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Visée de l’intervention

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Présentation au sujet: "Visée de l’intervention"— Transcription de la présentation:

1 Visée de l’intervention
Eclairer la fonction de formateur à travers quelques repères historique sur la formation des enseignants en France Pas question d’exhaustivité. Recherche orientée vers ce qui concerne les maîtres formateurs

2 Quelques repères historiques sur la formation des maîtres et le rôle des maîtres formateurs
Source principale Histoire de la formation des enseignants France. Joël Condette, L’Harmattan

3 Une tentative : voir si on peut repérer des éléments de réflexion utiles four la formation des maîtres formateurs à travers une réflexion historique. Une lacune à ce jour, je ne dispose pas d’éléments relatifs à la pratique et à la réflexion des « maîtres-formateurs » d’un point de vue historique (en existe-t-il?) On peut trouver en revanche, des témoignages de formés, généralement insatisfaits….

4 Il ne s’agit donc pas d’une recherche exhaustive et pleinement articulée, mais de la collation de quelques jalons dont j’espère qu’ils seront utiles à votre formation et à votre réflexion pour la construction de votre nouvelle identité professionnelle.

5 La question de la formation des maîtres est une question déjà ancienne :
Dès le XVIIe siècle, apparaît l’idée que l’enseignant a besoin de savoirs professionnels spécifiques.

6 Jean-Baptiste de la Salle, Doctrine des écoles chrétiennes, 1720 (publication posthume)
(Saint Jean-Baptiste de La Salle (Reims, 30 avril , 7 avril 1719) , Il prend parti pour l’enseignement simultané ( le maître enseigne à un groupe d’élèves) contre le mode individuel (le maître enseigne successivement à chaque élève), mais n’en est pas à l’origine.

7 « Conduite des formateurs des jeunes maîtres et inspecteurs des écoles »
« Les défauts ordinaires des jeunes maîtres sont : 1° la démangeaison de parler ; 2°la trop grande activité qui dégénère en pétulance ; 3° la légèreté ; 4°la préoccupation et l’embarras ; 5°la dureté ; 6° le dépit ; 7e les acceptions de personne; 8° la lenteur et la négligence; 9° la pusillanimité et la mollesse ; 10° l’abattement et le chagrin ; 11° la familiarité et la badinerie;

8 suite 12° les distractions et les pertes de temps ; 13° les variations de l’inconstance; 14e l’air évaporé; 15° une trop grande concentration en soi-même; 16° le manque d’égard pour la différence des caractères et des dispositions des enfants qui lui sont confiés »

9 Nombre de défauts portent sur des savoir-être dans le cadre d’un habitus chrétien.
Cependant certaines préoccupations sont toujours les nôtres (1°; 16e en particulier) sur le plan pédagogique … Que pensez-vous du défaut n°16? La suite du chapitre donne des indications aux formateurs pour corriger ces défauts du jeune maître

10 Ces formateurs et inspecteurs sont légitimés par leur place dans une hiérarchie (ordre religieux) et sans doute une expérience.

11 Les écoles normales An III (1794)de la révolution : création d’une école normale à Paris Objectif former des formateurs qui ouvriront à leur tour des écoles normales dans des chefs-lieux de cantons… Outre les vicissitudes de l’époque, ce projet souffrira du peu d’implication de certains enseignants prestigieux (Volney, L Harpe)

12 Par ailleurs (déjà), des conflits se feront jour à propos de la place respective des savoirs académiques et de la pédagogie (méthodes, savoirs professionnels)… La première école normale ferme (1795).

13 Et Guizot vint… Sous l’empire et la restauration, quelques écoles normales d’initiative locale, pas de préoccupation d’ensemble pour la formation des maîtres. Après la révolution de 1830, on observe une hausse des créations d’école normale. La loi dite « Guizot » de 1833 prend acte de ce mouvement et l’amplifie en imposant la création d’une école normale de garçons par département.

14 Règlement général du 14 décembre 1832 concernant les école normales primaires
« Durant les six derniers mois du cours normal (2ans), les élèves-maîtres sont particulièrement exercés à la pratique des meilleures méthodes d’enseignement dans une ou plusieurs classes primaires annexées à l’école normale […] »

15 Le terrain : couronnement des études?
Dans les écoles normales sont présents des maîtres-adjoints.

16 Sous la deuxième république puis sous le Second Empire, les écoles normales sont à nouveau contestées pour des motifs religieux et politiques. Elles sont tout de même maintenues, puis réorganisées à la fin du Second Empire (décret du 2 juillet 1866, Victor Duruy)

17 Du temps des hussards noirs
Le projet scolaire de la IIIe république rend indispensable de se pencher sur le formation des maîtres : Loi Paul Bert de 1879 : une école normale de garçons (huit départements n’en avaient pas encore) et une école normale de filles dans chaque département.

