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 Le handicap : concepts et définitions

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Présentation au sujet: " Le handicap : concepts et définitions"— Transcription de la présentation:

1 L’INTEGRATION DES SALARIES EN SITUATION DE HANDICAP DANS LE GROUPE VINDEMIA?

2  Le handicap : concepts et définitions
L es grands types de handicaps. Liste non exhaustive, non médicale… Maladies invalidantes • Insuffisances cardiaques, respiratoires, rénales… • Neurologiques Sclérose en plaque, épilepsie, trauma crânien… • Maladies génétiques Myopathies, mucoviscidose… • Troubles endocriniens, métaboliques Diabète… • Maladies ostéo-articulaires Troubles Musculo-Squelettiques, rhumatismes invalidants, lombalgies… • Cancers • Allergies (…) Handicaps physiques Congénitaux, néonataux Myopathie, malformation, Infirme Moteur Cérébral, spina-bifida... Acquis à la suite de maladies Hémiplégie, poliomyélite, sclérose en plaques, rhumatismes.. Acquis à la suite d'accidents Hémiplégie, paraplégie, tétraplégie, fractures, amputations... Handicaps sensoriels • Handicaps visuels : Aveugle, malvoyant, amblyope, altération du champ visuel… • Handicaps auditifs : Surdité légère, moyenne, sévère, profonde, totale… Handicaps psychiques (maladie mentale) • Psychoses Schizophrénie… • Névroses Phobies, TOC… • Troubles de la personnalité Personnes paranoïaque, antisociales... • Troubles de l'humeur Dépression... • Troubles des conduites alimentaires Anorexie, boulimie... Avant de montrer ce slide demander aux participants quelles grandes familles de handicap connaissent ils? Handicaps intellectuels (handicap mental) Déficience intellectuelle, trisomie 21…

3 Les handicaps physiques
Définition: Atteinte de gravité variable d’un ou plusieurs membres qui atteint la mobilité des membres. Origines : congénitale ou néonatale, maladies, accidents Plusieurs atteintes : locomotion, posture, communication, alimentation, action, perception, réflexes Que dire ? que faire ? Se mettre à la portée du regard Questionner pour connaître les besoins Marche possible ? Penser accessibilité Veiller au bien être, confort

4 Les handicaps sensoriels
Handicap Visuel Définition : cécité et mal voyance cécité : acuité visuelle du meilleur œil est inférieure à 1/20 ème et/ou champ visuel inférieur à 20°. Origines de la cécité : diabète, glaucome, maladies, accident Handicap auditif Définition :Inexistence ou perte à des degrés variables de l’acuité auditive dès la naissance ou au cours de la vie. Origines de la surdité : malformations, séquelles otites, oreillons, accidents, vieillissement Que dire ? Que faire ? technique de guide description claire des lieux se présenter expliquer ce que l’on fait ne pas partir sans prévenir mieux comprendre les besoins respecter rôle du chien guide utiliser Cadran horaire pour se repérer Que dire ? Que faire ? parler normalement phrases simples attirer l’attention pas de gestes inutiles ne pas chercher à compléter les phrases se placer correctement éviter ambiances bruyantes

5 Les maladies invalidantes
Définition: elles entraînent une restriction d’activité en termes de mobilité ou de quantité de travail à fournir, sans limitation d’une fonction qu’elle soit motrice, sensorielle ou mentale. Les maladies invalidantes se distinguent des déficiences proprement dites par le fait qu’elles n’ont pas pour conséquence une limitation d’une fonction qu’elle soit motrice, sensorielle ou mentale, mais une restriction d’activité, en termes de mobilité ou de quantité de travail à fournir, en durée ou en intensité. Un individu sur deux sera confronté à une déficience ou à une maladie invalidante Trois grands types de déficiences peuvent être distinguées, selon la fonction atteinte : les déficiences motrices (flux annuel de ), les déficiences sensorielles (11 000) et les déficiences mentales ou cérébrales ( ).

6 les handicap intellectuels
Apparaît à la naissance Déficience durable Capacités Soins médicaux peu fréquents Grande stabilité Définition : Limitation significative du fonctionnement intellectuel, compréhension (QI) (et/ou) des capacités de communication (et/ou) des capacités d’adaptation qui se manifeste dans les habilités conceptuelles, sociales et pratiques. Que dire, que faire ? relation de confiance savoir attirer l’attention respect, patience, calme +++ ne pas hausser le ton éviter les détails une idée à la fois langage simple mais pas familier ré-expliquer et faire re-dire

7 Les handicaps psychiques
Apparaît à l’adolescence ou l’âge adulte intellectuelles souvent intactes Soins médicaux indispensables Evolution fréquente Définition : provoqué par des « maladies mentales » regroupe des conséquences durables des maladies mentales retentissement personnel et social des troubles psychiques sur les capacités d’autonomie et d’adaptation des personnes Que dire ? Que faire ? ne pas confondre avec mauvaise humeur ne pas confondre avec handicap intellectuel rassurer +++ écouter jusqu’au bout sans interrompre poser calmement les questions laisser à la personne la possibilité de partir

