Présentation dans le cadre de la diffusion

Présentation au sujet: "Présentation dans le cadre de la diffusion"— Transcription de la présentation:

1 Présentation dans le cadre de la diffusion
Accueillir les enfants de 3 à 12 ans, viser la qualité, un référentiel psychopédagogique pour des milieux d’accueil de qualité Présentation dans le cadre de la diffusion Quelques mots sur le contexte de l’accueil de manière générale Depuis le début des années 90, une large réflexion sur ce que pourrait constituer la qualité est engagée en Europe et est plus particulièrement portée par le réseau européen des modes de garde. En Communauté française, une partie de la réflexion a été concrétisée dans l’arrêté du gouvernement de la Communauté française fixant le code de qualité et de l’accueil, communément appelé « le code de qualité ». Cet arrêté est paru au Moniteur belge en juillet 1999 et a été revu en avril 2004. Etant donné la grande variété dans les propositions d’accueil, l’un des objectifs de l’arrêté « code de qualité » est de proposer, à toute personne qui organise la garde d’enfants de 0 à 12 ans, une base de réflexion commune, - tournée vers la recherche de qualité ; - ayant une optique d’égalité des chances pour tous. Nous allons revenir sur le code un peu plus tard.

2 L’accueil 3-12 en Communauté française de Belgique : la diversité
Contextes très variés … Au niveau des locaux : spécifiques ou non moments : avant / après l’école, mercredi après-midi, activités du week-end, périodes de vacances scolaires, … Comment se caractérise l’accueil 3-12 ans en Communauté française ? La diversité des activités proposées aux enfants, est marquante. L’accueil se passe dans des contextes très variés : il peut s’agir d’ateliers créatifs, d’expression ou de découverte (lectures à voix haute, conte, théâtre, danse, percussions, dessin, sculpture, nature, etc.) ; écoles de devoirs ; activités sportives (ping-pong, piscine, football, etc.) ; activités culturelles (musées, expositions, …) ; sorties et fêtes (excursions, …) Cette diversité se pose à tous les niveaux tant des locaux : l’accueil se passe le plus souvent dans les locaux de l’école pour ce qui concerne les accueils extrascolaires (appelées couramment « garderies scolaires »), les locaux communautaires polyvalents (jeunesse, 3ème âge) Il peut s’agir également de locaux spécifiques mis à la disposition d’un PO pour organiser une plaine de vacances ou de lieux où sont accueillis les enfants pour des activités sportives ou culturelles … des moments différents (vacances, mercredi après-midi, …)

3 L’accueil 3-12 en Communauté française de Belgique (suite)
Contextes très variés … Au niveau de encadrement : formations, nombre, statut … Projets d’accueil différents; Législations différentes. de l’encadrement : - Nombre : en terme de nombre, cela peut aller, par exemple, d’un animateur pour un groupe de douze enfants (plus de 6 ans) à une personne qui prend en charge, pendant un certain temps, un grand groupe d’enfants (ex : prise en charge de la période qui suit directement la sortie de l’école et pendant laquelle un grand nombre d’enfants est encore présent … - Formations : Jusqu’il y a peu, aucune réglementation n’exigeait de formation spécifique. Aujourd’hui, en fixant les conditions d’une formation minimale, certains décrets (décret ATL, décret Centres de vacances, décret Ecoles de devoirs) obligent le secteur à faire évoluer cette situation et donne les conditions d’une formation minimale. Au niveau de la formation initiale, c’est aussi la grande diversité : diversité de niveaux, de qualifications, de domaines, de spécialisations (certains sont cuisiniers, d’autres artistes, d’autres encore ont des formations demandant un cursus plus important comme éducateurs spécialisés ou logopède, … ). Le fait de ces parcours et expériences différents amène aussi des potentialités riches au secteur. - Cette différence se marque également au niveau du statut des personnes : certains étant dans un statut très précaire par exemple le personnel ALE des projets d’accueil : certaines structures ont construit leur projet depuis très longtemps, mais d’autres ont peu développé la réflexion écrite. Certaines mêmes n’ayant pas de projet. A l’intérieur même des projets, les choix pédagogiques portés par chacun varient aussi considérablement en fonction de différents paramètres (contexte de l’accueil, formation, …) des législations : les milieux d’accueil relèvent de législations différentes et pour la plupart très récentes : décrets ATL, centre de vacances, écoles de devoirs. Certains milieux d’accueil aussi soumis au code de qualité, relèvent d’autres législations liées aux sports ou à l’aide à la jeunesse, éducation permanente et secteur culturel.

4 Diversité des milieux d’accueil MAIS …
Arrêté « Code de qualité », d’application pour TOUS donne un certain nombre d’objectifs communs aux diverses structures d’accueil. Cette diversité des offres en matière d’accueil constitue une richesse en soi, mais ces offres doivent s'intégrer dans un cadre cohérent garantissant des repères communs et des références partagées par rapport aux connaissances actuelles relatives au développement des enfants, à la dynamique des groupes, à la sociologie et aux autres disciplines des sciences humaines … C’est le code de qualité qui fixe ces références psychopédagogiques communes. Elles servent de base à la réflexion professionnelle et à l’élaboration du projet d’accueil de l’équipe. Que dit le code de qualité ? Il demande que toute personne qui accueille des enfants de moins de 12 ans essaie dans sa pratique quotidienne d’atteindre les objectifs du code et explique comment il fait par la rédaction d’un projet d’accueil. La partie principale de ce projet d’accueil est le projet éducatif. Il traduit en mots ce que font les équipes au quotidien avec les enfants et pourquoi l’équipe a fait le choix de travailler de cette manière : - Que propose-t-on aux enfants accueillis ? à leur famille ? - Ce que l’on fait est-il adéquat par rapport au contexte, au public accueilli ? - Comment procède-t-on en pratique ? Remarque : pour une meilleure compréhension, nous considérons sur le même plan projet d’accueil, projet éducatif, projet pédagogique. Il donne des objectifs regroupés autour de cinq sections : Les principes pédagogiques ; L’organisation des activités et de la santé ; L’accessibilité ; L’encadrement ; Les relations du milieu d’accueil avec les personnes qui confient l’enfant et avec l’environnement. Le projet d’accueil est d’abord un outil au sein de l’équipe chargée de l’accueil des enfants. Il est aussi un moyen de communication à destination des parents et de l’ONE et des autres acteurs concernés par l’accueil (opérateurs de formation, …) Le code vise donc non pas une uniformisation des pratiques, mais une harmonisation de ces pratiques pour que les enfants, amenés à fréquenter plusieurs milieux d’accueil, « s’y retrouvent ».

