La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Réhabilitation cognitive à l’HDJ –gériatrique de Douarnenez Projets de Revalidations psychologiques individualisés, ciblant des activités de la vie quotidienne.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Réhabilitation cognitive à l’HDJ –gériatrique de Douarnenez Projets de Revalidations psychologiques individualisés, ciblant des activités de la vie quotidienne."— Transcription de la présentation:

1 Réhabilitation cognitive à l’HDJ –gériatrique de Douarnenez Projets de Revalidations psychologiques individualisés, ciblant des activités de la vie quotidienne pertinentes, auprès de personnes présentant un vieillissement cérébral/cognitif problématique, au sein d’un hôpital de jour gériatrique de proximité. Florence LE VOURC’H, Alain KERVARREC, Psychologues Nîmes 2014

2 Plan  Nouvel axe d’intervention  Présentation de deux cas  Résultats  Conclusions et perspectives

3  Des travaux universitaires récents (Daley et al, 2012) ont montré que les personnes âgées formulaient le souhait :  d’un besoin de conservation de leur identité, leur expertise, leurs rôles sociaux  de mise en place d’adaptations et de compensations pour favoriser la continuité de leurs activités de vie quotidienne Un autre axe d’intervention pour le maintien du bien être de la personne vieillissante.

4  Déjà dans les années 1990 (M. et A.C..Van der Linden, S..Adam), des travaux psychologiques universitaires présentaient de nouvelles approches et notamment l’efficacité clinique d’une revalidation cognitive individualisée :  centrée sur la personne, ses besoins et attentes propres  prenant en compte ses caractéristiques spécifiques et celles de son entourage  visant des buts spécifiques ancrés dans la vie quotidienne  Ces études encourageaient à se saisir de ces possibilités d’intervention et à s’engager dans ces démarches de remédiation. Adam.S, Van Der Linden.M, Andres.P, Quittre.A, Olivier.C & Salmon.E (1999) Quittre.A Adam.S, Olivier.C & Salmon.E (2009) Un autre axe d’intervention pour le maintien du bien être de la personne vieillissante.

5  Hypothèse : En s’inspirant de la démarche et de l’esprit des projets à visée thérapeutiques psychologiques et sociales proposés dans la littérature (M. et A.C..Van der Linden, S..Adam) il est possible de reproduire ce type d’interventions dans une structure plus légère de type hôpital de jour gériatrique de proximité et les résultats seront positifs pour les bénéficiaires de ces soins.  Présentation : de deux prises en charge s’attachant à viser des buts spécifiques, jugés pertinents, de la vie quotidienne, autour de la question de la réappropriation d’expertises pour les deux personnes; les objectifs étaient définis avec eux, en incluant autant que possible les aidants ; dans l’objectif global de maintenir une vie autonome et épanouissante autant que possible, une dignité et un sens à leur vie. Présentation de deux cas

6 Données initiales & Méthodologie Patient M1, 2009 M1, 78 ans; marié; 3 enfants, ancien charpentier, vivant toujours à domicile; En 2007 : AVC (lacune ischémique frontal gauche) Novembre 2008 : première consultation à la consultation gériatrique pour apragmatisme, agressivité, trouble de la mémoire Plaintes : M1 : « depuis l’AVC j’ai des hauts et des bas, …j’ai plus envie de sortir, …dehors je me sens faible et je me perds. » Son épouse : il ne veut plus sortir, tourne en rond dans l’appartement, ne joue plus à la pétanque, allume les lumières sans les éteindre, ouvre les portes sans les fermer.

7 Données initiales & Méthodologie Patient M1, 2009 Examen Psychologique Capacités préservéesCapacités réduites Capacité de stockage en mémoire de travail Fonctions instrumentales (praxies et gnosies visuelles) Calcul Fluences verbales + langage écrit et oral trouble sévère en mémoire épisodique fléchissement modéré capacités exécutivo- attentionelles difficultés en communication spontanée non retrouvées aux épreuves verbales =>Les troubles du comportement sont interprétés comme réactionnels aux dégradations cognitives (défenses narcissiques)

8 Données initiales & Méthodologie  Programme Pluridisciplinaire incluant :  des activités de stimulations cognitives (infirmière et AMP) individuelles ou en groupe  la participation à un atelier cuisine en groupe (ergothérapeute)  le suivi du projet de revalidation cognitive et 2 entretiens avec l’aidant principal (psychologue et psychologue stagiaire).  + repas collectifs  Une journée par semaine pendant 6 mois.Total : 180h Patient M1, 2009