8  L’insertion professionnelle
 Au cours de sa vie active,1 personne sur 2 sera confrontée à une situation de handicap, qu’elle soit durable ou réversible.  10% de personnes sont concernées par une déficience en France. Une population touchée par le chômage Personnes handicapées 22% Valides 9%

9 Handicaps intellectuels
Répartition par types de handicap Handicaps Sensoriels 4% Handicaps psychiques 20% Maladies invalidantes 45% Handicaps intellectuels 15% Personnes en fauteuil 2% Handicaps Physiques 14%

10 (UBM* – MEE*) x SMIC horaire x MEF*
 L’insertion professionnelle Le cadre légal La loi du 11 février 2005  Concerne les établissements de 20 salariés et plus. Une personne handicapée présente au moins 6 mois dans l’entreprise compte une unité (et au prorata : intérimaires, stagiaires de la formation prof. de + de 150 h). Si l’emploi direct et la sous-traitance ne représentent pas au moins 6%, en complément l’entreprise verse une contribution à l’AGEFIPH. • 400 SMIC horaire (<200 salariés) = 3376 € • 500 SMIC horaire (200 à 749 sal.) = 4420 € • 600 SMIC horaire (si +750 sal.) = 5064 € … par unité manquante (en 2007) Aucune action sur plus de trois ans = 1500 smic horaire par unité manquante soit € (à partir de 2010) Contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services vers le milieu protégé (ESAT, EA). Contribution Sous-traitance (à hauteur max. de 3%) Emploi direct. 6% des effectifs Sinon amende : contribution majorée de 25% versée à l’État L’accord permet de s'acquitter de l’obligation légale. Le budget de l’accord est au moins équivalent à la contribution Agefiph qui aurait du être versée. Accord La loi du 11 février 2005 (Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) obligation : Toute entreprise employant au moins 20 salariés est tenue de compter parmi son effectif au moins 6 % de personnes handicapées. L’entreprise peut s’acquitter de son obligation de plusieurs façons : L'embauche directe de personnes handicapées bénéficiaires de la loi : une personne handicapée employée compte une unité pour une présence de 6 mois ou plus, quelque soit le temps de travail : Les bénéficiaires de la loi sont : - Les salariés reconnus handicapés par la commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (ex – cotorep), - Les victimes d'accidents du travail ou de maladie professionnelle ayant une incapacité partielle permanente d'au moins 10%, titulaires d'une rente au titre d'un régime de protection sociale obligatoire, - Les titulaires d'une pension d'invalidité à condition que cette invalidité réduise des deux tiers leur capacité de travail ou de gain, - Les mutilés de guerre, titulaires d'une pension militaire d'invalidité et assimilés. - les veuves de guerre non remariée titulaire d'une pension au titre du conjoint - les orphelins de guerre âgée de moins de 21 ans et les mères veuves non remariées ou les mères célibataires au titre du conjoint - les veuves de guerre remariées ayant au moins un enfant à charge issue du mariage avec le militaire ou assimilé décédé - les femmes d'invalides internés pour aliénation mentale imputable à un service de guerre - les titulaires d'une allocation ou d'une rente d'invalidité relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires - Les titulaires de l'allocation adulte handicapé (AAH). - Les titulaires de la carte d'invalidité.  Remarques - sur les 4,9 millions de personnes reconnaissant avoir une déficience en France (selon l’INSEE) seules 1,3 millions ont une reconnaissance du handicap. La reconnaissance est un acte volontaire de la part du salarié, et n’a rien à voir avec une restriction d’aptitude de la médecine du travail. La personne doit se renseigner auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes Handicapées), la demande est étudiée par la CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des PH) remplaçant depuis 2006 la COTOREP. Sont également comptabilisé : - Les intérimaires ou les salariés handicapés mis à disposition par d’autres entreprises (au prorata de leur présence) - Les stagiaires de la formation professionnelle : demandeur d’emploi ou non-salariés reconnus TH accomplissant un stage dans l’entreprise d’une durée minimum de 150 heures. La sous-traitance avec le milieu du travail protégé : l'employeur peut s'acquitter jusqu’à la moitié de son obligation d'emploi en passant des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services vers le milieu protégé (Etablissements et Services d'Aide par le Travail [ESAT] et Entreprises Adaptées, anciennement CAT et Ateliers Protégés). UB = PF* – CMP*   SMIC horaire x 2000 (ou1600 si c'est une mise à disposition de travailleurs handicapés pour des EA ou ESAT) *PF (prix hors taxes des fournitures de travaux ou prestations figurant au contrat) *CMP (coût des matières premières, produits, matériaux, consommation et frais de vente indiquée également dans le contrat…)   Par une contribution annuelle versée à l’AGEFlPH : Si l’emploi direct et la sous-traitance ne représentent pas au moins 6%, en complément l’entreprise verse une contribution à l’AGEFIPH. (UBM* – MEE*) x