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L’évaluation du récit oral au cycle 2

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Présentation au sujet: "L’évaluation du récit oral au cycle 2"— Transcription de la présentation:

1 L’évaluation du récit oral au cycle 2
Sommaire Pré-requis 1- Les bonnes raisons d’évaluer l’oral 1-1 Pourquoi et pour quoi faire? 1-2 Comment évaluer? 2- Evaluer quoi? 2-1 Les compétences communicationnelles 2-2 Les compétences en production 2-3 Les compétences en compréhension CONCLUSION

2 Pré-requis  L’entrée au CP et au CE1, s’inscrit pour partie dans la continuité des pratiques pédagogiques de la GS pour structurer et fixer les apprentissages et cela même si la part relative de l’oral et de l’écrit s’y inverse, l’attention portée au langage oral reste décisive. 

3 Pré-requis: continuité et cohérence dans le cycle
AUTONOMIE Produire des textes en les disant Pré-requis: continuité et cohérence dans le cycle Produire des textes en les écrivant Produire des textes en les dictant Comprendre des textes en les écoutant GS CP CE1 ACTIVITES DE PRODUCTION Comprendre des textes en les lisant seul Travail sur la qualité de la langue ACTIVITES DE COMPREHENSION Comprendre des textes en les lisant avec l’aide de l’adulte

4 1-Les bonnes raisons d’évaluer l’oral
1-1 Pourquoi et pour quoi faire? Pour « rendre compte » À l’institution: référence compétence 7 cahier des charges des maitres BO Janvier 2007 Aux parents d’élèves: les enseignants ont à renseigner des livrets scolaires et des bulletins sur les compétences orales de leurs élèves Aux élèves eux-mêmes: lisibilité et mesure des points forts et des lacunes de chacun; marges de progrès possibles à aménager. Rendre compte=rendre des comptes et valoriser (Mme BOUYSSE IGEN/ Séminaire maternelle nov 2008) Tous les apprentissages importants sont évalués, on ne voit pas bien pourquoi l’oral échapperait à la règle. Par rapport à l’institution : attester que les exigences institutionnelles sont prises en compte Par rapport aux parents: leur donner l’assurance que l’école se soucie d’apporter à leurs enfants ce qui leur est dû: info sur les acquis, les progrès mais aussi les difficultés. Par rapport aux élèves: les aider à mesurer leurs réussites et leurs difficultés

5 1-Les bonnes raisons d’évaluer l’oral (suite)
 Pour « se rendre compte » Une aide pour ajuster ses pratiques de classe: cibler des objectifs, organiser la poursuite des apprentissages. Une aide pour dépasser un ressenti global souvent juste mais peu fiable (en termes d’indicateurs précis). Une aide pour organiser la mise en œuvre de pédagogie différenciée, de remédiation, de perfectionnement. Se rendre compte= faire évoluer, savoir, agir.

6 1-Les bonnes raisons d’évaluer l’oral (suite)
1-2 Comment évaluer? Partir des outils existants - pour mesurer les acquis et les performances des élèves: Banquoutils/ Livrets et documents émanant du ministère ou de l’académie - pour garder une trace: Grilles d’observations fabriquées par les enseignants Cahiers de bord qui est renseigné dans l’immédiat de l’action Quels dispositifs? Préalable: éviter épreuves papier/crayon pour évaluer l’oral - Observation continue dans l’ordinaire de la classe et sur plusieurs semaines pour faire des repérages - Passations individuelles à partir des points sur lesquels achoppent certains élèves: Conf Ouzoulias - Epreuves semi collectives - Epreuves collectives Pratiquement l’évaluation de l’oral sera plus ou moins collective ou individualisée selon l’objectif, l’âge des élèves, les moyens dont on dispose  exemple rappel oral d’une histoire. Ouzoulias: « deux principes garantissent l’économie et l’ergonomie(manipulation facile,aisée) d’un dispositif d’évaluation au cycle 2 » a) limiter l’évaluation approfondie aux seuls élèves en difficulté: Pour ceux que l’enseignant a repérés comme des élèves sans problèmes, on peut toujours se limiter à l’observation continue, les traces écrites de l’activité de l’enfant pouvant faire foi de la réalité de ses compétences pour l’enseignant, la famille et l’équipe de cycle. b) postuler que les élèves ne régressent pas: quand une épreuve est réussie par un enfant, on ne la lui fait pas repasser ensuite; en revanche, pour un enfant qui a montré des difficultés dans cette épreuve, si on a mis en place une action (qui peut être ou non individualisée), il est normal de vouloir faire repasser cette épreuve après un certain délai Formes de l’évaluation: Exemple Pour mettre en œuvre « le rappel oral » , procédé très fiable d’évaluation de la compréhension orale, il faut un dialogue personnel avec un élève. Cette technique difficilement envisageable avec la totalité des enfants on la réservera à certains cas particuliers.

