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Chapitre 4 : Lutter contre les micro-organismes

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1 Chapitre 4 : Lutter contre les micro-organismes
mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

2 Introduction Les agents antimicrobiens, agents qui neutralisent les microorganismes, sont de différentes natures : des AGENTS CHIMIQUES, antiseptiques, désinfectants, « stérilisants ») et les antibiotiques, agents chimiques particuliers comme médicaments antimicrobiens en thérapeutique On pourrait ajouter les sérums (solutions d’anticorps) qui neutralisent les microorganismes ou leurs toxines. des AGENTS PHYSIQUES Chaleur Radiations (Pression)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

3 Introduction On associe donc aux agents antimicrobiens, différentes opérations qui, en les utilisant, permettent le contrôle des microorganismes : la désinfection (et l’antisepsie)‏ la stérilisation (et la pasteurisation) que l’on peut regrouper sous le vocable thermisation, les soins aux malades (antibiothérapie et antisepsie, et immunothérapie par les sérums…)‏ Comment définir ces termes ? mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

4 1. DÉFINITIONS mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

5 1. DÉFINITIONS(légales)‏
DÉSINFECTANT DÉSINFECTION Définitions AFNOR Désinfectant : AFNOR : Produit ou procédé utilisé pour la désinfection (éventuellement sélectif), dans des conditions définies. Désinfection : AFNOR NF T  : Opération au résultat momentané permettant d'éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d'inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux microorganismes présents au moment de l'opération. Les virus étant intégrés aux microorganismes (décrets de 1994), la remarque sur les virus devrait être supprimée. Définitions CEN (comité européen de normalisation) : Désinfectant : CEN : Un désinfectant est un produit contenant au moins un principe actif doué de propriété antimicrobienne et dont l'activité est déterminée par un système normatif reconnu. Désinfection : CEN : Élimination dirigée de germes, destinée à empêcher la transmission de certains microorganismes indésirables, en altérant leur structure ou leur métabolisme indépendamment de leur état physiologique. Cette définition proposée par le CEN semble encore faire l’objet de discussions au sein du CEN et autres sociétés savantes. Il est important de noter que d’après cette définition le terme désinfection s’applique sans distinction aux milieux inertes et aux tissus vivants. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

6 définitions légales ANTISEPTIQUES ET ANTISEPSIE Définitions AFNOR
Selon la norme AFNOR NF T72-101, un antiseptique est un produit ou procédé utilisé pour l’antisepsie (éventuellement sélective) dans des conditions définies. Selon la Pharmacopée Française (Xe édition), les antiseptiques sont des préparations ayant la propriété d'éliminer ou de tuer les microorganismes ou d'inactiver les virus sur les tissus vivants (peau saine, muqueuses, plaies). Antisepsie Selon l’AFNOR, l'antisepsie est une opération au résultat momentané permettant, au niveau des tissus vivants, d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver les virus indésirables en fonction des objectifs fixés. Définitions CEN Antisepsie Dans le cadre de la normalisation européenne le terme antisepsie devrait être réservé au traitement d'une infection ou colonisation constituée, le mot désinfection des tissus vivants devrait être adopté pour une opération réalisée sur la peau saine. (pas facile d’en déduire une définition d’antiseptique…)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

7 définitions STÉRILISANT STÉRILISATION (définitions non normatives)‏
Un stérilisant est un produit ou procédé utilisé pour une opération de stérilisation. Il s’utilise pour du matériel inerte (pas sur un être vivant)‏ Stérilisation la stérilisation est une opération permettant d'éliminer ou de tuer les microorganismes d’un milieu déterminé et de maintenir cet état pour une durée déterminée. (définition non normative)‏ définitions européennes (EN 285 et EN 556) Procédé visant à rendre stérile la charge à stériliser » (EN 285) Pour qu ’un dispositif médical puisse être étiqueté « stérile », la probabilité théorique qu ’un microorganisme viable soit présent sur un dispositif doit être égale ou inférieure à 1 pour 106 » (EN 556)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

8 remarques Différences entre Stérilisant, Antiseptique et Désinfectant
Les différences entre les trois termes sont d’autant moins évidentes que certaines molécules appartiennent aux deux : l’éthanol (alcool) peut être utilisé comme antiseptique (sur la peau) ou comme désinfectant d’une surface contaminée (à la concentration minimale de 70 % en volumes). Il est stérilisant pour les produits alimentaires conservés dans l’éthanol (cerises à l’eau de vie !) l’hypochlorite (eau de Javel) est utilisé comme antiseptique sous la forme de Dakin et comme désinfectant classique des surfaces. Ils sont parfois utilisés comme conservateurs alimentaires. On ne peut exclure qu’ils stérilisent… pourvu que la recontamination ne soit pas possible. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

