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Sémiotique en communication

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Présentation au sujet: "Sémiotique en communication"— Transcription de la présentation:

1 Sémiotique en communication
Philippe Bellissent

2 Plan Sémiotique concepts de base 39 Sémiotique du langage 43
Sémiotique et rhétorique 44 Sémiotique de l’oralité 68 Sémiotique du texte 76 L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle 96 L’image fixe 98 Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations 171 La communication produits (publicité) 172 Ethos, l’énonciateur le produit et la marque 173 Pathos, approche psychologique du récepteur 175 Logos, approche sur le message 192 L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne 212 La communication financière 214 La communication sociétale & l’environnement 216 La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design 221

3 Bibliographie Roland Barthes L'aventure sémiologique Points Seuil 1985
Charles S. Peirce A la recherche d'une méthode Théétète 1993 Roland Barthes La chambre claire Cahiers du cinéma Gallimard 1980 Chaim Perelman L'empire rhétorique VRIN 2002 Desmond Morris Le langage des gestes Marabout 1994 Ruth Amossy L'argumentation dans le discours Nathan Université 2000 Martine Joly L'image et les signes Nathan cinéma-image Nathan 2000 Jean Jacques Boutaud Sémiotique et communication L'Harmattan 1998 Umberto Eco Sémiotique et philosophie du langage Quadrige PUF 1984 Jean-Marie Klinkenberg Précis de sémiotique générale Points Seuil 1996 Olivier Reboul Introduction à la rhétorique coll 1° cycle PUF 2001 Groupe d'Entrevernes Analyse sémiotique des textes Presses Universitaires de Lyon 1988 Jean Baudrillard Le système des objets TEL Gallimard 1968 Jean Michel Adam et Marc Bonhomme L'argumentation publicitaire Linguistique Nathan Université 2003 Georges Elia Sarfati Précis de pragmatique Linguistique Nathan Université 2002 Roland Barthes Mythologies Points Seuil 1957 Georges Mounin Introduction à la sémiologie Les éditions de minuit 1970 Umberto Eco Le signe Essais Le livre de poche 1980 Jacques Aumont e Michel Marie L'analyse des films Armand Colin 2004 Bertrand Buffon La parole persuasive L'interrogation philosophique PUF 2002 Patrice Pavis L'analyse des spectacles Nathan Université 1996 Patrick Charaudeau Dominique Maingueneau Dictionnaire d'analyse du discours Seuil 2002 B. Fraenkel C.Legris-Desportes Entreprise et Sémiologie Dunod 1999 C.Cadet R.Charles J.L. Galus La communication par l'image Nathan 2001 Jean-Marie Floch Sémiotique, ,marketing et communication Formes Sémiotiques PUF 2002 Patrick Charaudeau Grammaire du sens et de l'expression Hachette 1992 Christian Touratier La sémantique Armand Colin 2000 Alain Joannès Communiquer par l'image Dunod 2005 Michèle Jouve Communication Synergies Bréal 2000

4 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

5 Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 87-88
Sémiotiques…. le code routier, la signalisation maritime, les grades militaires, l’héraldique, les drapeaux nationaux, la codification des parties de dame ou de bridge, la cryptographie, les signes de piste, les gestes des trappistes. toutes les écri turcs (la nôtre, les glyphes mayas, le linéaire B, les hiéro glyphes égyptiens ou hittites, les cunéiformes sumériens), les abaques, le braille, le morse, le langage par gestes des Indiens des plaines ou celui du Cameroun ou encore celui des Mayas, la « langue des signes » des sourds-muets, les aires à signaux des aérodromes, les rites de salutation, les formules chimiques, les différentes sténographies que sont les notes tironiennes, le système Prévost-Delaunay, le système Gregg, la dactylologie, les indications dans les cabines téléphoniques, les cartes maritimes, les maillots de footballeurs ou de cyclistes, les sonneries de clairon, celles des cloches ou du téléphone, les fumées d’élection papale, la signalisation ferroviaire, les phares côtiers, les feux des pistes d’aviation, les cartes routières, maritimes, géologiques ou militaires, les recettes de cuisine, tes étiquettes de prix, les numéros des vols commerciaux, les pyramides des âges, les couleurs des manettes dans les planeurs, les courbes de natalité, les signes du Zodiaque, la cryptologie des trimardeurs, la symbolique maçonnique, les rébus, les badges, rosettes, décorations et épinglettes, les chèques, les numéros des comptes bancaires, les cartes de crédit, les cartes à jouer, les cartes de visite, les cartes aériennes, les cartes météo, les images obtenues par tomographie, thermographie, radiographie, ultrasons, résonance magnétique nucléaire, scintigraphie, le télégraphe Chappe, les plans de montage électrique, les icônes du Macintosh et de Windows, les tatouages maoris, le mutanga des Légas du bas-Zaïre, les tambours des Dogons, les mons japonais, les langues sifflées de La Gomera ou des Mazatèques, les mouvements du kathakali, les écharpes de supporteurs, les cocardes, les emblèmes des voitures, les plaques minéralogiques des mêmes, le zodiaque, les sigles, les pictogrammes, les oblitérations postales, les couvertures de livres, les qui- pus, les timbres-poste, les logos, les bouliers compteurs, etc., Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 87-88

6 Définitions Sémiotique/sémiologie Sémantique Pragmatique Linguistique
Science du signe… mais aussi : La sémiotique étudie le processus de signification ç.a.d la production, la codification et la communication des signes (Wikipedia) la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale (Saussure) Sémantique Science du sens et de la signification ( des unités linguistiques) : Des mots, des phrases, des énoncés ( cf Touratier p8) Sémantique : étude du signe hors contexte, en considérant les seuls aspects textuels en ignorant le réferent. Pragmatique étude du signe en contexte en s’intéressant aux aspects extérieurs à l’énoncé. Ex: il fait froid ici…je te baptise Linguistique Etude du langage humain,… produit par la parole ou l’écrit Morphemes unités significatives minimales

7 Place des différentes disciplines
phonétique : étude des différents phones ou sons produits par l'appareil phonatoire humain ; phonologie : étude des sons pertinents, ou phonèmes, d'une langue donnée ; morphologie : étude de la structure interne des mots ; syntaxe : étude de la combinatoire des mots entre eux pour former des énoncés ; sémantique : étude du sens des mots et des énoncés ; stylistique : étude du style d'un énoncé littéraire ou non ; le style constitue-t-il un écart par rapport à une norme ? pragmatique : étude de l'utilisation (littérale, figurée ou autre) des énoncés dans les actes d'énonciation.

8 Sens & Signification Pas de consensus
Sens : ensemble des représentations suggérées par un mot ou un texte Ce que donne à entendre un texte  - Intention de donner un contenu à un texte (pt de vue de l’énonciateur) - Contenu construit /interprété (pt de vue de l’énonciataire) Signification : ce que représente un signe dans un contexte donné Pt de vue du dictionnaire Nécessité de remise des termes dans le réseau de relations de la langue. La valeur d’un signe se pose par ses oppositions ( monsieur v.madame, madame v. mademoiselle) In La sémantique Chr.Touratier Armand Colin p 12-14 Glossaire de sémiotique Pascal Vaillant in 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p

9 Signification primaire / signification secondaire
Le domaine de la sémiotique Signification linguistique Domaine de la compréhension effective Ex: signification du mot pouvoir Signification secondaire : Domaine des autres sciences : ethnologie, histoire, Compréhension encyclopédique Recherche d’une signification dans le corpus de la science considérée Ex: signification d’un fait historique, signification d’un rêve en psychanalyse, signification d’un objet en archéologie industrielle Analyse sémiotique du discours Courtès Hachette p 61