SMIC horaire x MEF* *UBM unité bénéficiaire manquante *MEE minoration effort de l'employeur *MEF multiplicateurs d'effectifs ▪  Les Minoration Effort de l’employeur sont : -   0,5 pour les salariés handicapés de moins de 26 ans et de plus de 50 ans -   1 pour l’embauche ou maintien d'une personne avec un handicap lourd (reconnu par la direction départementale du travail) -   0,5 pour la première année d'embauche d’une PH -   1 première année pour l'embauche d'une PH en chômage de longue durée (>12 mois) -   1 à titre permanent pour l’embauche d'une personne sortant EA /ESATT Pour chaque personne handicapée manquante, la contribution s'élève à : (SMIC = 8,44€) 400 SMIC horaire(<200 salariés) = 3376 € en 2007 500 SMIC horaire (200 à 749 sal.) = 4220 € en 2007 600 SMIC horaire (si +750 sal.) = 5064 € en 2007  La signature d’un accord d’entreprise prévoyant un programme d’action en faveur des travailleurs handicapés, Signé avec les organisations syndicales de l’entreprise et agréé par l’autorité préfectorale, après avis de la COTOREP, il doit comporter au moins deux des actions suivantes : plan d’embauche en milieu ordinaire, plan d’insertion et de formation, plan d’adaptation aux mutations technologiques, plan de maintien dans l’entreprise en cas de licenciement. L’existence d’un accord d’entreprise dispense de la contribution AGEFIPH. L’accord d’entreprise permet de cumuler les unités bénéficiaires de la loi au niveau de l’entreprise, alors qu’elles sont normalement décomptées au niveau de chaque établissement. ============== 1) La loi sur l'emploi des personnes handicapées. Loi du 11 février 2005 (Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) remplace la loi de 1987 qui définissait jusqu'à présent l'obligation légale d'emploi de personnes handicapées. La nouvelle loi s'applique pour la première fois pour l'année de référence 2006 dont la déclaration à l'Agefiph est établie en février 2007. Les grandes lignes de la loi ne changent pas : un établissement d’au moins 20 salariés a une obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6 % de l’effectif total. (L'obligation légale est calculée pour chaque établissement d'une même entreprise, Crolles 1 & 2 font donc l'objet de deux déclarations indépendantes). La nouvelle loi entraîne plusieurs modifications importantes : - Le nouveau décompte des unités bénéficiaires est plus défavorable aux entreprises qu'auparavant (ce point sera précisé plus tard). - L'emploi des personnes handicapées devient un thème de négociation annuelle obligatoire (entreprise de + de 50 salariés). Les thèmes à aborder sont les conditions d’accès à l’emploi, à la formation, la promotion professionnelle, les conditions de travail et d’emploi et les actions de sensibilisation de l’ensemble du personnel. Notons que la périodicité de la négociation est portée à trois ans pour les entreprises signataires d'un accord. - Le principe de non-discrimination est renforcé : une décision (y compris dans le cadre de la période d'essai) ne peut être fondée sur le handicap sous peine d'être sanctionnée pénalement. L'employeur doit assurer une égalité de traitement vis-à-vis des travailleurs handicapés (accès à l'emploi, maintien dans l'emploi, évolution de carrière …). Cela, sous réserve que les charges consécutives à la mise en œuvre de ces mesures ne soient pas disproportionnées compte tenue des aides. 2) Les différentes modalités de réponse pour remplir l'obligation d'emploi de personnes handicapées. Pour répondre à l'obligation légale, les établissements ont plusieurs possibilités : Employer des personnes reconnues travailleurs handicapés Passer des contrats de sous-traitance avec le milieu protégé Verser une contribution à l'AGEFIPH (pour compléter à hauteur des 6 % d'obligation) L'accord d'entreprise ou d'établissement est également une possibilité offerte par la loi. L'emploi direct de personnes handicapées. Une personne handicapée compte pour une unité lorsqu'elle a été présente 6 mois ou plus dans l'établissement, sous CDI ou CDD, et cela quelque soit son temps de travail. Exemples[1] : - un bénéficiaire en CDI présent toute l'année à temps partiel compte pour 1 - un bénéficiaire en CDI employé à temps plein en septembre ne compte pas En revanche, les intérimaires sont comptés au prorata de leur présence entre le Ier janvier et le 31 décembre. Exemple : - un bénéficiaire employé en intérim de juin à septembre à mi-temps compte pour (4/12 X 1/2) = 0,17 Les stagiaires de la formation professionnelle sont également comptabilisés dans la limite de 2% de l'effectif, la durée du stage doit être supérieure à 150 heures et le stage doit avoir été terminé pendant l'année de référence. (Le calcul des unités bénéficiaires pour les stagiaires est : Nombre d'heures de stage / Durée annuelle du travail applicable dans l'établissement). Enfin, la date de validité de la reconnaissance rentre en compte de la façon suivante : - si la reconnaissance est valable au 31/12, le bénéficiaire compte pour 1 (quel que soit la date de la reconnaissance). - si la reconnaissance a expiré en