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Ethnographie (monographie), étude de cas

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Présentation au sujet: "Ethnographie (monographie), étude de cas"— Transcription de la présentation:

1 Ethnographie (monographie), étude de cas

2 I - Ethnographie

3 A mi-chemin entre collecte et analyse
Combinaison de méthodes qualitatives: observation directe, expérience (forme d’OP), entretiens. Méthode de description (réaliste ou impressionniste). Méthode de persuasion (empirique ou interprétive).

4 Comme son nom l’indique…
C’est une forme d’écriture, se présentant en: Notes et rapports Monographie Certains types d’études de cas Et comme toute méthode d’écriture (si vous savez écrire), cela se décompose en « style » et « composition ».

5 Importance du choix du style. Etes-vous…

6 … Réaliste? Nombres, mesures, prix Dénominations exactes
Distinctions précises Sobriété dans l’expression Pas d’auto-référence Style dit « photographique »: rendre le réel comme le ferait un miroir.

7 …ou impressionniste? Qualité, impression Dénominations comparatives
Rapprochements Expressivité (couleurs, tons) de l’expression Auto-référence Style littéraire (rendre le réel comme le ferait une immersion)

8 Lane dans un café du Caire, 1836
Le Caire contient un millier de « kahwehs » ou cafés. Le kahweh est, généralement parlant, un petit appartement dont la devanture, qui donne sur la rue, est un ouvrage en bois ouvert, en forme d’arche. Au long de la porte en brique, il y a (ou il y avait) une « mastabah » ou chaise élevée, en pierre ou brique, haute de deux ou trois pieds et large environ de même et couverte d’une natte ; et il y a, à l’intérieur, des chaises similaires sur deux ou trois côtés. Les cafés sont surtout fréquentés l’après-midi et la soirée ; mais plus par les gens des classes populaires et des petits commerçants que par toute autre classe. On préfère généralement la mastabah extérieure. Chaque personne apporte son propre tabac et sa propre pipe. Le café est servi par le « kawhegier » (ou tenancier du café) au prix de cinq faddah la tasse, ou dix pour un petit « bekneg » (ou pot) de trois ou quatre tasses. Le kahwegier offre aussi deux ou trois nargheelahs ou sheeshehs, et gôzehs, qui peuvent plus tard être utilisés pour fumer le tumbak (ou tabac persan) et le hasheesh (ou chanvre) ; puisqu’effectivement le hasheesh est vendu dans certains cafés. Certains cafés sont fréquentés par des musiciens et des conteurs, particulièrement aux soirs de fête religieuse. Edward Lane, The Manners and Customs of the Modern Egyptians (Mœurs et usages des Egyptiens modernes, 1836)

9 At-Tahtawi dans un café de Paris, 1834
Nous fûmes enchantés par les boutiques et les cafés ainsi que par l’animation qui y régnait. L’une des premières choses que nous remarquâmes, ce furent les curiosités d’un grand café dans lequel nous étions allés. Nous fûmes frappés de son splendide aspect et de la manière dont il était organisé. Il était tenu par une femme qui était assise dans un grand fauteuil. Elle avait devant elle un encrier, une plume et un registre. Dans une autre pièce, séparée de celle où se trouvaient les clients, on préparait le café, et entre cette pièce et la partie du café où les clients venaient s’asseoir, se trouvait un passage où se tenaient de jeunes serveurs. La partie assise était remplie de chaises rembourrées de velours et de tables en acajou avec un dessus de marbre noir ou veiné. On y vendait toutes sortes de breuvages et de pâtisseries. Lorsqu’un quelqu’un désirait quelque chose, le serveur allait le lui chercher auprès de la propriétaire, qui ordonnait qu’on l’apporte au client. Elle notait l’objet commandé dans son cahier et découpait un petit morceau de papier sur lequel le prix était indiqué. Elle donnait ce bout de papier au serveur, qui le présenterait au client lorsque ce dernier serait prêt à payer. Il est d’usage, ici, de prendre son café avec du sucre, qui est remué dans le café jusqu’à ce que ce qu’il s’y dissolve. Nous suivîmes cet usage. Une tasse de café, ici, est grande et équivaut à quatre tasses égyptiennes environ.  Rifa’a Rafi At-Tahtawi, Takhlis al-ibriz fi talkhis Bariz (Raffinement de l’or en abrégé de Paris, 1834)

10 Ou encore Michel Rio, Alizés (1987)
Bronislaw Malinowski, Journal d’ethnographe (1985)

11 Ces styles semblent renvoyer à deux attitudes méthodologiques distinguées par Wilhelm Dilthey:
Erklären: expliquer (« éclairer », cf. Aufklärung), la rationalité explicative (mettre des séries empiriques en rapport avec des séquences analytiques). Aboutit au positivisme et au néo-positivisme. Verstehen: comprendre, la rationalité interprétive (mettre des faits et des événements en rapport avec le sens qu’ils ont pour ceux qui les vivent). Aboutit à la sociologie compréhensive. Avec comme implications:

12 Quel « rerum causas »? Erklären: la conduite et l’autonomie d’action (agency) des êtres humains sont expliqués à travers des forces impersonnelles (naturelles, culturelles, économiques) ou des structures sociales déterminantes. Verstehen: la conduite des êtres humains est une construction progressive de la conscience, de la sensibilité et de la raison en contact avec le monde, avec possibilité de libération par rapport aux forces structurelles. (Introduite en sociologie par Max Weber et Georg Simmel).

13 L’ethnographie, moyen terme entre erklären et verstehen
La monographie: étude exhaustive portant sur un sujet limité ou un personnage. Dans les sciences sociales, c’est l’étude approfondie d’un fait social particulier fondé sur l’observation directe et mettent en contact faits concrets et expérience vécue. Voir les « études et travaux » du LASDEL. L’étude de cas.

14 II – Etude de cas Elle peut dériver d’une ethnographie complexe (utilisant plusieurs méthodes appliquées à plusieurs aspects d’une question pour converger vers une conclusion robuste). Elle inclut des méthodes autres que celles convoquées par l’ethnographie: en général la recherche documentaire, l’analyse historique, l’analyse de contenu et la collecte de données multimédia et statistiques. Pourquoi l’appelle-t-on « étude de cas »?

15 Contrairement à la monographie…
…on essaie de comprendre un phénomène plus général à travers un cas particulier. On distingue l’objet (à comprendre) du sujet (à étudier). Ainsi: Famine dans le Sahel – politiques nigériennes Compétitivité des petites économies – politiques nigériennes Changement climatique dans la zone sahélo-saharienne – perceptions agadeziennes L’objet est ce sur quoi l’on peut généraliser à d’autres cas (univers des pays du Sahel, univers des petites économies, univers du changement climatique en zones arides et semi- arides). Par ailleurs:

16 …on a trois formes principales
Cas typiques – Famine Cas aberrants ou extrêmes – Stabilité Cas localisés – Perceptions Agadez Suivant le cas, la valeur critique des études permet des affirmations du genre: Si ceci est valide pour ce cas, il est aussi valide pour tous ou la plupart des cas. Si ceci n’est pas valide pour ce cas, il n’est valide pour aucun ou que pour très peu de cas.

17 Pour en arriver à une conclusion il faut…
Délimiter et connaître l’objet Contextualiser le cas par rapport à l’objet Conduire l’enquête (ethnographie et autres) Résumer la structure du cas et ses implications Conclure sur sa portée pour l’objet VOTRE ARTICLE PEUT ETRE UNE ETUDE DE CAS


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