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Dr Jean-Michel Delile Psychiatre, CEID (Bordeaux)

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1 Dr Jean-Michel Delile Psychiatre, CEID (Bordeaux)
Chambéry, 13 novembre 2007 Colloque « Le cannabis dans tous ses états » Connaître, informer, agir. Le cannabis, l’adolescent et sa famille Dr Jean-Michel Delile Psychiatre, CEID (Bordeaux) JMD/CEID/2007

2 Plan Rappel épidémiologique Usages problématiques : abus, dépendance
Polyconsommations -Aspects familiaux -Accompagnement, traitement -Conclusion/perspectives JMD/CEID/2007

3 Rappel données épidémiologiques…
Le Cannabis Rappel données épidémiologiques… JMD/CEID/2007

4 JMD/CEID/2007

5 ESCAPAD 2001/2003, OFDT Age moyen d’expérimentation :
- filles : 15,5 ans - garçons : 15,2 ans ESCAPAD 2003 : usagers réguliers, usagers quotidiens Sommes dépensées pour le cannabis par les 17/18 ans : 12 à 21 Millions d’€/mois Coût usage quotidien : 80 €/mois (33% de leurs ressources) JMD/CEID/2007

6 EVOLUTION DES PRODUITS CONSOMMES
La teneur en THC augmente en France depuis 1996 (Mura et al. 2001) Résultats de 5152 analyses entre 1993 et 2000 Cette tendance est due à l’apparition d’échantillons fortement concentrés : « haya », herbe auto-produite… Etude OFDT/TREND 2004 sur 241 échantillons de « rue » récoltés en France JMD/CEID/2007

7 EVOLUTION DES PRODUITS CONSOMMES
Alors que le « record de France » était de 10,6% jusqu’à 1995 et la moyenne à 5-6%, la teneur moyenne en France s’élevait à 10,7 % en décembre 2004 ! (BEH 2005) Plus de la moitié des échantillons de haschich titraient à plus de 10 %, 12 % à plus de 15% Les modes de consommation ont aussi radicalement évolué avec le développement des « douilles » (« bhongs »…). JMD/CEID/2007

8 Augmentation des troubles liés aux usages de cannabis (mais pas des prévalences d’usage) aux USA
Les troubles liés aux usages de cannabis ont augmenté de 22% en 10 ans ( ) aux USA (1,5% de la population > 18 ans contre 1,2% il y a 10 ans, soit 35% des fumeurs contre 30%) Alors que les prévalences d’usage sont restées stables à 4%… Adultes >45 ans (+300%), groupes ethniques… Hypothèse : teneur en THC  Compton et al, 2004 JAMA (Zickler, NIDA notes,19,6) JMD/CEID/2007

9 Le Cannabis Abus, dépendance… JMD/CEID/2007

10 Sévérité de la dépendance au cannabis en fonction de la consommation
(Woody et col, 1993) Répartition (%) des sujets en fonction du type de consommation Basse Moyenne Elevée Total Dépendance (nombre de critères DSM-IV) T A C Nulle (0-2) 18 88 85 14 45 53 5 8 35 13 47 59 Faible(3-4) 28 11 30 22 21 12 24 27 Modérée (5-6) 34 3 2 39 15 51 19 23 40 Sévère (7-9) 1 17 61 20 10 T = Tabac, A = Alcool, C = Cannabis JMD/CEID/2007

11 JMD/CEID/2007

12 JMD/CEID/2007

13 CAST (OFDT) avez-vous déjà fumé du cannabis avant midi ?
avez-vous déjà fumé du cannabis lorsque vous étiez seul(e) ? avez-vous déjà eu des problèmes de mémoire quand vous fumez du cannabis ? des amis ou des membres de votre famille vous ont-ils déjà dit que vous devriez réduire votre consommation de cannabis ? avez-vous déjà essayé de réduire votre consommation de cannabis sans y arriver ? avez-vous déjà eu des problèmes à cause de votre consommation de cannabis (dispute, bagarre, accident, mauvais résultat à l’école…) ? Lesquels ? JMD/CEID/2007