5 Quel soutien de l’ONE aux milieux d’accueil ?
Le code de qualité concerne les milieux d’accueil de 0 à 12 ans. Pour les milieux d’accueil 0-3 ans, l’ONE a : mis à leur disposition un référentiel « accueillir les tout-petits, oser la qualité » élaboré un outil prenant la forme de trois brochures. - Prévu la diffusion et l’appropriation de ces outils par le biais d’un accompagnement des milieux d’accueil Pour les milieux d’accueil 3-12 ans : - Mise sur pied d’une recherche sur les conditions d’accueil de qualité et construction d’un référentiel « accueillir les enfants de 3 à 12 ans, viser la qualité » Quel soutien proposé par l’ONE ? Afin de réaliser ses missions de soutien aux milieux d’accueil, l’ONE mène, depuis un certain temps, une réflexion sur les enjeux d’un accueil de qualité pour les enfants de 0 à 12 ans. L’ONE a mis à la disposition des milieux d’accueil un référentiel psychopédagogique « accueillir les tout-petits, oser la qualité », qui avait été réalisé par un groupe de professionnels de l’enfance (chercheurs, membres du réseau européen des modes de garde, agents ONE, …) Au cours des années , le travail a visé à soutenir la réflexion des milieux d’accueil 0-3 ans et a notamment abouti à la rédaction, la diffusion et l’accompagnement de trois brochures « repères pour des pratiques d’accueil de qualité 0-3 ans » disponibles sur site internet de l’ONE (à la rencontre des familles, à la rencontre des enfants, soutien à l’activité des professionnel(le)s) Dès début 2005, une recherche action concernant l’accueil des enfants de 3 à 12 ans a été mise en place par l’ONE. Cette recherche visait à doter les milieux d’accueil d’un outil pour « aménager ou élaborer son projet d’accueil » (quel projet d’accueil pour les 3-12 ans ? Nous allons y revenir) et construire un référentiel orienté vers l’action des acteurs, fournissant des repères (connaissances, connaissances construites), incitant les équipes au débat sur la qualité.

6 Un référentiel psychopédagogique : quoi ?
référentiel : propose un cadre de références c’est-à-dire des idées, des connaissances, des principes, des valeurs, des normes, des observations … par rapport auxquels l’action prend sens. psychopédagogique : traite des conditions de vie et de développement des enfants dans les lieux d’accueil La recherche entreprise par l’ONE, articulée autour d’un travail avec différentes personnes ressource (nous allons y revenir), a abouti à l’élaboration d’un référentiel psychopédagogique. - Qu’entend-on par « référentiel » ? C’est un ouvrage qui vise à donner un cadre de références : on y retrouve des idées, des connaissances scientifiquement validées, des principes et orientations prises par les auteurs, des valeurs. Il sert à étayer la réflexion des personnes à partir de différents éléments proposés : situations signifiantes, observées ou rapportées par les auteurs du référentiel, éclairages de ces différentes situations (psychologie, sociologie, anthropologie), apports théoriques … Ces éléments permettent de mieux comprendre la réalité de l’accueil des enfants et de la transformer. Le référentiel met ainsi à disposition du lecteur un ensemble de savoirs jugés pertinents pour améliorer l’accueil et par rapport auxquels l’action au quotidien prend du sens. - Psychopédagogique : car il traite des conditions de vie et de développement des enfants dans les lieux d’accueil. Parler en termes de psychopédagogie, c’est considérer que les pratiques éducatives (ce que l’on propose au quotidien aux enfants et aux familles) sont des options réfléchies qui ont été construites à partir de savoirs élaborés dans différentes disciplines.

7 Un référentiel psychopédagogique : pour quoi ?
Le référentiel propose des balises sans tout définir : invite les équipes : à se questionner, à débattre, à aller plus loin à participer au processus de définition des conditions pour un accueil de qualité. est un outil d’accompagnement des équipes : « au service des équipes … » soutient l’auto-évaluation. Pourquoi un référentiel ? Le référentiel propose des balises sans tout définir. Le cadre de références proposé permet de construire des pratiques cohérentes et de fonder son projet éducatif en fonction de chacun des contextes, des enfants et des familles accueillies. Il n’a pas de visée normative ou prescriptive (donc pas de recettes, pas de présentation de « ce qu’il faut faire »). Il invite plutôt les équipes à réfléchir, dans leur contexte, à ce qu’elles font au quotidien, le sens de leurs pratiques. Il amène chaque équipe à débattre ensemble sur les conditions d’accueil, à aménager ou élaborer son projet éducatif, à s’ouvrir à d’autres références voire à les construire elle-même (ex : développer des outils pour améliorer au quotidien l’implication des parents). C’est donc un outil d’accompagnement et absolument pas d’évaluation. Il ne sert en aucun cas de support à un contrôle quelconque ou à la sanction. Il peut soutenir néanmoins l’autoévaluation que les équipes mènent. Quelques mots sur ce que l’on entend par auto-évaluation …. Dans chaque livret, après la présentation d’un aspect de l’accueil, une série de questions permet à chaque équipe de se situer par rapport à ce qui vient d’être développé. Exemple, dans le livret III, à partir de la page 15, l’accent est mis sur l’importance de choisir des activités pour permettre aux enfants d’agir et d’interagir de façon autonome. P 19, les auteurs invitent à poser les conditions de l’activité autonome. Les questions qui suivent (p 20) sont par exemple : comment veillons-nous à ce qu’une activité menée par un enfant ou plusieurs enfants ne soit pas perturbée par exemple, par l’enthousiasme des autres joueurs ? Comment faire en sorte que les règles de la collectivité, l’aménagement de l’espace limite ces problèmes ?