10 Rapports Langage et signification
Carré véridictoire :Carré de l’opposition entre le vrai et le faux Développé par Greimas et Courtès c’est le carré de l’opposition être/paraître Le vrai, le faux, le secret et le mensonger sont ici à comprendre comme des modalités, des modalités véridictoires. Si l’on admet que chaque “moment de vie” peut être considéré narrativement comme un énoncé d’état, on concevra qu’il puisse être surdéterminé par un autre énoncé d’état, un énoncé modal. … les quatre modalités véridictoires du vrai, du faux, du secret et du mensonger. Jean-Marie Floch Ainsi un faux Elvis de cabaret : Vrai : être +paraitre Faux non être non paraitre Illusoire non être paraitre Secret : être non paraitre Cf Louis Hebert : dispositifs pour l’analyse des textes et des images PULIM p 49 et sq Notion d’illusion référentielle ou effets de réel (Barthes) : de quoi parle t’on vraiment ? (Le cas de l’univers fictionnel du théatre) Greimas on ne sort pas du langage le réel est une illusion, tout se passe dans le langage, illusion énonciative Mise en dialogue du texte, marques de durée, de lieu, de temps, mise en perspective de l’image, mise en volume, illusion du mouvement Les signes apportent la connaissance du réel en donnant des informations /le-carre-semiotique-de-la-veridiction/ Veridiction les conditions de verité Vrai Etre Paraitre Secret Mensonger non-paraitre non- etre faux Sur l’illusion réferentielle et effets de réel :

11 Sémiotiques La distinction Sa/Sé Saussure Le modèle triadique (Peirce)
Hjelmslev et la théorie du langage Le courant sémiologique ( Barthes, Metz, Eco,µ) Greimas et le courant sémiotique structural L’approche pragmatique (Austin) La sémiotique de l’énonciation Cf Fraenkel p 15

12 La distinction Sa/Sé chez Saussure
Fondateur de la linguistique : Cours de linguistique générale. Oppose la parole à la langue, pensée comme un code, comme un système de signes Jette les bases du structuralisme : Les signes se définissent pas leur valeur dans le système, par rapport aux autres signes -> caractère oppositif "Cheval" vs "hongre" vs "poulain" vs "âne«  Le signe linguistique est une entité à double face: le signifié (concept) et le signifiant (image acoustique), tous deux abstraits Propriétés du signe linguistique --> abstrait (image de la réalité, image du son) --> linéaire (vs dessin, peinture) --> discret ("tout ou rien") --> arbitraire pas de lien entre le signifiant et le signifié --> conventionnel Syntagmatique (ou axe des combinaisons des mots) v. paradigmatique (ou axe de la sélection des mots). Cf site de l’Université de Lausanne en linguistique Voir

13 Après Saussure La sémiologie prend le code comme objet de l’étude et l’isole de l’émetteur comme du récepteur Distinction sur la nature volontaire ou non de la communication avec pour critère l’intentionnalité de la communication Signes communicatifs émis avec une intention Signes expressifs porteurs d’une signification qui peut être spontanée : Émission volontaire ou non de l’émetteur (conscience de) Réception d’un message ou non par le destinataire Attribution d’une intention par le destinataire Cf U.Eco Le signe Poche p 58

14 Le modèle triadique (Peirce)
Objet référent Représentamen signifiant /étoile/ Interprétant signifié Concept d’étoile (ou définition du mot étoile) Peirce Le signe comme triade : Representamen (signe matériel) Dénote un objet de pensée ( ce dont on parle) grace un interprétant (représentation mentale de la relation representamen / objet) NB l’interprétant n’est pas figé mais varie suivant le sujet qui le considère

15 3 aspects du signe (I) Le signe à la place de quelque chose, tenant lieu de, pour quelque chose d’absent Le signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport que ce soit ou à quelque titre. Notion de coupure sémiotique : différence entre l’objet et sa représentation Mise en oeuvre d’une logique: D’identité : x=x D’équivalence : faucille +marteau = communisme De déduction: si fumée alors il existe un feu D’induction : il a plus de galons c’est le chef Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192

16 3 aspects du signe (II) Classifiction de Peirce: L’icône L’indice
Être semblable , ressemble à, relation de similarité L’indice Relation de contiguité, feu/fumée, trace / animal Le symbole Relation conventionnelle La métaphore comme figure de l’icône, la métonymie comme figure de l’indice A la classification de Peirce on peut ajouter le : Signal Symptome Nom Schéma (ou organigramme) Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192

17 Typologie des signes motivé arbitraire Icône
Découpage correspondant (isomorphisme) A toute unité dans le plan du contenu correspond une unité dans le plan de expression, Indices Fumée /Feu Vert/ environnement Symboles Corps chimique Découpage non correspondant Icône Girouette (l’orientation correspond à la direction du vent) rapport de causalité Carte et photo aérienne Rapport de ressemblance Signes ( stricto sensu) Prénom ( toutes les Sylvie, Sylvia etc…du monde) Klikenberg p 189 et sq

18 Hjelmslev et la théorie du langage
Refus des aspects extérieurs à la langue(psycho, socio…) Cherche les mécanismes de production des énoncés. Fonde la glossématique étude de la langue de façon abstraite à parti de concepts en refusant toute démarche inductive au profit d’une construction purement déductive La narration comme activité sémiotique, le récit comme objet de l’étude, comme mise en scène d’une structure sémiotique profonde Propriété essentielle : la transformation ( inexpliqué/expliqué dans le polar, la paix/le conflit) Klinkenberg p 179 Pour les sèmes : Sémème de chaise comporte les sèmes S1 S2 S3 S4 avec dossier, sur pied, pour une seule personne pour s’asseoir si on ajoute le seme S5 a le sememe fauteuil L’ensemble des sèmes génériques se regroupe dans un classème les sèmes spécifiques à un objet se regrouep dans un sémantèmes

19 Hjelmslev et la théorie du langage
Structure du signe narratif ( le récit comme signe) Substance Forme (réseau de relations) Expression Roman, film, BD, chaîne ou matériel phonique (les sons) Bonnets Espace architectural Discours narratif (qui développe un récit) signifiant Langue parlée musique carrés, ronds, pointus Les traits les couleurs Contenu Univers réel ou imaginé, matière des histoires réelles ou fictives, référent du monde réel pensée Insignes de profession couleur Récit proprement dit signifié Les bois en français3 danois2 Professeur, médecin Variation suivant langues (2,4) Klinkenberg p 179 La substance du contenu pour les couleurs c’est la gamme des longueurs d’onde La forme du contenu est le découpage des couleurs variant suivant les langues ex le gallois ou certaines langues africaines La substance de l’expression est la matière phonologique avec les combinaisons permises dans une langue donnée La forme de l’expression les mots pour désigner les couleurs dans une langue donnée

20 Hjelmslev et la théorie du langage
Concepts clés : Expression (signifiant chez Saussure) Contenu( signifié) Définitions sur les constituants de la langue et du sens Les plérèmes (dossier, accoudoirs) forme de contenu Cénèmes : équivalent des phonèmes forme de l’expression Les deux constituent des glossemes- glossématique s’interesse aux interactions entre les deux Sèmes : unités de sens élémentaires Sémènes : unités de sens composés de sèmes  sémantique componentielle Prolégomènes à une théorie du langage ( ed de Minuit)

21 Le courant sémiologique
Barthes : le signe sociologique Metz : le cinéma Eco : le signe visuel, l’architecture Greimas : l’école de Paris et la sémiotique structurale Groupe µ : le signe visuel

22 Barthes : les différents niveaux de Sa et Sé
Complexité de l’image et polysémie Dénotation et connotation : La connotation comme signification détachée Le code comme système d’association entre les signifiants et les signifiés dont l’ensemble constitue un langage La sémiologie comme composante de la linguistique renversement de la position saussurienne Ex : le choix d’une bière niveau 1 la marque, niveau 2 les aspects culturels signifiant signifié Niveau 1 : connotation Niveau 2 : dénotation connotation Expression Un bock (de bière) Contenu germanité bière Boisson à base de céréales dénotation

23 Boisson à base de céréales
Les deux niveaux connotation Expression Un bock (de bière) Contenu germanité bière Boisson à base de céréales dénotation Pour Eco : une sémiotique est connotative, si le plan de l’expression est constitué par une autre sémiotique Idem que exemple précédent pomme de terre/ patate Dans la connotation dépendance du sens par rapport au contexte Roland Barthes Rhétorique de l’image, L’empire des signes, L’aventure sémiologique, Mythologies, Klinkenberg Précis de sémiotique générale p248

24 Lecture de l’image-photo : les connotations
La connotation comme renvoi à une symbolique sur : L’espace Le temps Le milieu social La relation avec autrui L’idéologie Signifiant iconique Signifié de premier niveau Connotation 1er niveau 2e niveau Pommeau de selle selle Equitation Nature virilité