9 Spectre d’action Le « éventuellement sélective » SPECTRE D’ACTION = ensemble des microorganismes sur lequel le produit (ou le procédé) est efficace. On distingue (norme NFT72-102) : bactéricide : tue les bactéries à l’exception éventuelle des spores (endospores)‏ sporicide ou sporulicide : tue les spores bactériennes (endospores), bactériostatique : inhibe momentanément le développement bactérien fongicide : tue les champignons (y compris leurs spores mais ces spores ne présentent pas les mêmes propriétés de résistance que celles des endospores bactériennes)‏ fongistatique : inhibe momentanément le développement mycélien, virucide ou virulicide : tue les virus (inactive)‏ Mais ces définitions n’ont de sens qu’en prenant en compte les conditions de la mise en évidence de l’effet (voir techniques). mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

10 Virus VIRULICIDE bactéries BACTÉRICIDE SPORULICIDE Champignons
Endospores bactériennes SPORULICIDE Champignons FONGICIDE BIOCIDES Protozoaires ? Insectes INSECTICIDE Arachnides ACARICIDE mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

11 2. Pourquoi stériliser/ désinfecter
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12 Secteurs concernés Les secteurs concernés :
L’industrie agroalimentaire pour la conservation des aliments (conserves…). Les industries pharmaceutique et cosmétique Le secteur de santé pour la stérilisation des instruments chirurgicaux et médicaux, du linge… Les industries produisant du matériel stérile à usage unique. Les laboratoires et industries produisant des milieux stériles et produisant des déchets biologiques Les cuisines pour la stérilisation des couteaux. Les salons de coiffure pour la stérilisation du matériel entre chaque client mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

13 Que désinfecter/stériliser
La désinfection concerne l’AIR, le LINGE, le MATÉRIEL, le SOL, les PAROIS et les diverses surfaces exposées. Les secteurs concernés sont : le milieu médical pour l’asepsie des opérations et autres interventions, l’élimination de germes pathogènes émis par les malades infectieux, la réduction du nombre de germes pour les patients très fragilisés par leurs maladies. le secteur alimentaire (production, cantines…) afin de réduire le risque alimentaire (techniques d’HACCP,…)‏ les laboratoires pour assurer la destruction des germes contaminants éventuels et assurer sécurité et qualité des résultats. le milieu familial pour assurer une bonne hygiène limitant les risques infectieux (réfrigérateur…). Les produits et techniques utilisées dépendront des objectifs visés, de l’objet à désinfecter, de la présence d’individus dans le local…. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

14 3. ANTIBIOTIQUES mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

15 3. ANTIBIOTIQUES mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

16 Découverte CC'est en isolant en 1929 un Staphylococcus aureus sur une boîte de Pétri que Fleming mis en évidence la Pénicilline. Cet isolement, laissé sur la paillasse avant étuvage, se vit contaminé par une champignon banal de l'air, Penicillium notatum, une moisissure très classique. La culture du champignon est plus lente à 37°C que celle de la bactérie. Mais l'incubation à température ordinaire permet à la bactérie et champignon de cultiver de façon à peu près synchrone (à la même vitesse). Fleming observa alors, quelques jours plus tard, un phénomène particulier : autour de la moisissure, le Staphylococcus aureus n'avait pas cultivé. Il en déduit qu'une molécule secrétée par le champignon devait inhiber la culture et réalisa des expériences complémentaires afin de le montrer… mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

17 découverte Malheureusement, il fallu longtemps à Fleming pour imposer la validité de ses observations et expériences, d'autant que la molécule active n'était pas très stable. La guerre de lui donna les moyens avec Florey et Chain, de la production "industrielle" permettant une expérimentation humaine puis l'utilisation thérapeutique. Les sulfamides, molécules artificielles dérivées de colorants, ont été découverts par Gerhard Domagk en 1932 et la Streptomycine par Selman Waksman en 1944. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

