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Le Récit dans les programmes d’Histoire du Collège

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Présentation au sujet: "Le Récit dans les programmes d’Histoire du Collège"— Transcription de la présentation:

1 Le Récit dans les programmes d’Histoire du Collège
ou raconter en Histoire des histoires?

2 Le récit au cœur des programmes? Les intentions.
Introduction des nouveaux programmes (p2): I. Des orientations générales communes aux trois programmes du collège. «[…] Il convient non seulement de varier les modalités d’utilisation des documents mais aussi d’accorder une place au récit par le professeur: sa parole est indispensable pour capter l’attention des élèves grâce à un récit incarné et pour dégager l’essentiel de ce qu’ils doivent retenir » (Page2 ) II. Des orientations propres au programme d’Histoire au collège. « Le programme vise aussi à faire acquérir une formation intellectuelle fondée sur des capacités travaillées tout au long de la scolarité obligatoire: […] - maîtrise progressive de la construction d’un récit historique à l’écrit et à l’oral, depuis ses formes les plus élémentaires (quelques phrases) jusqu’à des développements plus élaborés intégrant des éléments explicatifs et démonstratifs. » (pages 2-3) Le récit semble être une démarche nouvelle au cœur de nos enseignement. Les nouveaux programmes insistent dans l’introduction Introduction générale: le récit du professeur: reconnaissance institutionnelle d’une pratique que nous menons tous en classe. Dans la partie des programmes d’histoire du collège; l’apprentissage du récit historique par les élèves Un nouvel exercice qu’il va falloir enseigner. Mais quand?

3 Le récit au cœur des nouveaux programmes? la mise en œuvre.
Niveaux Mentions du terme « récit » dans les programmes Démarches: 2 Capacités: 15 Total: 17 Démarches: 0 Capacités: 9 Total: 9 Capacités: 4 Total: 4 Capacités: 5 Total: 5 Précisions apportées dans le texte introductif présentant les objectifs des programmes « Au cours de cette première année les élèves […] s’entraînent à exposer leur connaissances en construisant de courts récits […] » (p5) « Ils [les élèves] doivent être capables de construire, à l’oral comme à l’écrit, des récits organisés plus développés. » (p16) / Exercice de comptage des chiffres et des remarques introductives qui prouvent la place du récit dans la scolarité tout au long du collège. Ce constat entraîne certaines remarques:

4 Un constat qui permet quelques remarques
Le récit est présent dans tous les niveaux mais les programmes insistent surtout en 6°/5°. Le récit est un exercice que les élèves doivent apprendre à maîtriser progressivement et qui se complexifie avec le temps. C’est un travail que l’on mène à tous les niveaux mais surtout dans les petites classes. On ne peut pas faire tout, tout de suite. Il faut réfléchir à une progression , dans les difficultés au cours de l’année et aussi tout au long de la scolarité obligatoire.

5 Un constat qui soulève des questions surtout en 6°.
Qu’est-ce que le récit en histoire? Peut-on en donner une définition satisfaisante et adaptée à notre enseignement? Le récit doit s’inscrire dans nos pratiques pédagogiques et structurer les démarches de séquences en 6°. Cela demande-t-il des changements radicaux de nos pratiques? Une compétence à transmettre (surtout 6° et 5°) Quel est le sens de cet exercice et sa pertinence? Ces constats entrainent aussi quelques questions qui vont structurer mes propos. Le récit est important dans les petites classes et surtout en 6°. Il faut donc y attacher un soin particulier l’année prochaine. Tout d’abord le définir Puis voir comment enseigner cet exercice, quel changements pour nous dans nos pratiques? Qu’attendre de cet exercice? Rappel exercice et travail menés sur une classe de 28 élèves de 6° du collège Freppel Bonne classe, élèves sérieux. Une dizaine d’heures dédiées à ces exercices et pratiques.