8 Le public cible du référentiel
responsables de projet opérateurs de formation en vue d’un travail en équipe avec les accueillants avec une centration sur les enfants et la prise en compte de leur famille Le référentiel a été conçu pour susciter une dynamique de réflexion au sein des équipes. Il s’adresse donc : aux responsables de projets : il peut s’agir tant des directeurs d’école fondamentale, des responsables d’équipe, des coordinateurs d’écoles de devoirs ou de centres de vacances, des présidents d’association, de responsables de groupes locaux, … aux formateurs : qu’il s’agisse de la formation initiale ou de la formation continuée. Les formateurs sont invités à appuyer leur travail sur des orientations qui leur permettent d’analyser et de comprendre le sens de leurs actions. Il est également un outil utilisé par les agents ONE.

9 Une recherche-action pour « co-construire » le référentiel
- réalisée de 2005 à 2007 articulée autour des différents sous-groupes : comité de pilotage, comité de rédaction, groupe ressource Ensemble du travail ancré sur des situations de terrain. Echanges et apports avec des experts extérieurs. Coordination : Laurence Marchal et Pascale Camus (conseillères pédagogiques à l’ONE) Un outil coconstruit par un ensemble de personnes … La recherche-action s’est déroulée de 2005 à 2007. * Sollicitation du groupe-ressource : Le souhait de l’ONE était d’impliquer les acteurs d’organisations concernées par la qualité d’accueil des enfants. La recherche s’est donc articulée autour de plusieurs sous-groupes. Ici, le focus ne sera mis que sur le groupe ressource dans lequel plus de trente personnes ont collaboré. Ces personnes avaient été sollicitées pour leur expérience significative dans le secteur. Se trouvaient parmi eux, par exemple, des fédérations de milieux d’accueil, des opérateurs de formations initiale et continue, des associations représentant les familles, des structures de coordination régionale, des mouvements de jeunesse, différents services de l’ONE, des acteurs locaux comme des coordinateurs de centres, les observatoires (Bruxelles, Communauté française) … Il leur a été demandé d’enrichir les textes proposés par les rédacteurs : approfondir, pointer des idées à développer, proposer des réflexions menées dans leur association, effectuer des propositions sur l’articulation et le contenu des textes, bref de « co-construire des connaissances ». * Observations et rencontres effectuées sur le terrain Les responsables de la recherche ont effectué aussi de nombreuses observations et rencontres dans différents milieux d’accueil. C’est ainsi que l’on retrouve dans le texte des témoignages de responsables, de membres d’équipe, de parents, … * Travail avec des experts … Enfin, une collaboration s’est effectuée avec des experts extérieurs : que ce soit Jean Epstein pour la partie « familles », Monique Meyfroet pour les parties « enfants », Jean-Pierre Darimont (il a rédigé deux textes de réflexion dans le livret « promouvoir la participation »), Anne Dethier qui a coordonné la rédaction du livret « à la rencontre des professionnel(le)s ». La coordination de l’ouvrage a été réalisée par deux conseillères pédagogiques de l’ONE.

10 Quelle approche de la qualité de l’accueil ?
Recherche d’un équilibre entre une approche ouverte des balises scientifiquement fondées et validées => Amener les équipes à construire du sens Donner une définition « toute faite » de la qualité n’est pas possible tant elle est définie par différents paramètres. Le travail a consisté à approcher la qualité en déterminant les conditions d’un accueil de qualité. Les options prises par les auteurs du projet ont été de rechercher un équilibre entre : une approche ouverte concevant que la qualité peut être relative à des contextes sociaux, des valeurs adoptées par les personnes ou les institutions locales; des balises (« tout ne se vaut pas ») : il y a des conditions indispensables pour parvenir à des pratiques de qualité. Ces balises s’appuient sur un ensemble de connaissances scientifiquement fondées et validées, liées au développement et au bien-être des enfants, mais également à d’autres disciplines (sociologie, dynamique des groupes, …). Elles sont également en lien direct avec les observations fines réalisées par les équipes travaillant directement avec les enfants et analysées par elles. L’objectif était de donner des orientations aux pratiques attendues en les articulant sur le sens et d’impliquer les différents acteurs du secteur. L’enjeu de la qualité est que chaque équipe puisse ensemble construire du sens et que les pratiques soient cohérentes, partagées. Il s’agit d’assurer la continuité de l’accueil, que d’un jour à l’autre, les choses ne sont pas fondamentalement différentes.

11 Une première étape … Pour soutenir les équipes dans un premier temps, un document intitulé « quel projet d’accueil pour les enfants de 3 à 12 ans ? » a été construit. Il a pour objectifs : d’aider les équipes initiant un projet à entamer une première réflexion sur la qualité : même s’il s’agit d’effectuer une « simple » description du contexte, des ressources et contraintes dans lesquelles le milieu d'accueil se trouve et des actions qu'il peut dès lors mettre en place. de soutenir les équipes engagées de plus longue date dans la réflexion sur la qualité, pour qu’elles puissent poursuivre le travail effectué. Cette brochure est un complément indispensable au référentiel. Elle donne des explications sur ce qu’il faut entendre par projet d’accueil, les liens avec le code de qualité, l’intérêt du projet éducatif, les portes d’entrée possibles pour rédiger le projet d’accueil. Il donne également des pistes (questions) pour approfondir chacun des articles relatifs aux objectifs du code de qualité et les conditions nécessaires à la mise en place du projet éducatif. Ce document est téléchargeable sur le site de l’ONE, dans la rubrique « accueil temps libre ».

