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Chapitre 7. L’effet LAFFER – Un phénomène universel

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1 Chapitre 7. L’effet LAFFER – Un phénomène universel
Étudiantes: IONIŢĂ Anamaria-Alexandra MOCANU Adriana Groupe 234 Prof. coordonateur: Prof. univ. dr. Petre BREZEANU Bucureşti, 2011

2 Sommaire Introduction 7.1. La présentation du paradoxe de l’impôt
7.2. La loi de la base marginale décroissante et les principales formules d’impôt Impôt sur l’accumulation L’impôt sur l’héritage L’impôt sur l’inflation

3 Introduction L’analyse de l’impôt sur les revenus donc on essaye de présenter démontre le fait que l’impôt n’est pas neutre en rapport avec le comportement des individus. Par contre, l’impôt, étant une modalité imposée par l’allocation des ressources, apparaît de manière nécessaire comme une contrainte pour ceux qui le paient. Cela est réalisable malgré le fait qu’on pourrait croire que les individus peuvent être satisfaits par ce qu’ils reçoivent de l’État en contrepartie de leurs impôts et alors il devient impossible d’affirmer que l’impôt est la résultante d’un choix libre parce qu’il se base en exclusivité sur la contrainte.

4 Le concept de non-neutralité d’impôt est aussi fondamental, comme celui de la non-neutralité de la monnaie. Ce fait veut dire que l’existence d’un impôt ou la variation de l’importance de l’impôt aura des conséquences envers les « options » d’allocation des ressources, des « options » effectués par l’intermède des contribuables.

5 Il est intéressant de souligner dans ce contexte que l’administration fiscale appelle ceux qui paient des impôts aux « contribuables », en espérant que tout le monde (la population) « contribue » par son propre désire au budget de l’État. Plus que ça, le vocabulaire anglo-saxon est de ce point de vue plus réaliste, en appelant les contribuables des États-Unis d’Amérique ni plus, ni moins que des « payeurs des impôts » (tax payers).

6 Résumé, dans les termes de Murray Rothbard
La théorie économique ne peut pas établir le propre principe conforme duquel l’impôt soit considéré comme juste et personne n’a pu faire cela Un impôt neutre qui semble idéal pour la plupart des individus est de point de vue conceptuel impossible. Les économistes doivent alors abandonner leurs recherches concernant le caractère juste ou neutre de l’impôt Résumé, dans les termes de Murray Rothbard

7 7.1. La présentation du paradoxe de l’impôt
Toutefois, il reste la liaison entre les effets concernant l’arbitrage entre le présent et l’avenir, d’un côté, et concernant l’arbitrage entre les activités des marchandises et non-marchandises, d’un autre côté, et l’effet Laffer. Cet effet représente une conclusion très forte dans la théorie économique. Cela consiste dans le fait que le « rendement » de l’impôt (pour les gouvernants) n’est pas constant.

8 Il est important de comprendre le fait qu’on utilise ici la terminologie fiscale du « rendement » dans un but didactique. Il aussi claire que cette utilisation représente un détournement du concept de rendement qui ne peut pas s’appliquer qu’aux ressources épargnées et investies par un individu. Le rendement d’impôt n’est dans ce sens qu’un rendement comptable, n’étant pas un rendement résultant à la suite d’une action économique de la part de l’individu.

9 Plus exactement, l’effet Laffer stipule le fait que le rendement de l’imposition commence d’être croissant avec le taux d’impôt, après il devient décroissant avec le commencement d’un certain point (taux d’impôt). On connait à ce stage de la discussion le fait que l’impôt a des effets envers les options individuelles, on ne sait pas encore pourquoi son rendement est valable en fonction du taux d’impôt (au lieu qu’il soit linéaire).

10 Intuitivement, il est facile de comprendre que pour un taux d’impôt nul les encaissements fiscaux seront nuls, comme pour un taux d’impôt égal à 100%, parce que les individus n’auront aucun intérêt d’entreprendre des activités. Entre ces deux taux il est facile de comprendre que les encaissements fiscaux sont positifs. Quand-même, il est plus difficile de comprendre pour quels raisons les encaissements fiscaux sont croissants dans un premier intervalle et après décroissants.