9 Données initiales & Méthodologie  Objectifs fixés avec le patient dans le cadre de la revalidation cognitive: - reprendre une activité de réalisations de maquettes + autres activités manuelle à domicile - + une activité de pétanque en groupe à l’extérieur - ( = 2 domaines d’expertise perdus) - utiliser un agenda et d’un tableau. Patient M1, 2009

10 Données initiales & Méthodologie Patient M2, 2011 M2, 79 ans; marié; 6 enfants, ancien agriculteur, vivant toujours à domicile; mai 2011 : première consultation à la consultation gériatrique pour apparition brutale de troubles mnésiques en mai 2011 Plaintes : M2. évoque une mémoire courte avec des trous sans que cela ne le gêne Son épouse : il ne sort plus, ne sait plus quel jour on est, réalise des rangements incongrus, présente moins d’intérêt pour les jeux télévisées qu’il ne ratait jamais

11  Examen Psychologique  Le patient est conscient de ses difficultés cognitives, de sa restriction d’autonomie et en raison de difficultés cardiaques parallèles il dû restreindre ses activités quotidienne. Altération de son image personnelle. Capacités préservéesCapacités réduites Capacité de stockage en mémoire de travail capacités visuo-constructives langage oral mémoire épisodique verbale (3 processus) gnosies visuelles capacités de raisonnement et abstraction verbale ralentissement idéomoteur atteinte relative des capacités exécutivo- attentionelles capacités de calcul abaissées Données initiales & Méthodologie Patient M2, 2011

12 Données initiales & Méthodologie Patient M2, 2011 Programme Pluridisciplinaire : réalisé par un binôme de professionnel (ergothérapeute/psychologue) 10 séances de 2h hebdomadaire (1h auprès de chaque professionnel) 3 séances d’1h pour des entretiens avec le patient et son proche pour la réalisation de plan d’intervention individualisé interdisciplinaire. 2h par semaine pendant 3 mois Total: 23h (10X moins que M1)

13 Données initiales & Méthodologie Patient M2, 2011 objectifs fixés avec le patient dans le cadre de la revalidation cognitive: - faciliter l’accès aux prénoms de ses petits-enfants - travail du calcul mental (domaine d’expertise) - initiation à la pratique du Sudoku - mise en place d’un agenda.

14 Résultats Observations Cliniques: Patient M1, 2009 M1 & Son épouse : Monsieur M. va mieux, il ressort, il s’occupe à la maison avec ses maquettes et d’autres activités diverses. Il sollicite beaucoup moins son épouse. Il a repris la pétanque. Il parle mieux. Patient M2, 2011 M2 : « Ca va mieux. J’ai une occupation toute la journée. » Son épouse : « A domicile, il lit, il promène son chien tous les jours, il aide à la vaisselle, il regarde la TV, les infos, « Questions pour un champion », « l’assemblée nationale ».

15 Résultats Synthèse des résultats de M1 et M2 Sur le plan cognitif, après la prise en charge -une amélioration globale est notée ainsi que dans certains domaines - mais la persistance ou l’aggravation de certaines difficultés (mémoire notamment) Données psychométriques Patient M1 Patient M2

16 Résultats Synthèse des résultats de M1 et M2 -Reprise effective d’activités -D’un point de vue affectif, les personnes se sentent aller mieux -Les proches évoquent également des changements positifs = changement de l’image du patient auprès de son entourage

17 Résultats Synthèse des résultats de M1 et M2 A l’issue de la remédiation, afin de poursuivre leurs efforts d’optimisation de leurs capacités : -M1 a été orienté vers un accueil de jour gériatrique -M2 vers une prise en charge par un orthophoniste libéral associée à des encouragements pour reprendre des activités de vie sociale (activités paroissiales). Résultats à plus long terme : maintien des résultats à 2 ans.

18 Conclusions et perspectives Il existe d’autres solutions thérapeutiques psychologiques spécialisées plus fécondes et plus riches que les solutions de stimulations cognitives ou médicamenteuses Ainsi il est possible de permettre à un patient de retrouver des capacités, réduire ses handicaps, réduire ses troubles du comportement, en s’appuyant aussi sur ses expertises, Les gains en termes d’activités-autonomie, les gains psychologiques et sociaux sont reproduits et semblent durer dans le temps pour les patients.

