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ANESTHESIE EN CHIRURGIE CERVICO-FACIALE
Michaël Lemogne S.A.R. Hôpital SAINT-LOUIS, Paris
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Préoccupations de l’anesthésiste en chirurgie cervico-faciale
proximité du champ opératoire contrôle des voies aériennes supérieures (VAS) risque d'intubation difficile mobilisation de la tête pendant l'intervention diminution du saignement per opératoire Prévention des nausées et vomissements post-op
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Contrôle des V.A.S Pré opératoire Stratégie Per opératoire
Post opératoire
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Contrôle des V.A.S Pré opératoire : détection d'une intubation difficile Consultation d'anesthésie Per opératoire : éloignement du champ opératoire Intubation Fixation, installation Monitorage Post opératoire : protocole d'extubation S.S.P.I
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Dépistage d’une intubation difficile (1) Interrogatoire
les antécédents : intubation difficile antérieure trachéotomie, intubation prolongée traumatisme maxillo-facial, cervical intervention cervico-faciale intervention oropharyngée, trachéale changement de la voix troubles du sommeil : ronflements, apnées
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Dépistage d’une intubation difficile (2) examen clinique
recherche de tr. fonctionnels atteinte laryngée : dysphonie, dyspnée inspiratoire, stridor, raucité de la voix sténose trachéale : dyspnée inspiratoire +/- dyspnée expiratoire sans dysphonie atteinte pharyngée : dysphagie haute
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Dépistage d’une intubation difficile (3) examen clinique
recherche : une dysmorphie maxillofaciale ou cervicale une pathologie crânio-faciale, cervicale note : l’ouverture de bouche les critères de Mallampati la distance de Patil la perméabilité des fosses nasales
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la distance de Patil appelée aussi distance thyro-mentonnière
elle doit-être > à 6,5 cms
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Critères de Mallampati et grades de Cormack
Classe 1 Classe Classe Classe 4 Grade 1 Grade Grade Grade 4
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Mobilité du rachis cervical
> 90°
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Intubation orotrachéale
Indications : interventions sur le maxillaire supérieur et structures sus-jacentes (sauf si contrôle perop de l ’articulé dentaire) interventions sur les parties molles glandes salivaires, chaînes ganglionnaires interventions sur l'oreille amygdalectomies, adénoïdectomies chirurgie nasale
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Intubation nasotrachéale
Indications : interventions endobuccales interventions sur le maxillaire inférieur plus largement : interventions sur les maxillaires si contrôle perop de l ’articulé dentaire Difficultés : les cornets la tache vasculaire vasoconstricteurs : Xylo 5% + Naphazoline
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l ’axe des fosses nasales est perpendiculaire au massif facial
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Quelles sondes? Sondes armées
ne se plicaturent pas mais danger de blessures narinaires ne résistent pas aux morsures Sondes préformées (oro / naso trachéales) courbures à distance du massif facial ne s’adaptent pas à la forme de tous les visages
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Sondes armées
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Sondes préformées nasales orales
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Masques laryngés Standard Renforcé Fastrach
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Les avantages du ML en ORL
absence de nécessité de curarisation dissection nerveuse remplace le tamponnement pharyngé diminution du nombre d'épisodes de toux chirurgie de l'oreille bien toléré au réveil chirurgie nasale
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Les inconvénients du ML en ORL
il ne remplace pas une intubation nasale utilisation délicate ou impossible en cas de trismus obstruction possible si flexion importante du cou risque de déplacement per opératoire ventilation contrôlée limitée à des pressions d'insufflation < à cm d'eau risque de fuites autour du masque risque de distension gastrique risque d'inhalation
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Les indications du ML en ORL
