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Economie de la biodiversité et de sa conservation

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Présentation au sujet: "Economie de la biodiversité et de sa conservation"— Transcription de la présentation:

1 Economie de la biodiversité et de sa conservation
Master 2 Gestion et conservation de la biodiversité Julien Hay

2 Attendus du cours Présenter à un public spécialisé en écologie les concepts et approches pertinentes en matière d’analyse économique de la biodiversité et de sa gestion Thèmes abordés: Présentation sommaire de l’analyse économique et du fonctionnement des marchés Explications économiques de l’érosion de la biodiversité et de la dégradation de l’environnement dans le cadre d’une économie de marché Justifications économiques de la gestion et de la conservation de la biodiversité La notion de services écosystémiques L’évaluation monétaire des services écosystémiques Méthodes de dimensionnement des mesures de compensations des atteintes à l’environnement Instruments économiques de gestion de la biodiversité Format: 24 heures (12 séances de 2 h)

3 Chapitre 1 – Introduction à l’analyse économique de la biodiversité et de sa conservation
L’économie de la biodiversité: un champ disciplinaire en développement Analyse économique et économie de marché Définition de l’analyse économique Le fonctionnement caractéristique de l’économie de marché La métaphore de la main invisible ou les prétendues vertus de l’économie de marché Les racines économiques de la dégradation de l’environnement L’efficacité économique à l’épreuve des faits environnementaux Les défaillances de marché Les externalités Les biens collectifs Les ressources en accès libre et la tragédie des communs Les défaillances de l’intervention publique La dimension temporelle bilan

4 1- L’économie de la biodiversité: un champ disciplinaire en développement
Les faits: Forte érosion de la biodiversité Première période d’extinction massive d’espèces à laquelle l’homme contribue; Drivers de l’érosion de la biodiversité: Fragmentation des espaces naturels Assèchement des zones humides Introduction d’espèces exotiques invasives Déforestation Surexploitation des ressources Emissions polluantes L’agenda politique de la conservation de la biodiversité 2002: Sommet de Johannesburg 2010: Année de la biodiversité Objectif communautaire: enrayer la perte de la biodiversité et la dégradation des services écosystémiques d’ici 2020

5 1- L’économie de la biodiversité: un champ disciplinaire en développement
Face/parallèlement à ce constat imparable, une adaptation et une réponse académique à ces défis Recherche active en économie pour aider à la gestion et à la conservation de la biodiversité (en parallèle de la biologie de la conservation) Développement du thème de recherche de l’économie de la biodiversité (nouveau champ de recherche?) Multiplication des articles scientifiques Renouvellement des questions et notions (services et approches écosystémiques) Réalisation de travaux majeurs, pluridisciplinaires, au niveau national et international

6 1- L’économie de la biodiversité: un champ disciplinaire en développement
Projet de recherche international TEEB Pavan Sukhdev, 2008, Rapport du CAS Chevassus-Au-Louis, 2009 Analyse économique de la biodiversité et des services écosystémiques liés aux écosystèmes - Contribution à la décision publique

7 1- L’économie de la biodiversité: un champ disciplinaire en développement
2 grands types de travaux en économie de la biodiversité (schématiquement) Explication/analyse économique de la dégradation de la biodiversité Analyse économique de la conservation Justification de la pertinence de la conservation (par exemple évaluation des bénéfices et des coûts de la conservation) Analyse des instruments de la conservation (compensation écologique, paiements pour les services écosystémiques)

8 2. Analyse économique et économie de marché
2.A. Définition de l’analyse économique « L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opération essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » Malinvaud, Leçons de microéconomie

9 2. Analyse économique et économie de marché
2.A. Définition de l’analyse économique (suite) Quelques commentaires: Science sociale, anthropocentrée Postulat fondamental de départ: rareté des ressources et caractère illimité des besoins Conséquence: nécessité de faire des choix parmi les besoins à satisfaire: quoi? comment? Pour qui? Deux approches complémentaires: Positive: comment les ressources sont-elles utilisées pour satisfaire les besoins? Normative, en termes d’efficacité: les ressources sont-elles utilisées au mieux ? (i.e. de manière à satisfaire le mieux possible les besoins des hommes? Raisonnement utilitariste, fondé sur le bien-être des individus et de la société)

10 2. Analyse économique et économie de marché
2.B. Le fonctionnement caractéristique de l’économie de marché Economie de marché (aka économie capitaliste) = mode d’organisation dominant des économies à travers le monde Caractéristiques: Décisions économiques décentralisées, pas de coordination apparente entre les individus Paradigme de l’« homo oeconomicus »: intérêt individuel comme moteur des décisions économiques, agents économiques rationnels, agissant sur la base d’une comparaison des coûts et des avantages des différentes alternatives Régime de propriété privée des biens de production et de consommation Spécialisation des agents en termes de production Réalisation d’échanges sur des marchés afin de répondre aux besoins de chacun Recours à la concurrence dans la réalisation des échanges Les échanges débouchent sur la formation de prix Les prix sont des variables incitatives qui affectent les décisions de consommation et de production (cf. loi de l’offre et de la demande)