7 2- Evaluer quoi? Préalables:
- Le temps consacré à la mise en place d’apprentissage doit être bien plus conséquent que celui consacré à l’évaluation. - Dans le cas de la restitution orale d’un texte entendu par lecture de l’enseignant, l’oral et l’écrit sont liés puisque on va évaluer la compétence langagière de compréhension de l’écrit.

8 2- Evaluer quoi? 2-1 Les compétences communicationnelles
Programmes 2008 Compétences communicationnelles: Ce qui est en jeu: Le désir de communiquer et tout ce qui concerne l’adaptation de la voix (timbre, rythme, puissance) L’initiative de la prise de parole: les interactions dans un groupe (demander la parole, attendre son tour…) La pertinence des propos (rester dans l’échange) écouter

9 2- Evaluer quoi? 2-2 Les compétences en production Programmes 2008
Ce qui est en jeu ici: La capacité à produire certains actes de langage (rapporter, décrire, présenter, réciter, raconter, questionner…) - la capacité à produire du langage d’évocation: on vise alors un langage précis et construit qui permet à quelqu’un qui n’aurait pas vu ou assisté à la situation de comprendre Selon Madame BOUYSSE / langage d’évocation = parler hors ancrage dans la situation Exemples de situations facilitatrices pour mise en œuvre du langage d’évocation: situation de rappel oral d’une histoire Distinguer dans l’évaluation la JUSTESSE de ce qui est raconté et la QUALITE du langage; Les critères à évaluer: désignation des acteurs, temps et relations chronologiques, lieux et relations chronologiques, lieux et relations spatiales, relations logiques, relations causales. La capacité à transformer de l’oral en écrit (dictée à l’adulte) - la qualité de la langue produite: précision lexicale, syntaxique qui au passage donne des indications précieuses pour la mise en place de leçon de vocabulaire- de grammaire- - les premiers signes de la capacité à se corriger(dire autrement ou reformuler autrement: m^me les tentatives) IMPORTANT DANS CONTEXTE REUNIONNAIS/PROBLEMATIQUE CONTACT DES LANGUES

10 2- Evaluer quoi? 2-3 Les compétences en compréhension Programmes 2008
Dimension cognitive pas forcément visible et pourtant prédictive de la réussite ou non des élèves. 2 familles de situations essentielles: Compréhension de textes: textes narratifs fictionnels ou documentaires - compréhension de consignes: textes prescriptifs Ce qui est en jeu ici: l’entrée dans l’écrit  le savoir lire. Evaluation: varier les modalités, ne pas se limiter aux questions/réponses. identifier les attitudes qui révèlent qu’un élève cherche à comprendre.

11 Remarques importantes/aux compétences précitées
S’il apparaît que ces 3 blocs de compétences représentent bien ce dont tout élève de cycle 2 doit faire preuve, il semble important de signaler trois points: Même si l’enseignant porte l’accent sur l’une ou l’autre de ces compétences en raison d’une lacune qu’il a constaté, il doit la mettre en relation avec les autres pour faire sens. Travailler telle ou telle compétence sans en percevoir l’enjeu n’est pas pertinent. Exemple pour l’interaction des compétences: Restituer une histoire oralement demandera à l’enseignant lors de l’observation de coupler des indices d’un acte langagier spécifique (structure du récit par exemple) à des indices de compréhension ( identification des personnages principaux du récit par exemple).

12 Conclusion Rappelons que l’on n’enseigne pas pour évaluer mais on évalue pour mieux enseigner et pour mieux aider l’élève à apprendre. « Il vaut mieux multiplier les prises d’indices en situation naturelle de classe ». une observation continue des élèves et un marquage régulier permettent de rester simple mais rigoureux dans ses pratiques d’évaluations. Il faut bien maîtriser les seuils repères des programmes pour accroître une vigilance par rapport aux points sensibles. PARLER/PARLER BIEN/COMPRENDRE sont prioritaires en matière d’oral. A partir du moment où le langage est évalué, il doit bénéficier de séances où il est le seul objectif poursuivi.


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