cours d'année : le bénéficiaire est compté au prorata de la validité de sa reconnaissance. Exemples : - un bénéficiaire en CDD présent toute l'année dont la reconnaissance prend effet le 1er septembre compte pour 1 - un bénéficiaire employé en intérim de janvier à mai dont la reconnaissance prend effet le 1er mars compte pour (5/12 X 1) = 0,42 - un bénéficiaires en CDI présent plus de 6 mois consécutifs, dont le reconnaissance s'achève le 31 août compte pour (1 X 8/12) = 0,67 - un bénéficiaire en intérim de janvier à mai dont la reconnaissance s'achève le 31 mars compte pour (5/12 X 3/5) = 0,25 Les personnes bénéficiaires sont :   - Les salariés reconnus handicapés par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (ex cotorep), - Les victimes d'accidents du travail ou de maladie professionnelle ayant une incapacité partielle permanente d'au moins 10%, titulaires d'une rente au titre d'un régime de protection sociale obligatoire, - Les titulaires d'une pension d'invalidité à condition que cette invalidité réduise des deux tiers leur capacité de travail ou de gain, - Les mutilés de guerre, titulaires d'une pension militaire d'invalidité et assimilés. - Les veuves de guerre non remariée titulaire d'une pension au titre du conjoint - Les orphelins de guerre âgée de moins de 21 ans et les mères veuves non remariées ou les mères célibataires au titre du conjoint - Les veuves de guerre remariées ayant au moins un enfant à charge issue du mariage avec le militaire ou assimilé décédé - Les femmes d'invalides internés pour aliénation mentale imputable à un service de guerre - Les titulaires d'une allocation ou d'une rente d'invalidité relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires - Les titulaires de l'allocation adulte handicapé (AAH). - Les titulaires de la carte d'invalidité.  La sous-traitance : L'employeur peut s'acquitter jusqu’à la moitié de son obligation d'emploi en passant des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services vers le milieu protégé : Etablissements et Services d'Aide par le Travail [ESAT] et Entreprises Adaptées, anciennement CAT et Ateliers Protégés. Le nombre d'unités bénéficiaires équivalant à la sous-traitance est calculé ainsi : Unité Bénéficiaire = (Prix hors taxes - Coût des Matières Premières*) / 2000** SMIC horaire * Ce coût est indiqué dans le contrat. ** Coefficient de 1600 si mise à disposition de travailleurs handicapés pour des EA ou ESAT.  L'annuaire du milieu protégé en Rhône-Alpes est disponible sur : la contribution : L'obligation d'emploi est calculée à partir de l'effectif total. Si l'entreprise n'atteint pas 6% des effectifs en additionnant les unités provenant de l'emploi direct de personnes handicapées et celles provenant de la sous-traitance avec le milieu protégé, elle complète en versant une contribution à l'Agefiph (Fonds pour l'insertion Professionnelle des Personnes Handicapées). La contribution se calcule à partir de la formule suivante : Contribution Agefiph = (Unité Bénéficiaire Manquante – Minoration Effort de l'Employeur*) x 600 SMIC horaire brut ** * Minorations détaillées dans le paragraphe suivant. ** Ce coefficient dépend de la taille de l'établissement, pour les entreprises de +750 salariés, il est de 600 fois le SMIC horaire brut, soit 4962 € en 2006 . Les minorations possibles pour la contribution sont : Les Minorations d’effort de l'Employeur comptabilisées en unités bénéficiaires : - 0,5 pour les salariés handicapés de moins de 26 ans et de plus de 50 ans - 1 pour l’embauche ou maintien d'une personne avec un handicap lourd (reconnu par la direction départementale du travail) - 0,5 pour la première année d'embauche d’une PH - 1 première année pour l'embauche d'une PH en chômage de longue durée (>12 mois) - 1 à titre permanent pour l’embauche d'une personne sortant EA /ESATT Des dépenses prises en compte (dans la limite de 10 % de la contribution, pour les entreprises non signataire d'un accord). Réalisation de travaux d'aménagement - Réalisation d'études et d'aménagement des postes de travail, - Mise en oeuvre de moyens pour le maintien dans l'emploi, - Sensibilisation de l'ensemble des salariés… La contribution doit être versée au plus tard le 15 février pour l’année précédente L'accord d’entreprise ou d'établissement.  L’accord d’entreprise est une modalité de réponse directe, contractuelle, à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés. Ce programme, qui peut être annuel ou pluriannuel, est défini dans un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement négocié entre les partenaires sociaux et la direction. Agréé par l’Etat (DDTEFP), il doit prévoir au moins deux des actions suivantes : - un plan d’embauche en milieu ordinaire  - un plan d’insertion et de formation - un plan d’adaptation aux mutations technologiques - un plan de maintien dans l’entreprise. L’agrément d’un tel accord exonère totalement l’entreprise de son obligation, sous réserve de la réalisation effective des actions qu’il prévoit. [1] Exemples tirés de la notice explicative téléchargeable sur le site agefiph.fr

