La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Cours de: Sociologie (nouveaux paradigmes; nouvelle sociologie)

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Cours de: Sociologie (nouveaux paradigmes; nouvelle sociologie)"— Transcription de la présentation:

1 Cours de: Sociologie (nouveaux paradigmes; nouvelle sociologie)
Institut Supérieur du Sport et de l’Education Physique de Gafsa Master1. Sciences Humaines et Sociales des APS (S1) Cours de: Sociologie (nouveaux paradigmes; nouvelle sociologie) Zouheir BENJANNET

2 Les théories classiques Les théories contemporaines
Microsociologie Macrosociologie A.Comte F.Hegel S. Simon R. Descarte SOCIOLOGIE M. Weber Analyse stratégique Michel Crozier W. Dilthey K. Marx Constructivisme Pierre Bourdieu Interactionnisme symbolique Erving Goffman Individualisme méthodologique Raymond Boudon PHILOSOPHIE E. Durkheim Interactionnisme Norbert Elias Phénomène de l’ordre !? La société est un tout dont chaque partie n’est comprise que dans son rapport avec la totalité Les faits sociaux sont des faits totaux ayant un pouvoir de cœrcition sur l’individu Conception fonctionnaliste de la société La société est un système ordonné par le phénomène de conflit de classes Les faits sociaux sont des faits totaux relatif aux relations de structures. Le social doit être compris dans son rapport avec l’économique Conception structuraliste La société est un système de relations interindividuelles Les phénomènes sociaux correspondent aux sens des actions humaines Le social doit être compris à travers les comportements individuels Conception culturaliste Les théories classiques Les individus agissent selon leurs propres besoins, attitudes, objectifs… Le social n’est que l’effet d’agrégation des actions individuelles Il ne peut pas être réductibles aux effets de structures ou de l’ordre Les individus se comportent selon 3 dimensions essentielles : Des structures objectives extérieures des consciences individuelles Des structures construites et intériorisées: Habitus Des structures sociales: Champs Le social est traversé par tout genre de relations interindividuelles Des acteurs individuels ou singuliers ayant des pouvoirs inégaux Le social : un tissu de dépendances réciproques et de relations déséquilibrées Les individus agissent selon leurs rôles dans les groupes sociaux Le social : scène théâtrale dont les acteurs changent de façon permanente les rôles et aboutissent tous à des règles préétablies (système symbolique : langue, les gestes et les symboles Les théories contemporaines Chaque système social assure sa coexistence à travers des relations spécifiques entre ses acteurs qui changent de façon permanente leurs stratégies Les règles du système ne sont pas toujours prédéfinies. Des acteurs peuvent changer ces règles selon leurs pouvoirs sur les autres acteurs et sur le système en général Sciences de la nature Paradigmes sociaologiques (S1)

3 Institut Supérieur du Sport et de l'Education Physique de Gafsa
Introduction La sociologie définie par son objet d’étude: Une science relativement récente qui s’intéresse à: la société Les groupes Les institutions Les comportements Les phénomènes sociaux Structures sociales Existences sociales Les relations sociales Les pratiques collectives Les conduites etc Une science qui porte par définition un regard critique Bourdieu: « la sociologie doit être agressive et gênante », « c’est la science qui dérange » La sociologie n’a pas changé la société, elle ne correspond pas à un projet politique Paradigmes sociaologiques (S1) Master recherche cours de : sociologie (les sociologies contemporaines)

4 Les choix méthodologiques Choix portant sur l’unité d’analyse
La société, les groupes, les classes, les actions individuelles, les structures sociales Choix portant sur le mode d’explication Durkheim: les comportements individuels dépendent du milieu social dont il font partie. Ils sont déterminés par leurs positions sociales L’individu est un agent social qui subit les contraintes du système social Weber: l’individu agit en fonction de ses motivations personnelles C’est l’agrégation des actions individuelles qui explique les caractéristiques du groupe Choix portant sur les structures sociales Marx: ce qui intéresse le sociologue c’est plutôt le fonctionnement du système Analyse des transformations: l’histoire Paradigmes sociaologiques (S1)