12 Le référentiel est composé de 7 livrets : chacun aborde les conditions d’un accueil de qualité sous un angle particulier que ce soit celui de la participation, du vivre ensemble ou de l’activité, …. Les cahiers se répondent, se complètent … parfois, on retrouve dans deux voire trois livrets une même thématique abordée sous un point de vue spécifique. Des renvois en notes de bas de page permettent de passer d’un livret à l’autre. Un exemple Sachant qu’il n’est pas aisé, pour un enfant, d’entrer dans un nouveau groupe, l’importance de prendre du temps pour entrer dans le groupe, se « familiariser » est abordée tant dans le livret V (créer des liens, p 39) où l’on aborde l’importance de penser, préparer et accompagner la séparation et de prendre en compte le ressenti émotionnel de l’enfant (même si on a l’impression que cet enfant-là est déjà « un grand » !) dans le livret IV (vivre ensemble) lorsque les conditions d’accueil qui aident les enfants à se sentir bien dans les groupes sont abordées (pp 17 – 23) … Dans les dias suivantes, un voyage est proposé au travers de l’ensemble des livrets : en même temps, des indications sur les possibilités d’utilisation du référentiel seront communiquées. Note pour la personne qui présente le power point : Possibilités d’utiliser l’animation pour montrer successivement chacun des livrets composant le référentiel.

13 Plan du référentiel Introduction A la rencontre des familles
A la rencontre des enfants – Donner une place active à chacun et à tous les enfants Vivre ensemble des expériences de vie diversifiées Créer des liens - Permettre à chacun d’être en lien pour consolider son identité Promouvoir la participation des enfants aux faits et événements qui les concernent A la rencontre des professionnels Il est possible d’entrer par n’importe quels livrets du référentiel en fonction des thématiques, des questions, des situations que les équipes voudraient aborder. Les livrets peuvent donc être lus en parallèle. Cependant, le livret I (introduction) est un « passage obligé ». C’est en effet ce livret qui donne des clés pour organiser la lecture. Il propose une table des matières complète reprenant le contenu des 7 livrets donnant ainsi une vue d’ensemble sur l’ouvrage. Afin de faciliter la lecture et pouvoir trouver les informations dont le lecteur a besoin, un important travail sur les niveaux de titre et la formulation de ceux-ci a été effectué par une secrétaire de rédaction (Mme Anne-Marie Pirard). De cette manière, les équipes peuvent trouver plus aisément des informations sur les priorités qu’elles travaillent. Exemple, si une équipe souhaite mettre en place avec les enfants, un travail sur les règles, elle peut trouver des pistes dans le livret IV (vivre ensemble) (voir table des matières générale, p 17) Le livret I donne également des explications sur la philosophie adoptée par les auteurs pour approcher la notion de « qualité d’accueil », des indications sur la manière dont les livrets ont été conçus, ainsi qu’une série de points importants qui posent le cadre (comme la notion de besoins en débat, par exemple, p 37) L’ouvrage est préfacé par Jean Epstein et Pierre Perret. Note pour la personne qui présente le power point Pour la présentation de cette dia : - Importance de donner quelques mots sur le livret « introduction » Parcourir, rapidement le titre de chacun des livrets. Annoncer qu’un « voyage » au sein de chacun d’eux est prévu. indique aux participants que vous allez parcourir les livrets et en même temps leur donner des possibilités d’utilisation différentes pour chaque livret : utilisation des encadrés, travail sur un titre, exploitation de la table des matières, …

14 Livret II : A la rencontre des familles
Les familles : pas un modèle unique mais une variété de configurations Poser des regards croisés sur les rôles, les perceptions et les statuts respectifs pour mieux comprendre … Prendre en compte chacune des familles, écouter ses attentes, construire les bases d’une relation de confiance … Pour reprendre D. Winnicott, « un enfant en lui-même n’existe pas. Il y a un enfant et quelqu’un avec lui … ». Chaque livret du référentiel commence par poser les enjeux globaux liés au livret. Dans le livret « familles », par exemple, il s’agira de se questionner sur les enjeux à établir et consolider une relation de confiance avec les familles. Il s’agit d’accueillir un enfant et sa famille, de prendre en compte l’histoire et les caractéristiques de chaque enfant, de cet enfant là que l’on a devant soi : a-t-il des frères et des sœurs ? quelle est sa place dans la famille ? quel est son vécu personnel ? Il s’agit également d’établir et de consolider des liens de confiance avec l’enfant et sa famille : qui est sa famille ? comment pouvons-nous entrer en contact avec cette famille ? comment démarrer et consolider une relation de confiance avec elle ? Le livret invite également à s’interroger sur les familles qui ne sont pas accueillies dans le milieu d’accueil (quelle accessibilité ?) Dans ce livret, des pistes de réflexion sont proposées pour comprendre les attentes des parents, les besoins d’accueil mais également de garde, poser des regards croisés sur les rôles, les perceptions, les statuts respectifs des uns et des autres. Note pour la personne qui présente le power point Pour la présentation de ce livret, les questions de cette dia et celles qui suivent recoupent l’ensemble des sujets abordés dans le livret «à la rencontre des familles » Indiquer que le référentiel est structuré à la fois par des encadrés (voir les codes donnés en début de chaque livret : questions, témoignage, à réfléchir, expérience et à découvrir), par un corps de texte, par des illustrations effectuées par David Evrard …