6 I. Définir le récit historique

7 A. Le récit historique: un exercice défini, une reconnaissance universitaire.
Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral). Forme construite et réfléchie. Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. Respect d’une structure chronologique, datation, si possible, d’au moins une partie des actions. Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants. L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits . Un récit historique est une mise en intrigue. Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). Un récit historique intègre l’explication historique, parfois la résonnance historique. Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs). Une reconnaissance universitaire et de nombreux auteurs qui ont écrit à son propos (voir bibliographie) Dans l’ensemble de ces ouvrages , j’ai avant tout retenu: TB article sur le récit dans le Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des sociétés sous la direction de Jacques Levy et Michel Lussault. (clair et éclairant) Des éléments de définitions concomitants dans: Didier Cariou;:Une recherche sur le récit historique et son utilisation en formation L’article de Jacques Serandour ,dans la revue numérique pédagogique la Durance, Quand l’élève fait des histoires . Le texte de Marc Deleplace , le récit en Histoire. Des informations utiles (notamment sur la résonnance du récit) chez P . Veyne, Comment on écrit l’histoire? Point Seuil J’ai feuilleté 12 leçons sur l’histoire d’Antoine Prost, La majorité des auteurs font référence à Paul Ricoeur, Temps et récit mais les 3 tomes m’ont fait trop peur. Un TB manuel de 6° français , texto collège, hachette 2005. A l’aide de ces lectures j’ai essayé de définir le récit historique : Il semble qu’un récit historique se construise autour de 5 critères: Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral) forme construite et réfléchie. Le récit est un exercice qui se distingue de l’intervention en classe ou de la prise de parole spontanée. Il respecte une organisation des règles d’écriture (voir programme de français 2° partie de la diapositive) Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. Respect d’une structure chronologique, datation d’au moins une partie des actions Le récit demande une précision temporelle mais aussi spatiale. La construction du récit respecte une trame chronologique. La situation finale peut être devenir une mise en conséquence, une réponse à la question « ce que ça a changé ».  Pas de plans thématique, pas une dissertation. Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants (nommés entités chez P. Riquel)  En 6° des personnages mais cela peut devenir plus tard des Etats, des événements, une classe sociale… le terme d’actant est donc différent de celui d’acteur, c’est un vocabulaire épistémologique spécifique pour se démarquer de « acteur » de cinéma;;; L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits. On entre dans le récit par des personnages et on les suit : Un mythe grec : Prométhée Les Panathénées : les habitants de la cité d’Athènes. La fondation légendaire de Rome : Romulus et Remus Personnes physiques (César, Alexandre, Jésus…) ou morales (II° République, l’URSS) mais toujours un travail incarné. Un récit historique est mis en intrigue. Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). Cette mise en intrigue est plus ou moins complexe. Quand il s’agit de raconter en expliquant la mise en intrigue est formulée par le programme. Quand il s’agit de raconter et expliquer et caractériser, c’est aussi facile. Ex en 3° Raconter et expliquer La mise en place du pouvoir soviétique par Lénine La stalinisation de l’URSS La mise en place du pouvoir nazi Caractériser chacun des régimes totalitaires étudiés. La mise en intrigue est tout aussi évidente. Quand il s’agit de simplement raconter c’est à l’enseignant de faire cette démarche  La mise en intrigue est plutôt donnée dans les petites classes 6°/5° Un récit historique intègre l’explication historique.  Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs Il faut travailler cet aspect particulier de l’exercice. La résonnance historique est le fait de donner du sens à l’événement ou l’histoire racontée.. Un sens pour notre société. Il faut mettre cela au cœur des pratiques.

8 B. « Tenir compte des progressions prévues en français. »
La progression d’ensemble sur les années du collège s’organise autour des discours (utilisation du « je ») avec des dominantes: 6° Le narratif 5° Le descriptif 4° l’explicatif 3° l’argumentatif  Tenir compte des progressions mais pas forcément y coller au risque de perdre certains attributs et spécificités du récit historique Peut-on s’appuyer sur le français pour inculquer le récit à nos élèves? Il faut déjà savoir quels sont les objectifs méthodologiques principaux de nos collègues Il faut donc tenir compte des progressions , en tout cas les connaître pour nous faciliter la tâche mais il ne faut certainement penser que nous pouvons nous reposer exclusivement sur le travail en français au risque de perdre la spécificité de l’exercice.