11  Le cadre légal La loi du 11 février 2005
 CDAPH Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (ex-COTOREP)  Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)  Titulaire de la Carte d’Invalidité  Bénéficiaires d’un Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)  Sécurité Sociale  Titulaire d’une pension d’invalidité avec taux d’incapacité d’au moins les 2/3 (66,66%)  Titulaire d’une rente d’accident du travail et maladie professionnelle avec un taux d’Invalidité Permanente Partielle (IPP) d’au moins 10%  Code des pensions miliaires  Titulaire d’une pension militaire d’invalidité  Veuves et orphelins des victimes militaires de guerre ou de pensions militaires d’invalidité

12  Le cadre légal Le cadre légal  Pour un salarié :
La loi du 11 février 2005 La reconnaissance du handicap : les raisons de se faire reconnaître  Pour un salarié : Protection « relative », aménagements facilités. Participer à l’intégration des personnes handicapées dans l’entreprise, donner une image positive du handicap En revanche cela n’apporte pas d’avantage financier.  Dans tous les cas : Le salarié indique son statut que s’il le souhaite, de plus la reconnaissance ne donne pas d’informations médicales.  Pour un chômeur : Prime à l’insertion Un plus pour l’employeur (décompte des unités, et si besoin financement d’aménagement).  Pour l’employeur : Comptabiliser des unités et répondre à l’obligation légale, bénéficier d’aides (Agefiph). - Préparer la négociation annuelle (pour les entreprises soumises à la négociation obligatoire) Mesurer ses progrès en terme d’insertion

13  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
• Appréhensions • Attitudes et comportements • Problèmes pratiques • Synthèse : comportements recommandés L’objectif de ce module est de permettre aux interlocuteurs d’adopter une attitude naturelle, d’évacuer les appréhensions, mais de prévoir les problèmes pratiques pour ce premier accueil. Demander à l’assistance quels problèmes ils ont déjà rencontré face à une personne handicapée, ou quel type de problème ont-ils déjà entendus. Essayer de proposer des solutions, en s’appuyant sur les participants

14 L'aménagement du poste de travail
Il peut se faire en suivant les axes suivants : L'installation de nouveaux équipements L'organisation du travail, la répartition et la rotation sur les postes La formation spécifique L'amélioration de la conception des postes tant sur le plan ergonomique que sur le plan des habitudes de travail Voici quelques exemples : La limitation des efforts de manutention La suppression du travail en hauteur La mise à disposition d'un siège ergonomique ou d'un poste assis-debout L'aménagement d'un véhicule L'achat de matériel spécifique pour les personnes déficientes visuelles Une formation sur les risques, les postures, etc. L'éclairage du poste de travail ou le bruit sur un poste Quand a lieu un aménagement ? L'aménagement de poste peut être envisagé : lors de l'embauche d'une personne, lorsqu'un salarié reprend son poste ou un autre poste sur son lieu de travail après un arrêt de travail (suite à une maladie ou suite à un accident du travail ou maladie professionnelle). 'aménagement des postes de travail est aussi incontournable en matière de prévention. L'entreprise doit identifier, évaluer, combattre les risques à la source. Elle a tout intérêt à prendre des mesures pour le maintien dans l'emploi de ses salariés de manière collective d'abord et individuelle si nécessaire. Quels postes ont fait l’objet d’aménagements dans votre magasin?

15 Mythes, préjugés et réalité
Les mythes et préjugés entretenus au sujet des personnes ayant des déficiences fonctionnelles engendrent des comportements inadéquats qui peuvent devenir des obstacles de taille pour ces personnes, en limitant leurs opportunités de développement et d'épanouissement. Voici quelques mythes ou préjugés populaires opposés à la réalité: Parfois les préjugés sont même de plus gros obstacles que la déficience elle-même. Afin que tout un chacun puisse jouir de la vie en toute liberté et sans discrimination, il est primordial de veiller à vous informer de façon juste et adéquate concernant les déficiences avec lesquelles certaines personnes vivent.

16 Quelques mythes et préjugés courants : « Les personnes non-voyantes vivent dans le noir ».
En fait, très peu de personnes non-voyantes vivent dans la noirceur totale. Plus de 80% d'entre elles ont ce qu'on appelle un résidu visuel. Certaines peuvent distinguer le contour des objets, alors que d'autres peuvent percevoir un faisceau lumineux. Il est quelquefois difficile de savoir si une personne a une déficience visuelle ou non.

17 F.D. Roosvelt était effectivement une personne handicapée, ce qui ne l’a pas empêché d’être le président d’une grande puissance mondiale

18 « Il faut parler fort aux personnes ayant un handicap visuel »
Un trouble visuel n'est pas relié à une perte auditive. Un ton de voix normal est suffisant pendant une conversation. Les personnes ayant un handicap visuel possèdent des facultés sensorielles normales. certaines ont même une oreille plus développée que d'autres.