19 Conclusions et perspectives Il est possible de reproduire les programmes spécialisés de revalidation cognitives (approche individualisée psychologique et sociale) dans des structures légères, type hôpital de jour de proximité, même sur une période courte de 3 mois et un programme de quelques 20h seulement.  NOUVELLES PISTES 1) Il doit être possible d’associer à ce dispositif de revalidations centrées sur la personne un dispositif de réintégration sociale et de revalorisation personnelle dans le cadre d’activités en groupe pour un « vieillir autrement ». À l’instar de l’expérience de l’Association VIVA, en Suisse (Valoriser et Intégrer pour Vieillir Autrement) www.association-viva.orgwww.association-viva.org 2) Après cette étude initiale, on pense qu’il est possible de montrer les bénéfices de ce type d’interventions à travers une étude de groupe, en croisant les résultats des suivis des personnes ayant depuis 3 ans bénéficié de ce type de soins.

20 Etude de groupe (2013) sexeâgeNSCGIRADLIADLPichot/dépressionGolberg/anxiétéQualité de vieMMS5mots DuboisBREFFluences sém groupe 2013 avant PEC7F 4H76,61,45,45,81,35,43,435,722,88,310,714,7 Plaintes exprimées o difficultés cognitives ( fléchissement mnésique, manque du mot, questions répétitives, difficultés d’attention et de concentration et pensées intrusives…) évoquées par 81,6% des personnes o difficultés d’autonomie au quotidien ( difficultés d’organisation, pertes d’objets, difficultés à s’habiller, difficultés de prises de notes pour conférences… ) évoquées par 45,5% des personnes o difficultés physiques ( tremblements, difficultés d’équilibre, peur de chuter… ) évoquées par 27,3% des personnes o difficultés psychoaffectives ( difficultés cognitives ou physiques entraînent une perte de confiance, un retrait social, une réduction des activités, sentiment d’inutilité, perte d’intérêt pour la vie, perte d’énergie, difficultés à accepter dépendance… ) évoquées par 81,6% des personnes

21 METHODE : Programme Pluridisciplinaire :  réalisé par un binôme de professionnel (ergothérapeute/psychologue)  10 séances de 2h hebdomadaire (1h auprès de chaque professionnel)  3 séances d’1h pour des entretiens avec le patient et son proche pour la réalisation de plan d’intervention individualisé interdisciplinaire. Etude de groupe (2013)

22 METHODE : Objectifs fixés avec les patients dans le cadre de la revalidation cognitive qui suivent 4 axes  En lien avec les difficultés cognitives - - travail centré sur les adaptations pour optimiser capacités d’organisation (agenda/éphéméride électronique/fiches descriptives/apprendre à gérer son temps et les imprévus par des mises en situation (papier/crayon puis écologique) 54,5% - - améliorer l’attention et la concentration 18,2% o En lien avec les difficultés pour gérer le quotidien - - retrouver des activités de loisirs significatives et valorisantes (mise en place d’un poulailler, reprise d’activités de jardinage, jeux de mots, peinture, réalisation d’expositions) 36,4% - - optimiser l’utilisation des appareils ménagers/électroniques (téléphone portable, machine à laver...) 27,3% - - Améliorer l’autonomie dans les actes de la vie quotidienne (habillage, repas…) par des mises en situation et recherche d’adaptations 18,2% - - accompagnement dans les démarches pour bénéficier d’aides professionnels à domicile (aide- ménagère, portage des repas) 18,2%  En lien avec les difficultés physique Améliorer les capacités motrices par des exercices de proprioceptions, exercices bimanuels, apprentissage des techniques de relevé du sol et retournement, travail de l’équilibre 27,3%  En lien avec les difficultés psychoaffectives - - travailler la confiance en soi et la gestion des émotions par des entretiens psychologiques 45,5% - - accompagnement de l’époux par des entretiens 9% Etude de groupe (2013)

23  RESULTATS : Après 3 mois de prise en charge on retrouve globalement les mêmes résultats sur une étude de groupes que sur un plan individuel. - un maintien global des capacités - une reprise effective d’activités - d’un point de vue affectif, les personnes se sentent aller mieux et maintiennent leur qualité de vie - les proches évoquent également des changements positifs = changement de l’image du patient auprès de son entourage Etude de groupe (2013) sexeâgeNSCGIRADLIADLPichot/dépressionGolberg/anxiétéQualité de vieMMS5mots DuboisBREFFluences groupe 2013 avant PEC7F 5H76,61,45,55,81,35,43,435,722,88,310,714,7 groupe 2013 après PEC7F 4H5,55,61,73,02,036,222,18,510,715,3 1 abandon Nombres d'objectifs fixés3,4 objectifs atteints2,1 objectifs en cours0,5 objectifs non atteints0,8