5 Première partie De la sociologie classique à la sociologie contemporaine: la problématique Individu - Société

6 I. l’idée de « société » Dans la tradition sociologique, malgré l’usage très fréquent du concept, peu d’intérêt a été accordé à la définition de « la société » D’une manière générale, 3 conceptions peuvent être analysées La société comme synonyme de la modernité La société comme un système La société comme conflit contrôlé Paradigmes sociaologiques (S1)

7 1. La société identifiée à la modernité (les récits de la modernité)
La sociologie classique a opposé le terme « Société » à celui de « Communauté » Ferdinand Tönnies (1887): communauté et société Communauté Société Simple Complexe Faible division du travail Forte division du travail Pensée non scientifique Pensée scientifique Relation personnelle (face à face) Relation formalisées et contractuelles Des ordres et des castes Clases sociales Domination du sacré Espace profane La communauté de sang comme unité d’existence tend et se développe vers la communauté de lieu: la parenté, le voisinage et ensuite le village Paradigmes sociaologiques (S1)

8 Durkheim: De la division du travail social (1893)
« La société n’est pas la simple somme d’individus, mais le système formé par leur association représente une réalité qui a ses caractères propres », Solidarité mécanique Solidarité organique Société simple Société complexe (corps social) Faible division du travail Forte différenciation des taches et des fonctions Fusion des individus dans le tout social / homogénéité Hétérogénéité / spécialisation Faible institutionnalisation besoin accru d’organisation et d’institution de régulation Faible densité sociale Forte densité Règles répressives Règles restitutives Paradigmes sociaologiques (S1)

9 Définir la société c’est donc définir:
Le stade de développement auquel se situe son degré de complexité et de rationalisation technique et intellectuelle, Sa capacité à institutionnaliser les conflits, à produire des individus autonomes Paradigmes sociaologiques (S1)

10 Max Weber (1919): principe de rationalisation
La société moderne est le résultat de la rationalisation de la vie de l’homme: (les sciences comme facteurs rationnel du progrès économique, l’Etat comme administration bureaucratique rationnelle, le capitalisme comme organisation rationnelle du travail, etc) Le mouvement de rationalisation du monde, issu lui-même d’une mutation de la pensée religieuse, résulte d’un ensemble de débats et de conflits portant sur la définition même des croyances et des principes qui gèrent le monde (Ethique protestante et esprit du capitalisme) Paradigmes sociaologiques (S1)

11 2. La société est un système
Il s’agit d’une conception fonctionnaliste de la société La société, perçue comme l’agencement de fonctions assurant leur intégration à travers des organes et des institutions Pour longtemps, l’explication sociologique consistait à mettre en lumière les fonctions remplies par les institutions, les croyances, les habitudes, etc. Radcliffe Brown: (1940)« dans son application aux société humaines, le concept de fonction se fonde sur une analogie entre la vie sociale et la vie organique » Analyse macrosociologique en terme de fonction Ainsi, la société moderne possède une unité fonctionnelle complexe autorisant l’analyse en termes de systèmes dans lesquels chaque élément n’a d’utilité que par la contribution qui le lie au système général de la société George Simmel: La société est une unité « suis-généris » (soi-même) distincte de ses éléments individuels Paradigmes sociaologiques (S1)

12 3. La société est un conflit contrôlé
Cette conception est très liée au caractère industriel des formations sociales dans lesquelles s’est construite la pensée sociologique classique La société est un ensemble stratifié, divisé en classes sociales en fonction d’une inégale répartition des ressources et des contributions. Pour un sociologue : le conflit n'est pas l'échec du social c'est une forme de relations, on peut même dire que cela participe à la constitution de la société Talcott Parsons(1966): le conflit est perçu comme une forme de contradiction engendrée par la rencontre d’un ordre social et d’un changement qui déstabilise les positions des acteurs La société peut se définir à travers les conflits qui la traversent. Alain Touraine Paradigmes sociaologiques (S1)