11 Pour n’importe quel individu, l’impôt aura un effet de contrainte envers ses options, parce qu’il réduit de façon systématique les possibles domaines et pousse l’individu dans une situation qu’il ne désirait pas initialement. L’individu va remplacer alors le temps libre qu’il passait avec le travail ou même la consommation avec l’épargne. Étant donnée cette situation, il travaillera moins, épargnera moins et accumulera moins d’économies monétaires.

12 Le rendement de son capital- humain et physique- à moyen terme sera alors diminué. Autrement dit, l’impôt sera réduit pour chaque individu, la somme de la fortune donc il aurait créée (dans son absence) se prélève de plus une partie de celle dont finalement il a décidé de produire.

13 Cette analyse nous permet de comprendre que l’impôt détruit deux fois la fortune : la première fois en l’empêchant d’exister et la seconde fois dans le moment du prélèvement. Ce double effet est suffisamment important pour qualifier l’impôt comme étant nuisible. Il nous permet de dire que, pendant qu’il existe un impôt plus confiscatoire, d’autant plus moins des individus vont créer et avoir de la fortune. Quand-même, pour mieux comprendre pourquoi le rendement de l’impôt est « dans la baisse », il faut premièrement expliquer l’existence de la base fiscale.

14 La base fiscale est représentée de l’ensemble des fortunes monétaires créées qui sont soumises à un prélèvement fiscal obligatoire. La naïveté des gouvernants est de telle manière qu’ils pensent qu’en général une variation des prélèvements obligatoires aura un effet mécanique envers les encaissements fiscaux.

15 Heureusement, certains gouvernants avisés ont compris, au long de l’histoire, que l’augmentation d’impôt « tue » la prospérité et l’harmonie sociale. Il y a une relation directe entre le niveau d’impôt et la fortune créée. L’impôt « détruit » deux fois la fortune. C’est important dans ce sens qu’on comprenne que la proposition ci-dessus est une métaphore faite dans le but de mettre en évidence les deux conséquences d’impôt.

16 Si le taux marginal d’impôt est plus grand, alors les fortunes monétaires qui devraient exister dans l’absence d’impôt sont plus importantes. Les fortunes créées par chaque individu se réduisent chaque fois que les gouvernants expriment le désir supplémentaire en ce qui concerne la « confiscation » des ressources appartenant aux contribuables. Un des résultats principaux de la science économique est qu’on a démontré le fait que les options d’un individu sont en fonction de la satisfaction qu’il obtient par la dernière unité du moyen qu’il utilise dans son action.

17 Une de ces conséquences est celle que l’effet Laffer est lié du taux marginal d’impôt et pas du taux moyen. Tout le temps l’utilité marginale est celle qui compte, respectivement l’utilité de la dernière unité du bien utilisé dans l’action. Le taux marginal d’impôt est alors fondamental, parce qu’il influence l’utilité marginale.

18 Ce qui se passe pour chaque individu existe aussi pour la collectivité dans son ensemble. Quand il a lieu la croissance des taux d’impôt, il existe deux effets contraires  une domination de la fortune créée une augmentation des fortunes confisquées

19 Ces deux effets étant d’un sens opposé, quand le taux marginal d’impôt des revenus augmente avec 1%, par exemple, la quantité de la richesse créée diminue en rapport avec son niveau « naturel » (libre), tandis que la quantité de la richesse confisquée (en rapport avec la fortune totale) augmente. Si ce taux augmente, alors les fortunes créées diminueront de plus, et les richesses confisquées constituent une partie plus importante de ce qu’elle a été créée.

20 Le raison fondamental de ce double effet est la croissance concomitante avec le taux marginal d’impôt du coût d’opportunité. Si le taux marginal d’impôt augmente, alors les individus auront l’intérêt de s’orienter plus envers les activités non-fiscalisées. Il y a un taux- différent pour chaque individu- dans lequel le prélèvement fiscal est suffisamment important pour déterminer la diminution de la base fiscale dans des proportions supérieures de la croissance des revenus.

21 Voilà le motif pour lequel le rendement d’impôt est en « baisse »
Voilà le motif pour lequel le rendement d’impôt est en « baisse ». Il faut souligner le fait que certains économistes se posent encore la question combien des sommets a la courbe de Laffer. Cette question est sans objet, au moment où on a compris le phénomène de l’origine de l’effet Laffer.