19 Au-delà de la provocation de cette affiche, les associations de PSH ont souhaité attirer l’attention de l’opinion publique en 2003 de peur que leur cause retourne à l’oublie

20 « Les personnes ayant un trouble de santé mentale sont violentes et dangereuses »
En réalité, en tant que groupe, les personnes atteintes de maladie mentale ne sont pas plus violentes que n'importe quel autre groupe. Les chercheurs ont été incapables de démontrer clairement qu'il existe un lien de cause à effet entre la maladie mentale et la violence. Quoiqu'il en soit, il arrive souvent que les personnes souffrant de maladie mentale soient présentées comme des personnes imprévisibles et dangereuses. Cette opinion provient principalement des médias, probablement mal renseignés. Cette fausse idée est renforcée quand il arrive effectivement qu'un crime violent soit commis par une personne atteinte de maladie mentale, et que les journaux en publient le détail en première page. En fait, ces personnes sont beaucoup plus susceptibles d'être victimes d'actes de violence que d'être elles-mêmes violentes. S'il est vrai que certains types de maladie mentale peuvent prédisposer le malade à la violence, seul un groupe très restreint de personnes sont ainsi touchées. En fait, les personnes atteintes entre autres de schizophrénie ont beaucoup plus tendance à se replier sur elles-mêmes et à s'infliger du mal qu'à en faire aux autres

21 « Les travailleurs handicapés profitent de leur déficience pour se la couler douce »
Il faut savoir que certaines déficiences sont invisibles en apparence et cela constitue souvent un obstacle supplémentaire pour les personnes qui en sont atteintes. En plus de devoir fonctionner différemment des autres, elles doivent convaincre leur entourage de la réalité de leur handicap. C'est souvent le cas, par exemple, pour les personnes ayant un trouble d'apprentissage ou un déficit d'attention officiellement reconnu, pour celles qui ont un trouble de santé mentale, une basse vision qui ne nécessite pas une canne, un chien guide ou des verres correcteurs très évidents mais pour qui lire ou écrire est épuisant et ardu. Avez-vous déjà entendu dire autour de vous que les PSH se servent de leur handicap pour en faire moins que les autres? L’avez-vous constatez par vous même?

22 « Les personnes aveugles ont développé un sixième sens qui leur permet de deviner bien des choses »
Les personnes aveugles ne sont pas médiums et ne possèdent généralement pas de dons divinatoires spéciaux. Bien qu'elles puissent développer davantage leur ouïe et leur toucher, elles ont besoin d'être informées des situations qui ne peuvent être perçues que par l'œil. Par exemple, s'il est possible d'entendre « sourire » la voix, on ne peut en être totalement sûr. Si la personne aveugle peut entendre arriver des pas, elle ne peut pas toujours les reconnaître et savoir à qui ils appartiennent. Il arrive effectivement dans certains pays que l’on prête des pouvoirs sur naturels aux PSH. En avez-vous déjà entendu parler? Qu’en pensez vous?

23 Fin des mythes Ce ne sont que quelques exemples de mythes qui créent des obstacles comportementaux. La meilleure façon de limiter ces obstacles réside dans une information adéquate. Nous pouvons tous contribuer à changer la façon de penser des gens envers les personnes vivant avec une déficience. Une attitude positive peut avoir un effet sur toutes les personnes que vous rencontrez. Lorsque vous entendez des gens dire des choses qui laissent croire qu'ils ne comprennent vraiment pas la déficience ou le handicap, profitez-en pour partager ce que vous savez avec eux.

24  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Être soi et permettre à l’autre d’être lui en dépassant le handicap sans le nier. Tout à l’heure, nous avons dit qu’entre personnes handicapées et valides c’est la relation qui est handicapée. L’objectif est de rendre la relation naturelle sans que le handicap n’occulte les personnalités. En revanche, il ne faut pas nier l’existence du handicap : Le handicap n’est jamais accepté par la personne handicapée, mais elle apprend à vivre avec. Le handicap reste donc une caractéristique inhérente de la personne. Si on nie le handicap, une personne handicapée pourrait vous en faire la remarque. Pour avoir une relation naturelle, il est nécessaire de parler du handicap, La personne valide doit permettre à la personne handicapée d’en parler.

25  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Des appréhensions peuvent naître du fait des peurs, des idées préconçues, des craintes d’impairs… Relation Appréhensions comportements Attitudes et Problèmes pratiques APPREHENSIONS Le handicap peut faire peur par son image dans laquelle nous nous projetons, par les fantasmes qu’il fait naître ATTITUDES ET COMPORTEMENTS Le face à face avec une personne handicapée amène trop souvent la personne valide à adopter une attitude qu’elle estime, à tort, adaptée. PROBLEMES PRATIQUES Les problèmes d’accessibilité, d’aide à la personne, de communication doivent être pris en compte au préalable. La personne valide adopte parfois une attitude qui n’est pas adaptée. Des problèmes pratiques peuvent gêner la relation (accessibilité, communication…)

26  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Que dire ? que faire ? Se mettre à la portée du regard Questionner pour connaître les besoins Marche possible ? Penser accessibilité Veiller au bien être, confort Appréhensions Nos peurs Dessin : Le motard s’imagine motard dans son fauteuil roulant La peur chez les valides, c’est : se projeter dans la situation de handicap et que cette image mentale est inacceptable. la peur de l’étranger, de l’inconnu, du différent. Thèmes à développer «  le handicap, cela n’arrive pas qu’aux autres » n’est pas un argument : Le risque est infime et n’amènera pas une communauté d’intérêt, contrairement à la vieillesse et la mort qui sont des certitudes. De plus, personne ne souhaite que le handicap arrive aux autres, et certainement pas les personnes handicapées.