24 Observation cliniques des patients en fin de PEC  Mme exprime que la PEC lui a permis « de sortir de ses ornières », elle a l’impression de moins chercher ses affaires, d’être plus sûre d’elle. Il lui est néanmoins difficile d’observer que les difficultés perdurent.  M. a l’impression de s’être amélioré dans le travail de mobilisation, plus d’assurance. Il précise avoir chuté il y a une dizaine de jours et il a pu se relever seul du sol, il dit marcher plus  M précise être toujours entre « deux eaux » il se questionne toujours sur son rôle et reste angoissé, mais ces expositions et temps de partage « m’ont permis de croire que j’étais utile », cela lui a beaucoup apporté. Ces séances « m’ont obligé à me bouger ».  Mme exprime une perception difficile de ses difficultés mnésiques et toujours le souhait de maintenir ses capacités, elle aborde un fléchissement thymique en lien avec difficultés relationnelles avec son fils  Mme trouve qu’elle a un meilleur équilibre et se sent plus confiante. Elle se plaint toujours de sa mémoire et de sa vie actuelle (difficultés à accepter entrée en EHPAD de son époux). Est satisfaite d’avoir repris son activité de natation le vendredi, participe à des cours de sophrologie une fois par semaine et s’adonne régulièrement à des promenades  Mme n’observe pas d’amélioration de ses capacités d’organisation ou une diminution de son stress.  Mme exprime sa fierté d’avoir récupéré quasiment totalement ses capacités langagières, elle cherche moins ses mots, utilise moins un mot à la place d’un autre, la lecture est plus fluide, l’articulation est meilleure. Elle est également satisfaite de maitriser son téléphone portable, elle en est fière. Elle a repris ses activités de loisirs (marche, scrabble). Contente de pouvoir gérer son quotidien de manière autonome. Elle évoque quelques difficultés qui persistent (fatigue, difficultés pour lire, pour se relever du sol).  M. précise qu’il se sent moins seul, il trouve qu’il parle mieux depuis qu’il vient ici Etude de groupe (2013)

25 Observations cliniques des proches en fin de PEC  Son époux note qu’elle est plus calme, il observe un peu moins de questions répétitives, mais toujours des difficultés d’organisation des actions  Sa fille précise qu’elle marche un peu plus, qu’elle se met à faire un peu la vaisselle, qu’elle reprend le balai, qu’elle continue de faire les courses, d’autres difficultés persistent, oubli rapidement, ne fait plus de café ne sait plus où sont les filtres.  M. tolère difficilement l’échec et se met rapidement en colère néanmoins son épouse note qu’il ne met plus rien à l’envers, les essais de reprise de l’activité peinture ont été vécus comme des échecs  Son épouse note que cela lui a fait beaucoup de bien, il se sentait inutile, il s’abandonnait, il avait perdu confiance, maintenant il s’active autour de ses photos, son ordinateur, il reconduit, même les enfants s’en sont rendu compte, cette prise en charge lui a permis de retrouver des buts, il reste angoissé mais c’est dans sa nature. Il utilise bien son agenda mais il s’y perd, pose souvent la question de la date.  M et Mme observent un progrès dans sa marche (il chute moins qu’avant, son épouse est rassurée de savoir comment aider son mari à se relever ) et au niveau mnésique. L’agenda semble lui convenir. Ils sont satisfaits des conseils et adaptations proposés pour l’autonomie dans les actes de vie quotidienne. Le projet de construire un jardin adapté les motive. Ils sont également content de poursuivre cette rééducation de la marche dans une prise en charge en groupe lors de l’atelier marche.  Sa fille la trouve moins angoissée, plus sereine. Elle note également qu’au quotidien, le calendrier et l’agenda sont plus souvent et mieux utilisé. Ses enfants semblent beaucoup plus s’impliquer dans son accompagnement. Etude de groupe (2013)

26  De manière identique, à l’issue de la remédiation, afin de poursuivre leurs efforts d’optimisation de leurs capacités : Etude de groupe (2013) ESAorthophonieADJ atelier marcheatelier Vensie Art- Thérapie Auxiliaire de vie suivi psy kiné libéral Orientation fin PEC421111321

27 Merci de votre attention


Télécharger ppt "Réhabilitation cognitive à l’HDJ –gériatrique de Douarnenez Projets de Revalidations psychologiques individualisés, ciblant des activités de la vie quotidienne."

Présentations similaires


Annonces Google