18 Cuvette remplie du jus de Penicillium
Fleming cultive le Penicillium puis extrait le jus de la culture qu’il filtre. Strie de Staphylococcus Il teste alors l’action sur différents microbes. Strie de Streptococcus Il constate que le produit, appelé alors pénicilline, n’agit pas de la même façon sur tous les microbes. Il teste enfin la toxicité de la pénicilline sur des lapins. Strie de Salmonella Strie de Pseudomonas mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

19 définitions distinguer Antibiotiques et Antiseptiques
Les antiseptiques comme l'eau de Javel sont des molécules toxiques pour les microbes, mais qui sont tout aussi toxiques pour les cellules eucaryotes. D'autre part, elles sont toxiques à des doses importantes (de l'ordre du g ou du mg cm-3). Au contraire les antibiotiques sont des molécules toxiques pour certains microbes et non pour d'autres ce qui signe une spécificité d'action absente chez les antiseptiques. Les antibiotiques utilisés en pratique, ne sont que peu toxiques pour les cellules animales. D'autre part, ils sont toxiques pour leurs cibles à des concentrations faibles (de l'ordre du µg cm-3). définir en pensant Pénicilline La pénicilline est un antibiotique produit par Penicillium notatum ou crysogenum. La définition reprend la notion de production par un microorganisme. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

20 définitions Un antibiotique est :
une molécule toxique (microbiostatique ou microbicide) pour un groupe cible de microorganismes (bactéries, champignons, parasites, virus....), de mode d’action spécifique (donc une cible précise), actif à des concentrations faibles, de l’ordre du g.cm-3, généralement synthétisé par un microorganisme, mais souvent modifié chimiquement ou même synthétisé entièrement par les chimistes, généralement peu toxique pour les cellules eucaryotes supérieures (pour ceux que l’on utilise en thérapeutique). Remarque : de nombreux microorganismes sont producteurs d’antibiotiques, mais ce sont surtout les bactéries (Streptomyces…) et les champignons (Penicillium…). mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

21 Pénicilline / synthèse du peptidoglycane de la paroi
Mode d’action  Un antibiotique agit toujours sur une cible précise dans la bactérie : quinolones rifamycine Pénicilline / synthèse du peptidoglycane de la paroi Aminosides Macrolides tétracycline mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

22 Utilisation  Les antibiotiques sont des médicaments (utilisés parfois comme « activateurs de croissance » en alimentation animale). Ils sont donc prescrits par un médecin et vendus par un pharmacien en France. La prescription peut être faite en terme probabiliste : le médecin donne l’antibiotique qui, dans le cas de la maladie observée « fonctionne » normalement ou, en terme de recherche d’activités des antibiotiques c’est-à-dire « l’antibiogramme » qui va mesurer l’action de différents antibiotiques sur l’agent pathogène du malade. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

23 4. DÉSINFECTION / STÉRILISATION PAR MOLÉCULES
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24 Nature des molécules Les agents chimiques utilisés pour neutraliser ou tuer les microbes sont très nombreux et leur classification difficile. Ce sont : des oxydants, des détergents et des alcools, des ions métalliques des aldéhydes des colorants le phénol et ses dérivés des molécules particulières souvent aminées Des époxydes (oxyde d'éthylène)‏ etc mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

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26 Principaux antiseptiques et désinfectants
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27 Spectres d’action des désinfectants
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28 Comment désinfecter : Des règles de désinfection
1. DÉSINFECTER DES SURFACES PROPRES : Les matières organiques présentes risquent d’interférer avec le produit utilisé. On peut toutefois utiliser des détergents-désinfectants. 2. LAISSER SÉCHER LE PRODUIT (SAUF EN ALIMENTAIRE) : Pour maintenir du désinfectant sur la surface, on peut laisser sécher le désinfectant qui va ainsi assurer une rémanence du produit continuant ainsi son action ou maintenant une action sur les contaminants éventuels. 3. ALTERNER LES PRODUITS POUR ÉVITER L’ACCOUTUMANCE DES MICROORGANISMES : Pour éviter l’apparition de souches résistantes, mieux vaut alterner les produits utilisés.. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

29 Paramètres de la désinfection
1. NATURE DU PRODUIT : Le fabricant délivre un mode d’emploi qu’il convient de respecter. 2. CONCENTRATION ET pH La concentration efficace (supérieure à la CMB) doit être respectée. Le pH ne doit pas être modifié : pas d’acide dans l’eau de Javel, ou d’utilisation de deux produits de pH différents. 3. Le MODE D’APPLICATION : Le mode d’application va déterminer l’action, en particulier dans les endroits difficilement accessibles, les recoins… Des actions mécaniques (brossage, haute pression…) vont favoriser l’action du désinfectant et décoller les microorganismes fixés. Le but est de provoquer une circulation suffisamment efficace du désinfectant pour qu’il agisse sur les microorganismes présents, même s’ils ont « bien cachés ». mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

