La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

L’ EDUCATION AUDITIVE DEFINITIONS – LES ETAPES MENANT A LA PERCEPTION – PROGRESSION DE LA REEDUCATION – BUT ET CONSEILS 1.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "L’ EDUCATION AUDITIVE DEFINITIONS – LES ETAPES MENANT A LA PERCEPTION – PROGRESSION DE LA REEDUCATION – BUT ET CONSEILS 1."— Transcription de la présentation:

1 L’ EDUCATION AUDITIVE DEFINITIONS – LES ETAPES MENANT A LA PERCEPTION – PROGRESSION DE LA REEDUCATION – BUT ET CONSEILS 1

2 I-quelques définitions
A- l’audition L'audition est le fruit d'un mécanisme complexe assuré principalement par les deux oreilles (pour permettre la perception binaurale stéréophonie)et les voies centrales avec notamment un rétrocontrôle permanent du cerveau 2

3 B la perception C’est une fonction adaptative qui permet à l’homme d’appréhender les infos sonores de notre environnement pour ensuite pouvoir les traiter 3

4 II ) les étapes menant à la perception :
la stimulation de l’audition : elle correspond à la transmission mécanique de la stimulation acoustique depuis la source sonore jusqu’à l’organe de Corti . l’excitation : elle correspond à la transformation du message mécanique en un courant bioélectrique . la sensation : elle correspond à un acheminement du message bioélectrique vers les centres supérieurs d’intégration par le nerf cochléaire et les voies auditives centrales la perception : c’est le résultat du codage , de la sélection et l’interprétation des sensations auditives 4

5 III)Les tâches perceptives
après l’appareillage , progressivement le passage de la sensation auditive à une perception puis à une compréhension du message verbal Les 4 niveaux de progression : 5

6 A la détection 1- définition
En audiométrie , c’est le seuil d’auditibilité minimum C’est l’aptitude de la personne à déterminer la présence ou l’absence d’un stimulus sonore . 2 –la fonction d’alerte Essayer d’obtenir cette fonction d’alerte , avec un cri d’appel ,un bruit fort , l’appel du prénom Développer la fonction d’alerte en entraînant l’enfant à repérer la présence ou l’absence de son . 6

7 3-déclencher un intérêt pour le monde sonore
Aider l’enfant à se situer et à s’intégrer dans ce nouveau paysage sonore le rassurer sur des bruits nouveaux qui peuvent être stressants . rendre ce paysage sonore significatif et nécessaire afin que l’enfant comprenne l’utilité de son appareillage . s’intéresser au monde sonore qui à priori n’est pas captivant … donc activité ludique , jeu de devinette : j’entends , j’entends pas Entendre oui mais montrer qu’on a entendu … 7

8 4 – la participation des parents
-Demander aux parents et à l’entourage de l’enfant d’attirer son attention sur les bruits environnants à l’intérieur de la maison , dans la rue , au magasin , à l’école . - Mettre à disposition de l’enfant des jouets sonores , des instruments de musique , radio … - Appeler l’enfant par son prénom.   -Dresser une liste de tous les bruits que l’enfant peut entendre . 8

9   B La discrimination 1)définition : C’est l’aptitude de l’enfant à différencier auditivement si 2 stimuli sont semblables ou différents sans que la compréhension du contenu soit nécessaire 2)en rééducation On demande pareil ou pas pareil   Progression du plus facile au plus compliqué 9

10       1- bruit /silence 2- voix / pas de son 3 -bruit / parole 4 -Parole / musique 5 -Voix d’ homme , de femme , d’enfant 6 -Les cris des animaux 7 - Les paramètres supra segmentaux (durée , intensité , hauteur , timbre ) 8 - Voyelles / consonnes avec une progression dans la discrimination des phonèmes 10

11     9- Paires minimales de mots avec une progression qui opposera le mode de fonctionnement. - occlusif/ constrictif  - laryngien donc voisé ou non voisé - vélaire donc oral /nasal et le point d’articulation : . voyelle orale/ voyelle nasale    Voyelle aiguë / voyelle grave  11

12 C l’identification : 1)définition
C’est l’aptitude de l’enfant à identifier un item au sein d’une liste de possibilité restreinte.   2) en rééducation   On reprend la même progression que celle précédemment citée . Donc travail en listes fermées puis plus ouvertes 12

13 Exemples d’activités - identifier un bruit, par ex :le bruit du lave vaisselle dans les bruits de la cuisine - Identifier un phonème - Identifier des mots d’une paire minimale - identifier un mot dans une liste fermée : couleurs , chiffres de 1à 10 , villes , mois … les animaux … 13

14 exercices identifier une phrase dans une liste fermée sur des éléments de longueur , d’intonation ( affirmation, exclamation , interrogation , ordre ) identifier un mot cible à l’intérieur d’une phrase ( début , milieu , fin et varier les positions , dire qu’on peut demander plusieurs fois les mêmes mots ) - identifier le nombre de fois que le mot cible est prononcé 14

15 D la reconnaissance et la compréhension
1)définition  C’est l’aptitude de l’enfant à comprendre le message verbal par la seule voie auditive sans le soutien de la LL , ni du langage écrit , ni du contexte 2) en rééducation L’éducation auditive s’affine évidemment avec l’âge , l’évolution personnelle du patient . Chez le tout petit : le «  conditionnement inversé »  Présentation en situation d’audition avec LL , puis dans un 2ème temps , l’exercice sera réalisé en condition d’audition pure . 15

16 3)Cas particulier de l’IC
Les premiers pas avec I'implant cochléaire L‘activation de la boucle audiophonatoire La rééducation de l’enfant sourd implanté Elle se rapproche d'une rééducation "classique" de l'enfant sourd appareillé mais en diffère par les points suivants : Toute la rééducation se fait uniquement avec l'implant cochléaire, aucun autre appareil (vibrateur, amplificateur de table) n'est utilisé. 16