Amygdalectomies - Adénoïdectomies Pharyngoplasties - UVPP Myringotomies ( paracentèse, pose de yoyo) Chirurgie de l'oreille Rhinoplastie Chirurgie endonasale Thyroïdectomies, glandes salivaires Fibroscopies bronchiques Aide à l'intubation difficile
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Protection per-op des VAS
Tamponnement pharyngé postérieur (Packing) protège : - des sécrétions salivaires, du sang - du liquide de lavage - des débris osseux ou dentaires participe à la prévention les vomissements participe au maintien de la sonde d'intubation mèches à prostate éponges à retirer avant extubation ou avant passage en SSPI fil de rappel obligatoire +++
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Fixation de la sonde d'intubation
les adhésifs peuvent : gêner le chirurgien être décollés par l'humidité si besoin fixation par : un cordon passant derrière la tête un fil à travers la cloison si int. nasale un fil fixé sur une dent si int. orale
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Protection oculaire impérative
larmes artificielles gel lacrymal unidose occlusion palpébrale parfaite tarsorraphie si besoin
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Position de la tête utilisation d ’un rond de tête ou d ’une têtière
en mobilisant la tête on vérifie qu’il n ’y a pas de tension sur la sonde d ’intubation
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Champs opératoires à la pose des champs : au déchampage :
s ’assurer qu ’ils ne sont pas collés sur la sonde d ’intubation au déchampage : vigilance ++
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Surveillance per-opératoire
la clinique la main (coloration) l 'amplitude thoracique l 'auscultation
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Surveillance per-opératoire
monitorage du circuit débranchement alarme pression basse spirométrie coudure de la sonde alarme pression haute
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Surveillance per-opératoire
Capnographie : permet de détecter : une intubation œsophagienne une extubation per-opératoire une déconnexion du circuit une hypo ou hyper ventilation, une apnée une embolie gazeuse : baisse rapide de la PETCO2
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Surveillance per-opératoire
Oxymétrie de pouls détection d'une intubation sélective : chute rapide mais modérée de la SpO2
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Surveillance post-opératoire U.S.P.I.
Surveillance habituelle : ventilatoire, hémodynamique saignement douleur Mais aussi : vitalité des lambeaux prévention des vomissements aspiration des mucosités, du sang (SG) évolution des œdèmes
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Extubation si intubation difficile avec liberté des VAS compromise au réveil ou si ré interventions multiples prévues TRACHEOTOMIE canule avec ballonnet et chemise interne (Shiley) aspirations, aérosols, soins de canule +++
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Canule fenêtrée pour trachéotomie, à ballonnet basse pression
D E
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Extubation si liberté des VAS incertaine
extubation chez un malade CONSCIENT préoxygénation 3 à 4 min ( FiO2 = 1 ) test de fuite autour de la sonde extubation sous fibroscopie ou sur guide ( Guide de Cook …)
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Réduction du saignement
Physiopathologie du saignement Tête + cou = 1/3 du débit sanguin total 3 types de saignement : Artériolaire : résistances périphériques, débit cardiaque Veineux : retour veineux Capillaire : sphincters précapillaires (inflammation, tonus local, PCO2)
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Réduction du saignement
chirurgie de l'oreille, chirurgie nasale, ostéotomies, chirurgie des angiomes en pré-op : arrêt, si possible, des anti-aggrégants plaquetaires (aspirine, Ticlid ®, Plavix ®) 1/ anesthésie locale + adrénaline AL + vasoconstricteur local, coopération du patient 2/ anesthésie locale + sédation (DZA ou NLA) risque d'hypoventilation, d'inhalation effet annulé par l'hypercapnie monitorage +++, USPI
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Réduction du saignement
3/ Anesthésie générale + AL adrénalinée ventilation contrôlée stabilité et profondeur de l'anesthésie pour diminuer la réponse sympathique la narcose : les halogénés, le propofol l’analgésie : le remifentanil
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Réduction du saignement