30 Paramètres de la désinfection
4. DURÉE D’APPLICATION : L’action du désinfectant nécessite une certaine durée généralement prévue par le fabricant. Elle peut dépendre de la contamination de la surface : plus le nombre de germes est important plus cette durée doit être longue. L’application dans les conditions réelles est parfois délicate ! 5. La TEMPÉRATURE : L’élévation de la température favorise en règle générale la désinfection. Il faut toutefois ne pas détruire à cause de la chaleur le produit utilisé. Là encore, le mode d’emploi du produit sera utile. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

31 Exemple de désinfection par un liquide
PRINCIPE: Le désinfectant est préparé selon le mode d’emploi en général par dissolution dans un volume adéquat d’eau propre. Le désinfectant n’étant pas volatil (sauf cas particuliers), le personnel peut rester dans le local. Il y aura toutefois des traces dans l’atmosphère du local. DIFFÉRENTS MODES DE DÉSINFECTION PAR CONTACT : application directe du produit sur les surfaces, aspersion du produit sur les surfaces diffciiles d’accès, le trempage dans le produit pour atteindre, grâce au liquide, tous les recoins de l’objet à désinfecter, la circulation du produit à l’intérieur du récipient ou des tuyauteries à traiter. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

32 Désinfection par un gaz (ou aérosol)‏
PRINCIPE : Le désinfectant est un gaz ou un aérosol (aérosol = solide ou liquide en suspension dans l’air). Il est généré à partir d’un liquide ou un solide. Le gaz ne peut être un agent nettoyant : ce type de désinfection concerne donc un local propre. Il se répand dans tous les recoins à condition que le local soit parfaitement clos. L’atmosphère est donc entièrement polluée par un produit généralement très toxique : aucune personne ne peut rester dans le local. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

33 Désinfection par un gaz (ou aérosol)‏
FUMIGATION (PAR ex. LE BROMURE DE MÉTHYLE) : La combustion d’un solide produit une fumée sèche constituée de particules solides de 0,5 à 1 µm. Il n’y a pas d’apport d’humidité pouvant être gênante pour certains produits. Les produits actuellement utilisés sont essentiellement fongicides. DISPERSION D’ALDÉHYDES : Un appareil électrique provoque l’aérosolisation du produit actif. Ces aérosols ne sont pas dirigés comme avec un spray (on parle de dispersats non dirigés) : cela permet une utilisation dans des locaux fermés mais non calfeutrés. La mise en œuvre est plus simple que dans le cas du méthanal mais la durée d’action reste longue. Elle est utilisée pour des désinfections terminales de locaux divers. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

34 Désinfection par un gaz (ou aérosol)‏
ÉMISSION DE GAZ (PAR ex. LE MÉTHANAL OU FORMALDÉHYDE) : Le chauffage du paraformaldéhyde (trioxyméthylène) provoque sa sublimation en méthanal (formol ou formaldéhyde). La température doit être de 24 à 27°C et l’hygrométrie de 70 à 80%. La durée d’action est longue et doit être suivie d’une aération pendant plusieurs jours. Le local doit être calfeutré hermétiquement. Cette méthode est donc d’application difficile en raison de ces contraintes et malgré sa grande efficacité. On l’utilise en particulier pour les désinfections de locaux hospitaliers occupés par des malades atteints de maladie le justifiant. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

35 Désinfection par un gaz (ou aérosol)‏
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36 Stérilisation par microbicide
OXYDE D’ÉTHYLÈNE : L’oxyde d’éthylène est très utilisé pour stériliser des matériels thermosensibles. Ce gaz explosif est très efficace (sauf prions) vers 50°C en présence de 60 % d’eau pour une durée d’action de 0,5 à 2 h. Il est explosif et inflammable ce qui rend son usage délicat. L’adjonction de gaz inerte limite les risques. Il doit être éliminé par un gaz stérile en fin de stérilisation. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

37 Évaluation de l’activité des produits
Exemple du SURFANIOS mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

