Fièvre Hémorragique Virus Ebola

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Présentation au sujet: "Fièvre Hémorragique Virus Ebola"— Transcription de la présentation:

1 Fièvre Hémorragique Virus Ebola
Gorce Amandine Kervarec Elodie Perrier Lise-Marine FHE Fièvre Hémorragique Virus Ebola Travaux personnels P4 Virologie

2 SOMMAIRE I. Caractères généraux – Structure II. Historique III. Épidémiologie IV. Pouvoir pathogène V. Diagnostic biologique VI. Traitement VII. Prévention VIII. Conclusion Bibliographie

3 Ébola vient du nom d'une rivière passant près de la ville de Yambuku en République Démocratique du Congo. Lieu de la 1ère identification du filovirus lors d'une épidémie qui débuta en septembre Fièvre Ébola = fièvre hémorragique foudroyante touchant l'homme et les primates. Apparition récente chez l'homme (premier cas recensé en 1976) bien que l'on retrouve chez certaines populations africaines des traces d'anticorps.

4 I. Caractères généraux - structure
A. Classification Famille : Filoviridae Ordre : mononegavirales Genre : filovirus Plusieurs sous-types : -Ebola Zaïre - Ebola Soudan - Ebola Reston - Ebola Cote d’Ivoire

5 I. Caractères généraux - structure
B. Structure Morphologie : Virions filamenteux quelques fois avec des ramifications : certains peuvent être en forme de U, de chiffres 6 ou circulaires 80 nm de diamètre, uniforme, et jusqu’à 14 000 nm de longueur, l’unité infectieuse est de 970 nm.

6 I. Caractères généraux - structure
B. Structure Enveloppe : dérivée de la membrane cytoplasmique où est insérée la glycoprotéine Nucléocapside : axe central entourée d’une capside tubulaire hélicoïdale Nucléocapside ARN enveloppe

7 I. Caractères généraux - structure
B. Structure Protéines structurales : -NP, VP30, VP35, polymérase L associées à l’ARN Ribonucléocapside -GP, VP24, VP40 associées à la membrane Ribonucléocapside Association

8 I. Caractères généraux - structure
B. Structure Génome GP=Glycoprotéine transmembranaire NP=Nucléoprotéine nécessaire à l’assemblage de la capside VP24=Inhibiteur antiviral VP35=Inhibe la production de IFN VP30=Transcription anti-terminator VP40=Nécessaire pour assemblage et bourgeonnement de la capside L-Viral Polymérase

9 I. Caractères généraux - structure
B. Structure Génome : ARN simple brin de polarité négative non segmenté et enveloppé 19,1 kb la réplication n’est pas encore connue. Multiplication : dans le cytoplasme, assemblage par bourgeonnement à travers les membranes intra cytoplasmiques et libération du virus par fusion, exocytose et lyse cellulaire.

10 II. Historique 1976 : 1ère épidémie (Zaïre: Yambuku) : 88 % mortalité
1976 : épidémie au Soudan : 53% mortalité 1979 : épidémie au Soudan 1989 : isolement d’un virus apparenté 1994 : contamination d’un primatologue avec un singe de Cote d’Ivoire 1995 : épidémie au Zaïre  : contaminations au Gabon, Ouganda, Zaïre, Soudan

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12 III. Epidémiologie A. Habitat B. Hôte Zaïre, Soudan, Congo, Gabon
Contagieux +++ B. Hôte L’humain, singes, chimpanzés, cobayes domestiques

13 III. Epidémiologie C. Transmission
Contact direct avec singe infecté vivant ou mort Interhumaine - Nosocomiale - Contact direct et non protégé : sang, urines, selles, vomissures, sueur - Contact direct: malade infecté ayant passé la phase d’incubation et présentant les signes cliniques

14 III. Epidémiologie D. Dissémination
Réservoir : le réservoir naturel est inconnu Zoonose : probablement transmis par les animaux. Cause la maladie chez les primates non humains. Vecteurs : inconnu

15 IV. Pouvoir pathogène Durée d'incubation : 2  21 jours
Durée de la maladie : 6 10 jours (formes mortelles) Quelques jours après l'infection la fièvre hémorragique d’Ebola se manifeste par : une brusque montée de température fatigue douleurs musculaires céphalées des maux de gorge.

16 IV. Pouvoir pathogène Puis rapidement :
douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée pharyngite se compliquant d’ulcérations des lèvres et de la langue causant une dysphagie. Malade rapidement asthénique avec amaigrissement

17 IV. Pouvoir pathogène Au 5ème jour : éruptions maculopapuleuses sur tronc, face et bras  manifestations hémorragiques  atteinte foie, pancréas, reins par nécrose (+ SNC et cœur) ainsi que leucopénie, thrombocytopénie, élévation des transaminases. La fièvre peut disparaître à la phase terminale 14ème jour. Convalescence longue (+arthralgies, orchite, uvéite) Décès dans les 5 à 8 jours précédé par tachypnée, hypotension, tachycardie, anurie.

18 V. Diagnostic biologique
A. Diagnostic direct Culture virale (cellules Vero) - confirmer par IF Recherche du génome viral par RT-PCR Recherche d’antigènes viraux par ELISA (sang) Microscopie électronique   B. Diagnostic indirect Recherche d’Anticorps spécifiques par ELISA

19 VI. Traitement Aucun traitement ni vaccin spécifique
Aucun traitement ni vaccin spécifique Traitement symptomatique : dans les cas graves réhydrater pour maintenir fonction rénale et équilibre électrolytique combattre hémorragie et état de choc prévenir surinfections. Sérothérapie non validée Déclaration des fièvres hémorragiques obligatoire auprès des autorités sanitaires

20 VII. Prévention Perspectives futures : immunité efficace sur des animaux  vaccin à base de gènes du virus  développer un vaccin chez les primates Protections du niveau 4 + décontamination de l'air, habits imperméables, portes étanches à l'air, douches chimiques de décontamination Prévention des épidémies (hospitalière) : détection précoce des cas initiaux + mise en place rapide des mesures d’isolement et de protection du personnel

21 VII. Prévention Les morts doivent être rapidement enterrés ou incinérés. L’absence de réservoir animal connu et identifiable rend impossible la prévention des cas primaires. Mesures de quarantaine lors de l’importation des primates

22 VIII. Conclusion Existe depuis des millions d'années
Ne peut vivre en milieu libre + impossibilité de coloniser aisément de nouvelles espèces d'hôtes Risques faibles pour la population humaine sauf là où coexistent une possibilité de contamination primaire, de mauvaises conditions d'hygiène et des structures sociales perturbées. Recherches avancent lentement Structure moléculaire + mode de réplication du virus commence à être connus Principal but: identifier dans la nature son hôte naturel

23 Bibliographie Que sais-je ? les virus émergents de Antoine Gessain et Jean claude Manuguerra Virologie médicale de R. Crainic et J.C. Nicolas Classification et nomenclature des virus (Cinquième rapport du Comité International de Taxonomie des Virus) de R.I.B. Francki, C.M. Fauquet , D.L. Knudson, F.Brown De la biologie à la clinique : Virologie de J-M. Huraux, J.C. Nicolas et Henri Agut Traité de virologie médicale de J-M Huraux, J.C. Nicolas, Henri Agut et Hélène Peigue- Lafeuille Techniques de base : Virus et diagnostic virologique de P. Ardoin Abrégés : Virologie humaine de HJA Fleury


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