La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

PREVENTION DE L’ILLETTRISME

Présentations similaires


Présentation au sujet: "PREVENTION DE L’ILLETTRISME"— Transcription de la présentation:

1 PREVENTION DE L’ILLETTRISME
APPRENTISSAGE-ENSEIGNEMENT DU LIRE-ECRIRE AU CYCLE 2 animation pédagogique 23 octobre 2004

2 OBJECTIFS, CONTENUS ET ATTENTES
Plan national de PREVENTION de l’ILLETTRISME Définition (ANLCI) « L’illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples » AVIS DU HAUT CONSEIL DE L’EVALUATION DE L’ECOLE : 1. 8-9/10 jeunes ont à des degrés divers, une maîtrise de la lecture qui leur permet de bénéficier des enseignements qui leur sont dispensés. 10% à 15% des élèves A TOUS LES NIVEAUX sont en plus ou moins grande difficulté de compréhension face à l’écrit et près de la moitié de CEUX-CI, peuvent être considérés en très grande difficulté. Tests de la JAPD : parmi les 10% à 12% des jeunes de 17ans qui connaissent des difficultés, 5% à 7% se trouvent dans une situation qui peut déboucher sur l’illettrisme. Pas d’augmentation mais pas de diminution de cette proportion d’élèves ces dernières années : PALIER de notre SE. Rentrée 2002 : 4% des élèves entrant en 6ème présentent de très grandes difficultés et des lacunes quasi générales dans tous les domaines de la lecture / 7% présentent des difficultés dues à leur lenteur et 6,5% sont également en difficulté mais maîtrisent au moins une partie des fondamentaux. Au total , 17,5% ( contre 15% en 1997) des collégiens sont en difficulté. 2. Les enjeux majeurs reposent sur le début de l’école primaire : Tous les travaux disponibles convergent pour montrer que le moment des apprentissages fondamentaux est essentiel pour la scolarité. Une lenteur ou une difficulté d’apprentissage au CP compromet gravement le déroulement de la carrière scolaire ultérieure. C’est à ce moment que se constitue le NOYAU DUR d’élèves, qui ne maîtrisant pas les procédures élémentaires nécessaires aux apprentissages, ont du mal, à chaque niveau de la scolarité, à bénéficier des enseignements et constituent cette proportion d’élèves en danger d’illettrisme ». 3. Progrès des sciences et des neuro-sciences : on siat mieux comment fonctionnel ecerveau, le cortex lors de la lecture. Il y a maintenant des certitudes qui reposent sur les avancées de stechniques scientifiques ( imagerie médicale par exemple). Conférence de consensus, sortie d’un débat idéologique. Sortir des modèles issus des années 70 dont nous sommes imprégnés par notre formation mais aussi par nos usages. animation pédagogique 23 octobre 2004

3 OBJECTIFS, CONTENUS ET ATTENTES
Place prépondérante du cycle 2 Mise à jour des connaissances scientifiques relatives à l’APPRENTISSAGE du Lire-Écrire AVIS DU HAUT CONSEIL DE L’EVALUATION DE L’ECOLE : 1. 8-9/10 jeunes ont à des degrés divers, une maîtrise de la lecture qui leur permet de bénéficier des enseignements qui leur sont dispensés. 10% à 15% des élèves A TOUS LES NIVEAUX sont en plus ou moins grande difficulté de compréhension face à l’écrit et près de la moitié de CEUX-CI, peuvent être considérés en très grande difficulté. Tests de la JAPD : parmi les 10% à 12% des jeunes de 17ans qui connaissent des difficultés, 5% à 7% se trouvent dans une situation qui peut déboucher sur l’illettrisme. Pas d’augmentation mais pas de diminution de cette proportion d’élèves ces dernières années : PALIER de notre SE. Rentrée 2002 : 4% des élèves entrant en 6ème présentent de très grandes difficultés et des lacunes quasi générales dans tous les domaines de la lecture / 7% présentent des difficultés dues à leur lenteur et 6,5% sont également en difficulté mais maîtrisent au moins une partie des fondamentaux. Au total , 17,5% ( contre 15% en 1997) des collégiens sont en difficulté. 2. Les enjeux majeurs reposent sur le début de l’école primaire : Tous les travaux disponibles convergent pour montrer que le moment des apprentissages fondamentaux est essentiel pour la scolarité. Une lenteur ou une difficulté d’apprentissage au CP compromet gravement le déroulement de la carrière scolaire ultérieure. C’est à ce moment que se constitue le NOYAU DUR d’élèves, qui ne maîtrisant pas les procédures élémentaires nécessaires aux apprentissages, ont du mal, à chaque niveau de la scolarité, à bénéficier des enseignements et constituent cette proportion d’élèves en danger d’illettrisme ». 3. Progrès des sciences et des neuro-sciences : on siat mieux comment fonctionnel ecerveau, le cortex lors de la lecture. Il y a maintenant des certitudes qui reposent sur les avancées de stechniques scientifiques ( imagerie médicale par exemple). Conférence de consensus, sortie d’un débat idéologique. Sortir des modèles issus des années 70 dont nous sommes imprégnés par notre formation mais aussi par nos usages. animation pédagogique 23 octobre 2004