38 Évaluation de l’activité des produits
CONDITIONS DE MISE EN ÉVIDENCE DE L’EFFET OBSERVÉ : Pour mettre en évidence l’effet, on utilise des normes qui fixent : la durée de contact (temps de contact) avec le produit ou procédé utilisé les souches standards testées, par ex : des BACTÉRIES : Staphylococcus aureus ATCC, Enterococcus faecalis (ancien nom Streptococcus faecalis)‏ Pseudomonas aeruginosa… Mycobacterium smegmatis DES CHAMPIGNONS : Candida albicans Aspergillus fumigatus Les souches testées sont évidemment les plus résistantes de leur catégorie ou les plus souvent rencontrées en pathologie (on utilise parfois des souches proches, moins ou pas pathogènes mais présentant les mêmes caractéristiques, comme Mycobacterium smegmatis plutôt que M. tuberculosis agent de la tuberculose…). mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

39 Évaluation de l’activité des produits
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40 5. LA STÉRILISATION PAR MOYENS PHYSIQUES
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41 Le bréviaire du bon stérilisateur
« La spore représente la base du monde réel ; le prion représente la base du monde virtuel » « La stérilisation n ’est pas un acte magique » « La stérilisation par la vapeur d ’eau est le procédé de référence » « On ne stérilise bien que ce qui est propre » « On ne stérilise bien que ce qui est sec » « C ’est de l ’emballage que dépend la conservation de l ’état stérile » « Toute stérilisation doit faire l ’objet de contrôle » « A lui tout seul, un contrôle correct ne peut affirmer la stérilité d ’une charge ; à lui tout seul, un contrôle fiable peut prouver une défaillance » « Toute stérilisation ou toute désinfection doit être tracée » mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

42 5.1. PAR LA CHALEUR Les êtres vivants contiennent de nombreuses molécules thermosensibles comme les protéines. L’augmentation de la température dénature le plus souvent ces molécules vitales. La plupart des enzymes sont détruites à 60°C. Mais il y a des exceptions ! Attention : le matériel à stériliser doit résister dans les conditions de l’action du procédé… mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

43 5.1.1. CHALEUR SÈCHE CHALEUR SÈCHE :
La chaleur sèche utilise le four Pasteur (Poupinel) pour des barèmes pouvant être : 30 min à 180°C 1 h à 170°C 2 h à 160°C 3 h à 140°C On ne peut pas stériliser de matériaux thermosensibles (polyéthylène…) ni de liquides aqueux (ébullition à 100°C sous 101,3 kPa). mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

44 3. Stérilisation par chaleur sèche
Elle n’est plus utilisée que pour du petit matériel, en particulier au laboratoire, car le prion est difficile à détruire en atmosphère sèche. Encore faut-il que le matériel résiste à des températures plus élevées qu’à l’autoclave. L’air est chauffé par le four qui assure, par convection simple ou forcée le chauffage du contenu. Exemple de barèmes : 180°C - 0,5 h 170°C - 1 h 160°C - 2 h 140°C - 3 h Il n’est pas possible de stériliser des liquides aqueux : ils vont s’évaporer dans le four… mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

45 CHALEUR HUMIDE mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

46 On ne peut stériliser par simple ébullition.
CHALEUR HUMIDE : Pour stériliser un milieu aqueux, la température nécessaire est d’au moins 120°C et l’atmosphère doit être saturante pour que l’ébullition n’élimine pas l’eau… On ne peut stériliser par simple ébullition. La température d’ébullition de l’eau dépend de la pression. Il faut donc chauffer l’eau sous pression (voir courbe). Dans une enceinte fermée, on obtiendra ainsi deux phases, une liquide et l’autre gazeuse pour l’eau (atmosphère saturée en eau empêchant l’évaporation du liquide). Ce n’est possible qu’avec l’AUTOCLAVE. Pression en bars La relation suit approximativement la loi suivante : p=(T/100)4 (p en bars, T en °C) ou p = 101,3 (T/100)4 en kPa Température en °C 1 bar = 1 atmosphère = 100 kPa = 105 Pa mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