18 En ce qui concerne les garçons, le dispositif de formation préexiste largement à la IIIe république.
En ce qui concerne les filles, il s’agit d’une innovation majeure. Des « cours normaux » existaient, souvent d’initiative religieuse. Les écoles normales étaient très rares.

19 Décret du 29 juillet 1881 Art. 6 : Une école primaire, dans laquelle les élèves s’exercent à la pratique de l’enseignement, est annexée à chaque école normale. Il y a, en outre, auprès de chaque école normale d’institutrices, une école maternelle (salle d’asile) […]

20 Programmes des écoles normales Arrêté du 3 août 1881
Art. 1 : […]les élèves maîtres sont, à tour de rôle, exercés à la pratique de l’enseignement sous la direction du maître chargé de l’école annexe[…]. Les élèves de première année assistent à ces exercices, les élèves de seconde année remplissent les fonctions d’instituteurs adjoints ; ceux de troisième année peuvent être plus particulièrement associés à la direction de la classe »

21 Une approche graduelle
Observation (Première année) Pratique accompagnée « Deuxième et troisième année » En troisième année , l’enseignement « en responsabilité » est très borné, et s’effectue souvent devant un public artificiel (professeurs, condisciples).

22 Une classe d’application à Rouen, début XXe siècle

23 Un témoignage : La république des instituteurs, p. 339, F
Un témoignage : La république des instituteurs, p. 339, F.1264, Gironde « J’étais passée par l’école d’application de l’Ecole normale à Caudéran, mais je n’avais jamais vue une vraie institutrice dans une vraie classe. En première année, une élève-maîtresse faisait une semaine au Cours élémentaire. Le samedi soir, on se passait les services, livres, programmes, journal de classe. La directrice passait, faisait des remarques, concernant telle ou telle enfant, examinait et discutait à la fois la préparation. On la voyait ainsi à peu près une fois par jour et le samedi soir, on avait une note qui ne nous était pas communiquée .

24 suite Le « tour d’annexe » revenait deux fois par an environ. En deuxième année, la « semaine » avait lieu à la maternelle. Là, il y avait depuis peu une maîtresse spécialisée. Je n’attachais pas à cette époque l’importance voulue à tout ce mouvement du petit matériel, à tous ces execices si éducatifs que je n’appelais pas « faire la classe ». En troisième année, je ne fis pas la semaine. Chacune des nous avait bien à faire en fin d’année une leçon modèle devant ses compagnons de promotion, mais c’était quelque chose de très artificiel. »

25 Parenthèse : les inspecteurs aussi laissent une impression mitigée…
Parenthèse : les inspecteurs aussi laissent une impression mitigée….., La république des instituteurs, pp , H.0334, Gironde « Cependant, j’ai toujours regretté de constater que les inspecteurs primaires ne comprenaient pas leur rôle comme je le comprenais. La science pédagogique n’est qu’un mot, elle ne correspond à rien de réel. Ce que recouvre ce mot pour l’instant, c’est un ensemble empirique de petits procédés qui permettent assez souvent de faire emmagasiner des connaissances.

26 Suite Dans l’Ecole primaire élémentaire, le zèle du maître arrive à obtenir des merveilles. Mais ce maître n’a pas devant lui le clavier complexe dont il faudrait jouer pour avoir le résultat désiré. L’aurait-il qu’il ignorerait le jeu, qu’il ne saurait l’utiliser. Ceci parce que nous ne connaissons pas l’enfant, que nous ignorons tout de lui et que le retour sur nous-mêmes ne nous dit rien de notre propre enfance. Les seuls qualifiés pour cette étude seraient les inspecteurs primaires.

27 Suite 2 Avec la collaboration des maîtres dirigés, orientés par eux, ils pourraient observer, expérimenter, induire ou déduire, bêtir peu ç peu une vraie science de l’enfant et, par suite créer plus tard une pédagogie rationnelle. Des inspecteurs primaires devant des maîtres de recherche, n’est-ce pas beau et tentant? »

28 Vers 1900, les écoles normales sont à nouveau contestées (difficultés de recrutement, écoles du socialisme et l’antimilitarisme…) Les instituteurs ont des connaissances superficielles. Certains envisagent de confier la formation générale au secondaire, voire au supérieur. La troisième et dernière année serait consacrée à la professionnalisation et à la pédagogie…

29 Arrêté du 4 août 1905 Les écoles normales sont maintenues
Les élèves de troisième année sont répartis dans des classes annexes et d’application de façon à avoir une durée individuelle de deux mois d’enseignement. Une place importante est laissée à la constitution autonome d’une culture générale.