22 La courbe de Laffer Où: R = volume d’encaissements (rendement)
T = taux d’impôt Fig. 7.1.

23 Ce paradoxe d’impôt peut être résumé par la diminution de la marge de la base d’impôt dans la proportion de ses « poids » marginale ; alors cet effet peut être aussi nommé la loi de la base marginale décroissante. Si le taux marginal d’impôt serait de 90% et le taux moyen de 30%, la quantité de la richesse monétaire détournée par les gouvernants sera plus réduite que dans le cas où le taux marginal serait de 45% avec le même taux moyen de 30%. On peut affirmer que cette supposition est sans risques, parce qu’elle est le résultat d’une analyse qui utilise la logique et qui insiste sur les réalités de l’action humaine.

24 On supposant que le taux moyen est égal avec le taux marginal (respectivement un taux proportionnel), le problème est de savoir si les encaissements seront plus élevés avec un taux de 20% ou de 44%. C’est vrai, la conséquence de l’existence d’un rendement d’impôt en « baisse » (voir la figure 7.1.) est qu’il existe vraiment deux taux pour le même rendement fiscal et un taux « optime » (T0 ) pour les gouvernants. Ce volume d’encaissements (R) est habitué avec deux taux d’impôt- T1 et T2 .

25 Quand-même, les choses deviennent relativement complexes si on essaye de trouver le rendement maximal d’impôt. C’est vrai que cela dépende d’un nombre important de facteurs, spécialement du taux marginal d’impôt, la nature des impôts et leurs effets secondaires vers la formation des épargnes. De plus, une variation d’impôt aura sans doute des effets plus petits vers la base fiscale à court terme et plus grands à moyen terme d’un moment où les ajustements en rapport avec les contraintes (des engagements contractuelles en particulier) seront effectués.

26 7.2. La loi de la base marginale décroissante et les principales formules d’impôt
Cette courte analyse des conséquences d’impôt vers sa base fiscale nous permette de mieux comprendre pourquoi le paradoxe d’impôt est un phénomène universel. On parle ici d’un double motif. Premièrement, n’importe quel impôt représente une contrainte de marge, ce qui veut dire que n’importe quel impôt détruit deux fois la fortune, comme on a déjà mentionné. En deuxième lieu, n’importe quel impôt se réduit à un impôt vers la production des revenus monétaires.

27 Il faut mentionner encore une fois la grande vérité de l’impôt
Il faut mentionner encore une fois la grande vérité de l’impôt. Les gouvernants sont dans l’impossibilité de poser des impôts vers la seule véritable richesse : le profit physique que les individus obtiennent comme suite à la propriété des actions. Dans ce sens, il ne peut pas exister la « science fiscale » qui doit déterminer dans une manière scientifique-ou au moins objective- le niveau d’impôt.

28 L’impôt est donc toujours arbitraire
L’impôt est donc toujours arbitraire. Ce qui signifie que n’importe quel impôt, ayant n’importe quel aspect, est de même nature que l’impôt envers les revenus monétaires et les conséquences peuvent être alors établies dans la même modalité. La cause de cette affirmation est la connaissance du fondement de la théorie économique : la théorie de la valeur. Les prix du marché sont uniquement déterminés par l’offre et par les demandes de la part des consommateurs. Ainsi il ne peut pas exister une autre chose qu’un impôt de la production pour le motif que la valeur des biens est déterminée par les derniers consommateurs et pas par les producteurs. Ces derniers (les producteurs) ne peuvent fixer que le prix que les consommateurs acceptent de payer et ne peuvent pas transférer leurs impôts.

29 N’importe quel impôt est un prélèvement envers les richesses produites par les individus qui actionnent. Il ne peut pas être autrement, les fortunes ne préexistent aux actions individuelles. La loi de la base marginale décroissante se retrouvera alors pour n’importe quelle forme d’impôt. Pour le commencement on souligne le fait qu’on applique un impôt vers les revenus avec un taux proportionnel ou taux progressif.

