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La chronométrie mentale La méthode soustractive (Donders)

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1 La chronométrie mentale La méthode soustractive (Donders)
Exemple : Haviland & Clark (1974) La méthode des facteurs additifs (Sternberg) Exemple : Besner & McCaan (1987) o Tableau blanc

2 La chronométrie mentale
La chronométrie mentale est la méthode qui consiste à mesurer la latence des réponses des sujets (temps de latence, temps de réaction, temps de lecture, etc.) pour inférer les processus cognitifs sous-jacents. Elle a été créée par Donders (1968). Donders a élaboré une méthode chronométrique appelée la méthode soustractive dans le but de mesurer la durée des opérations mentales élémentaires (ex : une décision simple). 100 ans plus tard, Sternberg (1969) a proposé une autre méthode chronométrique, la méthode des facteurs additifs, destinée à identifier les étapes de traitement et décrire leur organisation. Ces deux méthodes ont des objectifs différents mais nécessitent toutes les deux : une organisation sérielle des étapes de traitement étudiées ; l’utilisation des TRs globaux pour étudier les caractéristiques des étapes de traitement (processus mentaux). S Etape A TR globaux Etape B Etape C Inférence Tableau blanc

3 Donders / La méthode soustractive
La chronométrie mentale Donders / La méthode soustractive Objectif : déterminer la durée des opérations mentales élémentaires Principe : a) Créer une hiérarchie de tâches : des paires de tâches ne différant l’une de l’autre que par une seule opération élémentaire : Tâche A : tâche simple Tâche B : tâche A + 1 opération supplémentaire b) Soustraire le TR de la tâche la plus simple du TR de la tâche la plus complexe pour obtenir le coût du traitement (temps supplémentaire) de l’opération mentale supplémentaire. TR B temps tâche A + temps opération supplémentaire TRA temps tâche A _____________________________________________________________ = temps opération supplémentaire Tableau blanc

4 Réagir le plus rapidement possible à une lumière (rouge)
Donders : la méthode soustractive Tâche A Réagir le plus rapidement possible à une lumière (rouge) Tableau blanc

5 Réagir le plus rapidement possible à une lumière rouge
Donders : la méthode soustractive Tâche B Réagir le plus rapidement possible à une lumière rouge (deux lumières sont présentées aléatoirement) Tableau blanc

6 t discrimination = 50 ms Opérations
Donders : la méthode soustractive Opérations Tâche Discrimination Réaction Moteur TR globaux _________________________________________________________________ A - t réac. + t mot. = TR A B t discri. + t réac. + t mot. = TR B ______________________________________________________ t discrimination = TRB – TRA t discrimination = TRB (t discri + t réac. + t mot.) – TRA (t réac. + t mot.) t discrimination = 50 ms Tableau blanc

7 Phrase contexte Phrase cible TR
La méthode soustractive / quel est le coût d’une cognitif d’une inférence ? Haviland & Clark (1974) Haviland, S. E. , & Clark, H. H. (1974). What's new? Acquiring new information as a process in comprehension. Journal of Verbal Learning and Verbal Behavior, 13, Objectif : déterminer quel est le coût (durée) d’une inférence pont (bridging inference) Méthode : Haviland et Clark présentèrent oralement de courts passages à des sujets. La tâche des sujets consistait à appuyer sur un bouton dès qu'ils estimaient avoir compris le passage. On recueillait les temps de réponse des sujets. Les passages était conçus pour : A ne pas nécessiter d’inférence, B nécessiter une inférence pont. Phrase contexte Phrase cible TR Ed reçut un alligator pour L’alligator est le cadeau son anniversaire qu’il préféra A 1031 ms 1168 ms Coût de l’inférence : TRB - TRA = ms Inférence : Ed a eu ce qu’il voulait Ed voulait un alligator pour L’alligator est le cadeau son anniversaire qu’il préféra B Tableau blanc

8 Sternberg (1969) / La méthode des facteurs additifs
Objectif : identifier les étapes de traitement et déterminer la manière dont elles sont organisées Principe : faire varier au moins deux VI dans une expérience et rechercher la présence / absence d’interaction. Raisonnement : Lorsque les 2 VI ont chacune un effet principal sur la VD, mais n’interagissent pas c’est qu’elles affectent chacune une étape différente et qu’elles n’affectent aucune étape commune. Lorsqu’au contraire, les 2 VI n’ont pas d’effets additifs (elles interagissent) c’est qu’elles affectent une étape commune. Tableau blanc

9 Quelles étapes ? Combien ?
Sternberg : la méthode des facteurs additifs Si : Effet principal de la VI A Effet principal de la VI B Pas d’effet d’interaction Alors : - effets additifs La VI A et la VI B affectent des étapes différents On en conclut qu’il existe au moins deux étapes de traitement et non une seule. VI A VI B Quelles étapes ? Combien ? S TR globaux Etape 1 Etape 2 Tableau blanc

10 Sternberg : la méthode des facteurs additifs 10
VI A VI B Tableau blanc S TR globaux Etape 1 Etape 2 a1b1 : a1b2 : a2b1 : a2b2 :

11 Quelles étapes ? Combien ?
Sternberg : la méthode des facteurs additifs Si : Effet d’interaction Alors : - effets non additifs La VI A et la VI B affectent au moins une étape commune On ne peut pas conclure à l’existence de deux étapes VI A VI B Quelles étapes ? Combien ? S TR globaux Etape 1 Tableau blanc

12 Objectif : utiliser la MFA pour çdépartager deux modèles de lecture
La méthodes facteurs additifs / Départager deux modèles de lecture Besner & McCann (1987) Besner, D., & McCann, R.S. (1987). Word frequency and pattem distorsion in visual word identification and production. In M. Coltheart (Ed.) The Psychology of Reading, London, Hillsdale: L.E.A. Objectif : utiliser la MFA pour çdépartager deux modèles de lecture - Modèle des logogènes de Morton (1 étape) - Modèle d’activation-vérification de Becker (2 étapes) Méthode : Besner et McCann ont demandé à 64 sujets de prononcer à voix haute et le plus rapidement possible un mot qui s'affichait sur un écran d'ordinateur. Un micro relié à l'ordinateur permettait d'enregistrer les réponses et notamment le début de la prononciation du mot. L'ordinateur mesurait l'intervalle de temps qui séparait le début de l'affichage du mot du début de la prononciation. Ce temps (appelé latence de prononciation) est réputé refléter la vitesse avec laquelle un mot est reconnu. Chaque sujet devait ainsi prononcer 30 mots rares et 30 mots fréquents (VI1 = Fréquence d’usage). La moitié des mots rares et fréquents étaient présentés en minuscules, l'autre en aLtErNé (VI2 = Présentation dégradée ou non). Résultats : - Effet principal significatif de la fréquence d’usage - Effet principal significatif du type de présentation - Effet d’interaction significatif entre les 2 VI +16 ms +35 ms Tableau blanc Les résultats infirment le modèle à 2 étapes et confirment le modèle à 1 étape


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