17 Les buts de la rééducation
Avant la mise en route de son implant cochléaire, le jeune enfant sourd a développé sa communication sur la base d'indices visuels, tactiles, olfactifs, auditifs (s'il reste des reliquats). L'implant lui permet maintenant d'accéder aux informations auditives, il lui faudra donc effectuer un transfert sensoriel Cependant les perceptions rendues possibles par l'implant ne sont pas automatiquement intégrées.   17

18 Prise en charge Education scolaire adaptée
la rééducation doit être intensive elle est essentiellement basée sur le travail de la perception et de la production vocale. La rééducation spécifique au programme post-implantation est à inclure dans tout le travail de structuration et de développement du langage. . 18

19 E les autres domaines à développer
1- travail de la vigilance auditive 2- travail du rythme 3- travail de la mémoire auditive 4- l’éducation auditive et la représentation du temps 19

20 IV ) les facteurs agissant sur la perception auditive
A les facteurs physiologiques 1)Les paramètres acoustiques , les voix qui peuvent être plus ou moins bien comprises selon les 4 paramètres vocaux : leur hauteur , leur timbre, leur intensité , la durée 2)L’âge :expérience / vieillissement 20

21 Fréquences et types des formants
Voyelle (API) F1 (Hz) F2 (Hz) [u] 320 800 [o] 500 1000 [ɑ] 700 1150 [a] 1400 [ø] 1500 [y] 1650 [ɛ] 1800 [e] 2300 [i] 3200 21

22 B les facteurs psychologiques :
B les facteurs psychologiques : motivation , altération psychologique , les personnalités des patients , les besoins , les expériences antérieures , le niveau de langage (suppléance mentale )   C les facteurs mécaniques : distance , volume , localisation et efficacité de la prothèse 22

23 V le rôle de la prothèse A- son rapport avec le degré de surdité
1) Prothèse classique Pour un sourd profond: la perception de l’existence des bruits , la parole est perçue comme un continuum sonore se déroulant avec un certain rythme , une certaine mélodie . Pour le sourd sévère : elle apporte la possibilité de recevoir les inflexions mélodiques de la parole, en fonction du développement linguistique de l’enfant ; celui –ci pourra reconnaître des éléments linguistiques du langage oral . Dans le cas de surdité moyenne , l’appareillage récupère le volume manquant , évite la fatigabilité , il n’y a en général pas de distorsion de sons , mais un entraînement auditif est cependant nécessaire pour favoriser l’apport de la prothèse 23

24 2) l’IC L'accès au monde sonore environnant
L'amélioration de la qualité de sa parole et des éléments suprasegmentaux de ses productions vocales Une meilleure accessibilité à l'interaction sociale Un changement de statut de l'enfant L'identification et la reconnaissance de mots et de phrases apparaîtront progressivement suite à un long travail d'entraînement auditif spécifique et d'éducation appropriée. 24

25 B le travail dans les différentes modalités
Par ordre croissant de difficultés audition +LL +LPC + contexte avec un champ plus ou moins restreint, audition + LL , audition pure Cas particulier de l’IC où il est nécessaire de travailler l’éducation auditive en modalité audition seule et IC seul ( sans prothèse controlatérale par ex ) 25

26 C -un parallèle avec la guidance parentale /IC
    La G.P. est psychologiquement spécifique : -elle traite l'angoisse et la culpabilité des parents face à la prise de décision quelle qu'elle soit - elle traite la possible résurgence de l'imaginaire "réparateur de la surdité", - elle aborde avec les parents les modifications possibles de leur identité parentale, - elle a une action indirecte par la prise en compte de certaines émotions présentes dans l'équipe. 26

27 VI ) le but de l’éducation auditive
- déclencher un intérêt pour le monde sonore, développer la vigilance et l’attention auditive, - sensibiliser l’enfant aux caractéristiques acoustiques des sons : analogies et différences dans le rythme, la durée, la hauteur pour permettre une discrimination, développer les capacités de reconnaissance et d’identification. garder à l’esprit une progression dans les concepts linguistiques que l’enfant sourd doit développer. 27

28 VII ) où se pratique l’entraînement auditif ?
En rééducation orthophonique : au début dirigé avec un enfant passif ou actif , en séance un temps à l’éducation auditive est toujours consacrée , possibilité de sortir du bureau avec autorisation parentale ; En activité d’éveil musical dans un groupe soit avec des acteurs de l’équipe pluridisciplinaire , soit en club A la maison : insister sur la participation des parents , des proches Exploiter toutes les situations de vie 28

29 VIII ) les conseils pour l’entourage pour cette éducation auditive
indiquer l’origine du bruit produire toujours le même signal pour déclencher l’attention  accompagner tout échange d’informations orales  verbaliser l’expérience sonore 29

30 effectuer des promenades sonores dans différents lieux
pratiquer un renforcement positif quand l’enfant réagit aux sons , aux bruits réaliser des actions qui produisent du son et montrer que ça fait du bruit   effectuer des promenades sonores dans différents lieux laisser à la disposition de l’enfant un appareil sonore radio… pour qu’il puisse modifier à son gré l’intensité , la fermeture , l’ouverture   avoir des jouets sonores possible aussi de tenir un carnet de bord avec le bruit du jour 30


Télécharger ppt "L’ EDUCATION AUDITIVE DEFINITIONS – LES ETAPES MENANT A LA PERCEPTION – PROGRESSION DE LA REEDUCATION – BUT ET CONSEILS 1."

Présentations similaires


Annonces Google