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Dr Bolopion Michel addictologue ANPAA Gray

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Présentation au sujet: "Dr Bolopion Michel addictologue ANPAA Gray"— Transcription de la présentation:

1 Dr Bolopion Michel addictologue ANPAA Gray
TABAC IFSI DOLE du 14 décembre 2006 Dr Bolopion Michel addictologue ANPAA Gray

2 D’après L’organisation Mondiale de la Santé
d’ici 2020 Le tabac sera la principale cause de décès et d’incapacité, avec plus de millions de victimes par an. Le tabagisme entraînera alors plus de décès à travers le monde que le Sida, la tuberculose, la mortalité maternelle, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés.

3 Interactions : Produit (P)x Individu (I) x Environnement (E)
USAGE NOCIF ET DEPENDANCE Interactions : Produit (P)x Individu (I) x Environnement (E) P = Facteurs de risque liés au Produit Dépendance Complications sanitaires psychologiques et sociales Statut social du produit I = Facteurs Individuels (de vulnérabilité et de résistance) génétiques biologiques psychologiques psychiatriques E = Facteurs d ’Environnement familiaux : fonctionnement familial, consommation familiale sociaux exposition :consommation nationale, par âge, sexe, groupe social marginalité copains

4 Evolution de la consommation

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6 INDUSTRIE DU TABAC Dès 1958 elle sait que le tabac est cancérigène
Elle a caché les dangers du tabac puis les a niés Elle a manipulé chimiquement et génétiquement la nicotine pour accroitre la dépendance Elle a visé spécifiquement les enfants et les adolescents,les femmes et les minorités Elle a organisé la contrebande internationale de ses produits Elle a entrepris une véritable conspiration pour créer de fausses controverses sur les dangers de l’exposition des non-fumeurs à la fumée de tabac Elle s’est servi de l’écran des cabinets d’avocats complices pour couvrir du secret ses agissements coupables Elle a organisé la désinformation par de faux organismes d’information ou de recherche qu’elle a été contrainte de fermer

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8 INDUSTRIE DU TABAC Il n’ est pas d’exemple d’un plus grand mensonge d’une industrie entière, d’une attitude fausse, suffisante et hypocrite,d’une recherche de profit sans limite menant au plus grand désastre planétaire de tous les temps. Nous savions l’industrie cigarettière meurtrière, nous la découvrons assassine. (Pr Gérard DUBOIS)

9 COMPOSITION DE LA FUMEE
Courant principal Courant secondaire Courant tertiaire

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20 LES EFFETS NEFASTES DU TABAC 65000 MORTS PAR AN EN FRANCE

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22 Retentissement sur la grossesse et l’enfant(1)
Diminution de la fertilité Augmentation du risque de fausses couches Grossesses extra-utérines (20%) Foetopathie placentaire Prématurité (mortalité périnatale +40%.Dose dépendante : 1 pq + 35% , 2 pq +56%) Hypotrophie staturo-pondérale Malformations ? Conséquences lointaines : action sur le cerveau fœtal, cancérogenèse

23 Retentissement sur la grossesse et l’enfant(2)
Complications neuropsychiques Retard de développement pyschomoteur Problèmes comportementaux (2-4 ans) opposition-aggressivité et syndrome d’hyperactivité A long terme vulnérabilité dépendance tabogique Nouveaux risques Actions sur le long terme sur Développement intellectuel Troubles psychiques : agitation,hyperactivité,agressivité Facteurs de tabagisme à l’ adolescence : fille RR x 4,6 Hémopathies malignes( certaines tumeurs cérébrales) Absorption de substances cancérigènes Rôle de la période d’exposition

24 TABAGISME PASSIF(1) 2500 à 5000 morts par an en France
3 Français sur 4 se disent gênés par la fumée des autres 80% des non fumeurs et 60% des fumeurs sont favorables à un renforcement de la règlementation relative à la protection des non fumeurs Accident coronarien : risque augmenté de 25% Cancer du poumon : risque augmenté de 26%

25 TABAGISME PASSIF(2) CHEZ L’ENFANT
Mort subite du nourrisson : risque x 2 Crise d’asthme : risque augmenté de 14%, 38% ou 48% selon que le père , la mère ou les 2 parents fument Otites récidivantes : risque augmenté de 21%, 38%, 48% selon que le père, la mère ou les 2 parents fument Bronchites : risque augmenté de 72% si la mère fume et de 29% si un autre mebre de la famille fume