25 Barthes : étude d’un domaine de signification : le système de la mode
Description de ce qui est à la mode ( non dit) Le vêtement : dimension technologique Dimension iconique ( la photo de mode) Dimension verbale le vêtement décrit dans la revue de mode (Corpus: Elle et Jardins de mode ) Correspondance : Trait vestimentaires ( doublé, long, réversible,imprimé, uni) Traits caractériels ( sage, amusant) Traits circonstanciels ( du soir, de week-end, de cocktail)

26 Umberto Eco : la réception
L’œuvre ouverte : la construction de l’interprétation par le récepteur Eco les limites de l’interprétation : Intentio auctoris Intentio operis Intentio lectoris Seul le texte garantit une quasi objectivité ou au moins l’absence d’arbitraire Question de l’interaction auteur œuvre public Critique de la notion omniprésente de code

27 Quelques caractéristiques du signe chez U.Eco
Source du signe (organique/inorganique, humain/animal, naturel/manufacturé Susceptible d’inférence Degré de spécificité sémiotique ( vocation à être un signifiant ou non ex : un bâtiment, un bateau Intention et degré de conscience de l’émetteur Canal physique et mode de réception humain Rapport au signifié ( univoque, équivoque (plusieurs signifiés), plurivoques ( signifiés en cascade par connotations successives) U.Eco Le signe Livre de Poche 1973

28 Metz et la sémiotique appliquée au cinéma
Communications ( 1964 ): “Le cinéma : langue ou langage ? Refus de la conception langue car le découpage dans la plus petite unité minimale, le plan ne constitue pas une catégorie fixe et limitée en nombres Impossible de définir l’image comme un mot, la séquence comme une phrase : l’image cinématographique équivaut à une ou plusieurs phrases, et la séquence à un segment complexe de discours. Le cinéma n’obéit pas, sinon par hasard, à la première articulation. Clarification des concepts : système” , “code”, “connotation” et “dénotation”, “métaphore”, “métonymie” Fondation de la notion de séquence Travail sur la narrativité et sur l’énonciation Double articulation Martinet Unités significatives ais- ai je montrais ( imparfait) je montrai( passé simple) les unités significatives sont des monèmes ( équivalent des morphèmes) ex préhistorique comprend pré – histor- ique ( marque de l’adjectif morpheme grammatical contrairement à histor morpheme lexical)) Unités distinctives choix entre unités non pourvues de sens sont la fonction est de permettre la distinction des monemes ces unités distinctives élémentaires sont des phonèmes /p/ et /b/ n’ont pas de signification propre mais permettent de distinguer pain et bain cf 100 leçons de linguistique p 194 Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck1968

29 Greimas et le courant sémiotique structural
Courant essentiellement littéraire sémiotique textuelle Modèle binaire fonctionnant sur des oppositions, cadre structuraliste strict Epreuve qualifiante Epreuve principale Epreuve glorifiante Greimas Sémantique structurale Larousse 1966

30 Greimas Le modèle actanciel
Reprise de l’analyse de Propp sur le conte russe Concept d’actant : catégorie définie par une fonction ( le héros, le faux héros) Modèle actanciel : Sujet / objet  catégorie de la quête Destinateur / destinataire  catégorie de la communication Adjuvant / opposant  catégorie polémico contractuelle Destinateur Objet destinataire Dieu Graal l’Humanité Axe du désir Adjuvant Sujet opposant Ami (Perceval) Héros(Galahad) Ennemi (?) Foi lassitude, doute

31 Greimas Le parcours narratif
Simplification des fonctions à l’intérieur du schéma narratif : Epreuve qualifiante Epreuve décisive Epreuve glorifiante Contrat  compétence  performance  sanction

32 Greimas Le carré sémiotique contrariété contradiction implication
chaud froid non froid non chaud contradiction implication implication contradiction sub contrariété

33 Un exemple sur la représentation des genres
Masculin + féminin androgyne Masculin homme Féminin   femme Féminin non masculin femme ultra féminine Masculin non féminin macho Non féminin ‘hommasse’ Non masculin efféminé Non féminin non masculin Ange Louis Hebert dispositifs pour l’analyse des textes et des images PU Limoges p35

34 Groupe µ : le signe visuel
Volonté d’établir une sémiotique générale Recherche sur le signe visuel Distinction plastique ( signe pour lui m^me) iconique ( représentation de quelque chose) Ex le cercle Recherche sur une rhétorique visuelle où l’on doit retrouver les figures de la rhétorique textuelle Groupe µ : Traité du signe visuel Seuil

35 L’approche pragmatique (Austin)
Théorie des actes de langage actes de langage: Dire = Faire Produire des énoncés, c'est accomplir des actes. un acte de langage : un acte locutoire un acte illocutoire un acte perlocutoire  Acte locutoire: une référence+une prédication   (p. ex.) Jean est un homme- se référer à quelque chose et en dire quelque chose (acte propositionnel)

36 L’approche pragmatique (Austin)
Acte illocutoire: L'acte communicatif accompli par l'énoncé  - assertion: Jean est un homme. - question: Que fais-tu? - ordre: Viens ici! - promesse: Demain, j'arrêterai de fumer. → acte intentionnel et conventionnel L'acte perlocutoire: Les effets de l'acte illocutoire sur les actions, les pensées, les croyances, etc. des auditeurs  - ordre → amener à faire (ou non) - assertion → convaincre, effrayer, etc. → acte non conventionnel et ± intentionnel Les actes illocutoires explicites et implicites Un acte illocutoire a une forme et une valeur: Trois formes : affirmative interrogative impérative 

37 L’approche pragmatique (Austin)
 Multitude de valeurs:assertion, question, ordre, requête, promesse, avertissement, conseil, etc.    1) Actes explicites:forme = valeur  affirmatif → assertion: Jean est un homme interrogatif → question, demande: Que fais-tu? impératif → ordre, requête: Viens ici! 2) Actes implicites:forme <> valeur<> veut dire "n'est pas égal") exemples: Est-ce que tu peux te taire un moment?  interrogatif → ordre forme <> valeur Rien ne te convient.  affirmatif→ reproche forme <>valeur Tu peux m'ouvrir la porte?  interrogatif → requête forme <>valeur

38 Sémiotique de l’énonciation
Courant français : Courtès, Kerbrat-Orrechionni Importance de l’oralité Renouveau de la problématique de la rhétorique dans une analyse du discours. Ethos du locuteur Moyens rhétoriques Pathos de l’allocutaire Cette analyse passe aussi par une sémiotique de la réception-interprétation cf Umberto Eco C.K-O : La conversation, Le discours en interaction, L'énonciation, Les actes de langage dans le discours, Les interactions verbales

39 Sémiotique tensive Ce qu’on appelle parfois la sémiotique tensive n’est pas une autre sémiotique, qui s’opposerait à la sémiotique dite structurale. Elle s’intéresse, de fait, à un ensemble de phénomènes discursifs que leur caractère graduel, continu, dynamique ou affectif rendait difficilement accessibles à une approche discontinue, binaire, statique et strictement narrative. Ce faisant, elle découvre l’unité d’un autre domaine de recherches : celui du discours en acte, de l’énonciation vivante, celui de la présence sensible à l’autre et au monde, celui des émotions et des passions. – Tensivité: La tensivité n’est rien d’autre que la relation de l’intensité à l’extensité, des états d’âme aux états de choses. Sémiotique des passions (Greimas Fontanille)

40 Les catégories du signe
Icône Indice Symbole Diagramme Signal Nom

41 Les catégories du signe : l’icone
L’icône comme représentation de son référent Le signe iconique s’inscrit dans un code, ensemble d’éléments faisant systeme les uns par rapport aux autres Basé sur une relation de ressemblance ou de similarité A rapprocher de la métaphore qui joue sur la similarité Possibilité de relation in absentia Controvers certaisn élemenst du signe constituent un code comme la couleur par exemple

42 Les catégories du signe : l’Indice
Indice : relation de contiguïté physique avec ce qu’il représente Relation de causalité Concerne avant tous les signes naturels ( fumée, trace de pas)

43 Les catégories du signe : le Symbole
Symbole : relation arbitraire ou conventionnelle entre le signe et ce qu’il représente