13 II. L’idée d’«Individu»
« Si les termes pour désigner les sociétés ont changé, ils reposent tous sur le passage de sociétés au sein desquelles l’individu compte peu à des sociétés au sein desquelles la place accordée à l’individu est importante » Martuccelli et De Singly, les sociologies de l’individu, Armand Colin, 2009 Paradigmes sociaologiques (S1)

14 1. Max Weber: sociologie de l’action sociale (Economie et société, 1918)
Spécificité des sciences de la culture: la sociologie est une interprétation du sens « La sociologie ne peut procéder que des actions d’un, de quelques, ou de nombreux individus séparés. C’est pourquoi elle se doit d’adopter les méthodes strictement individualistes » Weber Tout phénomène social est à l’origine le résultat de la communication des actions individuelles dans ses différentes formes: Traditionnelle (due aux traditions) Affective ou émotionnelle (reflexe ou réaction au comportement d’autrui) Rationnelle en finalité: (calcul du cout et du profit) Rationnelle en finalité (calcul du coût et du profit en fonction d’une valeur) « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » Paradigmes sociaologiques (S1)

15 2. L’individualisme méthodologique
- La logique du social. 1984 - Effets pervers et ordre social. 1989 - La place du désordre. 1989 Critique de « l’holisme » Le social expliqué comme phénomène « méta-humain » Les phénomènes sociaux sont expliqués par des forces extérieures des individus qui les ont produits: L’individu, étant le produit des structures sociales, a été négligé dans l’analyse sociologique des phénomènes sociaux « Pour expliquer un phénomène social quelconque, que celui relève de la démographie, de la science politique, de la sociologie ou de toute autre science particulière, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par le phénomène en question et d’appréhender ce phénomène comme le résultat de l’agrégation des comportements individuels dictés par ces motivations » L’effet d’agrégation résulte de la rationalité de l’acteur qui, en calculant ses objectifs et ses possibilités, contribue directement ou indirectement à l’émergence d’un phénomène collectif (macro) qui n’est pas toujours rationnel (crise de 1929) Paradigmes sociaologiques (S1)

16 Effets pervers et place du désordre et du hasard
« Il est vrai que l’action individuelle est soumise à des contraintes sociales, mais cela n’implique pas que les contraintes sociales déterminent l’action individuelle, ces contraintes délimitent le champ du possible et non le champ du réel » Effet d’agrégation: effet pervers « On peut dire qu’il y’a effet pervers lorsque deux individus ou plus, en recherchant un objectif donné engendrent un état de chose non recherché et qui peut être indésirable et indésiré soit de chacun des deux soit de l’un des deux » Effet pervers: désordre et hasard Paradigmes sociaologiques (S1)

17 III. Critique de Morin (Edgar Morin, la sociologie, Fayard, 1984)
1. Le mot « société » Les 3 étapes d’appréhension de l’idée de société Une étape pré-sociologique: on parle des choses de la société sans qu’en émerge encore le terme Une étape sociologique: Le terme société devient abstrait, amputé de ses dimensions historiques, anthropologiques, mythologique, etc Une étape anthropo-sociologique: qui ne nierait pas l’idée de société mais l’enrichit « Nos société ne sont pas que capitalistes ou que libérales ou qu’industrielles ou que de consommation, elles sont tout cela à la fois » Paradigmes sociaologiques (S1)

