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COURS AUX KINESITHERAPEUTES NOTIONS SUR PSYCHOLOGIE ET HANDICAP Bernard LACASSE, Psychologue Clinicien Psychiatrie adulte Bat M, C.H.U. Nice.

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1 COURS AUX KINESITHERAPEUTES NOTIONS SUR PSYCHOLOGIE ET HANDICAP Bernard LACASSE, Psychologue Clinicien Psychiatrie adulte Bat M, C.H.U. Nice

2 I) Rappel sur les structures de la personnalité et les mécanismes de défense
A) Les névroses B) Les psychoses C) Les structures intermédiaires

3 II) Quelques références psychanalytiques
A) Le narcissisme Freudien B) Le stade du miroir de J.LACAN / l’image du corps / le schéma corporel C) R.S.I / notion de manque : frustration / privation / castration

4 III) Le handicap, notions générales
A) Texte de Jean-Pierre Chevance B) Texte de Ch. Champonnois

5 IV) Discussion et commentaires
Vos Questions, Vos Commentaires, Votre Expérience du handicap.

6 I) Les structures de la personnalité
Névroses et mécanisme de défense (névrose obsessionnelle, hystérie, névrose phobique) Présence d’un trauma et ou conflit intrapsychique fondamental et mise en place de « système de protection » pour préserver l’apparent équilibre entre le sujet et le monde… Le refoulement, le déplacement, la condensation, la symbolisation, la dénégation.

7 I) Les structures de la personnalité
Psychoses et mécanismes de défense (schizophrénie, paranoïa, mélancolie) Mise en place de « système de réparation » entre les failles subjectives et le monde… La projection, le déni de la réalité, le dédoublement du moi, l’introjection projective.

8 I) Les structures de la personnalité
Structures intermédiaires et mécanismes de défense (état limite, caractérielle, perversion) Nouage et actualisation en temps présent d’un conflit et la mise en place de   « système d’action » , court-circuite l’accès à la pensée. Clivage bon/mauvais objet, déni partiel ou désaveux, acting, addictions.

9 II) Quelques notions psychanalytiques
Le narcissisme / pour introduire le narcissisme, Freud, 1914 Découvrir son corps et se l’approprier, le découvrir comme le sien propre. Les pulsions sexuelles prennent le corps pour objet. Dès lors, il existe un investissement permanent du sujet sur lui-même, qui contribue à sa dynamique et participe des pulsions du moi et des pulsions de vie. Narcissisme constitutif et nécessaire qui procède de l’autoérotisme, et se redouble généralement d’une autre forme de narcissisme à partir du moment ou la libido s’investit également dans des objets extérieurs au sujet. Les investissements objectaux deviennent concurrentiels des investissements objectaux moïques. (la capacité à aimer les autres provient de la capacité à s’aimer…)

10 II) Quelques notions psychanalytiques
Le stade du miroir / J. Lacan, 1936 Concept élaboré pour rendre compte du narcissisme primaire, première ébauche du moi et des identifications secondaires (entre 6 et 18 mois). Moment d’unification de son image, vécue jusqu’alors comme morcelée. Il faut comprendre le stade du miroir comme une identification, c’est-à-dire la transformation produite chez un sujet quand il assume une image. L’image spéculaire donne à l’enfant la forme intuitive de son corps ainsi que la relation de son corps à la réalité environnante. L’enfant porté par sa mère, dont le regard le regarde, se tourne vers elle comme pour lui demander d’authentifier sa découverte. C’est la reconnaissance de sa mère : « oui c’est bien toi … » qui, d’un c’est toi, donnera un « c’est moi ». Amour de la mère et regard porté sur lui fonde l’image du corps de l’enfant. Image du corps à distinguer du schéma corporel = intériorisation d’une image à partir du regard porté sur soi par l’autre.

11 II) Quelques notions psychanalytiques
Le réel ne doit pas être confondu avec la réalité. Il est pour la psychanalyse, ce qui ne peut se dire. Un réel dont la castration symbolique définit les contours et n’est jamais en tant que tel abordé. Il appartient pour un sujet au champ de l’impossible et pour cela ne cesse pas de ne pas s’écrire.

12 II) Quelques notions psychanalytiques
L’imaginaire est à entendre à partir de l’image, c’est le registre du leurre et de l’identification. C’est ce que l’on se représente être ou vouloir être, c’est du domaine de l’idée et de l’image. De l’idée que l’on se forge de soi et de l’image par laquelle on se représente soi-même.

13 II) Quelques notions psychanalytiques
Le symbolique ne doit pas être confondu avec le symbolisme. C’est une fonction complexe et latente qui embrasse toute l’activité humaine, comportant une part consciente et une part inconsciente, qui est attachée à la fonction du langage et plus spécialement à celle du signifiant. Au sens psychanalytique et par définition est symbolique ce qui manque à sa place. C’est du domaine du mot…

14 II) Quelques notions psychanalytiques
Notion sur le manque : Il existe trois catégories psychanalytiques du manque qui, au regard du « nœud borroméen » font intervenir des instances et des objets de nature différentes. -la frustration, -la privation, -la castration.

