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Publié parLisette Tissot Modifié depuis plus de 10 années
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LE DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE Une approche rogérienne
Compétence 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins UE 1.1 S1 Psychologie, Sociologie, Anthropologie L’objectif de cette intervention est de vous permettre de connaître les bases de la relation d’aide selon Rogers, d’identifier la présence des sentiments dans la fonction soignante et de les gérer
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Origine du concept PHILOSOPHIE HUMANISTE ELABORE PAR CARL ROGERS
Cette approche se distingue de la psychologie comportementale qui vise à comprendre et corriger expérimentalement les conduites inadaptées et de la psychanalyse qui cherche dans l’inconscient les explications de nos pensées et de nos actes. Concept anglo saxon. Critique de la théorie : apparente naïveté de certains de ses propos, reflet d’un excès de confiance dans l’initiative individuelle, trop optimiste voire utopiste sur la nature humaine. A présent, l’approche de la personne passe parfois sur le coaching
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Carl ROGERS 1902-1987 Psychologue clinicien et chercheur américain
la relation clinique d’entretien, la psychothérapie, la psychiatrie, la pédagogie, la conduite des groupes. approche « centrée sur la personne ». à l’origine de « la relation d’aide psychologique »
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Ses valeurs L’authenticité: « Il ne sert à rien à long terme d’agir comme si je n’étais pas ce que je suis ». L’acceptation de soi: « Mon intervention est plus efficace quand j’arrive à m’écouter et à m’accepter et que je puis être moi-même ». L’authenticité : capacité du soignant à être sincère, l’authenticité apporte de la transparence. L’authenticité c’est finalement chercher à savoir ce que nous ressentons par rapport à ce que la personne dit ou fait. De l’authenticité émane les émotions et nos comportements. Attention de ne pas se « défouler » sur la personne soignée. Comme être humain nous réagissons avec nos émotions aux diverses situations, avec la personne soignée, tout n’est pas à dire.
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Ses valeurs La compréhension de l’autre personne: « J’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de comprendre une autre personne ». L’ouverture: « C’est pour moi un enrichissement que d’ouvrir des voies de communication qui permettent aux autres de me faire part de leurs sentiments et de leur univers tel qu’ils le perçoivent ».
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Ses valeurs L’acceptation de l’autre personne: « Il est toujours extrêmement enrichissant pour moi de pouvoir accepter une autre personne ». L’attitude d’écoute et le respect de la complexité de l’être humain: « Plus je suis prêt à reconnaître ce qu’il y a de réel en moi et chez l’autre, moins j’ai le désir d’essayer à tout prix d’arranger les choses ».
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Ses valeurs La valeur de l’expérience personnelle: « je peux faire confiance à mon expérience ». « A mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême ». « J’ai du plaisir à établir un ordre dans mon expérience ». « J’en suis venu à considérer à la fois la recherche scientifique et le processus d’élaboration des théories comme ayant pour but de trouver un ordre interne dans l’expérience signifiante…. ».
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Ses valeurs L’évaluation personnelle est celle qui sert de guide : « Une évaluation faite par autrui ne saurait me servir de guide ». L’orientation positive de chaque être humain : « Mon expérience m’a montré que fondamentalement, tous les hommes ont une orientation positive ». Le processus de changement : « La vie, dans ce qu’elle a de meilleur, est un processus d’écoulement, de changement où rien n’est fixe ».
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Sa théorie plusieurs concepts
élaborée à partir de son expérience de thérapeute, chercheur et pédagogue ses sources dans ses racines paysannes et sa vision du monde tous les professionnels de la relation humaine
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Son questionnement essentiel
Comment aider une personne (ou un groupe de personnes) à se développer? dynamique du changement
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Le concept de « positivité »
Potentiel du nourrisson Expérience négative obstacle Nécessité d’une aide extérieure L’être humain a un potentiel pour se développer de façon positive quand il arrive au monde Ce sont les expériences négatives, notamment de l’éducation qui vont former des obstacles Une aide extérieure est alors nécessaire pour retrouver ce potentiel et se développer de façon constructive
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Une théorie de la « personne »
Le développement peut être modifié, perturbé ou restauré au cours de l’histoire d’un individu. La personne est capable « d’autonomie » : « elle se choisit les buts qu’elle désire atteindre…elle décide des activités et comportements qui pour elle ont un sens… » « La liberté d’être soi-même est une liberté lourde de responsabilités » La personne est à comprendre dans toute sa complexité.
