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Par Marie-Andrée Jutras et Frédérique Langlais-Brousseau

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Présentation au sujet: "Par Marie-Andrée Jutras et Frédérique Langlais-Brousseau"— Transcription de la présentation:

1 Par Marie-Andrée Jutras et Frédérique Langlais-Brousseau
Trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité (TDA/H) et l’orientation scolaire et professionnelle… Par Marie-Andrée Jutras et Frédérique Langlais-Brousseau

2 Plan de la présentation
Mise en contexte Évolution du concept de TDA/H Le diagnostic et les symptômes Facteurs de risque / protection Manifestations secondaires Les différents impacts du TDA/H Évolution du TDA/H selon l’âge La médication (enquête) Les multiples interventions Le rôle du c.o. Synthèse Période de questions

3 Mise en contexte Le trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité est le trouble qui est le plus souvent diagnostiqué chez les enfants d’âge scolaire. 3 à 7% des enfants ont un trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité. (MEQ, 2000)

4 Évolution du concept de TDA/H
En 1902, le pédiatre Still parle du déficit du «contrôle moral» (conformité avec la conscience morale). Les problèmes d’inattention et d’hyperactivité sont donc la conséquence d’un retard de croissance ou d’un dommage au cerveau. (Lavigueur & al., 2005; MEQ & MSSS, 2003)

5 Évolution du concept (suite)
En 1957, certains chercheurs proposent une nouvelle appellation: syndrome de comportement hyperkinésique (faible attention et concentration, irritabilité, impulsivité, faible performances scolaires) En 1980, on commence à parler de déficit de l’attention avec hyperactivité ou sans hyperactivité. (Lavigueur & al., 2000; MEQ & MSSS, 2003)

6 Définition du trouble déficitaire de l’attention / hyperactivité
Selon l’APA (1996), le TDA/H est un « mode persistant d’inattention et ou d’hyperactivité-impulsivité, plus fréquent et plus sévère que ce qu’on observe habituellement chez des sujets d’un niveau de développement similaire ». (cité dans MEQ, 2000)

7 La pose du diagnostic Difficulté à poser le diagnostic (garçon/fille)
Inexistence de test spécifique au TDA/H Diagnostic différentiel difficile dû à la présence de d’autres problèmes (comorbidité). Le médecin se base sur: Entrevues avec l’enfant Observations des parents et des enseignants Bref, le diagnostic est généralement posé en fonction des critères du DSM-IV. Toutefois, les comportements doivent être présents depuis au moins six mois. (APA, 1994; Juneau & Boucher, 2004; Lavigueur & Desjardins, 1999)

8 Les symptômes du TDA/H selon le DSM-IV
Trois grandes catégories: Inattention et distraction Hyperactivité Difficulté à inhiber et l’impulsivité (APA, 1994; Juneau & Boucher, 2004)

9 Inattention et distraction
Incapacité de se concentrer sur une tâche spécifique Manque d’attention soutenue Facilement distrait par les stimulations externes (APA, 1994; Juneau & Boucher, 2004)

10 Hyperactivité Difficulté à rester en place Agitation et tortillement
Impatience (APA, 1994; Juneau & Boucher, 2004)

11 Impulsivité et les difficultés à inhiber
Comportements verbaux et moteurs inadéquats Agis souvent sans avoir réfléchi Facilement en colère Manque de contrôle de soi (APA, 1994, MEQ & MSSS, 2003)

12 Les facteurs de risque vs protection
Hérédité (gènes) Dommages prénataux (cigarette, alcool) Dommages postnataux (infection, traumatisme cranien, anorexie) Environnement familial (communication,fonctionnement, encadrement) (MEQ, 2000)

13 Les manifestations secondaires
Faible estime de soi Troubles d’apprentissage Problèmes de conduite Problèmes affectifs Conflits avec les pairs Difficulté à retenir les informations, à planifier et organiser (Kelley & al., 2007; MEQ & MSSS, 2003)

14 Impacts du TDA/H sur le rendement scolaire
Généralement, les éleves avec TDA/H ont un rendement scolaire plus faible. Pourquoi? - manque d’engagement - productivité non soutenue - difficultés d’apprentissage Effets? - redoublement scolaire - placement en classe “spéciale” - haut taux de décrochage scolaire (Juneau et Boucher, 2004)