11 2. Analyse économique et économie de marché
2.B. Le fonctionnement caractéristique de l’économie de marché Trois questions essentielles: Quoi? Comment? Pour qui? Quels biens produire? Compte tenu de la poursuite des intérêts individuels, seulement ceux que les individus acceptent d’acheter à un prix suffisant pour couvrir les coûts de production Comment produire ces biens? Compte tenu de la rareté des ressources et de la concurrence, en utilisant les techniques et combinaisons de ressources qui minimisent le coût de production pour obtenir un niveau de qualité donné Pour qui produire ces biens? Compte tenu des échanges marchands, pour ceux qui les désirent et qui disposent des ressources suffisantes pour les acheter

12 2. Analyse économique et économie de marché
2.B. Le fonctionnement caractéristique de l’économie de marché En pratique, aucune économie n’est « de marché » à 100%. L’Etat joue un rôle important dans le fonctionnement de l’économie, en fournissant certains biens et services essentiels, sur un autre mode que le mode de marché. Exemples: infrastructures publiques, secteur de santé, enseignement supérieur public…

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14 2. Analyse économique et économie de marché
2.C. La métaphore de la main invisible ou les prétendues vertus de l’économie de marché Existence d’un débat au sujet des vertus et des travers de l’économie de marché. La métaphore de la main invisible (Adam Smith): Une idée majeure et fondatrice: Croyance fondamentale dans le fait que l’économie de marché conduirait à une utilisation efficace des ressources disponibles, de manière à maximiser le bien être collectif. Une idée débattue: « The reason that the invisible hand often seems invisible is that it is often not there », Stiglitz Question essentielle: quid du domaine de validité de la main invisible: la main invisible existe-t-elle et, si oui, en toute circonstance? En cas d’invalidité de la main invisible, l’intervention de l’Etat est-elle préférable?

15 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.A. L’efficacité économique à l’épreuve faits environnementaux Earth Overshoot Day (jour du dépassement): 1993: 21 octobre 2003: 22 septembre 2013: 20 aout La meilleure des situations possibles en termes d’utilisation des ressources?

16 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
Dans le domaine de l’environnement, comme dans d’autres domaines, les mécanismes de marché ne sont pas aussi vertueux que les partisans de la main invisible aiment à le penser. La poursuite des intérêts individuels semble nous éloigner de l’intérêt collectif. Par ailleurs, de nombreuses décisions prises par les Etats/régulateurs ont pour effet de contribuer à la dégradation de la biodiversité. Parmi les racines économiques de la dégradation de la biodiversité (non exhaustifs): Défaillances de marché: externalités, biens collectifs, ressources en accès libre; Défaillances de l’intervention publique: subventions nuisibles pour l’environnement la dimension temporelle, à travers la préférence des individus pour le présent.

17 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B. Les défaillances de marché 3.B.1. Les externalités Condition nécessaire au bon fonctionnement de la main invisible: chaque individu doit prendre en compte, dans son processus de décisions, l’ensemble des conséquences de ses choix. Condition rarement vérifiée dans le domaine environnemental => notion d’externalités (ou effets externes) Externalité: lorsque l’action d’un agent économique affecte le niveau de bien être d’un autre agent sans qu’aucune compensation ne soit versée au titre de la modification du niveau de bien être. Effet externe car l’interaction reste en dehors du marché, du fait de l’absence de compensation Résultat fondamental: en présence d’externalité, les intérêts individuels ne s’alignent plus avec l’intérêt collectif.

18 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.1. Les externalités Distinction coût social, coût privé et coût externe d’une activité économique Coût social: ensemble des coûts supportés par la société en lien avec l’activité Coût privé: ensemble des coûts supportés par l’activité (sous-ensemble du coût social) Coût externe: différence entre coût social et coût privé. Part du coût social non supportés par l’activité économique en question. Valeur monétaire de l’effet externe.

