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FORMATION ICACS Approche historique de la surdité

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Présentation au sujet: "FORMATION ICACS Approche historique de la surdité"— Transcription de la présentation:

1 FORMATION ICACS Approche historique de la surdité

2 Représentation Antique
Chez les Perses et les Egyptiens : les personnes sourdes sont considérées comme des Dieux Au XIII ème siècles avant J.C. en Anatolie (Turquie actuellement) : présences des personnes sourdes dans les palais et les temples Hittites En Occident, les Grecs et les Romains considéraient les personnes sourdes comme des êtres non intelligents. Pour les philosophes Platon et Aristote « quelqu’un qui ne parle pas, ne peut ni raisonner ni penser ». Période allant de la Préhistoire au Moyen Age. L’Antiquité débute avec le développement ou l’adoption de l’écriture.

3 Représentation Antique
A la fin de l’Antiquité, les Romains se dotent d’un des textes de loi, le code Justinien. Une législation particulière est attribuée aux personnes sourdes en les destituant de leurs droits (faire un testament, prendre des décisions et s’occuper de leurs affaires. Un curateur est nécessaire). Ce code restera en vigueur jusqu’au 15 éme siècles.

4 Le Moyen Age Période ou les considérations sur le monde et les hommes évoluent. Les recherches démontrent que la participation des personnes sourdes à la communauté et à la vie sociale était réelle. La prédominance de la vie rurale et du travail manuel facilitent l’intégration des personnes sourdes. Cette évolution des mentalités peut s’expliquer par la pensée religieuse basée sur la charité et la bonté de la personne. Moyen Age du 5 au 15 siècles

5 Le Moyen Age Au sein de l’église apparait la règle de Saint Benoit – le silence doit être respecté pour permettre une méditation avec Dieu. Ainsi, il va se développer une communication gestuelle au sein de l’église. Des dictionnaires de signes gestuels vont être crées. On ne peut pas estimer de quelles manières les personnes sourdes ont influencées les moines et inversement.

6 Le Moyen Age Il a été retrouvé la trace d’un sourd, Etienne de Fay.
Placé chez les moines enfant, ces derniers communiquent avec lui par signes et l’instruisent progressivement. Devenant adulte, il reste au sein de l’abbaye et deviendra professeur en 1720. Il devient ainsi le premier professeur connu ayant instruit des enfants sourd avant l’abbé de l’Epée.

7 Le Moyen Age Le mutisme reste très mal perçu. Il est associé à un refus de la personne sourde d’entrer dans l’oralisme, « d’entendre la parole de Dieu ». A cette époque, les progrès de la médecine montre qu’il n’existe pas de lien anatomique entre l’oreille et la langue. Le mutisme est alors « un manque à corriger » Les sourds deviennent « potentiellement éducables ». Les oralistes se donnent le devoir « d’offrir » la parole

8 Les temps modernes Le 17eme siècles est un temps fort dans l’instruction des personnes sourdes. Deux pensées distinctes s’affrontent : L’une souhaitant combler le manque de parole L’autre s’attachant à défendre l’instruction en langue des signes.

9 L’Espagne Le contexte intellectuel et artistique fait évoluer les mentalités. Deux artistes peintres dit « silencieux » Juan Fernandez de Navarrete et Pinturicchio sont reconnus pour leurs peintures. Cette notoriété dissipe les doutes et les préjugés envers les personnes sourdes et participe au développement de l’éducation.

10 Juan Fernandez de Navarrete

11 Pinturicchio

12 L’Espagne Les premières personnes à vouloir éduquer les personnes sourdes et leur apprendre l’oralisation sont espagnoles. Vers 1542, Pedro Ponce de Léon est appelé à intervenir auprès d'une noble famille espagnole. A l'époque, pour hériter, une personne doit savoir parler et écrire. Pour remplir sa mission, Ponce met au point une technique d'articulation et formalise également un premier alphabet manuel. Ayant remplie sa mission, il va ensuite ouvrir des classes et sera le premier à faire en public des démonstrations de son instruction.