ISOFLURANE - SEVOFLURANE - DESFLURANE peu de tr. du rythme même avec adrénaline adré + halogénés = tr.du rythmes possibles adré à 1/ = 10ml/10mn ou 30ml/60mn doses d'adrénaline maximales par injection: 1,5 µg / kg avec l'halothane 5,4 µg / kg avec l'isoflurane conservation du débit cardiaque vasodilatation périphérique mais parfois tachycardie sans hypotension - vérifier l'analgésie ( rémifentanil ) - puis si besoin utiliser des hypotenseurs
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Réduction du saignement
PROPOFOL + REMIFENTANIL en mode AIVOC
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Réduction du saignement
Ventilation contrôlée entrave au retour veineux adapter le rapport I / E = 1 / 2,5 permet un contrôle précis de la capnie
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Réduction du saignement
Influence de la posture proclive de 15 à 25 º la PA carotidienne baisse de 2 mmHg pour 2,5 cm par rapport au cœur risque d'hypo perfusion cérébrale possibilité de pressions nulles ou négatives dans les jugulaires (risque d'embolie gazeuse)
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Influence de la posture
la PA carotidienne baisse de 2 mmHg pour 2,5 cm par rapport au cœur
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Réduction du saignement
les règles de l'hypotension contrôlée : rester dans les limites de la régulation du DSC PA moyenne > 65 mmhg normocapnie respect des contre-indications sujets âgés, souffle carotidien sujets dysautonomiques (diabétiques) insuffisance vasculaire cérébrale monitorage de la pression du ballonnet
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Monitorage de la pression du ballonnet
Anesthésie avec N2O Pression à ne pas dépasser : cm H2O mm Hg
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Prévention des NVPO chirurgie de l’oreille chirurgie endonasales
amygdalectomies chirurgie maxillo faciale
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Prévention des NVPO en per op : en début d ’intervention
anesthésie au propofol en AIVOC préférer les ALR aux morphiniques ne pas utiliser N2O éviter la déglutition des sang en début d ’intervention déxaméthasone (corticoïde) : 4 à 8 mg en IVD en fin d ’intervention : dropéridol (neuroleptique) : 1 à 2 mg ondansétron (anti-sérotonine) : 4 à 8 mg en IVD
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Prévention des NVPO FACTEUR DE RISQUE :
Femme ……………………………………… 1 point Total Non fumeur ………………………………… 1 point Atcds de mal des transport ou de NVPO … 1 point Morphiniques post opératoires …………… 1 point …4 points PROPHYLAXIE AU BLOC : 0 ou 1 point points ou 4 points Risque Risque Risque 2 Dexaméthasone : 4 à 8 mg Pas de prophylaxie Dropéridol 1,25 mg + Dropéridol 1,25 mg + Odansétron : 4mg TRAITEMENT EN SSPI : Dropéridol 1,25 mg Odansétron : 4 mg Odansétron : 4 mg Si échec après 15 mn : Odansétron : 4 mg
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L'oreille externe (E), moyenne (M) et interne (I)
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Schéma de l'oreille moyenne
le marteau (1) l'enclume (2) l'étrier (3) le tympan (4) la fenêtre ronde (5) la trompe d'Eustache (6) la fenêtre ovale sur laquelle s'applique la platine de l'étrier (3)
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Chirurgie de l'oreille les interventions :
myringotomies et pose de DTT (yoyos) microchirurgie de l ’oreille moyenne pour otite chronique (choléstéatome): antro-atticotomie, évidemment mastoïdien tympanoplastie si oreille sèche si otospongiose : ossiculoplastie par prothèse, stapédectomie (ablation de l ’étrier) neurinome de l’acoustique neurofibrome bénin de la VIIIe paire crânienne
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Ossiculoplastie 1 - marteau 2 - encoche pour le marteau
3 - tête de la prothèse 4 - fût de la prothèse 5 - tendon stapédien (étrier) 2 3 4 5 Le fût de la prothèse est déposé sur la tête de l'étier.
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Cholestéatome ou épidermose de l'oreille moyenne
par invagination d'épithélium de la membrane tympanique, formant ainsi une poche de rétraction par migration à partir des berges d'une perforation marginale l'épiderme envahi la caisse du tympan. Il est exceptionnellement primitif, congénital, par inclusion épidermique à partir de restes branchiaux.
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Le cholestéatome Souvent des paillettes blanches sèches
s'échappent d'une large destruction du tympan et du conduit osseux
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Le cholestéatome Quelquefois, l'examen ne montre qu'une petite croûtelle brune purulente sur la partie postérieure du tympan, sous laquelle se cache une perforation minuscule.