14 JMD/CEID/2007

15 Sensibilisation croisée
Pas d’évidence de mécanisme de sensibilisation croisée (théorie de l’escalade) Mais l’utilisation d’un cannabinoïde semble pouvoir faciliter la rechute de la consommation d’une drogue chez des sujets qui en ont déjà été dépendants (opiacés, stimulants, alcool) JMD/CEID/2007

16 Polyconsommations chez les adolescents
JMD/CEID/2007

17 Alertes Sanitaires Alerte OEDT
Nouvelle molécule identifiée en 2005 à Bordeaux dans 4 comprimés d’ecstasy « Arlequin » , « Versace », « artisanal », « smile » : mCPP m-chlorophényl-pipérazine Risques : anxiété, tremblements, vertiges, sensibilité accrue à la lumière et aux bruits…

18 Au menu… Les champignons hallucinogènes Le datura La salvia divinorum
Le peyotl et sa mescaline Les graines de LSA L’absinthe noire La mandragore et belladone L’ibogaïne et Wild lettuce La Kryptonite ou l’ecstasy aux herbes

19 Tendances 2007 : les hallucinogènes naturels
Les champignons de plus en plus présents dans le paysage aquitain…les mexicains, hawaïens, amazoniens… Importations de spores, approvisionnement internaute, production chez soi en 15 jours… Début de revente sur la scène bordelaise « dealer sur le créneau bio des substances naturelles qui rendent pas dépendant » Problèmes psychiatriques

20 Tendances 2007 : les hallucinogènes naturels
Le Datura, les années datura… En 2003, 19 % des usagers des structures bas seuil de Bordeaux déclaraient en avoir pris dans le mois de l’enquête Consommé par les usagers de la rue, en période de vache maigre… Effet désinhibant, production d’hallucinations visuelles autour de thématiques récurrentes d’apparition/disparition d objets, de personnes, de dédoublement, de pouvoirs shamaniques… Récits de décès par noyade…

21 Les drogues de la nature

22 Les champignons ShroomShaker
Convivial à moindre coût (/ cannabis); partager sa consommation sans se ruiner… Intéressement à la revente: kit entre 60€ et 70€ pour 40grs de frais Seringue de spores

23 Et l’iboga d’Afrique…

24 Rappel épidémiologique
L’adolescence est l’âge des expérimentations, des (poly)consommations et des prises de risques… L’abstinence totale est rarissime à 18 ans L’adolescence est aussi l’âge de début des polyconsommations répétées, des usages concomitants (cannabis-alcool) et des ivresses… Problème de santé publique Modèle de D. Kandel : alcool, tabac cannabis autres drogues illicites JMD/CEID/2007

25 Polyconsommations régulières
JMD/CEID/2007

26 Épidémiologie clinique des polyconsommations
Le lien entre polyusages et ivresses est très fort Place particulière du cannabis Les polyconsommations fréquentes signent souvent la présence de diverses vulnérabilités qu’exprime la recherche de « défonce » et non plus « seulement » d’euphorie La diversification des modes de polyconsommation s’organise autour de multiples sous-cultures juvéniles pouvant exprimer des vulnérabilités sociales Puissant indicateur de gravité : risques à court terme, risques d’addictions, expression de vulnérabilités ou de comorbidités que les polyusages viennent encore aggraver JMD/CEID/2007

27 Repérage chez l’adolescent
Origine de la demande et confidentialité Place du professionnel Évaluation des consommations : produits, modes de consommation, quantité, fréquence, précocité, auto-régulation, auto-médication Évaluation des facteurs de gravité individuels, familiaux, sociaux et situationnels Outils de repérage : ADOSPA (CRAFFT), DEP-ADO (RISQ), POSIT… JMD/CEID/2007