47 Stérilisation par chaleur humide
2.1. principe mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

48 Stérilisation par chaleur humide
2.1. principe La chaleur humide utilise donc l’AUTOCLAVE pour des barèmes pouvant être : 10 min à 134°C 15 min à 126°C 10 min à 121°C On ne peut pas stériliser de matériaux thermosensibles (polyéthylène…) mais les liquides aqueux peuvent l’être car la pression de vapeur est saturante et il ne peut donc y avoir d’évaporation. Les barèmes utilisés pour la chaleur humide montrent clairement une moindre durée pour une température plus faible. L’efficacité du procédé sur les endospores est donc liée à l’eau. 1 = manomètre 2 = soupape de sécurité 3 = vis de fermeture 4 = Cuve 5 = panier 6 = eau, 7 = chauffage 8 = arrivée de l’eau, 9 = vidange mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

49 Stérilisation par chaleur humide
Dans une stérilisation par chaleur humide les paramètres qui interviennent sont : Le couple Température pression (indissociable d’où un manomètre indiquant la température), La durée de la stérilisation, L’hygrométrie. Les étapes peuvent être : préchauffage assurant le chauffage de l’enceinte et des parois, la purge de l’air chassé par l’eau qui bout, la montée en température et en pression de la vapeur d’eau, seul gaz présent dans l’enceinte, la stérilisation qui commence puis dure en fonction des contraintes du barème choisi. (en réalité, on tient compte de l’ensemble de la phase de chauffage par des formules complexes)‏ éventuellement une phase de séchage avec évacuation de la vapeur d’eau, le retour à la pression normale permettant le refroidissement et l’ouverture de l’autoclave. L’autoclave doit être contrôlé et n’est manipulé que par du personnel habilité. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

50 Stérilisation par chaleur humide
2.2 Mise en oeuvre Les matériels ou produits stérilisés sont conditionnés car ils doivent rester stériles après le passage à l’autoclave. Les textiles sont emballés dans un papier crêpé non tissé dont les fibres se resserrent au séchage et qui devient ainsi imperméable aux microorganismes. Le matériel de petit volume est placé dans des poches thermorésistantes et thermoscellées (ou fermées par un autre moyen). Le matériel de gros volume doit être placé dans des conteneurs équipé d’un système assurant le passage de la vapeur (soupapes). Les milieux de culture et autres liquides sont conditionnés dans des tubes ou flacons fermés, mais légèrement dévissés pour assurer l’entrée de la vapeur. Ils doivent être fermés complètement en sortie. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

51 Stérilisation par chaleur humide
2.2 Contrôles du fonctionnement Selon les procédures de fonctionnement, un test de fonctionnement est réalisé par exemple chaque matin. Un enregistrement des données de chaque cycle est réalisé permettant de retrouver, pour chaque lot, l’opération réalisé soit par ex : cycle textile à 134°C durant 10 min cycle instruments à 134°C durant 18 min assurant la destruction des prions, cycle caoutchouc à °C durant 20 min Un indicateur visuel, sous forme de ruban adhésif thermosensible, permet de vérifier le passage effectif dans l’autoclave (sans pouvoir préciser le cycle réel). Il existe aussi des intégrateurs colorés qui prennent en compte tous les paramètres du cycle. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

52 6. Radiations mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

53 6.1. Les radiations (ionisantes)‏
Les rayons Gamma () sont obtenus par l’utilisation d’une source radioactive, comme par exemple le 60Co. Les rayons X sont obtenus par un générateur électrique. Les rayons - (électrons) sont issus d’un canon à électrons. Ils agissent par ionisation : les ions produits sont destructeurs de nombreuses molécules organiques, notamment le DNA et les protéines. L’ionisation est utilisée : à forte dose : pour la stérilisation des matériels (en particuliers thermosensibles). à dose moyenne à forte : stérilisation d’aliments à plus faible dose : pour l’inactivation de la germination de certains légumes comme les pommes de terre. pour l’inactivation d’enzymes, freinant ainsi la maturation des fruits mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

54 Utilisation des rayons Gamma ou e-
La stérilisation par rayonnements utilise  soit les rayons ionisants (Gammas et électrons),  soit les Ultraviolets. Les rayonnements ionisants sont du domaine industriel. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

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57 6.2. Les radiations (non ionisantes)‏
Les rayons UV sont obtenus par des lampes à UV. Contrairement aux précédents les rayons ne sont pas très pénétrants. Les longueurs d’onde utilisées sont de l’ordre de nm (UV-C). Ils agissent par altération du DNA. Les UV sont assez peu utilisés et souvent comme adjuvants. Ils ne permettent en général qu’une stérilisation de surface et sont donc utilisés pour l’air (laboratoires, chambres froides, blocs opératoires…)‏ les surfaces contaminées, les emballages… et pour assainir l’eau (y compris industriellement). Les ondes peuvent être exprimées en longueurs d’onde (m) ou en fréquence (Hz ou s-1). On passe du violet extrême aux UV entre 750 et 789 THz (400 nm à 380 nm)‏ Les UV-A : de 850 THz à 952 THz (353 nm à 315 nm)‏ Les UV-B : de 952 THz à 1071 THz (315 nm à 280 nm)‏ Les UV-C : de 1071 THz à THz (280 nm à 10 nm)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