18 Entre cohérence et conflit / cohésion et division
« ce qui frappe, quant on considère nos sociétés càd les nations, c’est qu’il y’a deux regards: celui, naïf, de l’évidence: la nation est une société qui a son unité, son organisation, sa cohérence, ses lois, ses citoyens. Ou bien, un deuxième regard, plus critique, où on découvre que ces mêmes sociétés sont agitées de conflits sociaux et politiques: chacun(individu, entreprise, groupe, etc) vit pour soi, poursuit ses fins égocentriques ». P67 « Notre société moderne est un mélange de contraintes extérieures (Etat, police, lois, interdits, etc) et de tendances intérieures unifiantes. Elle est à la fois Père / Etat / Loi et Père / Patrie/ Amour. » Les sociétés modernes sont à la fois Communauté et Société. Les rapports sont fondés sur les intérêts économiques et les processus techniques mais l’élément communautaire est très important aussi (forces de contraintes ≠ forces d’amour) Le principe unificateur (rationalité, Etat, Lois ≠ liens primaires) n’est qu’un mythe historique l’analyse des phénomènes de désordre socioculturel (ce qu’il nomme l’irrégulier, le déviant, l’incertain, l’indéterminé, l’aléatoire)  Paradigmes sociaologiques (S1)

19 La société comme système
" ensemble d'interactions économiques, psychologiques et sociales, formant système, ce système comportant des appareils de commande / contrôle qui rétroagissent sur les interactions dont dépendent leur existence  » p48 la société est un ensemble fonctionnel caractérisé par la complémentarité de ses éléments (idées, valeurs, sentiments, institutions, individus, groupes, etc) Deux versants pour la pensée systémique: une pensée pauvre concevant la société comme un ensemble conçu harmonieusement au sein duquel les parties se complémentarisent harmonieusement pour les finalités du tout , c’est l’optique de réparation sociale, une pensée riche mettant plus l'accent sur les complémentarités, les antagonismes qui font vivre la société, c’est l’optique du développement conflictuel. « le système scolaire et le système social portent en eux des perturbations énormes qu’ils régulent et des antagonismes qui, au lieu de les détruire, les font vivre » L’individu dans le système « la société certes s’auto-transcendalise, mais ne serait rien sans les interactions entre individus. Les individus dépendent de la société qui dépend d’eux »p70 Paradigmes sociaologiques (S1)

20 2. l’hypercomplexité Le complexe se dit de toute réalité dont les éléments constitutifs sont organisés par inclusion des uns dans les autres de sorte qu’ils totalisent une unitas multiplex, dont la puissance est à la fois plus et moins que la somme de ses éléments Unitas multiplex: l’unité du multiple (unité + multiplicité + singularité) « Même si la société est un système, elle est frappée par le déchirement, le désordre, c’est le paradoxe des sociétés modernes; paradoxe de la coexistence de l’incohérence et de la cohérence, de l’unité et de la désunité» La complexité des sociétés est relative aux relations complexes entre les différents domaines: économique, politique, social, culturel, religieux, etc. L’éffacement ou l’affaiblissement des principes rigides d’organisation, de spécialisation, et d’hiérarchisation sont à l’origine de l’hypercomplexité des sociétés d’aujourd’hui Saisir la complexité c’est saisir l’articulation Une pensée sociologique est une pensée complexe « il s’agit d’une connaissance multidimensionnelle: l’homme est un être bio-socio-culturel et les phénomènes sociaux sont à la fois économiques, culturels et psychologiques » Paradigmes sociaologiques (S1)

21 Deuxième partie Sortir de l’opposition entre Individu et société: quelques concepts clefs

22 Institut Supérieur du Sport et de l'Education Physique de Gafsa
La société des individus. 1984 La société de cour. 1985 Introduction. L’apport de Norbert Elias: interaction et interdépendance Individu et société L’individu ne doit pas être considéré comme une entité extérieure à la société ni la société come entité extérieure aux individus La société ne doit être conçue ni comme la simple agrégation des unités individuelles (Boudon), ni comme ensemble indépendant des actions individuelles (holisme) L’objet propre de la sociologie sont donc les individus interdépendants « le concept d’individu se réfère à des hommes interdépendants mais au singulier, et le concept de société à des hommes interdépendants mais au pluriel » La société est envisagée comme « le tissu mouvant et changeant des multiples dépendances réciproques qui lient les individus les uns avec les autres » « Plus les hommes sont des individus, plus il est nécessaire qu’ils partagent des croyances et des valeurs uniques » Paradigmes sociaologiques (S1) Master recherche cours de : sociologie (les sociologies contemporaines)