30 Vichy Le corps enseignant est épuré (lois raciales, communistes et assimilés). La loi du 18 septembre 1940 supprime les écoles normales à compter de la rentrée 1941. Les élèves maîtres poursuivent au lycée, et reçoivent par ailleurs une formation professionnelle.

31 Décret du 15 août 1941 Des Instituts de Formation Professionnelle sont créés. L’article 1 organise des stages. Art. 18 : L’enseignement dans les instituts donne lieu à des exercices pratiques organisés dans les écoles élémentaires ou maternelles qui sont dites annexes. Les écoles et les classes annexées sont placées sous l’autorité des directeurs ou des directrices des instituts.

32 Art. 24 : Les classes appelées à recevoir des élèves instituteurs et des élèves institutrices pour des stages pédagogiques prennent le nom de classes d’application. […]

33 A la libération Les écoles normales sont rétablies.
Mais l’exigence du baccalauréat, introduite par Vichy, est maintenue. (Ordonnances du 9 août 1944 et du 31 mars 1945)

34 Décret no du 29 novembre 1948 Art.1 : Les élèves-maîtres et les élèves-maîtresses s'exercent à la pratique de l'enseignement : 1° Dans les écoles annexes ; 2° Dans les écoles d'application situées, autant que possible, dans le voisinage de l'école normale ; 3° Dans les écoles et classes d'application réparties dans le département. Art. 2 . — L'école annexe est un établissement d'enseignement primaire annexé à une école normale d'instituteurs ou d'institutrices. Son installation et son entretien sont à la charge du département. Elle est créée par décision du ministre de l'Education nationale sur la proposition du recteur,après avis du conseil général. Le nombre de classes est fixé par le ministre sur la proposition du recteur.L'école annexe est placée sous l'autorité du directeur ou de la directrice de l'école normale. Chaque professeur participe à la direction des services pratiques. L'école annexe peut admettre des élèves internes. Art. 3 . — Les écoles d'application sont désignées par le ministre sur la proposition du recteur, après avis de l'inspecteur d'académie et du conseil municipal, parmi les écoles primaires publiques du département. Elles sont placées sous l'autorité des directeurs et directrices des écoles normales. Art. 4 . — Les classes d'application réparties dans le département fonctionnent temporairement et sont désignées chaque année par l'inspecteur d'académie après avis des directeurs et directrices d'écoles normales.

35 Des années 1950 à 1991 Une tendance constante : rapprocher la formation professionnelle de l’Université. Mais des essais souvent remaniés d’organiser les rapports entre les deux et les rapports entre les avoirs mobilisés.

36 Quelques textes concernant les maîtres formateurs.
De 1973 à 2010 : 4 textes (Je n’ai pas retrouvé le texte de 1973 à ce jour).

37 Circulaire n°76-442 du 13 décembre 1976
. Circulaire n° du 13 décembre 1976 Dans l’esprit nouveau qui préside à la conception de la formation des instituteurs et des institutrices dans les écoles normales, la présente circulaire a pour objet de préciser la dénomination, les fonctions et les conditions d’emploi des maîtres exerçant dans les écoles annexées à ces écoles normales et dans les écoles et classes d’application (circulaire du 29 novembre 1973). Ces maîtres formateurs seront désormais dénommés « conseillers pédagogiques auprès des écoles normales ».

38 L’imitation et l’application ne suffisent plus
Le décret n° du 29 novembre 1948 énumère et caractérise les diverses écoles et classes où les élèves-maîtres et élèves-maîtresses des écoles normales font l’apprentissage de leur futur métier. La circulaire du 24 février 1949 est relative aux écoles annexes et celle du 7 mars 1946 concerne le recrutement et le contrôle des maîtres des classes d’application. Initialement et conformément à ces textes, les maîtres des écoles annexes et des écoles et classes d’application avaient essentiellement pour tâche d’accueillir dans leurs classes les élèves-maîtres en formation et de les associer à leur enseignement par des leçons modèles et des leçons d’essai et, éventuellement, de se livrer à des recherches pédagogiques.