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Chirurgie de l'oreille chirurgie céphalique réduction du saignement
antibioprophylaxie : rien si oreille sèche si otorrhées : AB adaptés aux germes (pseudomonas) contrôle des pressions intra-auriculaires le N2O est 34 fois + diffusible que l'azote arrêt du N2O 5 mn avant la pose de greffe prévenir les vomissements post-op
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Coupe frontale des sinus
maxillaire supérieur sinus maxillaire Sinus ethmoïdal
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Coupe sagittale des sinus
cellules ethmoïdales moyennes sinus sphénoïdal sinus frontal ostium du sinus frontal ostium du sinus maxillaire orifice trompe d ’Eustache
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Chirurgie du nez et des sinus
les interventions : turbinectomies méatotomies septoplasties rhinoplasties polypes nasaux cancer des sinus
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Chirurgie du nez et des sinus
chirurgie céphalique réduction du saignement application locale de vasoconstricteurs mèches naphazolinées antibioprophylaxie : seulement si greffes dans les rhinoplasties ou tumeurs de sinus gène respiratoire au réveil à cause des mèches agitation post-op au moment de l ’extubation intérêt du masque laryngé guedel pour faciliter la respiration buccale
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Maladie de Widal terrain allergique PM par hydroxyzine
asthme allergie à l'aspirine polypose nasale PM par hydroxyzine AG profonde pour éviter les bronchospasmes éviter les curares pas d'AINS (ni aspirine) en post-opératoire
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Amygdalectomie En France : 2 méthodes d'amygdalectomie Sluder
guillotine les amygdales enfant en position assise très rapide pas d'hémostase Dissection plus lente hémostase chirurgicale sous intubation
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Amygdalectomie au Sluder
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Les risques de la méthode de Sluder
Hémorragies per et post-op Inhalation, Laryngospasme Hypoxie Troubles du rythme
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Amygdalectomie par dissection
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Amygdalectomie Consultation préopératoire
troubles hémostase atcds, bilan récent, ex. clinique prises de salicylés bilan d'hémostase TP, TCA, Plaq, TS ? Groupe + RAI hypertrophie amygdalienne gêne à la ventilation au masque gêne à l'intubation, au ML Infection des VAS laryngospasmes et désaturations X 4
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Anesthésie pour amygdalectomie
AG + Intubation orotrachéale la sonde se glisse dans la spatule du Boyle-Davis patient en position de Rose (glotte au zénith) léger proclive tête en hyper extension pas de packing
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Anesthésie pour amygdalectomie
chez l'enfant : induction au masque abord veineux intubation +/- curares extubation sous AG profonde ou réveil complet antalgiques post-op débutés per-op chez l’adulte : abord veineux induction intubation +/- curares extubation après réveil complet antalgiques post-op débutés per-op
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ML et amygdalectomie diminution du nombre d'épisodes de toux
moins de broncho et laryngospasmes meilleure étanchéité que la sonde d'intubation mais risque de déplacement per opératoire à réserver aux enfants enrhumés
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Amygdalectomie sous masque laryngé
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Anesthésie pour amygdalectomie
Entretien : réveil rapide sans dépression respiratoire halogénés : sévoflurane, isoflurane, desflurane propofol : moins de vomissements post-op Analgésie : alfentanil : 20 à 40 µg / kg Remifentanil : 0.25 µg / kg /mn
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Amygdalectomie douleur post-op (1)
Paracétamol : Perfalgan® 1g x 4 / 24h chez l'adulte Dafalgan® (20 à 50 mg / kg / 24h) chez l'enfant Néfopam : Acupan® 120 mg / 24h chez l'adulte Tramadol : Contramal ® LP 100 à 200mg x 2 / 24h Pas d ’AINS après amygdalectomie car saignement
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Amygdalectomie douleur post-op (2)
Corticoïdes : Solumédrol® IV (0,5 à 1 mg / kg) Solupred® per os (1mg / kg) Morphiniques : Nubain® IV ou SC ( 0,2 mg / kg) Morphine IV ou SC (50µg / kg)
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Complications des amygdalectomies
Vomissements : 75% des enfants propofol per-op, Vidange de l'estomac dropéridol (70µg / kg) déxaméthasone odansétron Hémorragies : rares 0,1 à 10 % selon les équipes dans les 6 premières heures (ambulatoire ?) si ré intervention : estomac plein
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Anesthésie pour adénoïdectomie
chez l'enfant : Faut-il intuber ? durée < 1 mn en décubitus dorsal monitorage induction au masque puis abord veineux maintenir une VS si ML : écarteur de Boyle Davis PLS dès que possible
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Uvulo-palato-pharyngoplastie chirurgie du ronflement
1 - gain par raccourcissement du voile 2 - gain transversal
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Uvulo-palato-pharyngoplastie
Problèmes anesthésiques HTA, obésité, apnée du sommeil… intubation difficile ? Chariot d ’intubation difficile à proximité même installation que pour l ’amygdalectomie douleur post-opératoire saignement post-opératoire si apnée du sommeil : Surveillance en USPI, CPAP...