9 Les objectifs prioritaires du programme de français 6°.
Ce que disent les programmes de français L’objectif prioritaire à atteindre à la fin de la classe de Sixième est la rédaction d’un texte narratif correct et cohérent d’une page environ (une vingtaine de lignes). L’élève doit pouvoir présenter son texte de manière lisible, avec une graphie claire et régulière. Il doit veiller à la correction de la langue et de la ponctuation. Il apprend à organiser son texte en paragraphes et à ménager des alinéas. En Sixième, on privilégie la rédaction de textes narratifs dans lesquels l’élève exerce ses capacités d’invention. Il peut y insérer des descriptions et des dialogues. On ne peut pas attendre des textes longs dès le début de l’année mais on peut être ambitieux. Des exigences communes qu’il faut intégrer dans notre exercice. (compétence 1 « maitrise de la langue française » du socle commun) Nous nous intéressons principalement au récit en 6)°que peut-on ainsi retenir pour nos pratiques et cet exercice? Un exercice qui se distingue du nôtre en termes de méthodes (pas de dialogue , pas d’invention).

10 Bilan: Le récit historique n’est pas une aberration.
Il a une reconnaissance universitaire et s’inscrit dans les pratiques de notre matière. Il existe un récit historique distinct du récit de fiction ou du récit littéraire. Il faut tenir compte des progressions prévues en français mais pas s’y calquer.  Comment intégrer le récit dans nos pratiques? Un exercice pertinent , défini et particulier. Est-ce que faire du récit en histoire va changer beaucoup dans nos pratiques?

11 II. Le récit dans nos pratiques.

12 A. Une place au récit par le professeur: « sa parole est indispensable pour capter l’attention des élèves grâce à un récit incarné et pour dégager l’essentiel de ce qu’ils doivent retenir » Statut Le même qu’un document. Nature Récit oral du professeur. Récit écrit du professeur . Récit de spécialistes (vidéo, audio…). Périodicité Régulière mais pas exclusive. Fonctions Sortir du « tout document », réhabilitation de la parole de l’enseignant  (M.Hagnerelle) L’idée est de donner un caractère incarné et vivant, se faire plaisir et faire plaisir  (L. Wirth) A utiliser avec pertinence   Diversifier les pratiques pédagogiques Légitimité Diplômes universitaires de l’enseignant. Le sérieux de notre travail. La citation ou la présentation des ouvrages. Les références (travail avec le professeur documentaliste). personne compétente: utliiser les ressources numériques: Il être le fait d’un personne reconnue compétente site néopodia la prise de la bastille heure par heure Claude Quétel extraits de 2000 ans d’Histoire 3 fonctions: re-légitimant la parole du professeur plaisir et donner du plaisir en exploitant nos connaissances et en les racontant. Ne pas faire du tout document mais utiliser de façon pertinente. Ce n’est pas une entrée du cours magistral au collège mais une nouvelle pratique qui est introduite. Elle ne supplante pas les autres (analyses de documents) elle la complète. Sortir du « tout document » ne veut pas dire ne pas utiliser les documents mais bien les choisir. 2-3 par séance suffisent mais il faut les exploiter de manière approfondie. Se contenter de prélever simplement l’information c’est fausser la nature du document. Il faut inclure une approche critique et une analyse externe du document (le sens de ce document lorsqu’il à été émis etc.)

13 B. Le récit au cœur de la démarche: un exercice spécifique.
Un exercice qui demande la mobilisation de différentes compétences. Un travail qui vise l’apprentissage de connaissances mais aussi d’une méthode. Une préparation pour les futurs récits, une référence. Particularité en 6° le récit est deux fois au cœur des démarches: Alexandre: « l’étude repose sur le récit de l’épopée d’Alexandre, appuyé sur des témoignages ou des représentations de cette époque au choix. Les débuts du christianisme: L’étude est fondée sur des extraits de textes, le récit d’un épisode des persécutions, la présentation du rôle de Constantin etc. Ces temps sont à privilégiés parce qu’ils permettent de faire du récit avec les élèves et donc de travailler ensemble la méthode du récit historique L’idée est de facilier l’appropriation de cette méthode par les élèves mais surtout qu’ils trouvent un sens à cet exercice