39 L’expérience montre que les tâches effectivement assurées par ces maîtres débordent aujourd’hui celles qui étaient les leurs à l’origine. L’organisation d’une concertation régulière et soutenue entre tous les personnels concourant à la formation est devenue indispensable ; les innovations, en matière de formation initiale dans les écoles normales départementales, ainsi que les dispositions instituant la formation continuée, font apparaître de nouveaux besoins et imposent aux formateurs des méthodes de travail sensiblement différentes de celles qu’ils utilisaient auparavant.

40 Une géographie toujours lisible aujourd’hui dans notre département…
En évitant une concentration et une dispersion excessives, un réseau suffisant et varié de classes d’application sera constitué autour des écoles normales afin de répondre aux exigences nouvelles des actions diversifiées de formation, d’animation, de recherche et de concertation permanente des intervenants. La répartition équilibrée de ces actions dans l’ensemble du réseau sera réalisée annuellement par l’équipe des formateurs et mise en œuvre sous la responsabilité des directeurs d’écoles normales avec le concours des directeurs des écoles annexes et d’application. En leur qualité de conseillers pédagogiques auprès des écoles normales, ceux-ci pourront être chargés de missions de formation, d’animation et de recherche à l’école normale, dans leur propre établissement ou dans d’autres classes, indépendamment des tâches administratives et pédagogiques qui incombent normalement à tout directeur d’école.

41 Des formateurs à part entière
Recrutés au même titre que les autres maîtres formateurs, les conseillers pédagogiques auprès des écoles normales doivent donc être pleinement intégrés dans l’équipe pédagogique de l’école normale constituée autour du directeur. Sous la responsabilité de ce dernier, ils interviennent auprès des élèves-maîtres en formation initiale et des instituteurs en formation continuée. Ils participent, de ce fait, aux tâches d’animation et de recherche pédagogiques tout en assurant une tâche d’enseignement dans les classes d’application. En conséquence leur tableau de service devra être composé selon les recommandations portées sur le document annexe.

42 Un travail partenarial
En étroite collaboration avec les professeurs d’école normale, et afin que soient assurés l’équilibre et l’interpénétration des divers éléments de la formation, les conseillers pédagogiques interviennent dans toutes les phases de la formation initiale des élèves-maîtres. Leur action, qui s’inscrit dans le projet pédagogique élaboré par l’équipe des formateurs, s’exerce aussi bien au cours de la période où l’élève-maître s’initie aux réalités de la vie scolaire qu’au cours des stages de pleine responsabilité, mais selon une démarche sans cesse adaptée à l’évolution et à l’autonomie croissante de celui-ci.

43 Un compagnonnage Dans leur classe, en techniciens éprouvés s’appuyant nécessairement sur de solides connaissances, ils guident les futurs instituteurs dans l’apprentissage de la pratique pédagogique et de l’indispensable auto-analyse qui doit la précéder et lui succéder, tout en aidant à la construction de leur personnalité d’éducateur

44 Une articulation institutionnelle
Au cours des stages en responsabilité, puis de la première année d’exercice des jeunes maîtres, ils travaillent aussi en collaboration avec leurs collègues, conseillers pédagogiques adjoints aux inspecteurs départementaux, qui progressivement prennent leur relais. Ils collaborent également avec ces derniers comme avec les professeurs d’école normale dans toutes les actions qui ont pour but de lier entre elles la formation initiale des élèves-maîtres et la formation continuée des instituteurs.

45 La recherche Dans la formation continuée des instituteurs, les conseillers pédagogiques auprès des écoles normales interviennent à un double titre. En tant qu’animateurs, ils participent à l’élaboration comme à l’étude critique des expériences ou essais pédagogiques entrepris par chacun des groupes en formation. En tant que praticiens, ils peuvent avoir à conduire dans leur classe des activités qui alimentent la réflexion de ces groupes. Ces deux modes d’actions impliquent une coordination effective des tâches des divers formateurs et le choix judicieux de formes d’intervention appropriées à la personnalité et à l’expérience professionnelle des maîtres en formation.

46 Comme les autres personnels formateurs, les conseillers pédagogiques auprès des écoles normales peuvent être associés à toutes les activités qui favorisent la rénovation et la recherche pédagogiques, en particulier aux travaux de l’équipe départementale et des divers groupes de recherche.

47 Formation continue spécifique pour une part
Ainsi définies, les fonctions de conseillers pédagogiques auprès des écoles normales exigent qu’ils mettent constamment à jour leurs connaissances, leur pratique pédagogique et leurs techniques de formation. Afin de faciliter leur effort personnel, il importe de leur ménager des possibilités de formation continue au moins égales à celles qui sont ou seront offertes aux instituteurs.