4 OBJECTIFS, CONTENUS ET ATTENTES
Connaître l’évolution de l’enfant au cycle 2 par rapport au fonctionnement de l’écrit Connaître la place de la phonologie dans la relation lecture-écriture … … pour en maîtriser les conséquences sur l’ENSEIGNEMENT de la Lecture-Écriture. … pour mieux comprendre les obstacles, les difficultés rencontrées par les élèves … et donc mieux adapter son enseignement. On ne peut pas enseigner le lire-écrire en faisant abstraction de la réflexion que les élèves portent sur le langage écrit. Des conceptions erronées, contradictoires. De la même manière que les élèves e posent des questions sur le monde qui les entoure, ils se les posent sur le monde de l’écrit. Intégrer donc dans son enseignement la connaissance des conceptions variées que les élèves peuvent avoir sur l’écrit. Pour connaître l’activité conceptuelle des élèves qui peut être source d’obstacles dans ‘apprentissage du lire-écrire. La plupart des élèves parviennent à faire évoluer leurs représentations en fonction des remarques, des enseignements qu’ils vivent. Les élèves en difficultés restent sur leurs représentations, ne parviennent pas à intégrer les apprentissages parce que non compatibles avec leur manière ce concevoir l‘écrit, la lecture … animation pédagogique 23 octobre 2004

5 OBJECTIFS, CONTENUS ET ATTENTES
Des principes communs dans la circonscription, pour  assurer une réelle continuité de la Grande Section au CE1.  la prise en compte des savoirs scientifiques  tout mettre en œuvre pour la réussite de CHAQUE élève 1.La réussite dans l’apprentissage du lire-écrire suppose une continuité, une cohérence et une progressivité, qui absentes peuvent être préjudiciables pour les plus fragiles. Il est donc nécessiare de savoir d’où vient l’élève et où il va. 2.Intégrer les savoirs scientifiques pour l’enseignement du lire-écrire. 3.Faire en sorte que nous nous donnions tous les moyens de faire réussir chaque élève. Cela suppose un engagement fort, une attitude véritable de bataille contre non pas les élèves en difficultés, mais avec eux, contre leurs difficultés. Mais encore faut-il que les premiers moments, au cours desquels les apprentissages se structurent et se systématisent, ne soient pas ceux des premiers échecs et des premiers replis sous le fardeau des difficultés. Pour éviter que ne s’installent des retards insurmontables et pour ouvrir à tous les enfants l’accès à une lecture autonome, c’est tôt, très tôt, qu’il faut intervenir. Le travail du maître ne consiste pas à effacer ou à éviter les obstacles, mais à aider pas à pas les élèves à les franchir pour éviter que l’accumulation des difficultés ponctuelles, non prises en compte, n’aboutisse à une situation d’échec Les progrès dans l’apprentissage de la lecture dépendent à la fois de l’enseignement dispensé et du développement de chaque enfant, autrement dit des apprentissages qu’il a déjà réalisés. Il est donc nor-mal d’observer des décalages entre les élèves au début du CP et au fil de l’année, mais l’école doit tout faire pour que ces différences initiales ne se transforment pas en échec pour les moins avancés d’entre eux. Faute de quoi, si l’on n’y prend garde, les difficultés initiales risquent de se cumuler et de conduire les élèves à se détourner des apprentissages. animation pédagogique 23 octobre 2004

6 OBJECTIFS, CONTENUS ET ATTENTES
Dernière animation consacrée aux principes essentiels d’ENSEIGNEMENT de la Lecture-Écriture au cycle 2. Une mise en œuvre effective :  conseil de maîtres de cycle ( continuité des enseignements, harmonisation des démarches, compétences significatives à chaque étape, suivi des élèves …)  des outils et des rendez-vous exigés (évaluations GS-CP/ livret « Lire au CP »)  des visites de classes en priorité au cycle 2 cette année. Cette séance sera consacrée d’une part à l’exposé des savoirs scientifiques sur l’apprentissage de la lecture, mais aussi sur le développement de l’enfant face à l’écrit. Dernière séance sera consacrée aux conséquences pratiques pour l’enseignement et l’exposé de mes demandes pour cette bataille contre l’illettrisme. animation pédagogique 23 octobre 2004