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La notion de « développement »
La personne possède : Les ressources nécessaires pour se développer de façon positive et constructive La vie est un processus en devenir « L’individu est capable de se diriger lui-même »
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La notion de « développement »
La personne : Compréhension Régulation L’aide : consiste à donner à la personne la possibilité de « se comprendre elle-même » L’ aide consiste à donner à la personne la possibilité de « se comprendre elle m^me » pour trouver le chemin de son épanouissement personnel, changer l’idée qu’elle se fait d’elle-même quand elle est teinté de négativité
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La centration sur la personne
Écoute pour aider autrui, et non pour soi. Engagement personnel dans l’interaction avec l’autre personne, et non pas d’une implication affective. Attitude « non directive ».
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La considération positive inconditionnelle
« Il s’agit d’un sentiment positif qui s’extériorise sans réserve ni jugement ». « Lorsque le thérapeute fait l’expérience d’une attitude chaleureuse, positive et réceptive envers ce qui est dans son client, cela facilite le changement ». concept de « non jugement ».
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La facilitation Confiance
créer un climat, un cadre, une relation favoriser les conditions de croissance, de développement Confiance Attitude d’écoute La relation d’aide selon Rogers ne se limite par à la relation soignant soignée mais va au-delà. La facilitation peut se retrouver dans un travail de groupe, de recherche, auprès d’enfant, d’élèves, d’étudiants – faciliter l’apprentissage
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La congruence Acceptation de soi qui permet d’être authentique dans son rapport à autrui une concordance entre le discours verbal et non verbal Etre à l’écoute de soi Abandonner ses attitudes défensives Congruence est un terme pour indiquer une correspondance exacte entre l’expérience et la prise de conscience. TRILOGIE : Expérience, conscience de soi, communication La congruence c’est aussi être à l’écoute de ses sentiments et surtout être capable d’en prendre conscience. La difficulté, c’est d’être authentique : être sincère et éviter de dire le contraire de ce que l’on pense Les obstacles à l’authenticité : La gêne : entraîne parfois un comportement neutre, pas d’implication Attitudes négatives La méfiance La croyance en sa supériorité Incapacité à reconnaître et à accepter ses limites Ne pas faire preuve de réflexivité
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La compréhension empathique
percevoir et comprendre « de l’intérieur » ce que l’autre personne éprouve communiquer à cette personne « quelque chose de cette compréhension ». Différent de la sympathie : une implication affective, une identification à autrui « Lorsque le thérapeute arrive à saisir instant par instant ce que le client éprouve dans son monde intérieur comme le client le voit et le sent, sans que sa propre identité se dissolve dans ce processus empathique, alors le changement peut s’opérer ». La capacité empathique implique que l’on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il l’a perçoit, c’est-à-dire que l’on explique ses sentiments ou ses perceptions comme il se les explique, sans jamais oublier qu’il sagit des expériences ou des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est absente, ou cesse de jouer, il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification. L’empathie est donc un sentiment de compréhension, il est parfois difficile de ne pas s’apitoyer mais sympathie signifie aussi souffrir avec, le professionnel devient donc peu aidant à ce moment là. Part d’intellectualisation de l’empathie, elle vient de la cognition. Nécessité de reformuler Importance du comportement non verbal Utilisation du toucher Empathie aussi pour les personnes qui n’ont pas accès à l’expression verbale Conditions défavorables à l’empathie Personnalité autoritaire Manque de temps Barrière à la communication
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Conclusion L ’affect Partie intégrante de la relation
Que fait le professionnel de cette affectivité ?
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BIBLIOGRAPHIE Le développement de la personne, Paris, Dunod, 1963
La relation thérapeutique : les bases de son efficacité, bulletin de psychologie, 17, 1966 Communication, entretien, relation d’aide et validation. Montréal, Chenilière/McGraw-Hill, Phaneuf, 2002
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