30 On sait, aussi, que l’impôt sur la charge globale peut se réduire à l’étude des effets d’impôt envers des revenus même si son influence envers ses options individuelles est très différente. La loi s’applique, aussi, pour cet impôt. Il n’est pas possible de transférer un impôt envers la consommation : n’importe quel impôt est un impôt vers la production. Cela permet de souligner que l’analyse d’un taux vers la consommation (l’accise) ou d’un taux vers une valeur ajoutée revienne à l’analyse d’un taux vers la production (ou vers des revenus monétaires, ce qui est la même chose). Ces impôts seront soumis, de même, à la loi de la base marginale décroissante.

31 Un droit d’accise plus grand vers le produit augmentera de plus la tendance de diminuer le rendement d’investissements des producteurs et va diminuer de plus sa base. Celle-ci est aussi valable pour les prélèvements obligatoires vers le salaire, ce qui doit mettre en évidence le fait qu’il existe des impôts et pas d’assurances obligatoires.

32 Une assurance obligatoire représente une contrainte différente de celle du cas des prélèvements obligatoires vers le salaire, pour le motif que les individus peuvent toujours changer l’assurance en fonction du prix du marché. Ces prélèvements peuvent être analysés comme une diminution du rendement du capital humain. Comme pour tout impôt, ils auront comme effet la diminution de la base envers laquelle ils s’appliquent.

33 7.2.1. Impôt sur l’accumulation
L’impôt sur l’accumulation est très particulier. Son analyse dépendra d’un détail très important : la forme sous laquelle le paiement a été effectué. Si les particuliers peuvent payer l’impôt en nature, l’analyse de l’impôt sur l’accumulation revienne au l’impôt sur le revenu. Prenons l’exemple d’un homme qui élève des oiseaux domestiques. S’il peut payer l’impôt en oiseaux domestiques, il n’aura pas l’intérêt d’aller au marché afin d’obtenir des unités monétaires. L’impôt sur l’accumulation sera pour lui un impôt sur revenu en nature, avec la différence qu’il peut être en totalité spoliateur.

34 Toutefois, cette situation est moins réaliste parce que, pour des raisons évidentes, les impôts sont collectés sous forme d’argent. Dans cette hypothèse, nous trouvons l’effet double croisé et l’impôt comme prélèvements sur les revenus. Dans le cas où le paiement doit s’effectué avec des unités monétaires, les individus ne se limitent pas à l’échange des marchandises, et ils doivent offrir leurs produits sur le marché pour obtenir de l’argent.

35 L’impôt sur l’accumulation a un effet supplémentaire qui n’existe pas dans le cas des autres impôts – il pousse les individus à transformer leur travail. Cette remarque est fondamentale parce que les individus auraient le désir d’échapper d’impôt en se réfugiant dans des activités non-imposables, parce que le fait de survie est soumis à l’impôt et non pas au celle de produire des revenus monétaires. Nous pouvons donc considérer que la base fiscale individuelle ne peut pas vraiment varier, parce que l’individu doit obligatoirement se rapporter au marché pour obtenir les revenus monétaires nécessaires au paiement de l’impôt (si l’impôt est supérieur aux ressources monétaires qu’il obtienne).

36 Toutefois, il est clair que certains niveaux de l’impôt sur l’accumulation seront entièrement spoliatrices (comme le taux de 100% dans le cas de l’impôt sur les revenus). Dans ce cas, il pourrait détruire sa base beaucoup plus sûr que l’impôt sûr revenu car il n’existe que 4 manières d’échapper : émigration clandestinité révolte

37 En effet, parce que les effets de substitution entre les différentes activités sont très faibles, on peut supposer le fait que plus que les poids marginaux de l’impôt sur l’accumulation augmentent, plus il y aura une marge des individus qui vont essayer d’immigrer, d’entrer dans le clandestinement ou de se révolter, ce qui se finalisera par la diminution de la base fiscale et donc des encaissements fiscaux.

38 La loi de la base marginale décroissante existe, mais elle se remet non pas sur la diminution individuelle de la base fiscale, si non sur sa diminution globale par le phénomène de « fugue » des individus face au l’impôt. Nous pouvons imaginer qu’un impôt sur l’accumulation forme des révoltes qui dépassent un certain niveau. Il est sans doute le raison pour lequel ce type d’impôt n’est pas utilisé.