28 Particularités de prise en charge
Faible niveau de demande des adolescents Rareté des dépendances majeures Fréquence des comorbidités psychiatriques Évaluer la volonté de l’adolescent de diminuer ou d’arrêter ses consommations ou certaines d’entre elles et évaluer ses capacités de changement Intervenir précocement Co-déterminer des objectifs Place essentielle de la famille Préciser le niveau d’intervention à mettre en oeuvre

29 Approches psycho-sociales
Psychothérapies : Aider l’adolescent à engager le processus de changement et le soutenir une fois mis en œuvre Entretiens motivationnels Thérapies brèves (EM associés avec TCC) Thérapies (multi)familiales Approches psychosociales : Soutien par l’environnement non-consommateur Prudence avec les thérapies de groupe Services globaux, pluridisciplinaires

30 Et facteurs familiaux…
Le Cannabis Et facteurs familiaux… JMD/CEID/2007

31 Facteurs familiaux Usages de produits psychotropes par les parents
Usages dans la fratrie Modes d’éducation : monitoring, niveau d’implication/attachement, impact sur la place des pairs Qualité des liens, ouverture à la discussion permettant intériorisation, autocontrôle, meilleure gestion des stress Données Expertise collective Inserm et « conseils » Nida/USA

32 Émotions exprimées Un niveau élevé d’émotions exprimées (critiques, hostilité, hyper-implication émotionnelle…) est un prédicteur de rechute des addicts. Les critiques incessantes sont un des facteurs pronostiques les plus péjoratifs : le malade et non sa maladie est jugé personnellement responsable du problème Phénomène circulaire Identifier les tentatives de solution qui entretiennent le problème

33 Comportements mal-adaptatifs
Les comportements des parents (modalités d’application des règles, disputes violentes, temps passé avec les enfants, communication…) influent sur les enfants et vice versa : circulaire Un tempérament difficile de l’enfant à 6 ans est associé avec des comportements mal-adaptatifs des parents à ans Les problèmes psychiatriques des enfants sont plus fréquents quand les comportements parentaux ont été mal-adaptatifs auparavant : anxiété, dépression, addictions de l’adolescent (Johnson et al, Archives of General Psychiatry, 2001, 58, )

34 Systèmes élargis Un faible niveau d’échanges et de fonctionnement familial affecte le développement du jeune, contribue à son éloignement précoce, à son affiliation rapide à groupes de pairs (usagers) et vice versa Problèmes sociaux, voisinage, quartiers Acculturation Intérêt de l’approche systémique (et pas seulement familiale) S’appuyer sur les ressources collectives

35 Approche familiale des addictions
Modèle de Denise Kandel (1975) : alcool, tabac : social Cannabis : pairs autres drogues illicites : familial Description « typique » de la famille « addict » : Mère hyperprotectrice, permissive… Père absent, détaché ou violent, imprévisible… Homme de paille Taux très élevés de séparations/pertes JMD/CEID/2007

36 Un exemple de modèle systémique
Salvador Minuchin, Jay Haley M. Duncan Stanton & Thomas Todd Heroin addiction as a family phenomenon (1978) The family therapy of drug abuse and addiction (1982) Au-delà des particularités déjà relevées, ces auteurs notèrent l’extrême fréquence des interactions, souvent conflictuelles, entre les jeunes addicts et leur famille, des longues cohabitations, etc. JMD/CEID/2007

37 Hypothése homéostatique
L’addiction protégerait la famille en donnant à l’addict une raison externe de ne pas s’autonomiser L’angoisse fondamentale de séparation alimenterait des mécanismes de codépendance Nous accepterons tout plutôt que de te voir nous quitter Tentation de la parentectomie JMD/CEID/2007

38 Le choix du symptôme Familles déjà exposées à des usages
Ou à d’autres pratiques addictives Familles collées avec de forts liens d’étayage réciproque Relation mère-enfant symbiotique Forte présence des décès Familles en cours d’acculturation JMD/CEID/2007