15 LA FRUSTRATION Est le résultat d’un refus.
La frustration est un manque ou une opération imaginaire, dont l’objet est réel. En effet, c’est pour avoir vu un objet réellement possédé par autrui que je vais imaginer qu’il est possible de la posséder. Le manque est imaginaire.

16 LA PRIVATION Confronte le sujet à un manque réel.
On ne possède plus ce que l’on possédait. L’objet de la privation est symbolique. C’est en étant privé de la jouissance immédiate de l’objet que les pulsions se civilisent, le sujet accède à l’ordre symbolique, il apprend à demander, passe par le mot, la parole. L’agent de la privation est dit imaginaire. Par exemple on imagine qu’une « instance suprême » nous prive d’une faculté, d’un droit.

17 LA CASTRATION Est la troisième catégorie psychanalytique du manque. La castration est une opération symbolique. L’objet de la castration est imaginaire, le manque est symbolique. L’agent de la castration, en tant qu’opération symbolique est le père de la réalité.

18 III) Le handicap, quelques notions générales (article JP.CHEVANCE)
INTRODUCTION Il est bien difficile de donner une définition unique du handicap. Chaque définition échoue obligatoirement parce qu’aucune ne recouvre la réalité du vécu. Le handicap n’est pas le handicapé. La personne qui souffre d’un handicap est multiple, son expérience est singulière. Certains traits, certaines difficultés sont communes, mais chaque personne est à aborder, à apprécier une à une, toutes différentes les unes des autres. On peut dire qu’il n’existe pas de psychologie spécifique au handicap et aux personnes handicapées, mais l’existence d’un handicap peut entraîner des répercussions psychologiques spécifiques (ou non) : - sur le personne ou sa vie - sur son entourage, ses parents, ses proches - le milieu professionnel, le corps social

19 III) Le handicap, quelques notions générales
Tout handicap n’est pas équivalent, certains sont physiques, mentaux, ou psychiques, certains peuvent être associés. Certains sont innés, d’autres acquis. Certains se développent lentement, inexorablement. La vie tout simplement, sa durée prolongée, fait d’un sujet jeune, intelligent et en bonne santé, un jour ou l’autre, un vieillard menacé par de multiples handicaps psychiques et mentaux.

20 Les moments de la vie ne sont pas équivalents non plus, au regard de l’apparition du handicap. Être né avec, en être atteint dans l’enfance, en être victime à 20 ans… Apprendre que son enfant en sera porteur, grandir avec un frère ou une sœur handicapé… Voir son mari, sa femme son conjoint interrompu dans la continuité des habitudes mises en place par l’apparition soudaine d’un handicap, quelque soit la cause intrinsèque ou extrinsèque, représente pour chacun une blessure narcissique. Une blessure du corps et de l’esprit, pour laquelle il n’y a aucune garantie de cicatrisation. Les personnes, les circonstances, les situations, le milieu matériel et humain, mais aussi les expériences futures sont autant de facteurs qui contribuent à la progression ou à la régression de cette blessure.

21 Le corps est le premier et le seul véhicule de notre pensée, de notre présence au monde et aux autres. Toute altération des fonctions motrices, de l’harmonie ou de l’esthétique a des conséquences sur le reste de la vie. Le handicap est une rupture biologique qui a des incidences sur la façon de s’installer dans un environnement humain et d’être reconnu par les autres. Être homme c’est exprimer des désirs, être sujet et objet des désirs. Lorsque le corps est défaillants, qu’en est-il de l’enjeu des désirs.

22 Le manque y prend une forme visible, incontournable pour soi et pour l’autre. Le regard de l’autre sur soi redouble le sentiment d’incomplétude. Dans les nœuds et entrelacs de la frustration, de la privation, de la castration symbolique, le manque est toujours saisissant, et rappelle qu’une déchirure fait office de trait d’identité. On pourrait extrapoler et dire que la matrice de cette déchirure secondaire est peut être ce qui nous a permis à tous de voir le jour, c’est-à-dire notre naissance et les traces enfouies de l’accouchement qui y a donné lieu.

23 Moment de déchirement à la fois constitutif et fondamental, qui creuse en nous le premier sillon de tout autre manque. Serait-ce là ce qui prédispose et organise notre conscient, notre inconscient, nos représentations et nos préjugés à l’égard du manque dans/de l’autre, et que le handicap présentifie et rend visible ? Dans une réflexion que chacun de nous doit avoir sur lui-même, surtout lorsqu’il s’occupe d’autres, dans une conception psychologique du handicap, aucun ne peut faire totalement l’économie de sa propre trajectoire subjective, puisque le manque est inscrit depuis l’alpha jusqu’à l’oméga de son existence ; de l’incomplétude du nourrisson qu’il a été, à la dépendance du sujet âgé qu’il sera.