48 Enfin, compte tenu de la nature des nouvelles tâches confiées aux conseillers pédagogiques auprès des écoles normales, leur domaine d’intervention peut, en cas de besoin, s’étendre à l’ensemble du département. Leur action est alors coordonnée par l’inspecteur d’académie qui s’entoure de tous avis utiles. Elle est placée sous la responsabilité du directeur d’école normale ou des inspecteurs départementaux des circonscriptions concernées. »

49 Note de service n° 95-268 du 5 décembre 1995
La dernière circulaire définissant les fonctions d’instituteurs, maîtres formateurs, conseillers pédagogiques auprès des écoles normales date du 13 décembre 1976. Depuis, les critères de recrutement des enseignants du premier degré ont évolué, passant du niveau bac au niveau bac + 2, puis au niveau bac + 3. D’autre part, les établissements de formation ont changé, les écoles normales ayant laissé la place aux instituts universitaires de formation des maîtres. Enfin, un nouveau corps d’enseignants du premier degré a vu le jour avec l’institution des professeurs des écoles. Ces conditions nouvelles nécessitent de retenir l’appellation de maître formateur, de redéfinir les tâches qui peuvent lui être confiées, d’affirmer son rôle dans la conception et le suivi du plan de formation de l’institut universitaire de formation des maîtres, de fixer les modalités d’organisation de son service et de rappeler la place importante et irremplaçable du terrain dans le processus de préparation au métier d’enseignant. Tel est l’objet de la présente note de service qui se substitue à la circulaire n°  du 13 décembre 1976 et la note de service n°  du 8 janvier 1993.

50 Des adaptations, des reformulations, des constantes
Missions du maître formateur Le maître formateur contribue à la formation initiale des futurs professeurs des écoles, qu’il s’agisse des étudiants préparant le concours de recrutement des professeurs des écoles ou des professeurs stagiaires en année de formation professionnelle. Dans les plans de formation des futurs professeurs des écoles sont programmées, en étroite articulation avec les enseignements plus théoriques, différentes approches des pratiques d’enseignement : stages dans les classes, étude de documents écrits ou audiovisuels, élaboration de séquences d’enseignement, analyse de pratiques, production d’outils pédagogiques, etc. De ce fait, la place du terrain dans le processus de préparation au métier est importante, non seulement par le volume des stages (16 à 20 semaines) mais aussi par la prise en compte, dans les enseignements dispensés en institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), des exigences et contraintes des pratiques de classe. La contribution d’enseignants du premier degré, ayant en charge une classe, à la formation de leurs futurs collègues s’impose à trois niveaux : pour l’accueil d’étudiants ou de professeurs stagiaires dans les classes ; pour l’accompagnement et le suivi des futurs enseignants dans les différents stages sur le terrain ; pour l’élaboration et la réalisation de certaines activités de formation en IUFM.

51 Des préoccupations nouvelles
Les effectifs importants de futurs professeurs des écoles à former nécessitent de préserver et de développer un réseau d’écoles associées à la formation initiale (écoles annexes et d’application), susceptibles d’accueillir étudiants et professeurs des écoles stagiaires, à proximité des lieux de formation. Les classes accueillant les futurs professeurs des écoles doivent être représentatives de la diversité des terrains d’exercice afin de permettre aux étudiants et stagiaires de prendre la mesure des différentes situations d’enseignement qu’ils peuvent rencontrer au sortir de leur formation. Le maître formateur justifie du certificat d’aptitude aux fonctions d’instituteur et de professeur des écoles maître formateur (CAFIPEMF). Il est titulaire d’un poste dans une école associée à la formation initiale. Il exerce une double fonction : une fonction d’enseignant en tant que maître responsable d’une classe, une fonction de formateur (en toute priorité en formation initiale).

52 Une reconnaissance et des attentes fortes
Ces deux fonctions font de lui un partenaire essentiel dans la formation des enseignants du premier degré à la fois comme témoin de la réalité de la classe et de la polyvalence du métier, comme garant d’une articulation efficace et éprouvée entre les savoirs théoriques et la pratique professionnelle, capable d’analyser avec suffisamment de recul la diversité des situations et des démarches d’enseignement pour en percevoir les effets. C’est avec cette spécificité qu’il fait partie intégrante de l’équipe de formateurs. Il contribue à la construction progressive des compétences professionnelles, analyse les pratiques de classe, intègre les exigences et les contraintes de la polyvalence. Dès lors, ses activités en tant que formateur sont de plusieurs sortes : participation effective à la conception, à la mise en œuvre et au suivi de l’évolution du plan de formation, accueil et accompagnement des futurs professeurs des écoles.