44 Autres signes Diagramme Signal Nom Symptome

45 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

46 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

47 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

48 Pertinence de la rhétorique dans l’étude de la signification
Objectif de communication : l’intention de persuasion Indissociable de la pragmatique avec la notion d’acte perlocutoire Un mode de fonctionnement qui n’est plus celui de la logique mais qui vise à obtenir un effet sur le destinataire par création de signification

49 Un nouveau schéma de communication
Emetteur  message  récepteur Un actant énonciateur un antactant d’ordre cognitif Sujet d’un faire persuasif sujet d’un faire interprétatif sur les coups discursifs de l’actant énonciateur …. En présence d’un opposant éventuel répliquant par d’autres coups discursifs logique de calcul des coups et de stratégie de communication Erik Bertin des outils pour la stratégie in solutions sémiotiques Presses Universitaires Limoges 2005

50 Buffon La parole persuasive PUF p 83
Sémiotique et rhétorique : les 3 genres du discours rhétorique ou argumentatif Genre But temps Norme / valeur Type d’argumentation Auditoire Activité de l’auditoire Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Les juges Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83

51 Quelle présence Quelle argumentation Quels moyens affectifs ?
Ethos Logos Pathos

52 L’organisa tion du discours
Inventio  recherche des idées Dispositio  le plan Elocutio  les figures de style Memoria  apprentissage Pronunciatio  gestuelle, paraverbal

53 Stratégie Préparer sa stratégie d’argumentation
Développer sa stratégie d’argumentation Eviter les pièges de l’argumentation inefficace

54 Préparer sa Stratégie d’Argumentation
Analyse de la situation Définir ses objectifs Tenir compte du public Doser l’argumentation raisonnement et argumentation relation Préparer un plan d’argumentation Prévoir les objections préparer les réfutations Tester son argumentation

55 Développer sa stratégie d’argumentation
Maitriser les différentes dimensions de l’influence, discours, comportement actes Rencontrer l’autre dans son modèle du monde Gérer la dynamique de la relation La pragmadialectique ( Van Eemeren, Grootendorst) l’argumentation comme processsus dialogique de résolution des conflits

56 Eviter l’argumentation inefficace
Argumentaire standard La langue de bois Argumentation hors cible Argumentation surabondante Argumentation incohérente Argumentation non crédible Argumentation forcing

57 Tactique Techniques de raisonnement Techniques de persuasion
Procédés de réfutation et de réponse aux objections Repérage des arguments fallacieux Le Langage de l’argumentation

58 Caractéristiques de la rhétorique
Dès Aristote : Argumentation<> Logique Logique : le syllogisme Tous les hommes sont mortels (majeure) Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel ( conclusion) Argumentation : l’enthymème et l’exemple L’Exemple : raisonnement par analogie

59 Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41
Enthymème Enthymème : syllogisme incomplet  si une proposition est connue de tous inutile de la rappeler Ex / d’un incompétent on dit : le ministre est un homme, sous-entendu tout homme est faillible, comme le ministre est un homme, donc… Prop : Tu viens au cinéma Rep : Non j’ai du travail Rép non formulée : Les divertissements nuisent au travail, or j’ai du travail, donc… 2e Prop: Viens quand m^me ça te détendra Prop non formulée : les gens qui travaillent ont besoin de détente Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41

60 Doxa Doxa : !!! L’auditoire est une construction de l’orateur
l’opinion commune partagée par l’auditoire Création d’un imaginaire commun pour l’auditoire Représentation ou stéréotype fait l’objet d’un consensus tacite, renvoie de façon implicite aux choix collectifs dans un processus démocratique. Le français est un fin gourmet, cultivé et expert en amour…mais râleur et individualiste !!! L’auditoire est une construction de l’orateur opinion orateur Argument Auditoire Contexte de réception Philippe Breton - l’argumentation dans la communication repères, La Découverte 2001 p 18

61 Topoi Topoi : le lieu commun
les lieux de la quantité (quelque chose vaut mieux qu’autre chose pour des raisons quantitatives). C’est principalement le discours sur des résultats d’activité qui, en communication d’entreprise, sera significatif de ce lieu. (ex : Nos résultats de chiffres d’affaires sont en hausse, notre part de marché a augmenté, donc nous somme meilleurs que l’année précédente. Plus de consommateurs ont acheté nos produits, ils sont donc meilleurs). - les lieux de la qualité (quand on conteste la vertu du nombre). ( ex : notre région a reçu moins de visiteurs touristiques, mais de catégorie socio professionnelle supérieure) - les lieux de l’ordre (les lieux de l’ordre affirment la supériorité de l’antérieur sur le postérieur, tantôt de la cause, des principes, tantôt de la fin ou du but) (ex : cet aéroport, était là avant les constructions d’habitations, donc nous pouvons exercer notre activité même en provoquant des nuisances) - les lieux de l’existant (les lieux de l’existant affirment la supériorité de ce qui existe, de ce qui est actuel, de ce qui est réel, sur le possible, l’éventuel, l’impossible). (ex: voici nos réalisations, nous ne nous sommes pas contentés de promesses)

62 Techniques de raisonnement
L’induction L’explication La déduction Le raisonnement causal L’analogie et la métaphore L’hypothèse L’alternative et le dilemme La dialectique Le paradoxe Explication : Énumérer Décrire Classer Définir Comparer Distinguer Déduction : passer du général au particulier Domaine du syllogisme La majeure donne la regle générale, la mineure le cas particulier Analogie et métaphore : la métaphore est une analogie condensée, la parabole l’allégorie et la fable resssortent de ce mode Dialectique (Héraclite conflit npère de toute choses)et Principe d’identité principe de changement Principe de non contradiction principe de contradiction Principe d’isolement des choses principes d’action réciproque : tout agit sur tout plus de causalité linéaire

63 Techniques de persuasion
L’accumulation des oui et accords partiels Techniques de reformulation N’est ce pas, OK ?, oui, d’accord La vente d’avantages ( bénéfice consommateur) Avantage unique ou non Reférences et arguments d’autorité Statutaire, technique, moral Contre modèle: (Hitler pensait ça) Cf expérience de Milgram Appel aux émotions Valorisation, mauvaise conscience, besoin de sécurité, humour Risque de voir la manipulation dans le processus de persuasion Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p124

64 Techniques de persuasion
La synchronisation : rechercher le même mode d’appréhension du monde Visuel Auditif Kinesthésique verbes Voir, regarder, montrer, observer Entendre, écouter, dialoguer, taire Sentir, toucher, venir, tomber,jeter adjectifs Clair, évident, obscur, brillant,vague, flou, net Harmonieux, discordant,, sonore, bruyant Concret, ferme, solide, tendre, froid, mou substantifs Vue, perspective, scènes,horizon, cible Brit, son accord, désaccord, rythme Pression, tension, mouvement, évolution Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p

65 Procédés de réfutation et de réponse aux objections
Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis

66 Repérage des arguments fallacieux
Le faux syllogisme Argument ad hominem L’équivoque : Tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire C’est vrai parce que c’est la parole de Dieu, la parole de Dieu c’est ce que dit la Bible, la Bible dit la vérité Fausse alternative la peste ou le choléra Causalité abusive les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac Faux argument d’autorité show biz sur la politique preuves non valides stats dépassées Evaluation non justifiée tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe : on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseille cette voiture car c’est celle qui vous faut L’argument hors sujet : Epouvantail critique sur un autre point que celui dont on parle L’accumulation des argument (le chaudron) "Je ne t'ai jamais emprunté ton chaudron, et puis je te l'ai rendu en bon état, et d'ailleurs il était déjà percé." Le faux syllogisme : Socrate, les chats mortels Argument ad hominem L’équivoque : tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire : La Bible Dieu Fausse alternative : moi ou le chaos Causalité abusive : les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac Faux argument d’autorité : show biz sur la politique preuves non valides : chiffres faux ou dépassés Evaluation non justifiée : tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe : on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseuiille cette voiture car c’est celle qui vous faut L’argument hors sujet : critique sur un autre point que celui dont on parle Epouvantail : caricature de la thèse adverse ex/vous êtes un fasciste L’accumulation des argument :le chaudron