58 Utilisation des rayons par UV
Site : mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

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61 7. FILTRATION mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

62 7. FILTRATION Principe mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

63 FILTRATION Filtration de liquides
Les filtres utilisés ont des pores de taille très faible de l’ordre de 0,22 µm. La filtration est utilisée pour des molécules ou produits thermosensibles qui ne peuvent pas être chauffés à plus de °C. Les produits filtrés sont « propres » ou très peu contaminés. Des virus ou des bactéries très petites (mycoplasmes, bactéries sans paroi) peuvent échapper à la filtration. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

64 FILTRATION Filtration de gaz
N’oublions pas l’utilisation de filtres HEPA pour filtrer les gaz dans le PSM… mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

65 8. CONTRÔLE DES OPÉRATIONS
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66 8. Contrôle des opérations de désinfection
8.1. MÉTHODE Les microorganismes seront mis en évidence par culture. Il ne peut s’agir que de bactéries ou de champignons de culture facile. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

67 8. Contrôle des opérations de désinfection
8.2. MÉTHODE PAR EMPREINTE Une plaque ou un film est appliqué sur la surface à contrôler. Les microorganismes sont transférés sur la plaque ou le film puis mise en culture pour mettre en évidence par leurs colonies les microorganismes présents. Ces méthodes sont applicables par du personnel non spécialisé. L’interprétation peut difficilement être réalisée par n’importe qui. Le devenir des milieux après développement bactérien pose un délicat problème de sécurité (rien n’excluant la culture de bactéries pathogènes…)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

68 8. Contrôle des opérations de désinfection
8.2. MÉTHODE PAR EMPREINTE (exemples de techniques)‏ BOITES CONTACT Les boites-contact contiennent une gélose nutritive et sont bombées pour être appliquées sur la surface à tester. Les boites sont ensuite incubées dans une étuve adéquate. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

69 8. Contrôle des opérations de désinfection
LAMES GÉLOSÉES Les lames en plastique portent la gélose nutritive qui peut être apposée sur la surface à tester. L’emballage permet la fermeture et l’incubation. Deux géloses différentes peuvent être utilisées sur les deux faces de la lame pour détecter des germes de nature différente. La boite est incubée. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

70 8. Contrôle des opérations de désinfection
FILMS GÉLOSÉS (…Petrifilms®)‏ Une mince pellicule de gélose nutritive déshydratée est prise entre deux films souples. La gélose est réhydratée par de l’eau stérile puis est appliquée sur la surface à tester. Le rabat de plastique est remis en place et l’ensemble est incubé. mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

71 8. Contrôle des opérations de désinfection
8.3. MÉTHODE PAR ÉCOUVILLONNAGE Un écouvillon stérile permet de balayer la surface à tester. Il est ensuite transféré dans un volume de milieu de culture stérile connu. Après forte agitation, un aliquote est transféré sur une gélose pour dénombrement qui sera incubée. L’écouvillon peut être imprégné d’un liquide éventuellement neutralisant. Cette méthode est particulièrement utile dans les zones que les deux précédentes ne peuvent atteindre (recoins…)‏ mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

72 DOCUMENTATIONS mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

73 Eau de Javel http://www.eaudejavel.fr/ Critiques : jnjoffin@wanadoo.fr
Réalisé par Jean-Noël Joffin décembre 2006 Au laboratoire de SAINT BRICE ! Critiques mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

74 Un site essentiel 3RB présentation http://www.3rb-bgb.com
Réalisé par Jean-Noël Joffin décembre 2006 Au laboratoire de SAINT BRICE ! Critiques mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

75 mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

76 mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

77 mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

78 mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

79 mardi 5 janvier 2010 risques biologiques

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81 Documents téléchargeables
Des documents téléchargeables Réalisé par Jean-Noël Joffin décembre 2006 Au laboratoire de SAINT BRICE ! Critiques mardi 5 janvier 2010 risques biologiques


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