15 Livret II : A la rencontre des familles (suite)
Quelle implication des familles ? Quel partenariat ? Une participation modulée par et pour les familles … Qui sont les enfants et les familles que nous accueillons ? Qui n’accueillons-nous pas ? Pourquoi ? Que mettre en place ? - Comment ? Quels principes de base se donner au niveau déontologie ? Une des préoccupations des milieux d’accueil est également d’envisager la manière d’impliquer les familles à des degrés divers, à leur rythme. Le livret propose des balises pour réfléchir à des modalités de participation, et pas uniquement des réunions … Un exemple : encadré, p 9, « faire entrer les parents dans les locaux de vie » On trouve là le témoignage d’une équipe d’accueillantes qui explique comment elle a impliqué les parents au travers d’un Marché de Noël, grâce aussi à l’implication des enfants (proposent de mettre un avis dans les cartables des petits chez Mme Annie, en parlent à la maison, amènent des photos sur ce qu’ils ont fait et ce qu’ils montreront au marché, …) Dans ce lieu, le fait d’avoir organisé le marché de Noël a ouvert à un autre type d’implication de la part des parents. Ajouter comme commentaire Quand on parle « implication des familles », il convient aussi de penser à toutes les familles qui ne sont pas dans le milieu d’accueil, comme dans l’exemple ci-dessus. On peut également penser à toutes les autres situations : comment l’équipe veille-t-elle à être connue de toutes les familles ? est-ce que les heures d’ouverture et de fermeture sont adaptés aux besoins des familles ? comment veiller à ce que le projet d’accueil puisse être lu par toutes les familles ?

16 Des questions à se poser en équipe …
Le secret professionnel Cette question est-elle abordée de manière spécifique dans le projet d’accueil ? Jusqu’où entrer dans l’histoire des familles accueillies en tant que professionnel ? Quelles balises se donner en équipe pour réfléchir au type de renseignements demandés? Il s’agit aussi de penser aux principes de base qu’il convient de se donner dans le contact avec les familles. Dans ce livret, un accent tout particulier est accordé au secret professionnel. Voici ici un exemple des questions qu’une équipe peut retrouver dans les livrets pour effectuer une auto-évaluation, évaluer là où elle se situe par rapport à la question … Exemple P 44, livret II Sur cette dia, un exemple de questions posées qui permet aux équipes de faire le point, de s’autoévaluer par rapport à la partie « déontologie du travail avec les familles ».

17 Livret III : donner une place active à chacun et à tous les enfants
Qu’entend-on par « activité » des enfants ? Quelle conception de l’activité des enfants ? Quels enjeux pour les enfants dans l’agir et l’interagir ? Quelles sont les formes que peut prendre l’agir et l’interagir ? (le(s) projet(s), le jeu, les ateliers, …) Des temps qui font sens pour les enfants ? - Quelles conditions pour soutenir l’activité de chacun et de tous les enfants ? Ce livret commence par interroger l’activité : c’est quoi l’activité pour les enfants ? Ce qui se joue pour eux lorsqu’ils expérimentent, qu’ils découvrent seuls ou à plusieurs, … ? En quoi l’activité contribue à leur développement … Les auteurs de l’ouvrage ont considéré que dans l’activité, plusieurs choses étaient à prendre en compte, dont notamment, suivre le cheminement des enfants, leurs intérêts, ce qu’ils nous montrent, leurs souhaits … Tout cela a un sens pour les enfants qu’ils soient seuls ou à plusieurs. L’activité permet aussi de se mesurer, de savoir où on est, de voir les projets dans lesquels on va s’engager … Bien sûr, il y a aussi de la place pour les activités proposées par les adultes … Il s’agit de considérer le temps de loisirs comme un temps pour les enfants, un temps à eux … Des conditions sont nécessaires pour soutenir l’activité des enfants : que ces conditions soient liées à l’aménagement du temps (les enfants ont réellement besoin de temps pour explorer, expérimenter, assimiler, mais aussi ne rien faire …), aux attitudes professionnelles d’observation, d’écoute, de pose d’un cadre, de bienveillance vis-à-vis des enfants …

18 « Un enfant a infiniment plus à gagner à faire pendant trois jours une expérience qu’il fait lui même plutôt que de passer un quart d’heure à voir un adulte lui montrer. » Jean Piaget Chaque livret débute par une citation d’auteur. Voici celle qui a été choisie pour le livret « donner une place active à chacun et à tous les enfants ». Note pour la personne qui présente le power point Inviter les auditeurs (responsables de projets) à utiliser tout le « matériel » mis à disposition par le référentiel, que ce soit des citations, les illustrations …. pour amener l’équipe à réfléchir, à faire des liens avec ses pratiques, …

19 Livret IV : vivre ensemble au travers d’expériences de vie diversifiées
- Se socialiser, vivre dans des groupes L’organisation des groupes : des choix ? Quels effets? Un enfant dans le groupe - Quelles règles ? Comment ? Les enfants producteurs de règles ? - Comment permettre une éducation à la diversité ? Ce livret envisage la question de la socialisation, le rapport à l’autre. Il aborde la question de la vie en groupes et des choix liés à l’organisation des groupes (constitution, gestion des conflits). Ces choix concernant l’organisation des conditions de vie ont des impacts sur les interactions entre enfants et le vécu de chacun d’eux. Un accent particulier a été donné, dans ce livret, au développement de la vie en petits groupes …. Il convient d’abord de tenir compte d’une tendance naturelle des enfants à se réunir par petits groupes. Cela permet notamment de développer des compétences sociales : les enfants se connaissent mieux, se donnent plus facilement un coup de main, anticipent les réactions des uns et des autres et se crée un sentiment d’appartenance. Mais pour les adultes, il ne s’agit pas simplement d’organiser une division du groupe d’enfants, mais de le travailler de manière consciente. Ce n’est pas parce qu’on a construit des groupes qu’ils s’autogèrent. Des éléments importants sont développés autour de la manière dont l’adulte accompagne le petit groupe. Qui dit vie en groupe, dit aussi règles à respecter … Une partie importante est consacrée à ces règles et à la manière de les construire avec les enfants. Le groupe, c’est aussi une occasion de vivre la diversité : les enfants viennent de milieux différents, d’écoles différentes parfois … il y a des filles, des garçons, … C’est aussi des lieux où l’on peut vivre ensemble quelles que soient les caractéristiques personnelles de chacun (origine différente, enfant porteur de handicap, …)