26 BENEFICES DE L’ARRET

27 Baisse de 50% du risque à 1 an Egal risque non fumeur après 5 -20 ans
Maladies à risque Changement du risque à court terme Changement du risque à long terme Infarctus du myocarde Baisse de 50% du risque à 1 an Egal risque non fumeur après ans Atteinte cérébro-vasculaire Egal risque non fumeur en 1 an Cancer du poumon Baisse du risque après 5 ans 5O-90% de baisse du risque après ans

28 Réduction de la morbi-mortalité de l’ ensemble des maladies liées au tabac
Plus l’âge d’arrêt est jeune plus la réduction des risques liés au tabac est importante Gain de vie de 10 ans si arrêt à 40 ans Toutefois il n’ est jamais trop tard pour arrêter de fumer

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30 RISQUES COMPARES DE DEPENDANCE TABAC- ALCOOL-CANNABIS

31 La voie biologique commune
Système de récompense et dépendance : la voie dopaminergique d'adaptation Toutes les substances susceptibles d'induire une dépendance : activent les circuits dopaminergiques méso-limbiques, systèmes de récompense augmentent la concentration de dopamine dans le noyau accumbens (Di Chiara) Sources : Di chiara Tassin 1997

32 MECANISMES DE LA DEPENDANCE AU TABAC

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34 La Rochefoucauld « Rien n’est plus contagieux que l’exemple »

35 NICOTINE Elle module la libération de nombreux neurotransmetteurs dans le cerveau, et perturbe tout un ensemble de systèmes de neurotransmission. Cette propriété est primordiale dans la dépendance au tabac. Ce qui explique qu’à l’ arrêt du tabac le sevrage soit si difficile en particulier lors de la première année, le temps pour que tous ces systèmes se remettent à fonctionner « normalement ».

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38 Sémiologie du syndrome de sevrage (DSM IV) ordre chronologique schématique(1)
Nervosité-irritabilité-colères-agitation La pulsion à fumer (craving). Evolution par ondes 2 types de craving : - le manque - besoin spontané -les envies ponctuelles - circonstances Les premiers à apparaître. Les plus sensibles au traitement(TSN) Humeur dépressive avec « apathie » diurne? Troubles de la concentration, de la vigilance Moins bien contrôlés par le timbre = doses plus élevées. Gommes? Anxiété

39 Augmentation de l’appétit
Sémiologie du syndrome de sevrage (DSM IV) ordre chronologique schématique(2) Augmentation de l’appétit Soit augmentation lors des repas, très fréquent Soit plus rare, fringales en particulier sucrées Contrôle incomplet par timbres Contrôle meilleur par gomme, pastilles Prise de poids réduite par TSN et bupropion Ralentissement du pouls Disparaît avec TSN suffisant

40 Insomnies : analyse difficile
Sémiologie du syndrome de sevrage (DSM IV) ordre chronologique schématique(3) Insomnies : analyse difficile Le sommeil du fumeur Troubles du sommeil à l’ arrêt avec TSN Troubles du sommeil dans les troubles anxiodépressifs Les rêves et cauchemars Rêve sous timbres la nuit Cauchemars -) états anxiodépressifs

41 Le cycle de Prochaska –Di Clemente (1999)

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43 L’EXPLORATION DE L’INTENSITE DE LA
OUTILS PRATIQUES DANS L’EXPLORATION DE L’INTENSITE DE LA DEPENDANCE

44 OUTILS PRATIQUES DANS L’EXPLORATION DE L’INTENSITE DE LA DEPENDANCE
Test de Fagerström. Score de dépendance simplifié. Mesure du CO expiré. Cotinine urinaire ou salivaire. Indirectement test HAD.