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Endoscopie en ORL
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Endoscopie en ORL Buts de l'endoscopie : examiner biopsier intervenir
liberté des VAS biopsier risque de saignement, d'inhalation protection de l'arbre trachéo-bronchique intervenir microchirurgie, chirurgie au laser immobilité des cordes vocales ablation de corps étrangers
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Endoscopie en ORL Un problème : l ’obstruction des VAS en Pré op :
en faire le diagnostic (tumeur, œdème…) attention à la prémédication en Per op : ne pas gêner le chirurgien en Post op : œdème, saignement baisse du tonus les muscles laryngés risque d'inhalation risque de dyspnée aiguë
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Endoscopie en ORL problèmes anesthésiques :
Instabilité cardiovasculaire Endoscopie ORL = Intubation de 10 à 40 min Arrêt brutal de la stimulation douloureuse en fin d'intervention Anesthésie profonde et rapidement réversible
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Endoscopie en ORL Méthodes d'anesthésie (1) : AL :
inconfort du patient coopération +++ inconfort de l'ORL mouvements respiratoires mobilité des cordes vocale
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Endoscopie en ORL Méthodes d'anesthésie (2) : AL + NLA ou DZA
ou AL + sédation propofol : inconfort de l'anesthésiste hypoventilation, inhalation inconfort de l'ORL mouvements respiratoires mobilité des cordes vocales
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Endoscopie en ORL Méthodes d'anesthésie (3) : AG + curarisation :
immobilité des cordes vocales mais ventilation difficile 2 types de ventilation possibles : intubation par une sonde MLT n° 4 à 6 + ventilation classique jet ventilation à fréquence normale : injecteur de Sanders à haute fréquence (JVHF) : Acutronic MISTRAL
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Jet-ventilation Permet la ventilation à travers
des injecteurs de petit diamètre (14G)
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Jet-ventilation 1 2 3 1- ventilation intercricothyroïdienne
2- ventilation pré-trachéale 3- ventilation trans-glottique
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Jet-ventilation ventilation pré-trachéale :
injecteur fixé sur la spatule du laryngoscope doit être dans l'axe de la glotte risque d'inhalation sang, sécrétions efficacité de la ventilation incertaine
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Ventilation pré-trachéale
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Jet-ventilation ventilation trans-glottique :
par sonde d'aspiration n° effet fouet par un "injectoflex" par canal latéral d'un bronchoscope
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Ventilation trans-glottique
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Jet-ventilation Ventilation intercricothyroïdienne
cathéter court : Cook 14G cathéter long vasculaire avec desilet 14G : introduit sur 10 à 13 cm pour arriver à 2 cm de la carène canule de Ravussin 13G complication : le BAROTRAUMATISME emphysème sous-cutané, médiastinal pneumothorax ponction veineuse
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Catheter Transtracheal de COOK
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Canule de Ravussin
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Ventilation transtrachéale intercricothyroïdienne
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Vue latérale du larynx
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Ponction de la membrane intercricothyroïdienne
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Jet-ventilation Par l'injecteur de Sanders (Manujet)
à commande manuelle à fréquence normale inconvénients : volume courant imprécis pas de monitorage des pressions effet venturi maximum BAROTRAUMATISME, INHALATION
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« MANUJET » KIT DE JET VENTILATION MANUELLE AVEC LIMITATEUR DE PRESSION