67 La rhétorique : le recours à l’image dans la langue Figures de mots
Figures de sens Figures de pensée Figures de construction Une rhétorique de l’image ? Ne pas oublier le paralangage ( voix, posture, gestuelle) LES FIGURES DE MOTS La répétition C'est la redondance d'un mot. (Ecoutez...écoutez...) Balladur L'allitération C'est la répétition d'une même consonnee(Saucisse sèche, sans savoir sécher...) Justin Bridou La tautologie C'est définir le même par le même . Permet de jouer sur le prestige d'un produit. (Le cognac , c'est le cognac). (Elle est bonne, et en plus elle est bonne) Lesieur. La rime C'est la répétition régulière d'une syllabe. La paronomase Consiste à rapprocher dans une même phrase, des mots presque homonymes, voisins par la sonorité mais non par le sens. ( Entremont c'est autrement bon). (Légal, le goût) Cafe Légal. Le calembour Rapproche des mots très semblables en apparence mais de sens différents. ( BHV l'âge du faire) L'antanaclase Figure voisine du calembour, mais qui permet la polysémie (plusieurs sens) du sens de la phrase. (Le père Noël a mis le paquet ). (Cutty Sark : le scotch qui préfère un établi en désordre à un ordre établi.) L'onomatopée C'est le mot formé par imitation du son naturel (Crack, Boom, Snif...) LES FIGURES DE SENS La synecdoque Procédé qui consiste à désigner un tout par l'une de ses parties, ou vice-versa ( Jeter un oeil; mettre le nez dehors). (Des millions de dents l'ont choisi ) Freedent. La métonymie Liée à la synecdoque, elle consiste à désigner un objet par le nom d'un autre objet, les deux ayant un lien habituel. Elle désigne souvent le contenu par le contenant, l'effet par la cause. (Montrer les dents ; on prend un verre ?...). (L'eau des tables légères) Badoit.[table = invités] La métaphore Consiste à désigner quelque chose au moyen du nom d'une autre chose. En publicité, l'emploi de la métaphore est risqué car on tombe facilement dans le cliché. L'hyperbole C'est une métaphore avec exagération. En dit plus qu'on le pense en vérité. ( J'ai mille chose à vous dire; j'en bave; je suis mort de fatigue...). Elle peut être visuelle. La litote Consiste à exprimer le moins pour signifier le plus. (Ma humble demeure). L'euphémisme Masque le caractère indécent, pénible d'un mot par l'emploi d'un synonyme plus neutre. (Il nous a quitté [Il est mort ] ) L'hypallage Métaphore utilisant une transposition grammaticale pour attribuer à certains mots des termes qui reviennent à d'autres mots par le sens. ( Liberté des prix [en fait, liberté des commerçants]; nous raccordons les hommes.) Télécom (je prend la vie avec 1 sucre et demi. Merci ) Le sucre L'oxymore Consiste à rapprocher des mots en contrariétés pour créer une expression paradoxale. (un pauvre riche; un tragique sourire; Il est bien mal parti...) La prétérition Elle annonce qu'on ne va pas parler d'une chose précisément pour en parler davantage. (Quand on a 4 millions de lecteurs a-t-on besoin de faire de la pub ? ) Prolepse Il s'agit d'énoncer les objections de l'adversaire avant celui-ci, afin de les retourner contre lui. On devance les arguments de la concurrence pour mieux les anéantir. FIGURES DE CONSTRUCTIONS L'inversion Consiste à changer l'ordre des propositions des termes. ( Un grand homme pour un homme grand.) L'ellipse Omission d'un ou plusieurs mots. permet de mettre l'accent sur ce qui est seul montré, ou met l'accent sur ce dont il est fait ellipse. L'asyndète Forme d'ellipse qui supprime le lien logique. (Briquet Bic) La réticence Interruption de la phrase pour laisser au destinataire le loisir de la compléter, de l'impliquer. (Connexion, des mecs qui en ont). L'antithèse Opposition fondée sur la répétition soit de 2 mots, 2 idées, soit de ce qui est avant et après... ( Taille fine à 0%, virée à 100%.) L'anacoluthe Concerne l'ordre du discour et consiste en une rupture de construction. (pour les hommes qui aiment les femmes, qui aiment les hommes [parfum].) FIGURES DE PENSÉES L'allégorie Suite de métaphores qui sous forme de descriptions ou de récits, servent à communiquer une volonté abstraite. (la plus part des tableaux : Guernica...) L'ironie Consiste à dire le contraire de ce que l'on veut dire dans le but non de mentir mais de railler. L'humour La prosopopée Lorqu'on prête la parole à des êtres absents ou inanimés. Le paradoxe Consiste à présenter ce que l'on pense sous une forme contraire à l'opinion publique. (Ça ne marchera jamais) Renault. (Une barre de chocolat pour faire fondre le cholestérol ?) Gayelord Hauser.

68 La rhétorique Figures de mots calembour homonymie ; maux d’esprit mots de tête métonymie:un mot par substitution (ex partie par le tout) antanaclase (polysémie) ; Plus on vote moins on vote allitération ( répétition de mots) ; la rogne, la grogne Figures de sens métaphore (analogie concrète dans thème abstrait) dérapage du dollar-une idée orpheline hyperbole ( exagération) j’ai des milliers d’exemples oxymore (deux termes incompatibles) : obscure clarté litote : adoucit euphémisme pléonasme figures de glissement de sens . Les deux suivantes sont des ellipses Métonymie : j’aime Beethoven, soldes sur le ski ( le matériel de) synecdoques; un transistor ( un poste à transistor) un verre de vin ( verre rempli de vin) différence avec métonymie rapport interne et non externe Décodage de l’anomalie d’abord sur axe syntagmatique ‘ contiguité ) puis paradigmatique ( relation de ressemblance) NB figure imposées ( aile d’avion) et figure libre ( poésie). Remarque les figures du langage courant venu du vocabulaire maritime ( faire le point, aborder une question) Zugma accoler des termes incompatibles entre eux mais compatibles un à un avec un autre : ouvrir la fenetre et son cœur fondé sur la polysqemie du verbe Dans l’homophonie importance de la cesure l: a belle porte#le voile la belle#porte le voile Thème info déjà connue ( vient en tête de phrase) rheme info nouvelle

69 La rhétorique Figures de pensée
Allégorie : suite de métaphores ; la charrue avant les bœufs Ironie : dire le contraire Prétérition : je ne vous dirait pas que … Dilemme ( faux choix) vouloir ou ne pouvoir comprendre Figures de construction Sophisme Syllogisme Chiasme: faites ce que je dis, ne dites pas… Paradoxe: la première impression est la bonne Réticence : inutile de vous le préciser vous savez de quoi je veux parler Anomalies sémantiques : L’énoncé n’a pas de sens parce que les mots n’existent pas ( Lewis Carroll) L’énoncé est en contradiction avec la logique et en particulier celle des présupposés, de l’implication et des incompatibilités Présupposés: comment puis je entrer ? Etes vous censé entrer? Reprenez donc du thé ( mais il n’a pas été servi= Implication : cours après moi que je t’attrappe Le Pape est encore mort ( après mort Paul 6 et Jean Paul 1) ambivalence homme fonction Incompatibilités : courage fuyons c’était demain

70 L’implicite dans le discours
Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ? Pertinence du discours

71 Le Langage de l’argumentation
Formulation claire de la thèse Reformulation de l’argumentation adverse Langage accessible au public de la réception Un discours clair (refus du jargon)

72 Les cinq familles d'arguments selon les doxas universelles visées
ÉTHIQUE : IF être reconnu et respecté par la Communauté EFFORT : INFP reculer devant l'effort DISCIPLINE : IF respecter plus haut que soi dans une hiérarchie donnée RESPONSABILITE : IF penser aux conséquences de ses actes JUSTICE : IF qu'à chacun revienne sa part HONNETETE : IF reconnaître ce que l'on doit SOLIDARITE : IF penser à la Communauté PRAGMATIQUE IF préférer ce qui réussit à ce qui échoue FANTAISIE : IF savoir s'affranchir des lois de la logique SINGULARITE : IF être soi-même et pas comme les autres EXEMPLE : IF suivre ou fuir cet exemple QUANTITE : IF suivre l'exemple de la majorité RATIONALITE : IF suivre les lois de la logique  AUTHENTIQUE : IF préférer ce qui est vrai (prouvé) à ce qui est faux  ESTHÉTIQUE : IF préférer ce qui est beau à ce qui est laid  HÉDONIQUE : IF préférer ce qui est agréable à ce qui est désagréable