14 B. Le récit au cœur de la démarche: l’exemple de l’épopée d’Alexandre.
Structure de la séquence. 1h en classe Travail à la maison 1h restitution et reprise en classe (récit et validation de la fiche). Documents /supports exploités. Manuel: buste d’Alexandre, textes, carte de l’épopée d’Alexandre. Récit du professeur. Objectifs. Connaître l ’épopée d’Alexandre. Travailler les méthodes du récit. Structure de la séquence: 2heures parce qu’il y a un temps d’explication de la démarche. La pratique de l’enseignant est exemplaire . L’élève apprend aussi par mimétisme (voir les petits enfants)… A la fin de la première heure les élèves avaient réalisé un travail sur documents et le récit de l’épopée avait été fait par le professeur. J’ai demandé aux élèves d’écrire les éléments qu’ils avaient retenus pour la séance suivante à la maison.

15  Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »?
Mise en intrigue (questionnement central): Pourquoi Alexandre est-il si reconnu de son temps et après sa mort ?  Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »? Un prince intrépide. ‘Un jour on amena à Philippe un cheval tout à fait indomptable, Bucéphale. Impatienté, Philippe donna l’ordre de l’emmener, mais Alexandre dit : « Quel cheval on perd !» Alors Philippe lui demanda : « Et si tu n’en viens pas à bout ? » - Par Zeus répliqua Alexandre, je paierai le prix du cheval. ». Aussitôt il court, saisit la bride et tourne l’animal face au soleil, car il avait observé qu’il était effarouché par son ombre qui dansait devant lui. Il le flatta et le caressa un moment, puis sauta sur lui, l’enfourcha fermement et le lança à bride abattue. Lorsqu’il revint , joyeux et fier tous l’acclamèrent ; son père le baisa au front et dit : « Mon fils cherche un royaume à ta taille : la Macédoine est trop petite pour toi » ’ Plutarque, Vie des hommes illustres, IX, II° siècle après Jésus Christ L’éducation d’Alexandre. ‘ Philippe ne se fiait pas entièrement aux maîtres chargés de l’instruction littéraire et scientifique de son fils. Aussi fit il venir le plus illustre et le plus savant des philosophes, Aristote. Alexandre apprit la morale et la politique… Son goût pour la médecine lui venait aussi d’Aristote. Il considérait l’Iliade comme un stimulant de la valeur guerrière ; il emporta l’édition qu’Aristote avait faite de ce poème . Il l’avait toujours sous son oreiller , avec son épée.’ Plutarque, Vie des hommes illustres, X-XII, II° siècle après Jésus Christ Début de la séance: pose de la problématique à l’aide des documents. Recherche de sa grandeur par sa naissance ou son éducation.  Travail de relevé d’informations classique; les origines d’Alexandre Un personnage cultivé et intelligent

16 La mise en récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Mise en récit en commun (les élèves travaillent ponctuellement sur le récit depuis le début de l’année, ce n’est pas une découverte, néanmoins aucun ne prend sa fiche de méthode parce que je n’indique à aucun moment qu’il s’agit d’un récit… pour eux c’est un cours classique.

17 Le temps du récit fait par le professeur
Les sources/ouvrages sont citées. Les élèves accèdent aux cartes et /ou chronologies fournies par le manuel en complément. Références CDI pour approfondir. Sources utlisées Claude Mossé, Alexandre le Grand Payot 2001 P. Carlier: Le IV° siècle grec, point histoire , 1995. Référence CDI: hervé Jubert , Alexandre le grand , école des Loisirs, 2006 Marie Thérèse Davidson, Sur les traces d’Alexandre le Grand, Gallimard jeunesse, 2002 De Marck et De Wulf, Jacques Martin, Alexandre le Grand tome 1, coll les voyages d’Alix , Casterman, 2009 etc