13 Angleterre, Hollande, Pays Bas et Suisse
Développement d’une méthode purement oraliste rejetant tous les signes de gestualité par Jean Conrad Amman. Les adeptes de la méthode orale du XIXe siècle le considéraient comme le véritable créateur de la méthode. La méthode qu’il appliqua pendant plus de dix ans consistait tout d’abord à leur faire produire des sons. Il leur apprenait à prononcer toutes les lettres, à les écrire, puis à lire, puis à imiter les paroles qu’il prononçait. Il prohibait l’usage des gestes. Son ouvrage devint une référence pour les adeptes de la méthode orale.

14 Allemagne Jean Conrad Amman influencera Samuel Heinick oraliste allemand qui fondera un mouvement très virulent « anti-signes ». L’importance qu’il donnait à la parole en ont fait le porte-étendard de « la méthode allemande ». Il faisait jouer un rôle primordial à « l’articulation artificielle. Pour Heinicke, l’alphabet manuel, la lecture et l’écriture n’étaient à ses yeux que des moyens auxiliaires. Enfin, il faisait intervenir le goût, rattachant l’émission de voyelles à des saveurs déterminées.

15 France c'est au travers de Jacob Rodrigue Pereire que l'oralisme s'installe. Sa méthode emploie une approche corporelle en demandant à ses élèves de se toucher la gorge pour sentir les vibrations. Il va instaurer le terme de démutisation. Sa méthode sera efficace. Il écarte toujours l'utilisation du geste dans ses méthodes d'apprentissages.

16 La « gestualité », comme il était dit à l'époque, pouvait être « apparentée avec les fameux primates », preuve que la parole était seule garante d'une humanité et d'une éducation. Malgré tout, certains s'opposent à cette idée et défendent une éducation gestuelle plus naturelle et favorable à l'assimilation de la langue écrite.

17 Abbé de l’épée Le plus célèbre d'entre eux, est l'Abbé de l'Epée qui rompt avec les idées de l'époque et revendique une éducation aux travers des gestes, qu'il nomme « signes méthodiques ». Pour lui, les sourds ont une langue naturelle avec laquelle il communique, la gestualité, dont il faut puiser les principes pour amener à l'acquisition du français.

18 Abbé de l’épée Grâce à l’action de l’abbé de l’Épée, les sourds et muets n’étaient plus des parias. Il est resté la figure emblématique de « la mimique », alors qu’il a appris la « langue naturelle des signes » au contact des sourds-muets, et qu’il ne l’enseignait pas. Mais il en a permis la diffusion auprès des sourds en les réunissant et en tolérant leur langue naturelle. il a seulement rectifié ce qu’il a trouvé défectueux dans ce langage, il l’a étendu et lui a donné des règles méthodiques ».

19 France En France, de nombreuses écoles privées s’ouvrirent, parfois à l’initiative de sourds-muets. En 1827, de Gérando citait 17 établissements. En 1850, Blanchet en dénombrait 45 dont 33 appartenaient à des congrégations religieuses. La plupart des écoles étaient aidées par les municipalités et les départements. Dans toutes ces écoles, l’enseignement était fait en langue des signes. Elles adoptaient la philosophie de l’Institution de Paris mais avec de grandes variations.

20 Etat Unis En 1815, Thomas Gallaudet est sensibilisé à la question de la surdité par la rencontre d'Alice, la fille sourde d’un ami. Il part en Europe pour s’informer sur les différentes méthodes d’enseignement pour les jeunes sourds. Il rencontre Laurent Clerc, ancien élève de l’institut Saint Jacques, qui y travaille comme répétiteur.

21 Etat Unis Au départ, la communication se fait entre eux par l’écriture, sur une nappe de table. Thomas Gallaudet propose après quelques jours à Clerc de le suivre aux États-Unis, où il n'existe pas encore d'enseignement spécifique pour les Sourds. Laurent Clerc accepte. Durant le voyage, Clerc et Gallaudet, maintenant liés par l'amitié, s'enseignent mutuellement la langue des signes française et l’anglais.