73 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Le paraverbal Sémiotique du corps Sémiotique du texte L’organisation discursive Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

74 Sémiotique de l’oralité
Combinaison d’informations linguistiques et non linguistiques Interjections Silences Marques phatiques Expression de sentiments Compréhension analytique v. synthétique Domaine privilégié de la pragmatique Charles Bouton la signification contribution à une linguistique de la parole ed Klincksieck

75 Le paraverbal dans la communication
Respiration Position déplacements Gestes Voix Intensité Silences & pauses Articulation Modulation & marques d’intonation Débit Regard

76 Sémiotique du corps Attitudes & Postures Gestuelle Look

77 Postures Dissonances ou congruences : Soumission :
Tête rentrée, épaules basses, coudes au corps bras resserrés, jambes croisées, mains en supination paumes vers le ciel Dominance: Menton et tête haute épaules ouvertes thorax développé, bras ouverts jambes écartées, mains en pronation paumes vers le bas Rejet : Tête en recul ou détournée, bras en barrière, buste en profil, appuis arrière regard pas dans l’axe de la tête Partage : tête avancée cou allongé buste en avant bras vers l’autre mains ouvertes un pied en avant Dissonances ou congruences : quand un élement est en désaccord avec le reste

78 Gestes du corps Mains : Paumes ouvertes partage bienveillance
Paume vers le bas apaisement et autorité Paumes perpendiculaires au sol (tranchant) : autorité Paumes cachées (poings fermés) : menace Paumes face à l’interlocuteur : arrêt et défense Paumes vers l’avant bras baissés :impuissance Gestes vers l’intérieur ( dits autistes sont à éviter) Gestes vers le bas à éviter Gestes parasites ( auto contatcs , grattage etc…tirages de manche) Privilégier gestes hauts, vers l’extérieur et …ronds Trouver gestes d’ancrage

79 Typologie gestuelle Les deictiques ( gestes des doigts)
Pointeurs Compteurs Pinces Les pictographes Peint dans l’espace personnes pointilleuses, décrit la situation en détail Les idéographes Par les mains qui volent; gestes de l’abstraction, brasseurs de vent ? Les quantitatifs gestes qui cadrent l’espace,canalisent la pensée, faits de gens ordonnés précis Les kinétographes miment une situation, vivent les situations, émotifs ?

80 Le Look Un élément de la présence de l’orateur
Un élément à prendre en compte dans les conditions d’énonciation du discours et dans la composante illocutoire du discours

81 Grille d’évaluation Contact Intérêt Élocution Posture Gestes Regards
Habillement Nervosité 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

82 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

83 Sémiotique littéraire
« Figurez vous une haute muraille dans la nuit. A mi hauteur une fenêtre. Des barreaux à la fenêtre. Un des barreaux sciés Des draps noués le long du mur Un homme accroché aux draps. La peur… Figurez vous à présent un bois. La course effrénée de l’homme parmi les arbres. Sa disparition dans la nuit. » In Denis Bertrand précis de sémiotique littéraire Nathan

84 Définitions en sémiotique littéraire
Éléments d’analyse : Figures : succession de noms et d’adjectifs interprétés comme un récit, la signification se forme et s’actualise dans le passage d’une figure à une autre continuum sémantique. Récurrence d’une catégorie signifiante ( par répétition ou par opérateur anaphoriques (articles définis, possessifs) Isotopie : récurrence d’un élément sémantique dans le déroulement syntagmatique d’un énoncé; produisant un effet de sens le long de la chaine du discours. ( plus général que champ lexical). Peut concerner un univers figuratif (acteurs, temps espace) ou la thématisation de cet univers (isotopies abstraites , axiologiques) Figurez vous une haute muraille dans la nuit. A mi hauteur une fenêtre. Des barreaux à la fenêtre. Un des barreaux sciés Des draps noués le long du mur Un homme accroché aux draps. La peur… Figurez vous à présent un bois. La course effrénée de l’homme parmi les arbres. Sa disparition dans la nuit. Isotopie de la verticalité puis de l’horizontalité; Elles sont construites par le lecteur qui remplace les chainons manquants Bertrand sémiotique littéraire Nathan

85 La sémiotique littéraire : définitions
Motif: le récit est rangé dans une catégorie. Il est rangé dans une thématique ex ici l’évasion Schémas : l’ordonnancement des séquences qui conduisent logiquement à une situation donnée ( =? Script) Ex : une évasion suppose une mise en prison, une vie dans la prison, la recherche des moyens d’évasion Structures modales : définit le mode de relation d’un actant avec les autres actants : ex le prisonnier est modalisé par le vouloir faire ( s’évader) s’ordonne en vouloir- savoir- pouvoir- devoir (faire)

86 Catégories : domaine de l’axiologie (valeurs)
Pouvoir faire Pouvoir ne pas faire Liberté Indépendance Ne pas pouvoir ne pas faire Ne pas pouvoir faire Obéissance Impuissance contradiction contrariété contrariété contradiction

87 Les niveaux de l’analyse en sémiotique littéraire
Problématisé par Greimas : le parcours génératif de la signification Structures discursives Isotopies figuratives ( espace temps, acteur) Isotopies thématiques Structures sémio-narratives Schéma narratif ( contrat, compétence, action, sanction) Syntaxe actancielle ( sujet, objet, destinateur, destinataire, anti-sujet; programme narratif; parcours narratifs) Structures modales ( vouloir, devoir,savoir, pouvoir ) pouvoir-faire, pouvoir-être) Structures profondes Sémantique et syntaxe élémentaire ( carré sémiotique) Figurez vous une haute muraille dans la nuit. A mi hauteur une fenêtre. Des barreaux à la fenêtre. Un des barreaux sciés Des draps noués le long du mur Un homme accroché aux draps. La peur… Figurez vous à présent un bois. La course effrénée de l’homme parmi les arbres. Sa disparition dans la nuit. Isotopie de la verticalité puis de l’horizontalité; Elles sont construites par le lecteur qui remplace les chainons manquants Structure sémantique élémentaire Ex : vie/mort Structure actancielle Structure narrative ou thématique Ex : conjonction/disjonction Structure figurative Déterminations perceptives, spatiales temporelles Bertrand sémiotique littéraire Nathan

88 L’organisation discursive

89 Le récit Représentation d’un événement
Définition de la place des actants Un événement comme transformation ou comme changement d’état (conjonction disjonction) D’où Syntaxe discursive : localisation spatio-temporelle du texte, linéarisation, segmentation, anaphore Syntaxe narrative : les fonctions reliant les actants avec énoncés d’états et de faire Syntaxe fondamentale : opérations sur les valeurs , relations de conjonction / disjonction Cf Giula Ceriani Marketing Moving L’Harmattan Récit discours

90 Axes sémantiques Absence de couleur blanc noir
Route nationale départementale Cavalière poursuivie libre Grand et petit : forme du contenu, articulation du continuum ‘mesure du continu’ Substance : mesure du continu

91 Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck
Les niveaux d’analyse niveaux axe sémantique Figuratif même espace espaces différents à cheval train v.pont Narratif amazone poursuivie amazone échappe par des indiens aux indiens thématique menace liberté Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

92 La segmentation du texte : épisodes et séquences
Permet de mettre en évidence la structure du récit Il sortit de nouveau le long de la mer toute la foule venait à lui et il les instruisait . En passant il vit Levi fils d’Alphée assis au bureau de la douane. Suis moi lui dit il et en se levant il le suivit. Thématique fixité mobilité Narratif Levi /Jesus Levi /Jesus disjoints conjoints Figuratif assis il le suivit Critères de segmentation: Spatio-temporels Disjonctifs logiques :mais cependant Récurences de syntagmes ( anaphores) Description versus narration vs commentaires Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

93 Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck
Le niveau figuratif Niveau du concret, ce que nous pourrons voir dans le monde naturel Perspective paradigmatique : acteurs, espaces,temps Ex: les indications spatiales près / loin se retrouveront au niveau narratif (conjonction / disjonction) thématique (amitié/inimitié) Perspective syntagmatique : les figures s’associent pour constituer des configurations ou des motifs Ex : le thème de la lettre Ecrire-fermer-remettre recevoir-garder-remettre recevoir -ouvrir- lire emetteur messager récepteur Motif = ensemble de figures= script, scénario Les parcours figuratifs :écrire / lire fermer / ouvrir remettre / recevoir Rôle figuratif : emetteur récepteur Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