18 Travail à la maison: la rédaction d’un récit historique sans le dire…
A l’aide des documents étudiés et de l’histoire racontée en classe, racontez la vie d’Alexandre et expliquez pourquoi il a été surnommez le « grand ». N’oubliez pas de justifiez vos propos. Exercice pour vérifier ce qu’ils ont retenu. Travail exploité aussi pour voir si les élèves maîtrisent mieux le récit historique dans le cadre d’une séance ou le récit est au cœur de la démarche. Biais de l’exercice: je ne parle pas de récit mais d’histoire et je ne demande pas aux élèves de prendre leur fiche méthode.

19 La mise en récit (2nd temps).
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone.

20  Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »?
Mise en intrigue (questionnement central): Pourquoi Alexandre est-il si reconnu de son temps et après sa mort ?  Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »? Un prince intrépide. ‘Un jour on amena à Philippe un cheval tout à fait indomptable, Bucéphale. Impatienté, Philippe donna l’ordre de l’emmener, mais Alexandre dit : « Quel cheval on perd !» Alors Philippe lui demanda : « Et si tu n’en viens pas à bout ? » - Par Zeus répliqua Alexandre, je paierai le prix du cheval. ». Aussitôt il court, saisit la bride et tourne l’animal face au soleil, car il avait observé qu’il était effarouché par son ombre qui dansait devant lui. Il le flatta et le caressa un moment, puis sauta sur lui, l’enfourcha fermement et le lança à bride abattue. Lorsqu’il revint , joyeux et fier tous l’acclamèrent ; son père le baisa au front et dit : « Mon fils cherche un royaume à ta taille : la Macédoine est trop petite pour toi » ’ Plutarque, Vie des hommes illustres, IX, II° siècle après Jésus Christ L’éducation d’Alexandre. ‘ Philippe ne se fiait pas entièrement aux maîtres chargés de l’instruction littéraire et scientifique de son fils. Aussi fit il venir le plus illustre et le plus savant des philosophes, Aristote. Alexandre apprit la morale et la politique… Son goût pour la médecine lui venait aussi d’Aristote. Il considérait l’Iliade comme un stimulant de la valeur guerrière ; il emporta l’édition qu’Aristote avait faite de ce poème . Il l’avait toujours sous son oreiller , avec son épée.’ Plutarque, Vie des hommes illustres, X-XII, II° siècle après Jésus Christ Reprise des sources pour appréhender la résonnance du personnage et de son épopée.  On débouche sur la conclusion du mythe d’Alexandre, on le croise avec la définition du manuel …

21 La mise en récit (fin) Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros). Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser.

22 C. Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves.
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Définition du récit. Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral). Forme construite et réfléchie. Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages. C’est un texte qui doit être bien écrit. On utilise le temps du présent. Il faut veiller à une bonne orthographe, au respect de la grammaire et de la ponctuation. Deuxième temps : on reprend le travail et on essaye de voir ce qu’on a écrit 1 un texte respectant orthographe, ponctuation temps du présent etc. On fait référence à la fiche du récit historique que les élèves ont dans leur classeur et le jeu devient à ce moment rapide… Avons-nous construit un récit historique? Au-delà il convient aussi de vérifier pour nous si la définition du récit donnée aux élèves est valide et respecte les règles définies par les universitaires.

23 Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves.
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Définition du récit. Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. Un récit doit se situer. Un récit en histoire suit l’ordre du temps : J’indique les dates (quand il y en a) des événements importants, Je respecte l’ordre chronologique dans la rédaction. Un récit se situe dans l’espace: il faut donner le lieu ou les lieux de l’action et être le plus précis possible. Autres aspect particulier de ce texte

24 Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves.
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Définition du récit. Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants . L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits . Je raconte l’histoire de personnages. Les personnages sont au cœur du récit. Ces personnages peuvent être des Hommes mais pas forcément.

25 Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves.
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre naît en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Définition du récit. Un récit historique est mis en intrigue. Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages.