7 animation pédagogique 23 octobre 2004
Les connaissances scientifiques sur l’APPRENTISSAGE du Lire-Ecrire et leurs conséquences sur l’ENSEIGNEMENT Conférence de consensus Jean Hébrard, IGEN, 3/04/04 Qu'est-ce qu'« une conférence de consensus » ? Dans une conférence de consensus, des experts apportent devant un jury de praticiens des réponses à une série de questions que se posent ces derniers sur leur pratique professionnelle. En général, cette conférence est publique. Ensuite, ce jury se réunit pour s'accorder sur ce qu'ils peuvent retenir des informations qu'ils ont ainsi reçues. Le « consensus » évoqué est donc celui du jury, non celui des experts : le jury peut très bien s'accorder sur le fait que, sur telle ou telle question, les experts divergent ou qu'aucun d'entre eux ne donne une réponse assez sûre. Mais, évidemment, la conférence est entreprise dans l'espoir que, sur un certain nombre d'aspects, le jury entende des réponses qu'il jugera à la fois assez pertinentes (elles répondent vraiment à la question) et assez bien établies (assez fiables) pour en tirer des recommandations à l'intention de ses collègues. L'objectif est que le jury (dix personnes intervenant dans l'enseignement primaire, dont six enseignants, un professeur de collège et un parent d'élève) réussisse à écrire des recommandations à destination des enseignants du primaire en fonction des réponses reçues des experts, et que ces derniers puissent en prendre connaissance et en faire l'usage qui leur semblera bon. Il existe déjà des livres qui apportent une bonne synthèse des recherches existantes. Les recommandations issues de la conférence s'en distingueront de deux façons : elles auront été conçues et écrites non par des chercheurs, mais par des praticiens ; elles répondront à des questions que se posent les enseignants, non à celles qui construisent le questionnement des experts, auxquels, il faut le souligner, est demandé un exercice assez difficile. Nous pensons que ces deux caractéristiques conduiront à des recommandations que les enseignants trouveront utiles. animation pédagogique 23 octobre 2004

8 METHODES (et non Manuels)
Une méthode à écarter : « idéo-visuelle » ( type Foucambert) Le travail systématique sur la correspondance grapho-phonologique est indispensable Attention, cela ne signifie pas le retour du b-a-ba. Nécessité de combiner DE FRONT, travail sur le CODE et travail sur le SENS, complémentaires 1. La conférence de consensus a déterminé les incontournables dans le domaine de l’APPRENTISSAGE. La question de L’ENSEIGNEMENT doit encore faire l’objet de recherches. Cela étant, il est possible de dégager quelques points forts concernant les méthodes. 2. B-a-ba : placer en premier la lecture par montage des codes grapho-phonologiques et la reconnaissance des mots pour arriver à la compréhension en prenant les unités phonèmes. Méfions-nous des retours aux méthodes Boschère et autres consorts. Dire qu’il faille travailler systématiquement les correspondances, ce n’est pas un retour en arrière sur des dmérches d’avant les années 70. C’est au contraire permettre aux enfants de comprendre le principe alphabétique de notre langue écrite. Le travail du grapho-phonétique ne signifie pas méthode syllabique. Ces relations requièrent un véritable travail de la compréhension. Ce point sera développé très précisément par nos collègue du RASED. animation pédagogique 23 octobre 2004

9 animation pédagogique 23 octobre 2004
METHODES CODE/SENS : dosage et diversification des exercices sont indispensables. La science n’impose pas une méthode d’enseignement … MAIS …signale avec fermeté et clarté des conditions que TOUTE méthode doit respecter pour un apprentissage complet de la lecture : animation pédagogique 23 octobre 2004

10 animation pédagogique 23 octobre 2004
METHODES Lire suppose de nombreuses compétences cognitives, solidaires qui se développent réciproquement : Sans ordre hiérarchique ni chronologique: Développement des compétences langagières, morphologiques,lexicales, syntaxiques, textuelles; Conscience alphabétique et conscience phonologique; Capacité à identifier graphèmes et phonèmes et de les mettre en correspondance; Automatisation du traitement du code/déchiffrage des mots. Ce sont sur ces trois derniers points que les maîtres E développeront leurs propos. animation pédagogique 23 octobre 2004