39 7.2.2. L’impôt sur l’héritage
Les droits de succession sont aussi intéressants d’examiner sous le signe de l’effet Laffer. Comme dans le cas d’imposition précédent, nous devons savoir si cet impôt détruit deux fois la richesse et s’il peut être réduit à un impôt sur la production de revenu monétaire. En autre termes, le taux d’imposition de capital transmis dans le moment de l’héritage a une certaine influence sur sa base fiscale ?

40 Pour pouvoir répondre à cette question nous devons tout d’abord remarquer que les individus trouvent toujours leur satisfaction dans la transmission de leur capital qu’ils ont accumulé au cours de leur vie. Bien sûr, cette satisfaction n’est pas post mortem, mais ces héritages indiquent l’utilité qu’un individu obtienne par la disposition de ses biens. Nous voulons souligner à cette occasion, avant d’étudier leurs effets économiques, le fait que les droits de succession se basent par une violation des droits de propriété.

41 L’impôt sur l’héritage est en générale progressive, ça veut-dire que le taux moyen est inférieur au taux marginale. Il s’agit d’un taux sur le capital physique. Toutefois, l’impôt sur l’héritage n’est pas un simple impôt sur capital. Il ne taxe pas le capital qu’une seule fois, dans le moment de la mort du son propriétaire ; il représente dans ce sens une imposition finale du capital. En d’autres termes, il ne revient pas à supprimer l’impôt sur l’héritage et à établir un impôt sur le capital annuel parce que l’accumulation du capital peut être totalement différente.

42 En effet, les droits de succession peuvent être comme une imposition du capital « de sortie » et non pas « d’entrée ». La différence réside dans le temps qui sépare les moments dans lequel le capital est taxé. Étant donné que le capital est accumulé au terme, plus qu’il y a plus de temps entre les deux moments dans lequel le capital est taxé, plus il existe une différence plus grande dans l’accumulation de capital. En résumé, la principale caractéristique de l’impôt sur l’héritage n’est pas celle qu’il soit considéré un impôt sur capital, mais celle qu’il taxe le capital à la fin de la période.

43 Étant donné le fait que les droits de succession sont pris à la fin de la période et que la durée de cette période est imprévisible, est difficile d’être mise en évidence l’importance de la loi de la base marginale. Quand le taux d’imposition augmente au-dessus d’un certain niveau il y a l’effet Laffer si le capital transmis se diminue. En ce sens, on peut supposer que, s’ils voulaient taxer la transmission de capital à la valeur de 90%, le capital transmis serait moins importante que dans le cas où l'impôt serait de 10%. Nous savons que les individus obtiennent des profits par la transmission du capital aux héritiers. Si une telle opération est fortement taxée, elle diminue les désirs de transmettre les biens des héritiers.

44 Comme pour tout impôt, plus que le taux d’imposition augmente, plus les individus chercheront à échapper la pression de l’impôt, en transmettant les biens sous forme non imposable. Est-ce qu’on peut observer aujourd’hui, dans le monde, respectivement le fait qu’il existe une législation qui permette la transmission des biens (à la concurrence d’une certaine somme) avant la morte sans que les héritiers aient le droit de payer. Cependant, ce type d’opération ne représente pas qu’une diminution légale du taux moyen d’impôt d’héritage, sans parler d’une fugue des individus vers une activité non taxée.

45 Si nous supposons que l’effet Laffer est plus fort, donc le capital peut être transmis sous une forme non-physique. Par exemple, les parents investiront fortement dans l’éducation de leurs enfants, plutôt que de transmettre le capital fortement taxé. Une partie du capital accumulée sera cachée de sorte qu'elle n'apparaisse pas officiellement au moment de la succession. Les individus seront en mesure de faire des donations pendant la vie, mais elles restent généralement limitées pour des raisons juridiques.

46 Comme nous avons observé, pendant l’impôt sur l’accumulation, il y a peu de chances d’échapper la phase d’impôt, qui le montre comme forte confiscatoire. L’émigration et la transmission de capital sous la forme humaine (l’investissement dans ses enfants) sont les seuls moyens possibles de se débarrasser de cet impôt et donc pour diminuer sa base fiscale.

47 Par conséquent, la loi de la base marginale décroissante s’applique à l’impôt sur l’héritage, mais sans doute pour les taux très élevés. Les gouverneurs ont un intérêt plus grand de taxer les héritages que les revenus parce que les individus sont beaucoup plus « captif » dans le premier cas que dans le second. En effet, les droits de succession ont un effet très important sur l’accumulation du capital à long terme.