39 Fonction du symptôme Psychobiologie : plaisir régressif infantile, anxiolyse, mise à distance des affects tout en étant présent Comportemental : indépendance apparente dans le monde de la drogue, oppositions dévaluées (la drogue est responsable) Une solution paradoxale, une pseudo-individuation, qui permettent d’être à la fois dedans et dehors, on s’émancipe apparemment de sa famille tout en y restant. JMD/CEID/2007

40 Thérapies familiales et addictions
William Miller a souligné que les approches familiales, interprétées comme un modèle étiologique, avaient pu contribuer à enfermer les familles concernées dans leur culpabilité Ce constat pouvait expliquer pourquoi ces approches, reconnues comme particulièrement efficaces, pouvaient cependant rester peu utilisées en addictologie alors qu’elles se sont largement développées en médecine

41 Alliance A collaborative approach to working with families
Approches collaboratives Travailler avec et non sur la famille William R. Miller A collaborative approach to working with families (Addiction, 2003, 98(1), 5-6)

42 Les familles comme soutien pour le changement
Si certains fonctionnements familiaux peuvent entretenir le problème, les familles peuvent être aussi un puissant facteur de protection ou de changement Soutien à la motivation Protection/pression à la rechute de la part des pairs ou de facteurs conditionnels Resocialisation Soutien aux approches thérapeutiques

43 Efficacité des approches familiales
Les méta-analyses confirment l’efficacité de ces approches voire leur supériorité (associées à d’éventuels traitements médicamenteux) par rapport aux techniques individuelles, aux thérapies de groupes d’adolescents ou au counselling psycho-éducatif Efficaces pour l’entrée en traitement, la rétention et la réduction des usages, surtout chez les adolescents Effet durable Validé notamment pour le cannabis (Stanton & Shadish, 1997, Psychological Bulletin)

44 Réseaux de soutien L’efficacité de réseaux de soutien aux familles ou aux personnes concernées par d’autres familles a pu également être établie Family support network for adolescent drug users, Hamilton et al, 2001, NIDA Approche groupale et didactique proche des GMF

45 Mais… faible développement
Pratiques et savoirs professionnels plus souvent orientés vers le travail individuel Très faible développement des approches communautaires ou groupales Ambiance « défensive » vis-à-vis des psychothérapies évaluables, « normalisatrices », « américaines »… Mais c’est en fait un phénomène général relevé également aux USA ou en GB : difficultés pour intégrer les familles dans les protocoles thérapeutiques.

46 Raisons invoquées (professionnels)
Difficultés à mettre en place de tels programmes intensifs (manque de personnels formés, de disponibilité) Perception des TF comme un traitement en soi, pratiqué dans des lieux spécifiques (fort rares), plutôt que complémentaire des thérapies habituellement mises en œuvre dans ces centres Traitement d’appoint, adjuvant, « luxe » inaccessible face à d’autres besoins prioritaires des patients Lieux spécifiques ou intégration dans des programmes globaux ?

47 Raisons invoquées (familles)
Elles disent ne pas souhaiter des interventions longues ni intensives mais être accueillies écoutées Dans une approche collaborative fondée sur la communication réciproque et l’alliance Crainte d’être jugées responsables voire coupables du problème de leur enfant

48 Gregory Bateson Dans le domaine de la psychiatrie la famille fonctionne comme un système cybernétique Devant une pathologie systémique ses membres s’accusent mutuellement ou prennent tout sur eux-mêmes Ces deux choix s’avèrent fondamentalement et également arrogants Chacun suppose que l’être humain exerce un pouvoir total sur le système dont il n’est en fait qu’une partie

49 Thérapies multifamiliales
Approche psycho-éducative Caractère pluri-factoriel de l’étiologie du trouble Information sur les connaissances disponibles, les traitements… Culpabilité, stigmatisation, isolement, abandon, émotions, douleur, accusations… Approche familiale systémique Approche groupale, communautaire