27  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Les personnes handicapées sont des personnes ordinaires. Parmi elles, on trouve les spécimens présents dans la société Appréhensions Nos peurs Idées préconçues Dessin : La personne handicapée fait la fête ce qui rend mal à l’aise la personne valide. Les idées préconçues vis-à-vis des personnes handicapées sont nombreuses : Elles sont tristes , agressives, susceptibles, etc. Elles sont exigeantes vis-à-vis des valides. Les sourds sont obligatoirement muets. Une personne handicapée est un malade. Les personnes handicapées sont toujours plus motivées… Thème à développer Les personnes handicapées sont des personnes ordinaires. Parmi elles, on trouve les spécimens présents dans la société. C’est l’exclusion qui modifie le caractère et non le handicap. Quels sont les rôles tenus par les personnes handicapées dans les films ?

28  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Appréhensions Nos peurs Idées préconçues Craintes d’impairs Mieux vaut rire de ses impairs Dessin : Le valide rit de l’expression prononcée par la personne amputée. Exemples de type d’impairs : regardez, dit-il à l’aveugle (même les aveugles utilisent l’expression) dépêchez-vous, au paralysé, asseyez vous à la personne en fauteuil roulant, et autre, dialogue de sourds … etc... La personne handicapée, les a entendus 100 fois. Mieux vaut donc rire de ses impairs.

29  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Attitudes et comportements Sollicitude excessive A présent, les attitudes et comportements. Dessin : La personne valide en fait trop, la personne handicapée en a visiblement « raz le bol ». A trop en faire, on fini par handicaper encore un peu plus la personne handicapée. Dites à la personne handicapée que, si elle a besoin de votre aide, elle n’hésite pas à vous solliciter. Personne valide et handicapée doivent se dédouaner mutuellement : Pers. Valide : « Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me solliciter. » Pers. Handicapée : « Si j’ai besoin d’aide, je n’hésiterai pas à vous solliciter. » Dites à la personne handicapée que, si elle a besoin de votre aide, elle n’hésite pas à vous solliciter

30  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Restez vous-même!!! Exemples : Inutile de parler comme à un enfant à l’infirme moteur cérébral (IMC) ou de crier pour parler à un sourd (il lit sur vos lèvres). Bégayer devant un bègue.

31  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Commisération Essayez de ne plus voir le handicap mais la personne avant tout!!! La pitié est insupportable pour celui qui en est l’objet. La pitié handicape encore plus la personne et ne soulage que son auteur.

32 l’autorisation d’aider
 L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Commisération Empressement La personne valide doit solliciter l’autorisation d’aider Dessin : La personne valide se précipite pour ouvrir la porte à l’aveugle, dans sa précipitation il le bouscule et lui casse ses lunettes. Exemples : En se précipitant pour aider, on provoque une difficulté supplémentaire : Porte poussée pour aider, alors que la personne handicapée s’en sert comme un appui. Porte-documents arraché de la main qui tient en même temps la canne. Prendre le bras d’un paraplégique, alors que c’est avec son bras qu’il se soulève. Aveugle tiré ou poussé pour s’asseoir ou monter une marche, alors qu’il suffirait de lui indiquer l’objet. Thème à développer Il faut communiquer avant d’agir : Pour un aveugle tout geste non accompagné d’une parole est vécu comme une agression. La personne valide doit solliciter l’autorisation d’aider, sans harceler. La personne handicapée sait que faire dans une situation handicapante, la personne valide non.

33  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Commisération Empressement Culpabilité Dans la relation, il n’y a pas de coupable Dessin : Rambo culpabilise à cause de son physique, Woody à cause de son intellect. Dans la relation, il n’y a pas de coupable. Les personnes valides ne sont pas responsables du handicap, en revanche elle peut le devenir en provoquant une situation handicapante par son comportement.

34  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Le handicap est une réalité qu’il ne sert à rien d’occulter, c’est une caractéristique de la personne comme l’âge ou le sexe Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Commisération Empressement Culpabilité Négation du handicap Dessin : Le mécanicien refuse de voir un fauteuil roulant. Il ne sert à rien de nier le handicap. Il faut au contraire en parler. La personne valide doit demander à la personne handicapée de comprendre ses difficultés à aborder ce problème. C’est à la personne handicapée de guider le questionnement, pour autant qu’on lui demande de le faire. Exemples : Des phrases assassines qui ne règlent rien : Je vous considère comme une personne valide. Je ne fais pas de différence avec les valides. Je ferai comme si vous n’étiez pas handicapé. Une personne handicapée, elle, n’oublie jamais son handicap. Même si elle développe une énergie énorme pour le faire oublier par les autres. D’ailleurs, si par malheur vous l’oubliez un jour, elle vous en fera le reproche et vous le rappellera. Le handicap est une réalité qu’il ne sert à rien d’occulter, c’est une caractéristique de la personne comme l’âge ou le sexe….