48 Elles détruisent les économies sur de longues périodes, respectivement les économies transmis entre générations. Cela prouve d’être essentiel parce que de cette manière il limite l’accumulation du capital à long terme, puisque l’impôt sur l’héritage est soumis, comme tout impôt, à la loi de la base marginale décroissante. En détruisant le capital lors de sa transmission (impôt final), il empêche l’accumulation du capital à long terme et il réduit sa base fiscale. Plus que l’effet sera puissant plus le niveau de l’impôt sera modifié sans que les individus peuvent anticiper.

49 L’impôt sur la transmission intergénérationnelle du capital est sans doute l’impôt pour lequel l’effet de la base marginale décroissante est plus réduit. En d’autres termes, les échappes de cet impôt sont petites. Contrairement à l’impôt sur l’accumulation, la mort n’est pas une solution pour échapper de ce type d’impôt.

50 Toutefois, à long terme une forte taux d’impôt sur l’héritage détruise sa base fiscale beaucoup plus sûr que dans le cas de l’impôt de revenu, parce que il empêche toute type d’accumulation simple du capital avec une date limite éloignée, en réduisant les avantages que les individus obtient de la production de leurs prédécesseurs. L’accumulation du capital sera dans une manière nécessaire moins importante que dans le cas où l’impôt n’existe pas.

51 En ce cas, l’effet Laffer s’applique à l’impôt sur héritage
En ce cas, l’effet Laffer s’applique à l’impôt sur héritage. En empêchant l’accumulation du capital à long terme, il diminue les revenus monétaires et non-monétaires que les individus peuvent obtenir avec leur capital ; donc, il reste un impôt qui «frappe » les revenus intergénérationnels du capital physique.

52 7.2.3. L’impôt sur l’inflation
Il reste à mentionner un impôt qui est rarement abordé, respectivement l’impôt sur l’inflation. Le concept d’impôt sur l’inflation implique que l’État seul, en qualité de producteur monopoliste du monnaie, peut générer l’inflation, en tant que le marché libre ne peut pas faire ça. Après notre connaissance il n’y a pas de périodes inflationnistes que celles dans lesquelles l’État a contrôlé la « production » de la monnaie.

53 L’inflation de XVI ème siècle a été d’origine étatiste, parce qu’elle a eu comme cause l’afflux d’or du Nouveau Monde, réalisé par les conquistadors qui étaient représentants de la couronne espagnole. On doit mentionner que cette « grande inflation » n’a pas dépassé 1.5% par an, après les études historiques que nous avons aujourd’hui, qui, selon les règles actuelles, est une inflation inexistante.

54 Pourquoi l’inflation peut être considérée comme une taxe ?
Pour répondre à cette question, on doit définir l’inflation. L’inflation est le phénomène de croissance constante du prix des biens en termes de monnaie ou, réciproquement, est la baisse constante du prix de la monnaie en termes des biens. Un tel phénomène n’est pas possible que dans un système monétaire non-convertible et de monopole.

55 Sans entrer dans l’analyse de l’inflation, qui est un phénomène complexe, nous pouvons dire qu’il résulte à la suite d’une « production » indésirable des encaissements monétaires nominaux. Quand l’offre de monnaie est supérieure à la demande, il y a le phénomène qui existe sur n'importe quel marché il existe une variation des prix

56 Dans ce cas les prix des biens en termes de monnaie augment
la monnaie perd de sa valeur son pouvoir d’achat se diminue les prix des biens en termes de monnaie augment

57 Toutefois, le phénomène ne s’arrête pas ici
Toutefois, le phénomène ne s’arrête pas ici. En effet, cette diminution de la valeur de devise n'est pas neutre. Étant donné le fait que la monnaie est introduite dans l’économie par l’intermède du producteur des encaissements (l’État dans ce cas), cette extra production monétaire lui permet d’obtenir un « profit ».

58 Nous supposons une situation dans laquelle la devise de l'offre et la demande sont établies. Maintenant, nous supposons, tandis que le reste ne change pas, l'Etat vend des encaissements monétaires (pour les marchandises) aux certaines agents économiques. Cette vente des encaissements monétaires peut être faite de plusieurs façons, par le crédit bancaire ou simplement, par l’intermède des créances monétaires pour régler les dépenses publiques.