94 Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck
Le niveau narratif (I) Le modèle actanciel communication Destinateur Objet Destinataire Désir Adjuvant Sujet Opposant Pouvoir Pouvoir- L’axe du désir : relation sujet / objet énoncé narratif Énoncé narratif : divisé en(état ou action énoncé d’état et énoncé de faire) Avec énoncé d’état conjonctif ou disjonctif (id. énoncé de faire) :(SvO)(S^O) Présence de l’anti-sujet (<>l’opposant) Présence simultanée de plusieurs sujets ou objets: Ex: les indiens (sujet) poursuivent la cavalière ( objet) tandis que la cavalière (sujet) cherche sa liberté(objet) sujet objet Indiens amazone liberté Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

95 Le niveau narratif (II)
L’axe de la communication : destinateur  objet  destinataire Ex: dans la narration du tour de force du bûcheron on a : destinateur  O1  destinataire public admiration homme fort Mais aussi destinateur  O2  destinataire homme fort spectacle public 3 conceptions de la communication : transmission, manipulation, interlocution L’axe du pouvoir : adjuvant et opposant Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

96 Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck
Syntaxe narrative Programme narratif: transformation de l’état d’un sujet (basé sur la conjonction ou la disjonction) en un autre état (basé sur l’axe du désir) Le singe pour atteindre la banane cherche d’abord le baton PN principal singe ( singe^banane) PN d’usage singe ( singe^baton) Noté : ( SvO)  (S^V) Parcours narratif : la suite de PN Schéma narratif ou récit canonique: - les épreuves : qualifiantes, décisives, glorifiantes - les séquences : contrat, compétence, performance, reconnaissance on notera la notion de présupposition dans le schéma précédent La compétence suppose des qualifications (vouloir, devoir, savoir, pouvoir) Le contrat et la sanction se passent entre le sujet et le destinateur, On s’intéressera aussi à la question de la confrontation des sujets et au transfert des objets (don, épreuve, échange) Le concept du monomythe, présenté par Joseph Campbell, représente l'idée que tous les mythes du monde racontent essentiellement la même histoire, sur laquelle ils ne sont que des variations. Dans son livre Le Héros aux mille et un visages, Campbell décrit le schéma universel du voyage du Héros et du cycle cosmogonique. Cette structure fondamentale contient un certain nombre d'étapes, qui incluent : Un appel à l'aventure, que le héros doit accepter ou décliner Un cheminement d'épreuves, où le héros réussit ou échoue La réalisation du but ou du gain, qui lui apporte souvent une meilleure connaissance de lui-même Un retour vers le monde ordinaire, où le héros réussit ou échoue L'utilisation du gain, qui peut permettre d'améliorer le monde. Les étapes dans Le Héros aux mille visages [modifier] (Ces douze étapes sont reprises de l'article en anglais A Practical guide to the hero with a thousand faces). Le héros dans son monde ordinaire : il s'agit d'une introduction qui fera mieux ressortir le caractère extraordinaire des aventures qui suivront L'appel à l'aventure, qui se présente comme un problème ou un défi à relever Le héros est d'abord réticent, il a peur de l'inconnu Le héros est encouragé par un mentor, vieil homme sage ou autre. Quelquefois le mentor donnera aussi une arme magique, mais il n'accompagnera pas le héros qui doit affronter seul les épreuves. Le héros passe le « seuil » de l'aventure, il entre dans un monde extraordinaire, il ne peut plus faire demi-tour Le héros subit des épreuves, rencontre des alliés et des ennemis Le héros atteint l'endroit le plus dangereux, souvent en profondeur, où l'objet de sa quête est caché Le héros subit l'épreuve suprême, il affronte la mort Le héros s'empare de l'objet de sa quête Le chemin du retour, où parfois il s'agit encore d'échapper à la vengeance de ceux à qui l'objet a été volé Le héros revient du monde extraordinaire où il s'était aventuré, transformé par l'expérience Le retour dans le monde ordinaire et l'utilisation de l'objet de la quête pour améliorer le monde (donnant ainsi un sens à l'aventure) Le schéma narratif Situation initiale, qui présente les éléments nécessaires à la mise en route du récit et à la compréhension de celui-ci ; dans un récit au passé, les verbes y sont souvent à l'imparfait ; Élément déclencheur, dit aussi élément perturbateur, qui modifie la situation initiale et fait perdre l'équilibre de cette dernière, cet évènement est souvent raconté au passé simple et est introduit par un connecteur temporel ; Péripéties (toutes les actions), qui sont les évènements provoqués par l’élément modificateur et qui entraînent la ou les actions entreprises par les héros pour atteindre son (leur) but ;dans un récit au passé, les verbes y sont souvent au passé simple ou si non on peut dire: les actions s'enchainent ; Élément de résolution (dénouement), qui met un terme aux actions et conduit à la situation finale ; Situation finale, qui est le résultat, la fin du récit. peut être meilleur, pire ou identique à celui de la situation initiale. Sémiotique du récit Nicole Everaert-Desmedt de Boeck

97 Schéma narratif Analyse structurale pour le conte La Belle au bois dormant, Une série de motifs, de séquences essentielles s'enchaînent ainsi : 1 2 3 4 5 équilibre initial perturbation déséquilibre action réparatrice rétablissement de l'équilibre bonheur d'une princesse et de sa famille jalousie d'une fée maléfice sommeil de 100 ans arrivée du prince charmant levée du sortilège etc. Cette analyse est voisine de celle proposée par Labov en collaboration avec Waletzky pour rendre compte de récits oraux (W. Labov et J. Waletzky, "Narrative analysis : oral versions of personal experience", 1967). Ils y définissent le récit comme une « méthode de récapitulation de l'expérience passée consistant à faire correspondre à une séquence d'événements (supposés) réels, une séquence parallèle de propositions verbales ». Selon eux, une histoire se compose de six parties structurales ou éléments constitutifs. 1. Le « résumé », donne un aperçu du sujet de l’histoire et sert d'introduction ; il peut résumer, annoncer l'histoire entière ou le résultat de l'histoire 2. L ’ « orientation » fournit de l’information contextuelle sur les protagonistes, leur situation, les lieux ou le temps des événements La « complication » correspond à la description chronologique des événements jusqu’au moment crucial de l’histoire ; une rupture se produit dans le déroulement attendu. C'est ce qui rend souvent l'histoire intéressante ou mémorable. 4. La « résolution » récapitule les événements finaux de l’histoire. La complication et la résolution constituent ainsi le coeur même du récit, son noeud. 5. L’ «évaluation », généralement incluse dans une des autres catégories, fonctionne en tant que commentaire aux événements narrés ; elle fait le point et donne un sens. Quel est l'intérêt de l'histoire racontée ? Que faut-il penser des personnages, de leurs réactions ? etc. 6. La « coda » signale, par une conclusion formalisée, la fin de l’histoire. En fait, deux fonctions distinctes du récit sont ainsi bien dégagées par Labov et Waletzky : - la fonction évaluative : elle rappelle aux auditeurs l'attitude du narrateur face aux événements qu'il rapporte ; - la fonction référentielle : celle-ci concerne la construction d'unités narratives, dont le déroulement temporel correspond au déroulement des événements décrits. Ainsi perçu, un récit représente d'abord un acte de langage, car il fait la communication d'un événement jugé digne d'être raconté, à l'adresse d'un destinataire (auditoire ou lectorat), selon une rhétorique ou "écriture" propre à un groupe humain et social ; il fait l'usage d'une langue singulière (langue normée, dialecte, sociolecte...), d'une rhétorique narrative datée, localisée et de valeurs socioculturelles de référence.