19 Illustration: coût social du secteur des énergies fossiles

20 Illustration: coût social du secteur des énergies fossiles
Coût privé (supporté par l’industrie en question, généralement financier) moyens humains et matériels, droits d’exploitation des gisements, transformation, commercialisation…

21 Illustration: coût social du secteur des énergies fossiles
Coût externe (supporté par les populations et les écosystèmes, généralement non financiers) dégradation de l’air et ses conséquences humaines (maladies, décès) et environnementales (destruction d’habitats, réchauffement climatique) Coût privé (supporté par l’industrie en question, généralement financier) moyens humains et matériels, droits d’exploitation des gisements, transformation, commercialisation…

22 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.1 Les externalités En présence d’externalités, les prix de marché, qui sont fondés sur la base des coûts privés, ne reflètent pas le coût social des marchandises. Les acteurs économiques, qui fondent leurs décisions en fonction des prix, sont donc amenés à faire des choix sur des prix biaisés. En présence d’externalités négatives (ex: pollution), les prix des marchandises sont inférieurs à ce qu’ils devraient être si l’on tenait compte des effets externes. Ces prix anormalement bas conduisent les consommateurs à en acquérir en excès de ce qui serait souhaitable => Résultat: niveau excessif de pollution D’où l’équation: si coût social > coût privé, trop de dégradation de l’environnement

23 La notion d’externalité et ses conséquences sur le fonctionnement d’un marché
Illustration de la présence d’externalités sur le fonctionnement d’un marché: exemple d’une pollution des eaux Niveau de production Niveau de dégradation du cours d’eau Profit de l’usine Profit de l’aquaculteur Profit collectif Faible 15 000 Moyen 25 000 Important 30 000

24 La notion d’externalité et ses conséquences sur le fonctionnement d’un marché
Illustration de la présence d’externalités sur le fonctionnement d’un marché: exemple d’une pollution des eaux Niveau de production Niveau de dégradation du cours d’eau Profit de l’usine Profit de l’aquaculteur Profit collectif Faible 15 000 Moyen 25 000 Important 30 000

25 La notion d’externalité et ses conséquences sur le fonctionnement d’un marché
Illustration de la présence d’externalités sur le fonctionnement d’un marché: exemple d’une pollution des eaux Niveau de production Niveau de dégradation du cours d’eau Profit de l’usine Profit de l’aquaculteur Profit collectif Faible Nul 15 000 12 000 Moyen 25 000 10 000 Important 30 000 2 000

26 La notion d’externalité et ses conséquences sur le fonctionnement d’un marché
Illustration de la présence d’externalités sur le fonctionnement d’un marché: exemple d’une pollution des eaux Niveau de production Niveau de dégradation du cours d’eau Profit de l’usine Profit de l’aquaculteur Profit collectif Faible Nul 15 000 12 000 27 000 Moyen 25 000 10 000 35 000 Important 30 000 2 000 32 000

27 La notion d’externalité et ses conséquences sur le fonctionnement d’un marché
Illustration de la présence d’externalités sur le fonctionnement d’un marché: exemple d’une pollution des eaux Niveau de production Niveau de dégradation du cours d’eau Profit de l’usine Profit de l’aquaculteur Profit collectif Faible Nul 15 000 12 000 27 000 Moyen 25 000 10 000 35 000 Important 30 000 2 000 32 000

28 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.1. Les externalités Externalité: un concept pas exclusif au domaine environnemental un concept très présent dans le domaine environnemental Environnement: source d’interactions multiples entre une multitude, du fait de son étendue, des fonctions qu’il assure. Complexité des écosystèmes: difficultés de connaître les conséquences environnementales des actions des individus (quoi? Qui? Quand? Comment?) un concept qui permet d’expliquer le niveau de dégradation prononcé de l’environnement

29 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.2. Les biens collectifs Les marchés semblent fonctionner de façon vertueuse en présence de biens particuliers, qualifiés de biens privés: Bien privé = bien rival et bien excluable Bien rival: la consommation de ce bien par une personne affecte la quantité de ce bien disponible pour une autre personne Bien excluable: il est possible d’en restreindre l’usage à certaines personnes (existence de droits de propriété) Dans le domaine environnemental, certains biens sont des biens collectifs. Bien collectif / public = bien non rival et non excluable Bien non rival: tout le monde le consomme à quantité égale Bien non excluable: on ne peut en restreindre l’usage, tout le monde en profite, que ce soit souhaité ou pas

30 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.2. Les biens collectifs Exemple de bien collectif dans le domaine environnemental: lutte contre le réchauffement climatique Les efforts de lutte contre le réchauffement climatique profitent à chacun. Ce que Mr Dupont en retire n’enlève rien à ce que Mr Durant peut en retirer. Il n’est pas possible d’empêcher Mr Durand ou Mr Dupont de profiter des effets bénéfiques de la lutte contre le réchauffement climatique. Problème lié aux biens collectifs: l’économie de marché conduit à ce qu’une quantité trop faible de biens collectifs soit produite dans l’économie, en raison de l’incitation à se comporter en passager clandestin (free rider)