59 Mais ces subtilités ne sont pas importantes pour notre discussion
Mais ces subtilités ne sont pas importantes pour notre discussion. Les acheteurs de ces pseudo-créances se trouvent dans la possession des unités monétaires qui ne correspondent pas à aucune production réelle antérieure. Ils ont le pouvoir d’achat créé ex nihilo. Ce pouvoir d’achat servira détourner dans leurs profits des ressources dans l’économie contre lesquels ils modifient ces pseudo-créances. Les ressources détournées par l’intermède du cette nouvelle monnaie créée et qui sont investis dans l’économie représente une « économie forcée ».

60 Cette situation entraîne une diminution du revenu réel pour certaines personnes dans l’économie parce que, dans un court temps, les ressources sont fixes et ce qui est détourné par certains ne peut pas être utilisé par d’autres. Cette nouvelle monnaie va changer contre les biens, mais comme elle n’est pas souhaitée, elle va baisser la valeur des toutes unités monétaires.

61 Les derniers acteurs qui intervenaient dans l’échange des biens contre ces unités monétaires ne seront pas claires, parce qu’ils avaient déjà dû faire face à une structure des prix relativement différentes de ce que les premiers ont rencontré et de laquelle ils ont bénéficié. Les derniers détenteurs de ces nouveaux encaissements ne retrouvent pas le pouvoir d’achat de laquelle ils ont bénéficié les premiers parce que, cependant les prix ont baissé. Ils doivent donc supporter une perte nette, parce qu’ils ont vendu leur force de travail ou les produits pour pouvoir reconstruire leurs encaissements.

62 Il y a évidemment un transfert de ressources, qui n’a pas été consenti, vers le « producteur » de monnaie. Ce transfert est un impôt parce qu’il se réfère à l’origine d’usage de la coercition et pas d’un échange volontaire. L’augmentation des encaissements monétaires dans la société ne se traduise que par une croissance des prix et pas par un gain sur le plan du pouvoir d’achat. En d’autres termes, le transfert des ressources qui n’a pas été consenti vers le « producteur » de monnaie n’est pas de la même nature comme dans le cas du paiement d’impôt à l’administration fiscale.

63 Le problème qui reste maintenant pour être résolu est de savoir si la loi de la base marginale décroissante s’applique à l’impôt afférent à l’inflation. Il faut savoir dans ce contexte si, premièrement, l’inflation représente une contrainte vers la marge, si elle détruit deux fois la fortune comme est le cas d’autres impôts et si, en second lieu, l’inflation peut se répercuter vers un impôt qui vise la « production » des revenus monétaires. La monnaie est désirée par des individus parce qu’elle représente un pouvoir d’achat généralisée. Si elle est plus inflationniste, alors elle « joue » moins correcte son rôle de pouvoir d’achat et donc moins des utilisateurs sont intéressés de la détenir.

64 Les individus supporteront donc un coût indésirable.
Si l’inflation n’est pas anticipée ou si tout le monde pense qu’elle se terminera dans une future période, alors le comportement des individus aura en vue la reconstruction de leurs encaissements réels voulus, en majorant la quantité des encaissements nominaux mets à leur disposition. Les individus supporteront donc un coût indésirable. En revanche, si la future inflation est anticipée, les individus chercheront donc de détenir moins de cette monnaie qui ne manifeste pas très bien son rôle ; ils font cette chose en se débarrassant de la monnaie par l’acquisition des biens.

65 La loi de la base marginale décroissante se manifeste aussi dans le cas d’impôt sur l’inflation. Si l’inflation est plus forte, alors la base de l’impôt se diminue et le poids de la fortune prélevée va augmenter et plus d’individus substitueront la monnaie avec des biens non-monétaires qui termineront par devenir monnaie à leur tour.

66 le désir d’échapper de la « spoliation » de la part d’impôt
Il est important de souligner le fait que ce comportement a, sans doute, deux causes : le désir d’échapper de la « spoliation » de la part d’impôt garder la structure des prix relatifs qui est fondamentale pour qu’une économie fonctionne.

67 On vous remercie pour votre attention!


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