98 Relation destinateur / sujet
Relation sujet / objet Contrat Faire persuasif du destinateur Faire interprétatif du futur sujet Devoir faire Pouvoir Savoir sur l’objet Compétence Épreuve qualifiante Acquisition par le sujet des objets modaux Performance Epreuve principale Acquisition par le sujet de l’objet de valeur Faire Sujet réalisé Sanction Epreuve glorifiante par le sujet de la reconnaissance Faire persuasif du sujet Faire interprétatif du destinateur Savoir ( sur le faire et le sujet) Sujet glorifié Vouloir faire Sujet virtuel pouvoir faire Savoir faire Sujet actualisé Plan pragmatique Plan cognitif Sémiotique du récit N. Everaert-Desmedt

99 Le niveau thématique (I)
Perspective paradigmatique: oppositions de valeurs S1 S (absence de couleur) S2 blanc noir S2 S (non-absence de couleur) S1 non noir non blanc contraires implication contradictoire contraires

100 Le niveau thématique (II)
Perspective syntagmatique : parcours thématique S2 S1 S1 S2 Devoir faire devoir ne pas faire Prescription interdiction Ne pas devoir ne pas faire ne pas devoir faire Permissivité facultativité Nb le parcours peut être incomplet cf parabole des aveugles : fixité - non fixité - mobilité Destinateur anti destinateur Non anti destinateur non destinateur

101 Synthèse Le parcours génératif de la signification
Pour chaque niveau ( figuratif, narratif, thématique) organisation en : Perspective paradigmatique classement des unités Perspective syntagmatique agencement des unités dans un parcours Reconstitution du parcours génératif de la signification Pour le lecteur parcours interprétatif remontant ver les niveau le plus théorique Critique : la perspective linguistique exclut la prise en compte les aspects hors textes ( pas de théorie de l’énonciation et de la réception)

102 Les niveaux d’analyse du contenu
énonciation énoncé Contenu Perspective paradigmatique Perspective syntagmatique Niveau profond (+abstrait +simple) Niveau de surface (+concret +complexe) Thématique Narratif Figuratif Articulations thématiques (sur carré sémiotique) Relations actancielles Oppositions figuratives (acteurs, espace,temps) Parcours thématiques (sur carré sémiotique) Parcours narratif (récit canonique) Configurations ou motifs expression Sémiotique du récit N. Everaert-Desmedt

103 Synthèse II La fonction sémiotique Substance Signifiant Expression
Forme = Fonction sémiotique Signifié Contenu forme

104 Plan Sémiotique concepts de base Sémiotique du langage
Sémiotique et rhétorique Sémiotique de l’oralité Sémiotique du texte Sémiotique sensorielle Sémiotique visuelle L’image fixe Le film La représentation Le mouvement Sémiotique des autres sens Le goût L’odorat Le toucher Une synesthésie Sémiotique en communication des organisations La communication produits (publicité) Ethos, l’énonciateur le produit et la marque Pathos, approche psychologique du récepteur Logos, approche sur le message L’événementiel La mise en scène Le rituel La communication interne La communication financière La communication sociétale & l’environnement La communication sur les valeurs La communication par l’objet et le design

105 Du sens et des techniques
Prise en compte de l’évolution des techniques pour l’évolution de la perception des images MacLuhan, Debray et la médiologie Tendance à l’iconicité croissante et à l’illusion de la représentation du réel Le réalisme iconique  ex : le traitement de la distance dans la peinture

106 CIMABUE La Vierge et l'Enfant en majesté
entourés de six anges vers 1280

107 Gentile DA FABRIANO (Fabriano, vers 1370 - Rome, 1427) La Présentation au Temple 1423

108 Traité .Della Pictura (1435) Battista Alberti (1406-1472) .
Masaccio fresque de la Trinité, église Santa Maria Novella, Florence, 1426 Traité .Della Pictura (1435) Battista Alberti ( ) .

109 Piero della Francesca (1420?-92) La flagellation du Christ

110 dynastie Choson (1392–1910), 15e siècle anonyme Corée MET
Hua Yen 1729 dynastie Quing dynastie Choson (1392–1910), 15e siècle anonyme Corée MET Le vieux prunier, periode Edo (1615–1868) Kano Sansetsu (Japon, 1589–1651)

111 Prise en compte du médium
Héritages et apports des principaux langages picturaux Langages antérieurs Héritages Nouveaux langages Apports Grattage, détourage Signes, symboles Peinture Perspective Cadrage, composition Photographie Fixer un instant Zoom, duplication Cinéma Mouvement, son Montage Vidéo Diffusion en direct Temps réel Numérique Interactivité Réalité virtuelle Communiquer par l’image Alain Joannes Dunod

112 Intro à l’analyse de l’image
A l’origine : Groupe Mu : les éléments plastiques Couleurs, formes, composition, texture Barthes : Dénotations et connotations Message linguistique Message iconique codé Message iconique non codé Herméneutique comme art de l’interprétation des symboles ou des textes polysémiques

113 Réferentielle cognitive dénotative
La relation image / texte Rappel : les fonctions du langage (Jakobson) Identité presse Signalisation Discours scientifique Réferentielle cognitive dénotative contexte destinateur destinataire message publicité propagande émotive poétique conative esthétique Poétique, récit,mythe contact phatique grammaire, sémantique code métalinguistique Application à l’image ?

114 Ies éléments plastiques
Degré de figuration ou d’intelligibilité de la figuration à l’abstraction Degré d’iconicité ou de réalisme photo->dessin Couleurs réduction au Noir Blanc, échelles de gris, saturation des couleurs, gamme chromatique utilisée, chaud froid) Eclairage Formes (géométriques, organiques) Composition axes, symétrie ou non, horizontale, verticale, obliques, utilisation du nombre d‘or, répartition des masses Traitement de la réduction de dimension ( 3D-2D) étagement des plans, recouvrement, perspective classique, Texture et traitement Immédiateté Globalité Affectivité Prégnance

115 Lecture de l’image-photo : les dénotations
Cadrage (plans serré…large) -> Le cadre fenêtre sur le monde. Cadrages emboîtés dans l’image qui déterminent un nouveau cadre (ouverture - fermeture de l’image) -> Le choix du cadrage détermine une lecture de l’image. Angle et Position plongée, frontale, contre plongée Champ / hors champ -> les structures absentes de l’image, dans le champ les indices du hors champ Profondeur de champ <> profondeur du champ. Permet une utilisation dynamique de l’espace : le net l’actuel, le flou l’inactuel vers passé ou présent L’échelle Echelle des plans : taille des éléments par rapport à la taille de l’image Plan d’ensemble valeur descriptive, plan moyen et plan américain correspond à la vision normale, plan serré mise en relation avec le personnage (proxémie)

116 Des goûts et des couleurs…
Rouge joie, impulsivité, passion agressivité Coca, Ferrari Orange communication, mariage, réceptivité, ambition, richesse Danger, malveillance Orange, Bic Jaune gaieté, intelligence action traîtrise, Schweppes Vert nature, jeunesse,vie , espoir, sécurité,prospérité, stabilité déclin jalousie Benetton, MMA Bleu spiritualité, féminité, justice, fraîcheur, grands espaces Mélancolie, doute, froideur CCI, EADS Violet loyalisme, puissance, religion deuil Waterman Marron biologie, force virilité vulgarité LV, Hermès Noir distinction élégance mort, maladie Chanel Blanc pureté, perfection, vérité, sagesse mutisme, vide Axa Gris Autonomie, neutralité élégance, intelligence indécision, peur, vieillesse Dior, PSA

117 Visibilité lisibilité

118 Codification des formes
Evolution, mouvement, féminité Rationalité, solidité Spiritualité, finesse, intelligence Repos, paix, monde concret Dynamique mouvement spiritualité Dynamisme optimisme Chute dépression

119 Combinaison des formes
Evolution mouvement dynamique Stabilité et ouverture aux autres Amitié Homme

120 Les typographies Linéales
Objectivité, communication, discours scientifique, technique, modernité Garaldes Classicisme, presse Didones Pleins déliés élégance sophistication Incises élégance, communication Scriptes Proximité, marketing direct Fantaisies Convivialité, pub

121 Valeurs et caractéristiques typographiques
Prestige Hauteur Stabilité Epaisseur Rigueur Minceur Dynamisme Oblique ascendant Sociabilité Rondeur Agressivité Angles Fantaisie Ondulations brisures Communiquer par l’image Alain Joannes Dunod

122 Variations typographiques
Tamtam TamTam (renforce le rythme) J AtlantA (renforce la notion d’opposition / compétition pour les jeux) ATLANTA Z A Z ATLANTA

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