20 Des phénomènes qui se produisent dans les groupes …
Dans ce livret, toute une série de phénomènes de groupe auxquels il convient d’être vigilants sont également abordés : conformité, leadership, conflits, enfants fantômes et les phénomènes de rejet, intimidations pour lesquels les adultes doivent être particulièrement outillés et réagir à bon escient. Note pour la personne qui présente le power point Illustrer les phénomènes de groupe Un encadré « à découvrir », p 43, donne les indications suivantes. Les études de Dan Olweus (Norvège) relèvent qu’environ 15 % des enfants fréquentant l’école primaire et les premières années du secondaire sont souvent impliqués dans des phénomènes de brimade soit comme tyrans, soit comme victimes soit les deux. Les actes d’intimidation (85 %) se passent en présence d’autres personnes (adultes et / ou enfants). Il propose des outils pour reconnaitre quand on est face à un phénomène d’intimidation. Il insiste sur la nécessité d’intervention des adultes pour arrêter ce phénomène. Les enfants qui en sont victimes souffrent réellement psychologiquement et les « tyrans » ne se rendent pas toujours compte, du moins dans le démarrage du processus, de ce qu’ils font. Il importe que ces phénomènes soient pris en compte par l’ensemble de l’équipe.

21 Livret V : créer des liens, permettre à chaque enfant d’être en lien pour consolider son identité
1ère partie : Assurer une sécurité psychique Créer des liens = essentiel à la constitution et à la consolidation de l’identité. Pourquoi ? Prendre en compte l’expression des émotions Perceptions des temps vécus par les enfants Quelles attitudes professionnelles à privilégier ? une attention particulière pour les plus jeunes Ce livret est consacré à la manière dont se tissent les liens, principalement avec l’adulte en général et les adultes amenés à prendre en charge les groupes d’enfants en particulier. Il propose des pistes de réflexion : sur la manière de permettre aux enfants d’investir le monde tout en étant assurés de conditions de sécurité psychique ou affective ; sur les conditions pour que de tels liens se créent. Il met en évidence les enjeux de la création de tels liens pour la consolidation de l’identité. Dans chacun des livrets, les contenus de l’un « répondent au contenu de l’autre ». Par exemple, il est question dans ce livret de l’importance de découvrir les lieux et les personnes (adultes et enfants présents). Une animatrice d’une école de devoirs (p 40, livret V) explique comment elle aide et parents et enfants à se faire des images de ce qui se passera dans l’école de devoirs en faisant ensemble une découverte des lieux, du coin jeux, du coin « vestibule » où les enfants peuvent déposer leurs affaires, … c’est le moment où elle explique également les règles. Un lien peut également être effectué avec le livret « à la rencontre des parents », temps d’accueil et d’échange, p 38. Une part importante de ce livret est consacrée à la manière dont les enfants construisent la notion du temps. Les enfants n’ont qu’une connaissance implicite du temps alors que les adultes peuvent se représenter la durée horloge. Ce qui a pour conséquence par exemple, que des enfants peuvent avoir beaucoup d’enthousiasme à commencer une « grande activité », mais rapidement, être démobilisés. Leur intention n’est pas de « mettre le jeu par terre », mais il peut s’agir par exemple d’une difficulté de se représenter la fin et d’anticiper sur ce qui va se passer.

22 Note pour la personne qui présente le power point
Il est proposé de lire simplement la phrase qui figure sur le dessin (p 18 du livret V) … Ce type d’illustrations peut être utilisé pour faire émerger les représentations des participants, débattre avec eux, faire les liens avec les pratiques …

23 Livret V : créer des liens, permettre à chaque enfant d’être en lien pour consolider son identité
2ème partie : Assurer une sécurité physique Aménager des lieux sécurisés et sécurisants : prendre la mesure du risque, avoir une vigilance pendant tous les moments de l’accueil, penser aux facteurs d’ambiance, aux facteurs physiques et humains … La sécurité, une responsabilité partagée par tous … Dans ce même livret V, une seconde partie met le focus sur l’aménagement de lieux sécurisés. Tous les adultes n’ont pas la même perception du danger et la même conception de la prise de risque (et son intérêt). Il importe de travailler en équipe la cohérence pour parvenir à une juste mesure. « Les enfants ont « droit » à des bleus, sans devoir courir des risques démesurés … » D’où l’importance par exemple, de donner aux enfants des consignes de sécurité accompagnées de leur sens … De même, la sécurité est un responsabilité partagée par tous … et pas uniquement par le responsable du milieu d’accueil. - Avant une activité, il importe d’anticiper le déroulement (si on traverse une route par exemple, qui fait quoi, quelles consignes donne-t-on aux enfants ? - Pendant l’activité, il s’agit de rester vigilant … comme faire reculer les enfants derrière la ligne de couleur à la gare pour éviter d’être trop près des voies. - Si un incident ou un accident se produit, qu’a-t-on prévu ? qui prend en charge le reste du groupe ? … Il importe également, après un risque, de prendre du temps pour évaluer la crise, même si elle n’est pas grave, pour ajuster au mieux les conditions. Il arrive également que les mesures de base de sécurité (évacuation des locaux, …) ne soient pas connues par les membres de l’équipe …. À reprendre ensemble !