23 Interdépendance et Configuration
La notion de « système » ne peut pas, selon Elias, exprimer l’importance de l’extrême dépendance qui lie les individus entre eux et qui n’est pas limitée à un espace temps bien déterminé. « les dépendance qui lient les individus entre eux ne se limitent pas à celles dont ils peuvent avoir expérience et conscience » Exemple: le paysan brésilien et l’agent de change new-yorkais « configuration »: ce sont les formes spécifiques d’interdépendance qui relient les individus entre eux « les hommes assis autour d’une table pour jouer aux cartes forment une configuration. Leurs actes sont interdépendants» Paradigmes sociaologiques (S1)

24 I. Le concept d’Acteur social
La sociologie des acteurs sociaux (1970 –aujourd’hui) « Penser acteur c’est se demander dans quelle mesure l’acteur peut changer le jeu ou les règles du jeu, le système ou une partie du système. » Alain Touraine Le social comme effet d’acteurs « Toute relation sociale est une relation de rapport hiérarchique. Il n’ya jamais de relation d’égalité » Alain Touraine « Toute relation sociale est une relation de pouvoir » Michel Crozier Les acteurs individuels peuvent être non seulement des personnes mais toute unité collective pour autant qu’elle se trouve munie d’un pouvoir d’action collective. Raymond Boudon Paradigmes sociaologiques (S1)

25 L’acteur et le système: le social comme jeu d’acteurs
M. Crozier et E. Friedberg: l’acteur et le système. Les contraintes de l’&action collective. Paris 1977 L’acteur et le système: le social comme jeu d’acteurs Le social: un jeu dans lequel des acteurs individuels et collectifs sont impliqués « le comportement de l’acteur pourra et devra s’analyser comme l’expression d’une stratégie rationnelle visant à utiliser son pouvoir au mieux pour accroître ses gains à travers sa participation à l’organisation » La mise en jeu des stratégies comporte toujours deux aspect: Aspect offensif (stratégie offensive): s’efforcer de contraindre les autres pour satisfaire ses propres exigences Aspect défensif (stratégie défensive): s’efforcer d’échapper aux contraintes des autres par la protection de sa propre marge de liberté et de manœuvre L’ordre social (organisation, institution, système, société) n’est pas un ordre préétabli et extérieur aux acteurs sociaux (jeu sportif) Paradigmes sociaologiques (S1)

26 Caractéristiques de l’acteur
Il n’a pas toujours des projets claires et définitifs; ceux-ci sont multiples, ambigus et contradictoire L’acteur change d’objectif et de stratégie en cours de l’action Il est toujours actif. « même la passivité est d’une manière le résultat d’un choix » Il a un comportement qui a un sens Il peut ne pas être rationnel par rapport aux objectifs visés mais rationnel par rapport aux opportunité offertes par le jeu Paradigmes sociaologiques (S1)

27 L’acteur en mouvement: l’historicité
A. Touraine: le retour de l’acteur. 1984 L’acteur en mouvement: l’historicité Actionnalisme: vision générale de l’histoire et non pas actions en interaction « La société n’est pas ce qu’elle est mais ce qu’elle fait » Historicité: « capacité des sociétés à agir sur elles mêmes » Historicité: système de connaissance, accumulation et modèle culturel Système de connaissance: comment connaitre socialement la nature: l’état de la nature Accumulation: l’investissement productif Modèle culturel: « toute société est orientée par cette saisie de la créativité que je nomme modèle culturel » Dans les sociétés à forte historicité, cette saisie est pratique telque la science est reconnue comme la créativité (…). Dans les société à faible historicité, la créativité n’est saisie qu’abstraitement non plus comme pratique mais comme ordre méta-social » L’acteur social est toujours rationnel, il s’investit dans les mouvement sociaux ayant pour enjeu la détermination du modèle culturel Paradigmes sociaologiques (S1)