24 L’accident, le choc, l’événement traumatique,
Le déroulement des événements confronte le sujet à un processus par pallier, dont l’ordre ressemble à ceci: L’accident, le choc, l’événement traumatique, La découverte du handicap, La crise d’identité et les réaménagements, Le désir de réparation, Le deuil des illusions

25 III) HANDICAP MOTEUR ET ASPECTS PSYCHOLOGIQUES (article Ch
III) HANDICAP MOTEUR ET ASPECTS PSYCHOLOGIQUES (article Ch.Champonnois) 1) De la naissance psychologique à la constitution du sujet Naître avec un handicap expose au risque d’une altération dans le processus d’identification primaire. L’identification est un processus psychologique par lequel le sujet se construit sur le modèle de l’autre. Se reconnaître dans le modèle de l’autre passe par la reconnaissance de soi par l’autre. Le handicap instaure une différence qui peut faire obstacle dans ce mouvement identificatoire. Naître avec un handicap rend plus difficile l’alternance illusion/désillusion. L’illusion de faire un « tout » avec la mère est le préalable nécessaire à la désillusion de la fusion et au travail de séparation. Naître avec un handicap peut altérer le sentiment d’enveloppe, qui s’accompagne d’une distinction entre dedans et dehors. Le corps peut devenir un objet persécuteur et l’espace environnant peut devenir une menace.

26 2) La personne accidentée, le sujet confronté au traumatisme et au deuil
Lorsque le handicap touche un adolescent, un adulte achevé dans son développement, il est essentiel de considérer chaque cas de façon différente et unique. Cependant il existe une sorte de parcours dans son cheminement personnel, constitué d’étapes reconnaissables.

27 a) Le refus : « non, ça ne peut pas être vrai »
a) Le refus : « non, ça ne peut pas être vrai ». Le refus amorti la brutalité du choc. b) L’irritation : « pourquoi moi ». L’irritation sera projetée dans toutes les directions, vers l’entourage sans exception. On en veut à la terre entière, il n’y a que des injustices. c) Le marchandage : cette phase permet de retarder les événements. Le marchandage inclut « la prime pour bonne conduite ». Le temps des promesses à Dieu, et es pèlerinage. d) La dépression : le sujet intègre la perte, l’atteinte narcissique. Cette phase essentielle à tout processus de reconstruction peut apparaître longtemps après les faits. e) Le sens : pour pouvoir être dépassé, le handicap doit trouver un sens dans l’histoire du sujet, au regard de son économie psychique.

28 3) Vivre avec une maladie évolutive
Vivre avec une maladie évolutive expose à l’inéluctabilité des pertes successives. Elles donnent lieu à la mise en œuvre de mécanismes de défense psychologiques, pour lesquels chacun est différent… cf. structures de personnalité. L’importance de l’étayage relationnel fait la différence. L’environnement vit également au rythme de l’évolution de la maladie. Dans bien des cas l’accompagnement de la famille à des répercussions indirectes positives sur le patient désigné.

29 4) Être parent d’un enfant handicapé
La révélation est toujours un moment de choc émotionnel intense, une violente atteinte narcissique qui signifie la perte prématurée de l’enfant imaginaire. Le deuil de l’enfant imaginaire est une étape obligatoire pour chaque naissance. IL s’effectue généralement au fur et à mesure que l’enfant réel s’impose et se fait investir affectivement par la mère, au fil du temps, des soins… Cependant, la révélation va devenir en quelque sorte, une condamnation à vivre avec l’enfant réel.

30 Toutes les attitudes sont possibles, du déclenchement d’une maladie : dépression, alcoolisme…au problème de travail. De l’effondrement au déni : « non, non, tout va bien ! … » Quelque soit le handicap ou le trouble de l’enfant, il crée une souffrance familiale. Le diagnostic même s’il est posé avec le plus grand soin, va déclencher une crise existentielle individuelle et collective. Ce moment va marquer une rupture, le temps s’arrête, constitue un avant et un après l’annonce. Ce moment va faire date, dans l’histoire du couple, puis de la famille.

31 La mère est au premier plan et son rôle est majeur
La mère est au premier plan et son rôle est majeur. Ses capacités à investir l’enfant malade ou handicapé seront prépondérantes sur le développement de l’enfant et sur la place qu’il occupera au sein de la famille. La difficulté de la relation parent/enfant De nombreux facteurs entre en jeu. Histoire personnelle, antécédents familiaux, niveau économique et culturel, croyance… L’élément crucial demeure la capacité à reconnaître sa détresse face à la difficulté de cette tâche et la capacité à trouver l’accompagnement nécessaire pour la supporter.


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