26 C. Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves.
Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre naît en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Définition du récit. Un récit historique intègre l’explication historique (parfois la résonnance historique). Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs). Je raconte une histoire mais je n’invente pas une ou des histoires. Il faut prouver ce que l’on avance à l’aide de connaissances vues en classe, du manuel ou des documents étudiés J’essaye aussi d’expliquer les faits (les causes, les conséquences de ces faits). La conclusion présente ou définit une idée importante qui explique pourquoi on a passé du temps à faire ce récit. Je peux voir les conséquences à courts ou longs termes de l’histoire racontée ou expliquer son importance pour nous ou pour notre Histoire.

27 Au bout de la démarche: Fiche élève Un récit en Histoire
Raconter une histoire en Histoire.  Je raconte une histoire mais je n’invente pas une ou des histoires. Il faut prouver ce que l’on avance à l’aide de connaissances vues en classe, du manuel ou des documents étudiés J’essaye aussi d’expliquer les faits (les causes, les conséquences de ces faits). Je raconte l’histoire de personnages. Les personnages sont au cœur du récit. Ces personnages peuvent être des Hommes mais pas forcément. Un récit doit se situer. Un récit en histoire suit l’ordre du temps : J’indique les dates (quand il y en a) des événements importants, Je respecte l’ordre chronologique dans la rédaction. Un récit se situe dans l’espace: il faut donner le lieu ou les lieux de l’action et être le plus précis possible. Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages. C’est un texte qui doit être bien écrit. On utilise le temps du présent. Il faut veiller à une bonne orthographe, au respect de la grammaire et de la ponctuation. La conclusion présente ou définit une idée importante qui explique pourquoi on a passé du temps à faire ce récit. Je peux voir les conséquences à courts ou longs termes de l’histoire racontée ou expliquer son importance pour nous ou pour notre Histoire.

28 III. Le récit dans les compétences
Qu’attendre de nos élèves?

29 Que peut-on attendre des élèves?
(Fiche méthode distribuée au mois d’octobre.) Raconter. Raconter et expliquer. Deux attentes selon les programmes

30 A. Raconter Un exercice menée au début de l’année avec la fiche + cours + manuel) « Raconter la vie des habitants de la Mésopotamie vers 4000 avant Jésus-Christ. » (cours + documents) Restitution des connaissances du cours Justification des affirmations Forme du récit Explication/ Conclusion/ mise en résonance. La grande majorité des élèves est capable d’exploiter les connaissances du cours (sédentaires/nomades; domestication). 13 élèves rapportent des anecdotes et connaissances vues en classe mais pas copiées dans la leçon. 1 élève /29. Texte plutôt long en moyenne 10/12 lignes 1 élève /29 (conclusion: la révolution du néolithique) Exercice réalisé au début de l’année une fois que la fiche ait été distribuée…

31 Bilan Un excellent outil pour restituer le cours.
Un exercice pertinent pour restituer les connaissances. Les élèves apprécient l’incarnation du sujet. Ce n’est pas « naturel » de justifier ou de conclure le travail.  La construction de la méthode du récit historique est progressive. Les pré acquis du primaire sont important pour le récit. Les élèves savent raconter et sont entraînés depuis le début du primaire. Les psychologues pour enfant relèvent d’ailleurs que les enfants savent raconter « la bonne histoire » depuis leur plus jeune âge (c’est l’histoire du soir…) Cf article de Carriou Par contre les spécificités du récit historique ( justification des propos, mise en résonnance…) ne sont pas acquis. C’est un exercice nouveau!

32 B. Raconter et expliquer un exercice guidé.
Je raconte la vie d’un Égyptien et j’explique ses particularités. (6 points). Racontez la vie d’un riche paysan égyptien. (naissance/ vie quotidienne/mort). Intégrez dans ce paragraphe les termes ou expressions suivantes. Croissant fertile– araire – mon travail nourrit ma famille- crue- scribes- impôt- jugement d’Osiris- momification- parce que- grâce à. Votre paragraphe commencera forcément par : « Je suis Akham, paysan égyptien né vers 1000 avant Jésus Christ… » et se terminera par « Ainsi ma vie a été dure et j’espère, après ma mort, une destinée meilleure, dans le royaume de l’au-delà.» Autre volonté croiser avec expliquer. L’idée est de voir si en guidant strictement les élèves ils réalisent un récit historique aussi bien sur le fond que dans la forme.