24 Livret VI : promouvoir la participation des enfants aux faits et aux événements qui les concernent
Participer => Enjeux de la participation : Quelle est la place réservée à l’enfant ? Aux enfants ? Quelles conditions à la participation ? 2 textes pour aller plus loin Le conseil Des projets avec les enfants Note pour la personne qui présente le power point Dire que ce livret concerne la participation des enfants aux faits et événements qui les concernent. Indiquer qu’un extrait de la table des matières est présentée sur la dia suivante. De plus, deux textes écrits par un expert (Jean-Pierre Darimont) sont proposés : l’un porte sur la pratique de conseil et l’autre, sur la mise en projet. Le conseil n’est pas un outil qu’on utilise parce qu’il a un problème, mais il est un pivot pour permettre aux enfants de dire leur vie dans le groupe. A noter aussi que de nombreux milieux d’accueil mettent en place des moments de partage : comme ce moment « d’accueil » du matin, où tous les enfants sont rassemblés et ont l’occasion de dire « ce qu’ils aimeraient faire, avec qui et à quoi ils ont envie de jouer, … ce qu’ils trouvent de « pas chouette », …

25 Note à la personne qui présente le power point
Lire les « gros » titres de la dia. Cette dia donne une illustration de l’organisation de la table des matières de ce livret.

26 Livret VII : à la rencontre des professionnels
Tensions qui traversent le secteur : entre garde et accueil, entre scolaire et socio-culturel, entre animation d’activités (suractivité) et accompagnement de l’enfant Centration du projet éducatif sur les besoins de l’enfant et de sa famille Importance du travail sur le projet éducatif : cohérence, continuité, posture professionnelle Des tensions traversent le secteur : - la tension accueil–garde. Il arrive parfois que les accueillant rejettent la notion de garde car ils préfèrent parler d’accueil, d’éducation. Or, ce n’est pas tant le fait de garder qui pose problème, mais bien la façon dont cette garde est assumée. Accueillir signifie prendre en considération l’ensemble des besoins - la tension entre scolaire et socioculturel Les accueillants se rallient à l’idée que le temps libre doit être un temps autre et si on apprend beaucoup en jouant, en dessinant, le lieu d’accueil n’a pas de vocation de développer des connaissances approfondies et en même temps il n’a pas de souci de rentabilité que l’on pourrait retrouver dans certaines activités. Si c’est une école de devoirs, c’est normal qu’il y ait du scolaire, mais tout ne doit pas être axé sur le scolaire. - la tension entre animation d’activités et accompagnement du temps libre : aujourd’hui, les loisirs appartiennent aussi au monde de la consommation et de la performance (stages coûteux, …). Le propos n’est pas de nier l’existence d’activités proposées aux enfants. La question est de savoir sur quoi on met l’accent : sur le bon déroulement de l’activité ou sur les enfants considérant que l’activité relève quelque part d’un prétexte, d’une occasion fournie aux enfants pour s’exprimer, interagir, découvrir leurs intérêts, … Les milieux d’accueil doivent résoudre ces tensions en fonction de leur projet, de leur contexte notamment par le travail de construction de leur projet éducatif.

27 Livret VII : à la rencontre des professionnels (suite)
Le travail en équipe et en réseau : Encadrement et soutien de l’équipe Une équipe insérée dans un environnement Quels enjeux et paramètres de professionnalisation ? formations; infrastructures et matériels adaptés taux d’encadrement conditions d’accueil … Le livret donne des indications sur le travail en équipe et en réseau en mettant un accent particulier sur le sens du travail en équipe, ce qui le favorise. C’est dans ce livret que le lecteur pourra trouver un glossaire (p 59) Il présente aussi les enjeux et les paramètres psychopédagogiques de la professionnalisation que ceux soient liés à la nécessité des formations, aux infrastructures et au matériel adaptés, au taux d’encadrement et de manière plus générale à toutes les conditions d’accueil. Note pour la personne qui présente le power point Possibilité de présenter un encadré de votre choix. Un exemple : L’encadré de la page 32 présente les trois fonctions qui doivent être assumées durant une réunion (production, facilitation, régulation). OU Raconter la situation des 15 accueillantes extrascolaires (p 27) qui se rassemblent une fois par mois, pendant deux heures pour échanger sur des situations vécues avec les enfants … Cette rencontre, que toutes apprécient, est préparée et animée par le responsable de projet qui en assure aussi le suivi !

28 Des pistes d’utilisation du référentiel
Le référentiel = soutien à la rédaction ou à l’aménagement du projet d’accueil. Grâce aux Situations, observations texte en lui-même (support du débat en équipe – apport théorique – grille de lecture); table des matières générale questions références (notes de bas de pages, bibliographie, …) illustrations A prévoir : un travail à partir de mots-clés La présentation a montré que les portes d’entrée pour utiliser le référentiel et amener l’équipe au débat sont nombreuses. Il peut s’agir: de partir des situations qui se trouvent dans les encadrés. de découvrir ensemble le corps du texte basé sur des apports théoriques. Deux exemples - Dans le livret IV « vivre ensemble » (p 40), un chapitre est consacré aux « enfants fantômes ou les enfants invisibles ». Un témoignage est livré par un responsable de plaines qui invitait à être attentifs aussi aux enfants silencieux, effacés. Ceux dont on ne se souvient pas du prénom … mais qui ne posent pas de problèmes visibles, mais pourraient avoir des difficultés de vie dans le groupes sans l’exprimer. - Des grilles de lecture peuvent aider par exemple à questionner le projet éducatif. Dans le livret VI « participer » (p 13), l’échelle de Hart invite à s’interroger sur les conditions dans lesquelles les adultes permettent ou non la participation des enfants. Cette échelle peut, par exemple, aider les équipes qui le souhaitent à se positionner par rapport à cette participation d’utiliser la table des matières de chaque livret ou la table des matières générale reprise dans le livret I « introduction » (pp 15 à 20). de partir des questions proposées après chaque développement. de puiser dans les références proposées : au travers des différents livrets, les choix ont été portés sur certains courants pédagogiques. Ce qui paraissait l’essentiel a été développé dans le corps du texte tandis que des notes de bas de page et la bibliographie de chaque livret renvoient vers des références. Un travail à partir de mots clés sera possible quand le référentiel disposera d’un index. Après une large phase de diffusion accompagnée et d’implémentation, le référentiel sera mis en format PDF sur le site de l’one (mais pas tout de suite !).