31 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.2. Les biens collectifs Illustration: Projet d’implantation d’un parc naturel public aux abords d’une ville de foyers. Coût du projet: euros Financement au moyen d’une souscription volontaire. Ensemble des foyers favorables à ce projet. Disposition de chaque foyer à payer, dans l’absolu, 100 euros pour financer le projet. Raisonnement individuel: Ai-je intérêt à contribuer au financement, sachant que si le projet se réalise, j’en profiterai, ayant contribuer ou pas? (conséquence de la non excluabilité) => Tentation de ne pas contribuer et de se comporter en passager clandestin (free rider). Extrapolation à l’ensemble des foyers => risque que trop peu de fonds soient collectés pour financer le projet

32 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.2. Les biens collectifs Dans le cas des biens collectifs, on a souvent l’équation: bénéfice social > coût de production: intérêt social à produire ce type de bien Bénéfice privé (du producteur) < coût de production: pas d’incitation privée à le produire De ce fait, les mécanismes marchands ne fournissent pas assez d’incitations à produire ce type de biens. Les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité) ont souvent la nature de bien collectif.

33 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.3. Les ressources en accès libre ou la tragédie des communs Ressource en accès libre = bien rival et non excluable « Premier arrivé, premier servi ». Exemple: ressources halieutiques dans les eaux internationales, exploitation de forêts vierges, capacité d’absorption de la pollution d’un écosystème. Le caractère rival et non excluable d’une ressource en accès libre conduit souvent à sa surexploitation.

34 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.3. Les ressources en accès libre ou la tragédie des communs Tragédie des communs de Hardin (1968): Exemple d’une pâture en libre accès Utilisation simultanément par plusieurs bergers qui y nourrissent leurs troupeaux. Capacité de charge limitée (en termes de production d’alimentation) Intérêt de chaque berger: déterminer la taille de cheptel qui maximise ses gains. Question du berger: quel est mon intérêt à détenir une tête de bétail en plus? Bénéfice: vente d’un animal supplémentaire le cas échéant Coût: diminution de la nourriture disponible pour les animaux existants et donc moindre croissance Bénéfice exclusif pour le berger, coût partagé par l’ensemble des bergers.

35 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.B.3. Les ressources en accès libre ou la tragédie des communs Dans ces conditions, on risque d’avoir: Bénéfice privé (exclusif) d’un animal additionnel > coût privé (coût social dilué) d’un animal additionnel Et Coût social d’un animal additionnel > bénéfice privé d’un animal additionnel Le berger sera incité à augmenter la taille de son troupeau alors que ce n’est pas intéressant socialement. En extrapolant à l’ensemble des bergers, on risque d’avoir un trop grand nombre d’animaux sur la pâture en question et par conséquent une surexploitation de cette pâture.

36 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.C. Les défaillances de l’intervention publique Parfois, des dispositifs publics « faussent » les prix de marché, et induisent des comportements nuisibles sur le plan environnemental. Exemples des subventions nuisibles à l’environnement: Pollution de l’air liée au diesel, dont la fiscalité diffère de celle de l’essence; Subventions pour des pratiques agricoles intensives; Cf Barde, 2005: Pays OCDE subventionnent annuellement des secteurs économiques néfastes à hauteur de 400 milliards de dollars Actualité du débat autour de la fiscalité environnementale: Rapport « Les aides publiques dommageables à la biodiversité », CAS, 2011 Comité pour la fiscalité écologique, Christian de Perthuis (démission suite au retrait de l’écotaxe…)

37 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.D. La préférence pour le présent Dimension temporelle essentielle dans le domaine environnemental: Les impacts des activités humaines sur l’environnement ne sont souvent pas immédiats, tant en termes de dégradation qu’en termes de mesures de lutte contre la dégradation. Trait psychologique fondamental: la préférence pour le présent. A gain égal, on préfère obtenir ce gain immédiatement qu’à l’avenir A perte égale, on préfère supporter cette perte à l’avenir plutôt qu’aujourd’hui. Ce qui se produit à long terme, en bien ou en mal, importe moins que ce qui se produit à court terme. Conséquences: Moindre recherche à éviter des dégradations environnementales qui se déclareraient à long terme Moindre recherche à engager des mesures de lutte dont les effets se feraient sentir à long terme Davantage d’incitation à l’inaction en matière environnementale.

38 3. Les racines économiques de la dégradation de l’environnement
3.E. Bilan Passage en revue de quelques concepts clés de l’analyse économique de la dégradation de la biodiversité Externalités: explication économique d’un niveau excessif de dégradation de l’environnement Bien collectif: explication économique d’un trop faible investissement dans les mesures de lutte contre la dégradation de l’environnement Ressources en accès libre: explication économique de la surexploitation de certaines ressources naturelles Préférence pour le présent: explication économique de l’inaction en matière environnementale


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