33 Bilan de l’exercice Forme du récit Raconter/ Expliquer
Restitution des connaissances Sens du paragraphe (Conclusion/ mise en résonnance.) Textes de 10/12 lignes en moyenne. 14 élèves intègrent tous les termes imposés dans le récit. 9 en oublient 1 à 4. 5 élèves ne font pas l’exercice ou l’ébauchent à peine. L’histoire et l’explication sont mises en relation (utilisation des connecteurs logiques): Parfaitement :9 Souvent : 7 Insuffisamment: 7 La grande majorité des termes imposés (araire, crue, scribe, jugement d’Osiris…) sont employés à propos. 6 élèves ne donnent pas de sens au récit. Les termes imposés sont mal exploités. On pourrait penser que l’exercice guidé permet aux élèves d’acquérir le discours logico scientifique que nous essayons de leur faire acquérir; Pertinence 17 élèves sur 28 maîtrisent globalement l’exercice dans cette configuration.  Succès global pour la mise en relation (nature de l’exercice+ pratiques en classe).  Pertinence de l’exercice pour restituer les connaissances. 23/28 respectent la forme.  Un exercice productif facile d’accès pour les élèves.

34 C. Raconter et expliquer « sans assistance »
Exercice mené lors du chapitre sur la Grèce (avec la fiche méthode + cours + manuel) « Raconter et expliquer un débat à l’Ecclésia » Pas d’entrée par un ou des acteurs. Pas de commentaires ou aides. Exercice réalisé il y a un mois. Idée voir si le travail réalisé ensemble permet ou pas aux élèves de 6° de maîtriser le récit historique.

35 Bilan de l’exercice Forme du récit Raconter/ Expliquer
Restitution des connaissances Sens du paragraphe (Conclusion/ mise en résonnance.) Textes de 8 lignes en moyenne. 5 élèves ne font pas l’exercice ou l’ébauchent à peine. Le débat est raconté mais l’explication est plus rarement, ou mal intégrée (12/23). La mise en relation est réalisée Parfaitement: 3 Correctement: 8 Insuffisamment 12 Le cours est exploité et le vocabulaire spécifique souvent employé. 15 élèves recopient tout ou parties du cours et/ou de la leçon du manuel. 18 élèves (sur 23) donnent un récit cohérent du débat. 13 (parmi les 23) intègrent une ou des explications (le peuple fait les lois, démocratie…). 3 (parmi les 23) élèves concluent sur la démocratie athénienne et ses limites. Sans travail de préparation, sans explication l’exercice est très obscur pour les élèves. Le récit historique n’est pas une production acquise par les élèves et il faut effectuer un travail pédagogique pour que les élèves y parviennent; Quels résultats lorsque l’exercice est détaillé et plus explicité. La spécificité du récit historique n’est pas acquise après deux chapitres.  Le récit doit être mis en forme et entrer par des acteurs. Il faut une transposition didactique.  Un bon exercice pour restituer des connaissances. Il faut être modeste dans nos attentes méthodologiques. Une conclusion ou une mise en résonnance est du bonus. L’explication simple d’un fait est suffisante en 6° (parce que; car, puisque…).