35  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Attitudes et comportements Sollicitude excessive Mimétisme Commisération Empressement Culpabilité Négation du handicap Eloges excessifs Les éloges, sont en réalité plus un moyen qui permet aux personnes valides de se déculpabiliser de leur état de valide. Quand vous dites : « je vous admire » la personne handicapée entend : « je vous plains ». Exemple : Quelle que soit la situation, le parcours ou les exploits qu’a réalisés la personne handicapée, vous ne devez pas faire de louanges, ni directement, ni en la présentant. N’oubliez pas que vous êtes dans un processus de recrutement et que c’est vous le recruteur. Vous viendrait-il à l’idée d’adresser des louanges à une personne valide en cours de recrutement ? N’exagérez pas!!!

36  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Problèmes pratiques Accessibilité Aides à la personne Communication En fonction de la nature du handicap, convenir du mode de communication. Anticiper et éviter de régler un problème en situation.  Aveugle : - Lecture écrite, description des lieux en cas de visite - Le timbre de votre voix est pour eux le reflet de votre physionomie, ainsi que votre poignée de mains.  Sourds : - S’informer sur le type de communication (lecture labiale, langage des signes, interface de communication, parler fort). - Attention, utiliser des structures de phrases simples : un sujet, un verbe d’action, un complément d’objet direct un vocabulaire usuel. - Les sourds ne lisent pas que sur les lèvres, les expressions du visage sont très significatives. aussi sont-ils en difficulté avec les interlocuteurs qui portent des moustaches et barbe. - Parlez face à votre interlocuteur sourd.  IMC et Aphasique : - Ne leur coupez pas la parole, ne terminez pas les phrases à leur place. - Ne faites de mimiques, ils comprennent un langage usuel. C’est en réalité vous qui êtes en difficulté pour les comprendre. En cas de besoin, prévoyez un interprète ou une assis tance humaine d’interface. Que dire ? Que faire ? parler normalement phrases simples attirer l’attention pas de gestes inutiles ne pas chercher à compléter les phrases se placer correctement éviter ambiances bruyantes

37  L’entrée en relation avec une personne en situation de handicap
Synthèse : comportements recommandés • Appréhensions : Admettre nos peurs, si possible réagir avec humour Entrée en relation • Attitudes et comportements : Considérer la personne handicapée en tant que personne • Problèmes pratiques : Anticiper les difficultés pour ne pas les découvrir en situation Appréhensions :  Admettre nos peurs : Les personnes valides ne doivent pas avoir honte de leurs peurs, ne pas culpabiliser. La peur de l’étrange, du différent, de l’inconnu de l’incertain est naturelle.  Réagir avec humour. « c’est en ne plaisantant pas avec eux qu’on marque la différence » Jean Pierre Mocky (acteur et réalisateur de cinéma). Attitudes et comportements :  Considérer la personne handicapée en tant que personne. Exemple : trop souvent on résume la personne à son seul handicap : Dialogue : - Monsieur le directeur, un fauteuil roulant vous demande à l’accueil. Faites attendre, j’ai déjà une paire de chaussures dans mon bureau. Anticiper les difficultés pour ne pas les découvrir en situation : accessibilité Convenir des modes de communications. Exemple : vous recevrez une personne sourde en entretien : vérifier s’il y a des indication sur le CV (ex : Fax, sms uniquement… dans ce cas demander s’il y a besoin d’un interface ou non), s’il y a un numéro de téléphone, n’hésitez pas à appeler pour avoir l’information (la personne peut peut-être parler ou a convenu avec sa famille de répondre à sa place pour une prise de rdv). S’informer des aides à prodiguer (dans la limite de son rôle). Toutes les dispositions prises devront respecter la dignité de la personne handicapée.

38 Conclusion  à définir Mini film ? + Évaluation à chaud ?
Appréhensions :  Admettre nos peurs : Les personnes valides ne doivent pas avoir honte de leurs peurs, ne pas culpabiliser. La peur de l’étrange, du différent, de l’inconnu de l’incertain est naturelle.  Réagir avec humour. « c’est en ne plaisantant pas avec eux qu’on marque la différence » Jean Pierre Mocky (acteur et réalisateur de cinéma). Attitudes et comportements :  Considérer la personne handicapée en tant que personne. Exemple : trop souvent on résume la personne à son seul handicap : Dialogue : - Monsieur le directeur, un fauteuil roulant vous demande à l’accueil. Faites attendre, j’ai déjà une paire de chaussures dans mon bureau. Anticiper les difficultés pour ne pas les découvrir en situation : accessibilité Convenir des modes de communications. Exemple : vous recevrez une personne sourde en entretien : vérifier s’il y a des indication sur le CV (ex : Fax, sms uniquement… dans ce cas demander s’il y a besoin d’un interface ou non), s’il y a un numéro de téléphone, n’hésitez pas à appeler pour avoir l’information (la personne peut peut-être parler ou a convenu avec sa famille de répondre à sa place pour une prise de rdv). S’informer des aides à prodiguer (dans la limite de son rôle). Toutes les dispositions prises devront respecter la dignité de la personne handicapée.


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