11 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
Automatisation de la reconnaissance des mots et du code grapho-phonique Lire n’est pas deviner, plus le lecteur est expert moins il devine. Deviner est un moyen de résoudre une difficulté mais n’est pas un mode d’apprentissage; Les opérations de décodage et d’identification-reconnaissance des mots doivent être aussi automatisées que possible. L’automatisation ne s’oppose pas à la compréhension, elle en est une condition. Elle ne suffit cependant pas. animation pédagogique 23 octobre 2004

12 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
En début de CP ( et au cours de la GS), l’unité à privilégier est la SYLLABE. Cela n’empêche pas de « décortiquer » les mots au niveau phonémique pour une habituation. animation pédagogique 23 octobre 2004

13 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
Mener simultanément des activités sur le code et sur le sens : apprendre à lire dans le cadre scolaire doit viser l’entrée dans la culture écrite : Quatre grandes activités : Familiarisation avec les textes écrits; Production de textes; Compréhension de textes; Identification et production de mots.  Diversifier les supports et les manières de faire en fonction des objectifs animation pédagogique 23 octobre 2004

14 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
Donner un sens à la lecture à voix haute Par le maître : sensibilisation à l’interprétation, c’est à dire à la compréhension fine. Par l’élève : ce n’est pas un contrôle du déchiffrage, mais un entraînement à la lecture expressive animation pédagogique 23 octobre 2004

15 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
Travailler l’extension du vocabulaire. La lecture est facilitée quand le mot déchiffré a une signification immédiate. Cela ne signifie pas qu’il faut interdire des mots nouveaux dans un texte à lire. Leur quantité et difficulté doivent être dosées. animation pédagogique 23 octobre 2004

16 LECTURE et COMPREHENSION
La compréhension doit s’ENSEIGNER; La capacité limitée de traitement de l’information réduit le nombre d’opérations cognitives simultanées. Nécessité d’un enseignement spécifique du discours oral avant même l’apprentissage de la lecture ( dès l’école maternelle). Nécessité d’un enseignement spécifique du discours oral et écrit pendant l’apprentissage de la lecture et tout au long de la scolarité. animation pédagogique 23 octobre 2004

17 LECTURE et COMPREHENSION
Les élèves en phase d’apprentissage du code ou qui éprouvent des difficultés sérieuses à identifier les mots ne sont pas à même de conduire une activité de compréhension au cours même de la lecture. Les textes ne doivent pas proposer de problèmes de compréhension. La compréhension du code grapho-phonologique est déjà un travail de compréhension. animation pédagogique 23 octobre 2004

18 CONSEQUENCES pour l’ENSEIGNEMENT
Renforcement préalable du vocabulaire évoqué par le texte. Charger la mémoire de l’enfant en lexique et en syntaxe. Poursuivre le travail de compréhension de textes écrits à l’oral : lire plusieurs albums aux élèves chaque semaine, mener une véritable investigation du texte ( anaphores, inférences, connecteurs, espace –temps …) Développer un enseignement des stratégies de lecture amenant l’élève à être un lecteur actif en quête de sens : prédiction, questionnement sur le texte, reformulation, régulation (mise en relation des informations). animation pédagogique 23 octobre 2004

19 LECTURE et ENTREE DANS L’ÉCRIT
L’articulation entre lecture et écriture favorise le travail d’analyse phonographique et aide à la compréhension du principe alphabétique. Dès la maternelle : dictée à l’adulte Cycle 2 : écrits inventés à autoriser animation pédagogique 23 octobre 2004

20 Des ACTIVITES D’ENTRAINEMENT
… qui ne constituent pas une fin en soi Entraîner sur des habiletés mal maîtrisées : s’entraîner à mieux déchiffrer quand on privilégie la « devinette », à repérer des indices quand on ne fait que déchiffrer … Faire des gammes pour favoriser l’automatisation dans l’identification des mots Référer les exercices d’entraînement à des situations plus complexes, plus porteuses de sens. animation pédagogique 23 octobre 2004

21 animation pédagogique 23 octobre 2004
CONNAÎTRE LES RAPPORTS DE L’ENFANT AU MONDE DE L’ÉCRIT. SON EVOLUTION AU COURS DU CYCLE 2 Une idée essentielle : apprendre à lire est (aussi) un apprentissage conceptuel. Deux composantes essentielles pour la réussite dans l’apprentissage : Les mises en relation entre la chaîne écrite et orale, Les manipulations phonologiques animation pédagogique 23 octobre 2004


Télécharger ppt "PREVENTION DE L’ILLETTRISME"

Présentations similaires


Annonces Google