36 D. Raconter dans le cadre d’une séquence où le récit historique est au cœur de la démarche.
A l’aide des documents étudiés et de l’histoire racontée en classe, racontez la vie d’Alexandre et expliquez pourquoi il a été surnommez le « grand ». N’oubliez pas de justifiez vos propos. (travail maison) Forme du récit Tous les élèves ont rendu leur travail. 2 chronologies pour le reste des paragraphes entre 8 et 29 lignes. 7 /28 rendent un travail incomplet. L’explication historique. 9 élèves sur 28 justifient leur propos alors que le travail le demandait. Restitution des connaissances Les 28 élèves restituent les connaissances vues en classe et bien plus. (recherche sur wikipedia…) 3 travaux sont illustrés par des images, cartes découpées. Conclusion/ mise en résonnance. Tous titrent leur travail Alexandre le grand. 10 élèves sur 28 terminent leur histoire en expliquant pourquoi Alexandre a été surnommé le grand. Quels sont alors les résultats lorsque l’exercice est clairement explicité et que les élèves travaillent une séance par la démarche du récit. Par contre je n’avais pas demandé de faire un récit historique. Je voulais savoir qui reconnaîtrait la forme. L’idée est de voir quelles sont les caractéristiques du récit historique acquises par les élèves alors que le cours met l’accent sur ces éléments et que les consignes sont plus explicites que lors de l’exercice précédent sur la démocratie athénienne. Forme: acquise sauf 2 la forme est essentielle. L’explication spécifique à la matière pourtant ce n’est pas acquis;. Il faut donc travailler sans cesse cela et ne pas , au début, trop axer le barème sur ce point; Restitution des connaissances: efficacité totale mais attention on retrouve à la maison des copié/collé de wikipedia: un exercice à la maison qui peut s’avérer très pénalisant quand les élèves n’ont pas intégrés les règles du récit. Conclusion; pas évidente au début même quand elle est clairement posée. Mettre l’accent sur ce point lors en classe et tout au long de la scolarité. L’explication historique pose problème , même explicitée. Barème: connaissances forme du travail /5 justification des affirmations /2 mise en résonnance conclusion /2 expression /1 Pour les élèves raconter signifie rédiger un texte. La forme est acquise. Exercice productif mais difficile surtout à la maison. Même clairement énoncée, la conclusion pose problème aux élèves.

37 Quelques remarques en guise de conclusion.
Le récit historique n’entraîne pas une révolution de nos pratiques, il s’agit simplement d’une reconnaissance. Il faut distinguer le récit fait par le professeur (récit historique) et le récit de l’élève (« Raconter » pour un élève c’est restituer des connaissances sous la forme d’un discours narratif. ) « Capacités » ne veut pas dire intégration systématique d’un exercice de récit dans les évaluations. Soyons modestes dans nos attentes, exemplaires dans nos pratiques pour que la méthode du récit historique s’acquière au fur et à mesure de la scolarité: une capacité se construit dans la durée. On a 4 ans pour construire la capacité aboutie. Il y a donc progressivité de l’apprentissage.

38 LE RECIT HISTORIQUE : Bibliographie, Sitographie
Le récit en Histoire (parmi de nombreux ouvrages et articles) PROST Antoine, Douze leçons sur l’histoire, Seuil, 1996. RICOEUR Paul, Temps et récit, tomes , poche 1991. VEYNE Paul , Comment on écrit l’histoire?, Point Seuil,1978. LEVY Jacques et LUSSAULT Michel (dir), article récit in le Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des sociétés, Belin, 2003. CARIOU  Didier, Références a l’épistémologie de l’histoire et des sciences humaines dans deux recherches en didactique de l’histoire : DELEPLACE Marc, Définition du récit en histoire SERANDOUR Jacques, Intérêt de la production scolaire du récit par La pertinence et l’utilisation du récit en Histoire (primaire) mémoire IUFM Fiche de Temps et récit de Paul RICOEUR: Le récit en français Le discours argumentatif en français (site des collèges et lycées de Mayotte.) Le récit en français : le schéma narratif Programmes de français Alexandre le Grand MOSSE Claude, Alexandre le Grand, Payot 2001. CARLIER Pierre, Le IV° siècle grec, Point histoire, 1995. Epopée d’Alexandre (parmi de nombreux sites…) Présentation d’un récit historique d’Alexandre le grand Référence CDI JUBERT Hervé, Alexandre le Grand, école des Loisirs, 2006. DAVIDSON Marie Thérèse, Sur les traces d’Alexandre le Grand, Gallimard jeunesse, 2002 DE MARCK et DE WULF, MARTIN Jacques, Alexandre le Grand, tome 1, coll les voyages d’Alix , Casterman, 2009


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