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Au delà de l’expertise médicolégale

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Présentation au sujet: "Au delà de l’expertise médicolégale"— Transcription de la présentation:

1 Au delà de l’expertise médicolégale
Les soins médicaux aux victimes d’agression sexuelle

2 Objectifs Distinguer les interventions aidantes et non-aidantes face aux réactions et besoins des victimes. Réviser les différents gestes à poser du point de vue médical lors du congé après une trousse médicolégale. Détailler le contenu des visites de suivi. Réviser l’essentiel en regard du dépistage des ITSS. L’IVAC et ses formulaires.

3 Au centre désigné, le premier contact
La trousse n’est pas une fin en soi. D’abord la victime et sa santé globale. Respecter les réactions sans brusquer la victime. Pas de médication pour faciliter l’examen ou diminuer les réactions de la victime. Emphase pour rassurer la victime sur son intégrité physique. L’examen ne doit pas être plus traumatisant que l’agression vécue. La victime peut arrêter l’examen en tout temps. Ne pas croire que parce ce que l’examen est normal, la personne n’a pas été victime d’une agression.

4 DÉFI Intégrer les besoins/éléments médicolégaux dans la relation d’aide inhérente à l’intervention médicosociale.

5 Interventions aidantes et non aidantes
Empathie et respect Engagement sans identification à la victime ou avec une certaine distance Aide versus contrôle Croire la victime Présence ou non d’un proche

6 Avant le congé du centre désigné
Soins requis par l’état de santé Formulaires de la trousse non adaptés Usage AH-280 pour dossier médical Traitement, surveillance ou prophylaxie ITSS Prévention de la grossesse Plaintes au sujet de malaises psychosomatiques, anxiété, insomnie Rassurer la victime sur son intégrité physique Prescription courte durée avec prise régulière Planifier un suivi à 2 semaines Complémentarité essentielle entre le médecin et l’intervenante sociale S’assurer que la victime quitte de façon sécuritaire et accompagnée

7 Hépatite B Vaccinée Non vaccinée Répondeur ___ ne rien faire
?????_____Dosage anti-HBs > rien < 10 rappel (max. 14 jrs) Non répondeur__2e série de vaccin Non vaccinée Immunoglobuline 0,06 ml/kg, max. 5 ml) Vaccin (0-1-6) en dedans de 48 hres et au plus tard 14 jrs

8 Dépistage ITSS Lors du premier contact, si trousse médicolégale, privilégier les prélèvements légaux si l’état de la victime ne nous permet pas de tous les faire ou minimalement un dépistage de chlamydia. Dépistage des ITSS (gonorrhée, chlamydia, etc.) peuvent être faits ultérieurement, incluant le test Pap. L’état frais doit être fait lors de la première rencontre et permet d’éliminer le trichomonas. Le dépistage des ITSS sont à rechercher selon les facteurs de risque. (Guide québécois de dépistage des ITSS, p. 47) Une culture effectuée moins de 7 jours après l’agression n’est pas fiable pour dépister une infection acquise suite à cet événement et doit être répétée.

9 Prophylaxie ITSS Pas recommandé d’emblée
Mais… certaines circonstances peuvent nous amener à préférer donner un traitement d’emblée: -probabilité de transmission élevée -impossibilité d’effectuer les prélèvements -agresseur connu infecté -présence de symptômes laissant suspecter une infection ou… une victime que vous ne reverrez pas pour toutes sortes de raisons.

10 Buts de la 1ère relance (2 semaines)
Proposer de refaire les prélèvements pour ITSS -prévalence faible chez les victimes -surveiller les symptômes seulement -faire les prélèvements même si l’indication est douteuse mais souhaitée par la victime Examiner l’état des blessures -rassurer la victime sur son intégrité physique Vérifier le retour des menstruations. -faire un test de grossesse si la victime est inquiète. -prévoir une irrégularité menstruelle suite à une agression, ovulation imprévisible. Vérifier l’état global, plaintes physiques, anxiété, troubles du sommeil, etc. S’assurer du suivi psychosocial, encourager la victime a y aller. Éviter l’examen gynécologique dans la mesure du possible.

11 Buts de la 2e relance (3 mois)
Refaire les prélèvements pour ITSS si non effectués et souhaités Répéter les sérologies pour VIH, hépatite B, C ou syphilis. Vérifier l’état émotif (idées suicidaires, dépression, anxiété, etc.) de la victime surtout en l’absence de suivi psychosocial Assurer le suivi des plaintes physiques (penser à la détresse psychologique souvent associée) et de la médication, le cas échéant.

12 État de stress post-traumatique
A. Exposition à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient présents: -Possibilité de mourir, d’être gravement blessé ou menacé de mort, de blessure grave ou d’atteinte à l’intégrité physique -Peur intense, sentiment d’impuissance ou d’horreur B. Constamment revécu de l’une ou plusieurs façons: -Souvenirs répétitifs et envahissants de l’événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant des images, des pensées ou des perceptions -Rêves répétitifs avec sentiment de détresse -Impression ou agissements soudains « comme si » l’événement allait se reproduire, incluant le sentiment de revivre l’événement, des illusions, des hallucinations et des épisodes dissociatifs (flash-back) y compris ceux qui surviennent au réveil ou au cours d’une intoxication -Sentiment intense de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant un aspect de l’événement -Réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer un aspect de l’événement

13 État de stress post-traumatique
C. Évitement persistant des stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (ne préexistant pas au traumatisme)comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes: -Efforts pour éviter les pensées, les sentiments ou les conversations associés au traumatisme -Efforts pour éviter les activités, les endroits ou les gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme -Incapacité de se rappeler d’un aspect important du traumatisme -Réduction nette de l’intérêt ou de la participation à des activités importantes -Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres -Restriction des affects(p.ex. incapacité à éprouver des sentiments tendres) -Sentiment d’avenir « bouché »(p.ex. pense ne pas pouvoir faire carrière, se marier, avoir des enfants ou avoir un cours normal de la vie)

14 État de stress post-traumatique
D. Présence d’au moins deux symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme): -Difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu -Irritabilité ou accès de colère -Difficulté de concentration -Hypervigilance -Réaction de sursaut exagérée E. La perturbation (symptômes des critères B,C et D) dure plus d’un mois. F. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaine important. Aigu: si la durée des symptômes est de moins de trois mois Chronique: si la durée des symptômes est de plus de trois mois Survenue différée: si le début des symptômes survient au moins six mois après le facteur de stress.

15 L’IVAC Référer à un Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de votre région! Pour les médecins, compléter la déclaration médicale (CSST, brune) en cochant « Victime acte criminel » et en précisant de quel acte il s’agit.

16 L’IVAC Deux feuillets d’information: IVAC et CAVAC
Délai de prescription de un an (sauf l’inceste) Un site:

17 CAVAC Services variés incluant relation d’aide, information sur le processus judiciaire les droits et recours, accompagnement dans le système judiciaire, orientations vers des ressources appropriées et assistance technique (demande de prestation auprès de l’IVAC)

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