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Jet-ventilateur - Acutronic MISTRAL
principe : une valve solénoïde tronçonne un flux gazeux de 3 à 5 bars réglages : fréquence de 10 à 600 par min temps inspiratoire de 20 à 60 % débit de 0 à 60 litres / min volume courant de 0 à 990 ml monitorage en utilisation ORL : pression de fin d'expiration en jet line (EEP) à travers le connecteur
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Jet-ventilateur - Acutronic MISTRAL
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Jet-ventilation Principes du jet ventilateur
effet 2,5 à 4 bar venturi inadéquation entre le temps de relaxation du poumon et le temps imparti à l'expiration
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Jet-ventilation Réglages du ventilateur pour les endoscopies ORL
Pression de travail : entre 2,5 et 4 barr Temps inspiratoire : 20 à 30 % du cycle Fréquence : 150 par min FiO2 : - habituelle : = 1 - si laser : = ( pas de N2O )
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AG pour endoscopie ORL (1)
induction : Propofol : durée d'action courte la réactivité des VAS serait déprimée Hypnomidate : sujets fragiles Morphiniques obligatoires (prévention HTA) alfentanil, rémifentanil (action rapide, 1/2 vie courte) entretien : si jet-ventilation : Propofol + Rémifentanil (en mode AIVOC ou SAP) si intubation : halogénés possibles
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AG pour endoscopie ORL (2)
curarisation : elle peut-être souvent évitée par l ’association Propofol - Rémifentanil - AL parfois nécessaire : si chirurgie au laser ou microchirurgie (immobilité cordes vocales) en cas de jet-ventilation pour faciliter la ventilation quel curare ? succinylcholine : dépolarisant d’action rapide, brève, intense vécuronium, mivacurium, atracurium, rocuronium : non dépolarisants (1/2 vie plus longue) doses nécessaires importantes monitorage de la décurarisation
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Chirurgie au laser Traitement de petites tumeurs et sténoses des VAS
le risque : l'incendie => FiO2 < 40%, pas de N2O 2 types de ventilation : 1/ intubation sondes métalliques "tuyau de douche" sans ballonnet sondes recouvertes d'un film d'aluminium sondes à double ballonnet gonflé au Sérum physio 2/ Jet ventilation transtrachéale ou en ICT
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Sonde trachéale pour chirurgie laser
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Coupe transversale du larynx
le déplacement de l ’os hyoïde en avant libère les voies aériennes en redressant l ’épiglotte
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Vue latérale du larynx
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Anesthésie en cancérologie évaluation préopératoire (1)
Obstruction des VAS recherche de tr. fonctionnels dysphonie, dyspnée inspiratoire, stridor, raucité de la voix dysphagie haute laryngoscopie indirecte par l' ORL scanner : œdème, infiltration évaluation de la difficulté d'intubation
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Anesthésie en cancérologie
si obstruction importante : pas de sédation ni AG avant contrôle des VAS
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Anesthésie en cancérologie évaluation préopératoire (2)
la fonction pulmonaire souvent bronchite chronique associée recherche d'une pneumopathie (inhalation?) évaluation de la fonction respiratoire dyspnée, toux, expectorations Gaz du sang, E.F.R surtout si laryngectomie partielle
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Anesthésie en cancérologie évaluation préopératoire (3)
l’état cardio-vasculaire recherche d'une atteinte poly artérielle atcds : cœur, cerveau, artères clinique : angor, claudication, souffles ex.compl : ECG (d'effort), Doppler cervical
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Anesthésie en cancérologie évaluation préopératoire (4)
l’état général tabagisme : poumons, vaisseaux éthylisme : foie, hémostase, psychisme dénutrition : désordres ioniques, carence en vitamines.