50 Au total… Il apparaît donc utile d’associer des formes multimodales de traitement ajustées à chaque situation particulière (Inserm, 2004) Approches individuelle, conjugale, familiale, multiconjugale, multifamiliale, soutien communautaire seraient à associer selon des déclinaisons tenant compte de Personnalité(s) Situation familiale Forme de l’addiction Comorbidité Niveaux de motivation et d’engagement Ajustement du traitement

51 A lire absolument ! Thérapies multifamiliales et addictions
Myriam Cassen & Jean-Michel Delile

52 Neurobiologie, familles et éducation…
Le Cannabis Neurobiologie, familles et éducation… JMD/CEID/2007

53 Rappel neurobiologique
L’initiation du processus est plutôt socio-environnementale La dépendance semble plutôt liée à une psychopathologie préalable et/ou à des facteurs biologiques et génétiques Qui va succomber ? Qui est résilient ? Vulnérabilité(s) ? Merci au Professeur Le Moal JMD/CEID/2007

54 Principales théories Neurones dopaminergiques
Cortex préfrontal et fonctions exécutives Circuits associés à la rechute Circuits associés au stress (vulnérabilités initiales, différences inter-individuelles) Niveaux cellulaires et moléculaires JMD/CEID/2007

55 Cortex préfrontal et fonctions exécutives
Les régions préfrontales sont impliquées dans des mécanismes essentiels de contrôle et d’inhibition Ces mécanismes sont affectés par une exposition importante et prolongée aux drogues Ces dysfonctions cognitives provoquent notamment une incapacité à inhiber les réponses associées aux drogues Réponses impulsives-compulsives JMD/CEID/2007

56 Cortex préfrontal et contôle inhibiteur
Le dérèglement fonctionnel du cortex préfrontal serait à l’origine des conduites impulsives-compulsives (Jentsch & Taylor, Psychopharmacology, 1999) Les états de motivations internes qui orientent le sujet vers la consommation de renforceur primaire (ex. drogue) sont régulés par un contrôle inhibiteur puissant préfrontal Son dérèglement amène à une concentration des conduites sur les stimuli de dépendance JMD/CEID/2007

57 Imagerie cérébrale dans l’addiction
Convergence des données expérimentales (animales) et de l’imagerie cérébrale Anomalies graves du fonctionnement des cortex préfrontal et cingulaire Détérioration des contrôles inhibiteurs et des prises de décision Choix sans cesse répété des récompenses immédiates Incapacité à différer une conduite JMD/CEID/2007

58 Applications… Le développement de l’addiction entraîne un dérèglement de la capacité d’attribuer à un renforceur commun une valence attractive normale en raison de l’usurpation de ces valences par les drogues d’usage au détriment des capacités de choix -ou de libre arbitre- du sujet (Volkow et al, Am J Psychiatry, 2002) Ces circuits de contrôle inhibiteur doivent avoir été sollicités régulièrement pour être en mesure de fonctionner Rôle des parents, de la famille… JMD/CEID/2007

59 Rita Z. Goldstein, Ph.D. and Nora D. Volkow, M.D.
    TOP     Abstract     Introduction     I-RISA Syndrome of Drug...     Involvement of the Frontal...     Craving and Bingeing     Withdrawal     I-RISA Syndrome and Dopamine...     Neurocognitive Mechanisms     Summary     References   © 2002 American Psychiatric Association Reviews and Overviews Drug Addiction and Its Underlying Neurobiological Basis: Neuroimaging Evidence for the Involvement of the Frontal Cortex Rita Z. Goldstein, Ph.D. and Nora D. Volkow, M.D. OBJECTIVE: Studies of the neurobiological processes underlying drug addiction primarily have focused on limbic subcortical structures. Here the authors evaluated the role of frontal cortical structures in drug addiction. Am J Psychiatry 159: , October CONCLUSIONS: These results imply that addiction connotes cortically regulated cognitive and emotional processes, which result in the overvaluing of drug reinforcers, the undervaluing of alternative reinforcers, and deficits in inhibitory control for drug responses. These changes in addiction, which the authors call I-RISA (impaired response inhibition and salience attribution), expand the traditional concepts of drug dependence that emphasize limbic-regulated responses to pleasure and reward. JMD/CEID/2007