53 Un expert de la formation
Il est informé des contenus des activités de formation offertes aux professeurs des écoles. De par sa vision globale du processus de formation, il est en mesure d’en repérer les atouts et les difficultés, et de contribuer avec l’équipe de formateurs à la recherche de solutions. Il peut être sollicité comme membre du jury du concours et participer à la validation de la formation. Pour cela il participe, autant que faire se peut, aux séances de concertation et de travail en commun mises en place dans l’IUFM pour les formateurs. Il bénéficie, avec les autres formateurs de l’IUFM, des actions de formation et des ressources diverses offertes pour soutenir et améliorer sa pratique de formateur.

54 Un formateur mais aussi un évaluateur
Ses activités de formateur Les activités d’accueil et d’accompagnement Le maître formateur accueille dans sa classe des étudiants de l’IUFM et des professeurs stagiaires. Il assure ainsi une initiation guidée à l’exercice du métier en aidant à la prise en charge progressive de séquences, puis de l’ensemble des activités d’une classe. Il effectue des visites conseils, d’une part, aux étudiants et stagiaires en stage de pratique accompagnée dans la classe d’un maître d’accueil temporaire, d’autre part, aux professeurs stagiaires en stage de responsabilité. Il participe, par le compte rendu de ces visites, au processus d’évaluation de la formation. Il peut, en collaboration avec les professeurs d’IUFM, accompagner les étudiants dans la réalisation de leur dossier professionnel et les professeurs stagiaires dans celle de leur mémoire professionnel.

55 Un acteur reconnu de la formation initiale
Les activités d’enseignement En formation initiale, le maître formateur peut être appelé à intervenir, de manière ponctuelle ou régulière, auprès de groupes d’étudiants ou de stagiaires dans le cadre d’activités de formation. Il peut, en particulier, se voir confier en toute responsabilité la conduite d’actions de formation centrées sur la préparation des stages, l’élaboration de séquences d’enseignement, l’analyse de situations observées ou de séquences mises en œuvre par les stagiaires. En formation continue, il peut lui être demandé de participer à la conduite de certaines actions de formation du plan départemental notamment dans les actions d’accompagnement des professeurs des écoles débutants. Ces dernières relèvent toutefois en priorité de la responsabilité des inspecteurs de l’Éducation nationale et de leurs conseillers pédagogiques de circonscription.

56 Les activités de conception, de suivi et d’évaluation du plan de formation de l’IUFM
Le maître formateur fait partie intégrante de l’équipe chargée de mettre en œuvre le plan de formation. De ce fait, il participe à l’élaboration des actions, à la définition de leurs objectifs et des modalités pédagogiques, à leur suivi, aux bilans et évaluations.

57 Clarification institutionnelle
L’organisation du service des maîtres formateurs Le maître formateur consacre aux différentes activités dont il a la charge, pour un total de vingt-sept heures hebdomadaires, l’équivalent de dix-huit heures à la conduite de sa classe, de deux heures aux activités de documentation et de formation personnelles, d’une heure aux réunions d’école et de six heures aux activités de formation. En tant que maître responsable d’une classe, il relève de l’autorité de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale, et de l’inspecteur de l’Education nationale de circonscription. En tant que formateur, il est intégré à l’équipe de formateurs de l’IUFM où il exerce ses activités sous la responsabilité du directeur d’IUFM. L’organisation de ce service doit faire l’objet d’une étroite concertation entre l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale, et le directeur de l’IUFM. Le directeur de l’IUFM, en accord avec le maître formateur, et dans le respect des obligations de ce dernier vis-à-vis de sa classe, définit les activités qui relèvent des six heures réservées à la formation initiale et continue. La spécificité des activités de formation, leur diversité, et la nécessaire variation de leur durée selon leur nature impliquent que le service global du maître formateur puisse être géré avec le maximum de souplesse compatible avec l’ensemble de ses obligations.

58 Deux sortes de dispositions sont susceptibles de faciliter l’organisation de ce service :
développer un réseau d’écoles associées à la formation initiale, comprenant une équipe de maîtres formateurs, aussi proches que possible des sites IUFM tout en préservant la nécessaire diversité des terrains d’exercice ; nommer dans une même école au moins trois maîtres formateurs et, dans la mesure des possibilités, implanter les postes par modules de trois, afin de favoriser un travail d’équipe et d’assurer toute la souplesse d’emploi du temps souhaitable (l’organisation éventuelle d’un volume horaire annuel doit éviter une définition des missions au jour le jour et ne peut se concevoir que dans le cadre du groupe constitué par les trois maîtres formateurs et leur remplaçant, de façon à ce que les élèves n’aient pas, en temps normal, plus de deux enseignants différents). Toutes ces dispositions font l’objet, entre l’IUFM et chaque inspection académique, d’accords formalisés dans des conventions écrites.