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Anesthésie en cancérologie évaluation préopératoire (5)
la douleur évaluation de l ’intensité identification des mécanismes physiologiques douleurs par excès de nociception douleurs neurogène dimensions psychosociales de la douleur traitements en cours ou à mettre en œuvre
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Les interventions en cancérologie (1)
endoscopies et biopsies évidements ganglionnaires : radicaux si résection de la veine jug.int. bradycardie si stimulation du glomus carotidien parfois hémorragiques
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Cancer in situ de la CV droite
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Curage ganglionnaire cervical
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Les interventions en cancérologie (2)
laryngectomies partielles : C.I. : Ins. Resp. cordectomie frontolatérale hémilaryngectomie cricohyoïdopexie troubles de la déglutition en post-opératoire + + + rééducation alimentaire très longue parfois gastrostomie d ’alimentation (mise en place dès le pré-op)
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Les interventions en cancérologie (3)
pharyngo-laryngectomies totales : trachéostomie définitive pas de fausses routes mais rééducation vocale
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Les interventions en cancérologie (4)
pelvimandibulectomies : touche le plancher buccal interruptrice si résection mandibulaire buccopharyngectomies transmaxillaires : lésions amygdale et base de langue souvent lambeaux myocutanés de fermeture glossectomies
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Les interventions en cancérologie (5)
tumeurs plus rares spino ou baso cellulaire de la face tumeurs sinusiennes sarcomes parfois très délabrantes reconstruction par lambeaux myocutanés
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La consultation d'anesthésie
détection d'une intubation difficile terrain particulier : âge, alcoolo-tabagisme prescription d'une autotransfusion élaboration du protocole d'anesthésie prémédication
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Période opératoire : Interventions de longue durée
Monitorage : ECG, Sat O2, ETCO2, monitorage du circuit PA sanglante température Installation confortable : protection des appuis, coussins anti escarres réchauffement, sonde urinaire
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Période opératoire Induction IV Intubation : (difficile?)
Si trachéotomie première : Sonde de Montandon Pose de la sonde d ’alimentation entérale dès le début de l ’intervention (dangereuse après les sutures ) Entretien : Sufentanil SAP Midazolam Isoflurane Sévoflurane Compensation des pertes sanguines
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Antibiothérapie Antibioprophylaxie par :
BG + de la peau : Staph - Strepto Anaérobies de la cavité oropharyngée Antibioprophylaxie par : Amoxicilline + ac. Clavulanique 2 g à l ’induction puis 1 g / 2 heures Durée idéale 2 jours (1 g / 6 heures )
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Incidents per opératoires
Souvent : mobilisation de la sonde d’intubation intubation sélective hernie ballonnet (monitorage des pressions) encombrement bronchique (BPCO) Parfois : bradycardie par stimulation du glomus carotidien) Rarement : pneumothorax, embolies gazeuses
135
Incidents postopératoires
Respiratoires : Décanulation accidentelle Obstruction de la canule : double chemise soins de canule Fausses routes salivaires ou alimentaires : canule à ballonnet Pneumopathies : (10%) antibiothérapie + kinésithérapie
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Incidents postopératoires
Infection du site opératoire : pansements Nécrose des lambeaux : reprise chirurgicale Agitation : sevrage éthylique ou autres causes neuroleptiques, benzodiazépines, hydratation
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Chirurgie des glandes salivaires
Parotidectomies totales ou partielles repérage du nerf facial Sous maxillectomies repérage du nerf lingual ou du rameau mentonnier du nerf facial Donc : NE PAS CURARISER ( ou seulement pour intuber )
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Anesthésie en odontologie
10 Dh
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Anesthésie en odontologie
Les interventions chez l'enfant : soins dentaires extractions dentaires préparation orthodontique
141
Anesthésie en odontologie
Les interventions chez l'adulte : extractions dentaires multiples dents de sagesse dents incluses, germectomies résection de kystes apicaux chirurgie avant pose d ’implants
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extractions dentaires multiples
143
Anesthésie en odontologie
en implantologie greffes osseuses au niveau des maxillaires greffons pariétaux abord du cuir chevelu interventions assez longues : 3heures greffons iliaques douleur post opératoire prévention du risque thromboembolique
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Anesthésie en odontologie