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48 Mesure du CO expiré Mesure de l’intensité du tabagisme.
Intérêt dans le suivi. Demi-vie du CO dans l’ organisme de 6H. Mais attention à l’interprétation délai entre mesure et dernières cigarettes Heure de la mesure Se normalise très rapidement

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52 CANNABIS

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54 Fumage selon les paramètres de la norme ISO 3308 avec filtre carton
60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS Nicotine En mg par cigarette Goudrons en mg par cigarette CO Benzène En ug par cigarette Toluène Herbe + Tabac 1.8 57 64 12 11 Résine + Tabac 2.41 72 78 20 15 Herbe pure - 58 60 10 9 Marlboro rouge 0.8 5

55 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS
Fumage selon des paramètres plus proches des conditions réelles avec filtre carton N°404 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS Nicotine en mg par cigarette Goudrons CO Herbe + Tabac 2,95 103 228 Résine + Tabac 3,43 108 212 Herbe pure - 86 176 Marlboro rouge 1,86 28 21,9

56 CANNABIS 3 joints = 1 paquet de cigarettes
7 fois plus de goudrons et CO inhalés Graves maladies respiratoires (emphysème, bronchite chronique) Cancers du poumon Maladies cardiovasculaires ETC…

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58 Le traitement de l’arrêt du tabac en 2006
Le conseil minimal Les substituts nicotiniques en vente libre Les médicaments de prescription(Zyban) Les thérapies comportementales et cognitives

59 Le futur proche et lointain
La varénicline (Champix) Le rimonabant (Accomplia) La vaccination

60 LE CONSEIL MINIMAL

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63 LA SUBSTITUTION NICOTINIQUE

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74 LE BUPROPION

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86 LES THERAPIES COMPORTEMENTALES
ET COGNITIVES

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89 MOTIVATION ?

90 Méthodologie de l’entretien motivationnel
Poser des questions ouvertes. Avoir une écoute active (écoute en écho). Renforcer les besoins de changements exprimés. Faire de brefs résumés.

91 Ecoute en écho Echo simple : reformulation neutre d’un propos motivationnel. Echo amplifié : exagération d’un propos, mais sans ironie. Double écho : reformulation d’un propos suivie du rappel d’un propos contradictoire.

92 Soutien de la motivation par le médecin
Manifester de l’empathie Exploration de l’ambivalence Ne pas forcer la résistance, éviter l’affrontement Renforcer le sentiment de liberté du choix Renforcer le sentiment d’efficacité personnelle Lever les obstacles Symptômes de sevrage Prise de poids Absence de volonté

93 Traitements du futur

94 LA VARENICLINE (1) Molécule dérivée de la cytisine, alcaloide présent dans certaines plantes (cytise…) ayant une forte affinité pour certains récepteurs nicotiniques. La varenicline est un agoniste partiel agissant au niveau des récepteurs A4B2.(forte affinité).

95 LA VARENICLINE (2) Par rapport à la nicotine, un agoniste partiel provoque moins de libération de dopamine, réduisant ainsi la satisfaction de fumer Demi-vie longue 16 heures contre 2 heures pour la nicotine

96 LA VARENICLINE (3) Avantage : libération modérée de dopamine au niveau mesolimbique contrecarrant les effets du sevrage induits par l’ absence de nicotine, sans effet renforcateur fort. De plus protège le fumeurs des effets renforcateurs en cas de rechute ponctuelle par son action compétitive avec la nicotine au niveau des récepteurs

97 LA VARENICLINE (4) Les études montrent une efficacité supérieure au placebo dans l’ abstinence tabagique, à la fin du traitement (12 semaines) et à un an. 4 fois plus que le placebo 2 fois plus que le Zyban Chez les sujets abstinents à 12 semaines, une poursuite du traitement pendant 12 semaines fait mieux que le placebo dans le maintien de l’ abstinence, à la fin de ces 12 semaines et à 1 an du début du traitement. Bonne tolérance générale.

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101 LE RIMONABANT

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104 Décret no du 15 novembre 2006 fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif (1) 1er février 2007 A compter du 1er février 2007 il est interdit de fumer : « dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail » « dans les moyens de transports collectifs » « dans les espaces non couverts des écoles, collèges et lycées publics et privés, ainsi que les établissements destinés à l’ accueil, la formation et à l’hébergement des mineurs » Les entreprises peuvent aménager des salles closes pour la consommation du tabac. Ces salles doivent respecter certaines normes : Être ventilées Être équipées de fermetures automatiques Ne pas constituer un lieu de passage Ne pas dépasser 35m2

105 Décret no du 15 novembre 2006 fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif (2) 1er Janvier 2008 L’interdiction entre en vigueur au 1er janvier 2008 dans les débits permanents de boissons à consommer sur place, casinos, cercles de jeu,débits de tabac, discothèques, hôtels et restaurants Amende Le fait de fumer hors des emplacements réservés à cet effet est sanctionné par une contravention de 68 euros. Liens contextuels.

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