22 Etat Unis Ils fondent ensemble une école pour enfants sourds et Clerc devient alors le premier professeur sourd du nouveau monde. Il y restera toute sa vie. L’Université de Gallaudet est la seule université au monde qui dispense tous ses cours en ASL.

23 1880 : Le congrès de Milan En 1880, le Congrès de Milan tranche et exclu totalement les signes de l'éducation des sourds. La langue orale est votée à l'unanimité. Seuls les américaines souhaitent conserver la langue des signes et ne seront plus invités aux Congrès suivants.

24 1975 : le 7ème Congrès de la FMS
L’université Gallaudet accueille en 1975 le 7ème Congrès de la FMS personnes participent à ce congrès, dont 2000 sourds et 53 nations sont représentées. Cet événement est important puisque les sourds peuvent intervenir librement et s'exprimer grâce à la présence d'interprètes. La commission conclut la nécessité de l'utilisation des signes et fait référence aux travaux du linguiste américain William C Stokoe qui considère la langue des signes comme une langue à part entière.

25 1975 : le 7ème Congrès de la FMS
Les participants français au Congrès de Washington sont impressionnés de constater à quel point la participation sociale des Sourds américains est en décalage avec la situation française. Ce contraste provoque une onde de choc qui sonne le « réveil » des Sourds français. En effet, aux Etats Unis les Sourds peuvent accéder aux mêmes professions que les entendants (avocat, médecin, enseignant), chose inenvisageable à cette époque en France, où ils restent cantonnés à des métiers manuels ou à des tâches de secrétariat.

26 1975 : le 7ème Congrès de la FMS
Cette prise de conscience déclenche un vaste mouvement : plusieurs participants rentrent en France avec la ferme intention de faire bouger les choses. On assiste alors à ce qui a été appelé le « réveil sourd ».

27 1975 : le 7ème Congrès de la FMS
L'objectif est de rendre visible la surdité et la langue des signes dans tous les domaines de la vie sociale : culture avec la création de l'IVT, santé avec l'épidémie de Sida qui permis de faire connaître les problématiques de prise en charge et de communication. Cela aboutira à la création des unités de soins en LS. Education, avec la reconnaissance progressive de la LS comme soutient à l'enseignement, politique...

28 Conclusion Le langage permet la transmission des idées, et donc le développement de l’intelligence. Le langage est un moyen, la communication est le but. Tout au long de cette histoire de la pédagogie institutionnelle, entrent en conflit ceux qui insistent sur le moyen, et ceux qui veulent avant tout atteindre le but. C’est la prédominance de la « mimique de la parole » ou celle de la « mimique gestuelle » sans tenir compte de l’importance de la surdité ou de son apparition secondaire. L’histoire de la pédagogie institutionnelle des sourds-muets a été mouvementée, marquée de violentes diatribes. On y découvre des luttes souvent farouches entre les pédagogues, contestant l’originalité des méthodes des concurrents.

29 Conclusion En fait, pour la plupart des enfants, les deux méthodes de la mimique et de la méthode orale ne pouvaient donner que des résultats imparfaits car elles comportaient la même tare : la prise en charge vers 8 à 10 ans, beaucoup trop tardive. Il fallut attendre les années 1970 pour prendre conscience véritablement de l’importance d’une prise en charge très précoce.

30 Conclusion Rarement l’imaginaire d’une histoire a été marqué par autant d’idées fausses. Parmi les plus tenaces, on trouve notamment : L’abbé de l’Épée inventeur de la langue des signes, Itard médecin tortionnaire d’enfants sourds et partisan sectaire de la méthode orale.

31 Conclusion L’abbé de l’Épée avait émancipé les sourds-muets.
Un siècle plus tard, des entendants les plaçaient sous tutelle. Leur langue naturelle était mise à l’index en Europe, avec des conséquences catastrophiques sur le développement intellectuel des jeunes sourds-muets pendant près d’un siècle


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