60 CONCLUSIONS: These results imply that addiction connotes cortically regulated cognitive and emotional processes, which result in the overvaluing of drug reinforcers, the undervaluing of alternative reinforcers, and deficits in inhibitory control for drug responses. These changes in addiction, which the authors call I-RISA (impaired response inhibition and salience attribution), expand the traditional concepts of drug dependence that emphasize limbic-regulated responses to pleasure and reward. JMD/CEID/2007

61 Orbitofrontal Cortical Activation in Active Cocaine Abusers During a Cocaine Theme Interview and a Neutral Theme Interview, as Measured by FDG PET JMD/CEID/2007

62 Les prises en charge et traitements… …
Le Cannabis Les prises en charge et traitements… JMD/CEID/2007

63 Approches psycho-sociales
Psychothérapies : Aider l’adolescent à engager le processus de changement et le soutenir une fois mis en œuvre Entretiens motivationnels Thérapies brèves (EM associés avec TCC) Thérapies (multi)familiales Approches psychosociales : Soutien par l’environnement non-consommateur Prudence avec les thérapies de groupe Services globaux, pluridisciplinaires JMD/CEID/2007

64 Traitements médicamenteux
Peu d’indications (hors dépendance tabac-cannabis) Peu d’études spécifiques chez les adolescents Tabac-cannabis : Double prise en charge simultanée L’utilisation du bupropion est discutée, celle d’antagonistes CB1 en cours d’évaluation Dépendance alcoolique (rare) : simple extension aux adolescents des modalités proposées chez les adultes, peu d’études spécifiques Prudence avec les BZD dans les cures de sevrage Opiacés : quelques études sur BHD ou bup-nx dans des protocoles de sevrage et sur méthadone, BHD ou bup-nx dans des indications de TSO JMD/CEID/2007

65 Comorbidités psychiatriques
Fréquente association Pronostic péjoratif Troubles rencontrés : Troubles des conduites ADHD, troubles de l’apprentissage Troubles de l’humeur, risque suicidaire Troubles psychotiques Troubles psychiatriques induits Approche intégrée JMD/CEID/2007

66 Prise en charge des comorbidités
Efficacité des TCC associant des interventions adaptées aux deux cibles thérapeutiques ADHD + SUD : psychostimulants, pemoline, atomoxetine, bupropion mais peu d’impact sur le SUD si prescrit sans suivi psychosocial Troubles de l’humeur + SUD : IRS (risque suicidaire) Prudence avec les produits ayant un potentiel d’abus : BZD, amphétamines Dispensation supervisée, recherche d’antécédents personnels ou familiaux JMD/CEID/2007

67 PERSPECTIVES Face à l’expansion rapide des usages de cannabis, la priorité doit donc être donnée à la prise en compte des usages problématiques : Dépistage précoce au sein de la « masse » des jeunes consommateurs sans attendre les complications Accès à des prises en charge adaptées : entretiens motivationnels, thérapies brèves, soutien familial, relais spécialisés… JMD/CEID/2007

68 Pour conclure En dix ans, doublement de l’expérimentation du cannabis chez les jeunes en France et triplement des usages répétés… Des problèmes et des demandes de soins qui vont croissant… et qui doivent être identifiés et pris en compte précocement Des réponses innovantes et intégrées qui doivent s’élaborer, notamment avec les médecins, les psychiatres, les addictologues, les partenaires éducatifs et sociaux, les usagers et... leurs familles JMD/CEID/2007


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