59 Missions des maîtres formateurs et des maîtres d'accueil temporaire circulaire n° du La réforme de la formation des enseignants au niveau master impose plus que jamais une connaissance des terrains d'exercice. Ce rapport direct et personnel de chaque étudiant avec la réalité professionnelle du métier de professeur doit être assuré progressivement, tout au long de la formation initiale à l'université. Il se poursuit tout au long de l'année de fonctionnaire stagiaire. Les maîtres formateurs, instituteurs et professeurs des écoles, par leur double mission d'enseignement dans une classe et de formateur d'adultes, garantissent la dimension professionnelle de la formation et le caractère formateur des divers stages. 1 - Les missions du maître formateur Le maître formateur contribue à la formation initiale des professeurs des écoles, qu'il s'agisse des étudiants préparant le concours de recrutement ou des professeurs stagiaires. Il est également susceptible de participer à la formation continue des maîtres du premier degré. Il exerce l'ensemble de ses activités de formateur sous l'autorité de l'inspecteur d'académie-directeur des services départementaux de l'Éducation nationale.

60 Le maître formateur a vocation à intervenir à plusieurs niveaux :
- l'accueil dans les classes d'étudiants lors des stages d'observation et de pratique accompagnée ou, le cas échéant, de professeurs stagiaires ; - l'accompagnement et le suivi des étudiants effectuant un stage en responsabilité ; - le tutorat d'un ou plusieurs professeurs stagiaires ; - l'élaboration et la réalisation de certaines activités entrant dans le cadre de la formation initiale en vertu de conventions passées entre le recteur et l'université, comme dans celui de la formation des professeurs des écoles stagiaires et de la formation continue. Le maître formateur justifie du certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur et de professeur des écoles maître formateur (CAFIPEMF). Il est titulaire d'un poste d'enseignant dans une école. Il exerce une double fonction : une fonction d'enseignant en tant que maître responsable d'une classe, une fonction de formateur.

61 Ces deux fonctions font de lui un acteur essentiel de la formation des enseignants du premier degré à la fois comme expert de la pratique de la classe et de la polyvalence du métier, et comme garant d'une articulation efficace et éprouvée entre les savoirs théoriques et la pratique professionnelle, capable d'analyser avec suffisamment de recul la diversité des situations et des démarches d'enseignement pour en percevoir les effets. C'est avec cette spécificité qu'il fait partie intégrante des équipes de formateurs. Il contribue à la construction progressive des compétences professionnelles, analyse les pratiques de classe, intègre les exigences et les contraintes de la polyvalence.

62 2 - Les activités de formation
Les activités d'accueil Le maître formateur accueille dans sa classe des étudiants effectuant un stage d'observation et de pratique accompagnée. Il assure ainsi une initiation guidée à l'exercice du métier en aidant à la prise en charge progressive de séquences, puis de l'ensemble des activités d'une classe. Il effectue des visites conseils, aux étudiants en stage de pratique accompagnée dans la classe d'un maître d'accueil temporaire, et aux étudiants en stage en responsabilité dont il est référent. Il participe au processus d'évaluation de la formation. Les activités de tutorat et d'accompagnement Lors de son année de stage, le professeur stagiaire bénéficie de l'appui de l'équipe pédagogique de l'école d'affectation et d'un tuteur. Dans ses fonctions de tuteur, le maître formateur conseille le professeur stagiaire dans sa conduite de la classe, l'aide à préparer son enseignement et à mener une analyse critique de sa pratique. Il accueille le stagiaire dans sa classe autant que de besoin ; le cas échéant, il sollicite l'inspecteur chargé de circonscription. Il rend compte, notamment par des rapports de visite, du parcours du stagiaire. Il participe à l'évaluation de son parcours de formation. Il peut également participer ou animer des périodes de formation continuée dispensée par l'inspecteur d'académie ou organisée dans le cadre de la convention avec l'université.

63 Le maître formateur participe aux actions d'accueil des professeurs stagiaires organisées par les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Éducation nationale, avant la rentrée scolaire. Il concourt, à cette occasion, au recensement de leurs besoins de formation Les activités de formation continue En formation continue, il peut participer à la conduite de certaines actions du plan départemental de formation, notamment celles concernant l'accompagnement des professeurs des écoles débutants, sous la responsabilité des inspecteurs de l'Éducation nationale. Les activités de formation initiale Outre ses activités d'accueil et d'accompagnement, de tutorat et de formation continue, le maître formateur peut être appelé à intervenir, de manière ponctuelle ou régulière, auprès de groupes d'étudiants dans le cadre d'activités de formation initiale. Lorsqu'il est amené à intervenir en formation initiale, notamment au niveau des masters, ses activités s'inscrivent dans le cadre d'une convention passée entre le recteur et l'université.