29 Une piste : entrer par les illustrations
Note pour la personne qui présente le power point Présenter une des possibilités d’entrée dans le référentiel choisir une (ou des) illustrations réalisées par David Evrard. Dans le livret VII, (à la rencontre des professionnels), un accent est mis sur la nécessité de travailler en réseaux, de se parler. Cette illustration (que l’on retrouve dans le livret à la page 35) met en scène le règne de la « débrouille », alors que le local dans lequel se trouvent les couchettes de l’école maternelle est fermée à clé. Quelles possibilités de collaborer entre enseignants et accueillants ? Va-t-on utiliser les subsides pour acheter du matériel coûteux en double exemplaire ? Quelles autres solutions si les acteurs concernés pouvaient se parler ? Pour le bien-être de tous les enfants …

30 Ce qui est attendu des milieux d’accueil 3 – 12 ans
S’engager dans un processus de réflexion sur les conditions d’accueil de qualité mises en place au niveau local; Entrer dans ce processus à leur rythme (par exemple, une priorité par année); Prendre le temps pour s’approprier les concepts. Le code de qualité est d’application pour tous les milieux d’accueil 0-12 ans. Cependant, dans ce qui est attendu des milieux d’accueil, le maître mot est « prendre du temps » pour travailler les conditions liées à un accueil de qualité. Les milieux d’accueil ne doivent pas chercher à tout aborder en même temps. Ils peuvent parfaitement cheminer par objectif, par priorité d’année. Cela pourrait se traduire par exemple par la volonté d’une équipe de travailler, une année, sur les conditions du vivre ensemble. L’année suivante, par exemple, elle envisagera la question de l’activité. Les enjeux sont importants à la fois - Pour les milieux d’accueil : comment saisir cette occasion, non pas pour « faire un devoir » pour l’ONE, mais bien d’engager une réflexion sur les pratiques quotidiennes et les améliorer pour un « mieux » pour tous ? - pour les agents ONE : comment dépasser une approche « normalisante » de la qualité d’accueil (outils où l’on donne des façons de faire, outils à cocher, …) et impulser, avec les équipes, une culture du débat sur les fondements des choix éducatifs que le milieu d’accueil effectue, la pertinence de ces choix éducatifs et leur réalisation dans le quotidien ? L’outil (et les démarches associées) est (sont) bien là « pour soutenir » la dynamique interne et permettre le dialogue entre toutes les parties (professionnels, parents, pouvoir organisateur, organisme d’évaluation et de contrôle, …) et non pour évaluer ou conformer.

31 Ce qui importe … que chaque équipe, dans son contexte,
se saisisse des enjeux les plus importants dans son travail et trouve appui dans le référentiel pour dégager des pistes d’actions pour les enfants et leur famille; échange, notamment à partir des pistes proposées dans le référentiel; fasse évoluer les conditions d’un accueil de qualité de tous les enfants au quotidien. Note pour la personne qui présente le power point Lire simplement les différents points repris sur la dia … ou les laisser lire ! Commentaire à ajouter éventuellement … Chaque équipe est invitée à travailler à partir de situation(s) concrète(s) : une situation qu’elle a rencontrée (travail à effectuer une fois par trimestre, une fois par mois, …) lui pose question, que l’équipe a du gérer ou qui permet d’aller plus loin. Possibilité d’organiser un temps de réflexion à partir de cette situation en lien avec le référentiel.

32 Découvrir le référentiel …
Le référentiel a été co-construit par tout un groupe ayant une expérience de terrain, une expertise. Ce n’est pas un outil « comme les autres ». C’est « un outil de références, qui a des références et qui fait référence ! » L’ONE n’est pas seul pour faire connaître ce référentiel et engager un travail sur les concepts : tout le réseau des milieux d’accueil est concerné … du niveau local au niveau des fédérations ! Des liens sont à effectuer avec les organismes de formation : enseignement de plein exercice, promotion sociale et opérateurs de formation continue Le référentiel est « au service des milieux d’accueil », il s’agit maintenant de le faire connaître, de le diffuser … Il peut constituer une aide précieuse dans la réflexion sur les conditions d’un accueil de qualité. D’autres outils existent bien sûr, mais celui-ci n’est pas un outil comme les autres. Pour le construire, des personnes issues de différents horizons (impliqués directement dans l’encadrement d’un milieu d’accueil, opérateurs de formation, membres de fédérations ou de coordinations régionales, … (voir dia 9 de cette présentation)) ont confronté leurs points de vue, ont pris des options et des orientations fortes qu’ils partagent … Pour paraphraser un membre du groupe ressource, « il s’agit d’un outil de références, qui a des références et qui fait référence ! » Du côté de l’ONE, il est demandé de se situer dans une logique d’accompagnement et non de contrôle. Cette philosophie de soutien doit être partagée par l’ensemble des personnes concernées : que ce soit les personnes qui sont sur le terrain; les services de l’administration centrale; les commissions d’agrément. Des liens doivent être effectuer avec l’ensemble des organismes de formation.

33 la balle est dans votre camp !
Maintenant la balle est dans votre camp ! Merci pour votre attention et bon travail