AL : (Xylocaïne®, Novocaïne®) au fauteuil dentaire accidents possibles malaises vagaux, tachycardie, rash cutané, bronchospasme, choc ... AL + DZA : mêmes précautions que pour une AG matériel de réanimation monitorage, USPI
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Anesthésie en odontologie
AG : si intervention très courte < 3mn chez l'enfant : induction au masque avec halogéné (halothane, sévoflurane) chez l'adulte : sédation Propofol si intervention plus longue ou hémorragique intubation le + souvent nasotrachéale parfois orotrachéale ou ML renforcé packing si intubation Anesthésie ambulatoire possible
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Anesthésie en odontologie
Antibioprophylaxie : Prévention de l'endocardite Amoxicilline 2g IV pré-op + 1g post-op si allergie : Vanco 1g IV pré-op en 60mn
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Dysmorphoses craniofaciales et buccopharyngées
enfants polymalformés : interventions itératives classification : fentes palatines, becs de lièvre avec micrognathie => de Pierre Robin limitation ouverture de bouche augmentation des parties molles => macroglossies diminution de la mobilité cervicale dysostose cranio-faciale => de Crouzon dysostose mandibulo-faciale => de Franceschetti
148
Dysmorphoses craniofaciales et buccopharyngées
Consultation d'anesthésie : 3 points conséquences spécifiques de la malformation parfaitement répertorié ex : HIC dans les cranio-sténoses étude de l'abord trachéal bilan général
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Dysmorphoses dentomaxillaires
Différentes ostéotomies : segmentaires du maxillaire sup. Wassmund segmentaires de la mandibule Koële mobilisation du maxillaire sup. Lefort 1 mobilisation de la mandibule ostéotomie sagittale d'Obwegeser
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Ostéotomie segmentaire du maxillaire supérieur
Wassmund
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Ostéotomie segmentaire de la mandibule
Köle
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Dysmorphoses dentomaxillaires
Lefort 1 sagittale génioplastie
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Lefort 1 + génioplastie
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Dysmorphoses dentomaxillaires
terrain : sujets jeunes avec préparation orthodontique chirurgie du SAS ( obésité, HTA, int. difficile ) chirurgie non urgente => transfusion autologue possible en per-op : techniques pour diminuer le saignement antibioprophylaxie: anti BG+ et anti anaérobies amoxicilline + ac. clavulanique céphalo 2 + métronidazole
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Dysmorphoses dentomaxillaires
réveil et post-op : mâchoire bloquée : Sonde gastrique, Pince de Bee Bee Prévention des vomissements extubation en SSPI douleur dominée par l’inflammation vessies de glace AINS, corticoïdes alimentation liquide à la paille à J + 1 hygiène bucco-dentaire +++
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Traumatologie maxillofaciale
1 / Dépister d'emblée une obstruction des VAS toilette de l'oropharynx prévention de la glossoptose si besoin : intubation (voie rétrograde) pas d'int.nasale ni SG en urgence (fractures base du crâne) cricothyroïdotomie
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Traumatologie maxillofaciale
2 / Il peut s'agir d'un polytraumatisé : trauma maxillofacial souvent spectaculaire rarement urgent sauf trauma balistique bilan complet : recherche cause initiale d'une PC AVC, défaillance myocardique, intoxication aiguë lésions associées : fracture du crâne, fracture-luxation du rachis contusion abdominale pneumothorax, hémothorax, tamponnade
158
Traumatologie maxillofaciale
Formes simples et isolées fractures des os propres du nez fractures de la mandibule fractures de l'orbite. - 2/3 de la traumatologie maxillofaciale - pas d ’ urgence immédiate
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Traumatologie maxillofaciale
Disjonctions craniofaciales Classification de Lefort I => arcade dentaire supérieure II => pyramide nasale + maxillaire supérieur III => disjonction crânio-faciale
160
Classification de Lefort
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Intubation en traumatologie maxillofaciale
avant une INT : rechercher une fracture de la base du crâne (Scanner) une fuite de LCR si trismus : différencier blocage par contracture des masséters intubation possible après curares blocage mécanique par enfoncement du Zygoma ouverture de bouche impossible
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Pénétration intra-crânienne d’une sonde gastrique
164
Pénétration intra-crânienne d’une sonde d ’intubation
165
Traumatologie maxillofaciale
Au réveil : si interventions itératives et intubation difficile TRACHEOTOMIE si mâchoires bloquées prévention des vomissements sonde gastrique 18G et pince de Bee Bee extubation en USPI après réveil complet lutte contre la douleur et l'inflammation hygiène buccale +++
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