28 Habitus: « c’est un avoir qui se transforme en être »
P. Bourdieu: la distinction. 1992 P. Bourdieu : Sens pratique. 1980 P. Bourdieu : Choses dites. 1987 Acteur et Habitus Habitus: « c’est un avoir qui se transforme en être » L’Acteur comme agent qui subit les contraintes Le concept du « champ social » Le champ de pouvoir « est l’espace des rapports de force entre des agents ou des institutions ayant en commun le pouvoir pour occuper des positions dominantes dans les différents champs » Le champ social est un espace de lutte entre des acteur individuels et collectifs « un système de dispositions acquis par l’expérience qui est variable selon les lieux et les moments » Paradigmes sociaologiques (S1)

29 L’acteur en expérience: le concept de projet »
François Dubet: sociologie de l’expérience. 1994 Les lycéens: 1991 F, Dubet et Daniello Martuccelli: A l’école, Seuil 1996 L’acteur en expérience: le concept de projet » Tout acteur est soumis à une épreuve permanente: l’expérience le projet est le travail des acteurs qui le réalisent sur eux-mêmes, il forme une des trois dimensions de l’expérience: l’intégration, la stratégie et la subjectivité » L’intégration: rôle des groupes (famille, amis, etc) Stratégie: construction individuelle Subjectivité: représentation sociale (esthétique, sentiments, etc) « L’expérience est une façon de construire le monde à travers des constructions de la réalité sociale » L’individu doit à la fois appartenir à une communauté (intégration), défendre ses intérêts sur tel ou tel marché (stratégie), et dvelopper une activité critique (subjectivation). L’échec scolaire n’est pas un résultat mais plutôt une expérience. C’est un travail sur soi L’Historicité chez Touraine / Réflexibilité chez Dubet « C’est ce qu’on veut qu’on le soit » (I am I) Paradigmes sociaologiques (S1)

30 L’individualisme institutionnalisé: La sociologie de l’individu
Ulrich Beck : Société du risque, 1986 Ulrich Beck, Elisabeth Beck-Gernshem: Indidualization, Londres, 2002 L’individualisme institutionnalisé: La sociologie de l’individu Inspiré des travaux de Talcott Parsons (1950), ce concept renvoie aux changements que connait la place de l’individu dans le système social: Parsons: dans la société moderne l’individu est orienté vers le groupe / les institutions, il agit dans l’institution et par l’institution Beck: La modernité avancée correspond à l’obligation sociale pour les individus de « choisir leurs vies » « les institutions centrales de la société moderne, les droits civils, politiques et sociaux, mais aussi l’emploi salarié, la formation et la mobilité, sont tournées vers l’individu et non vers le groupes » « L’intérêt actuel pour l’individu procède d’une conviction théorique spécifique: l’étude de la société contemporaine est inséparable de l’analyse de l’impératif social qui contraint les individus à se constituer en tant qu’individus » (Martuccelli et De Singly, p33) Paradigmes sociaologiques (S1)

31 L’individu est systématiquement étudié comme un processus
Dans la sociologie de l’individu, les raisons ou les intentions de l’agir sont à étudier en relation avec le travail sur soi – que celui-ci soit conscient ou dispositionnel. L’individu est systématiquement étudié comme un processus Paradigmes sociaologiques (S1)


Télécharger ppt "Cours de: Sociologie (nouveaux paradigmes; nouvelle sociologie)"

Présentations similaires


Annonces Google