64 Des continuités Polyvalence, expertise
Intégration de plein droit à l’équipe des formateurs MF, cheville ouvrière d’une réelle formation en alternance?

65 Des interrogations La question du modèle : a-t-il ou non un rôle à jouer? Qu’est-ce que l’initiation guidée? L’imitation peut-elle être un mode d’apprentissage? A quelles conditions?

66 Des changements Changements de « tutelle » : Directeur d’école normale
Puis coresponsabilité : inspection académique, IUFM Aujourd’hui : direction des services départementaux de l’éducation nationale et conventionnement avec l’université

67 Des difficultés récurrentes
La question du réseau des écoles et classes d’application La question du service, en lien avec les attentes institutionnelles.

68 Demain? Dans le cadre de la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, une mise à jour des textes apparaît logique et nécessaire.

69 D’ores et déjà des évolutions
Obligations de service : circulaire n° du « Dix-huit heures consacrées à l'animation pédagogique et à des actions de formation continue. Les actions de formation continue doivent représenter au moins la moitié des dix-huit heures et être, pour tout ou partie, consacrées à des sessions de formation à distance, sur des supports numériques. » Circulaire n° du : Évolution des modalités de formation continue : formation à distance des professeurs des écoles «À partir de la rentrée scolaire 2013, les modalités de formation continue des enseignants évoluent. Dans le cadre de leurs obligations de service (circulaire n° du publiée au bulletin officiel de l'éducation nationale n° 8 du 21 février 2013), les professeurs des écoles se consacrent durant au moins 9 heures à des actions de formation continue qui peuvent être, pour tout ou partie, réalisées à distance sur des supports numériques.

70 Magistère Cas n°1 : Une représentante élue des parents d’élèves se présente voilée au conseil d’école. Cas n°2 : Un parent d’élève informe un enseignant que sa conjointe et lui-même sont en instance de divorce. En conséquence, il lui demande d’interdire à la mère de l’enfant de venir le chercher à l’école. Cas n°3 : Des parents d’élèves interpellent un enseignant à propos de l’utilisation de matériel pédagogique portant le logo d’une marque. Cas n°4 : L’équipe pédagogique est en conflit à propos de la répartition des classes.

71 http://www.dsden93.ac-creteil.fr Colonne de droite :
Nos engagements pour les usagers Elèves et familles Démarches et formulaires Personnels EN Recrutements Messagerie e-lettre des enseignants I-Prof Démarches et formulaires en ligne Portails d’applications ARENA Extranet Soutien aux personnels Cellule logement Espace dialogue social Personnels

72 Choix du portail Portail ARENA des enseignants
Portails d’applications ARENA Les portails d’applications ARENA vous donnent accès aux applications en ligne autres que I-Prof du ministère de l’Education nationale et et de l’académie de Créteil (ARENA signifie Accès aux ressources de l’Education nationale et académiques). Portail ARENA des enseignants L’accès se fait à partir de l’adresse Vous devez utiliser l’identifiant et le mot de passe de votre pour accéder à ce portail. Il permet d’accéder aux applications communes à tous les personnels (application GAIA pour la formation, application DT pour les déplacements temporaires,etc.) Portail ARENA des directeurs d’école L’accès se fait à partir de l’adresse Vous devez utiliser le mot de passe de votre clé OTP pour accéder à ce portail. Il permet d’accéder aux applications réservées aux directeurs d’école, notamment la base des élèves du premier degré. Portail ARENA des IEN de circonscription L’accès se fait à partir de l’adresse si votre ordinateur est relié au réseau "Racine". Vous devez saisir l’identifiant et le mot de passe de votre pour accéder aux contenus. Si vous êtes équipé d’une clé OTP, vous pouvez accéder au portail ARENA depuis n’importe quel ordinateur à partir de l’adresse

73 Entrer dans Magistère Se connecter avec son mot de passe et son identifiant de messagerie Dans le menue de gauche : Formation à distance Puis cliquer sur Magistère.

74 Sans oublier d’autres outils…
EPREL dans le cadre de l’UPEC Moodle pour les PES Faire entrer l’école, et les maîtres-formateurs….., dans l’ère du numérique…


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