15 Évolution du TDA/H selon l’âge
Dans la littérature, les statistiques varient, mais les symptômes de 30 à 80 % des enfants présentant le TDAH persiste à l’adolescence. Une proportion de 50 % des cas évoluent de façon positive à l’âge adulte, même si la majorité d’entre eux continueront à présenter des symptômes de distractivité ou d’impulsivité. (Barkley, 1996; Weiss & Hechtman, 1993)

16 Impacts du TDA/H sur le comportement de l’adulte au travail
Le fait d’avoir un TDAH aurait un impact direct sur la performance en milieu de travail: Mauvaise organisation du temps/matériel. Difficulté à prioriser et à planifier des tâches. Auto-régulation et autonomie plus difficiles. Difficultés avec les tâches complexes et/ou les tâches multiples. (Barkley, 1996; Weiss & Hechtman, 1993)

17 Médication But de l'enquête:
L'enquête avait pour objet d'en arriver à mieux comprendre l'utilisation accrue du méthylphénidate. Une des premières étapes consistait à obtenir des renseignements sur le diagnostic et les habitudes de prescription des médecins canadiens, et à évaluer les facteurs déterminants. Qu'est-ce que le méthylphénidate? Le chlorhydrate de méthylphénidate est le nom chimique du médicament mieux connu au Canada sous le nom de marque Ritalin®. Il est aussi disponible sous forme de produits génériques tels que le PMS-méthylphénidate, et le Riphenidate. (Enquête sur le trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention: diagnostic et traitement au méthylphénidate par les médecins au Canada, 1999)

18 Résultats de l’enquête
Selon cet enquête, près de 68% des médecins répondants ont noté une augmentation de l’utilisation du méthylphénidate. Pourquoi? le public est plus conscient du THADA et de ses traitements, pressions exercées par les parents et les enseignants pour recourir aux médicaments pour traiter le THADA, on accepte l'idée de traiter le THADA avec des médicaments , peu de ressources pour d'autres modalités de traitements La majorité des répondants étaient d’avis que le méthylphénidate est plus efficace pour traiter le TDA/H lorsqu’il est utilisé avec d’autres interventions non médicamenteuses.

19 Intervention multimodale
Il s’agit d’un traitement combiné, c’est-à-dire la combinaison d’une médication à des interventions psychosociales. Les interventions psychosociales se font à plusieurs niveau (enfant, parent, enseignant). (Lavigueur, Coutu & Desjardins, 2005; MEQ, 2000)

20 Conditions favorables à l’intervention multimodale
Concertation entre les intervenants qui travaillent auprès du jeune. Suivi médical fréquent et constant. Soutien aux parents et aux enseignants. Intervenir auprès du jeune. (Lavigueur, Coutu & Desjardins, 2005; MEQ, 2000)

21 Rôle du conseiller d’orientation
Importance d’être informé sur le sujet (mise à jour des connaissances) Travailler conjointement avec les enseignants, les parents et autres professionnels. Prendre en considération les facteurs internes/externes afin d’aider le jeune à choisir un milieu de travail / domaine d’études qui lui convient. Piste d’intervention: estime de soi

22 L’intervention proposée par Garber
Intervention à 3 niveaux: Recadrage: utilisation d’une approche constructive et positive afin de recadrer la perception et les expériences passées qui auraient pu être plus négatives. Désirs vs persévérance: transformer les désirs en motivation / persévérance. Passer de la démoralisation à l’optimisme. Orientation vers les buts: aider le client à établir des buts /objectifs réalistes. S’assurer d’un bon “fit” avec sa personnalité, valeurs, intérêts et miser sur un projet de carrière. (Nadeau, 2005)

23 Outils pour l’intervention
Entrevue clinique: - Historique des expériences - Connaissance de soi - Difficultés à l’école ou en emploi Tests neuro-cognitifs - QI Tests psychologiques - MMPI Tests de personnalité - MBTI - Strong Bref, aider le client à mieux se connaître pour qu’il soit apte à faire des choix qui correspondent à ses intérêts et ses compétences. La compréhension du TDA/H est essentielle. (Nadeau, 2005)

24 Synthèse La pose du diagnostic est difficile (comorbidité).
Le TDA/H peut être diagnostiqué à partir de 3 catégories de symptômes (inattention et distraction, hyperactivité, difficulté à inhiber et l’impulsivité). Facteurs de risque vs protection (génétique, dommages prénataux, environnement familiale). Différents impacts (échecs scolaires, rendement au travail, etc) Traitement combiné (médication/intervention psychosociale). En tant que c.o. - Approfondir nos connaissances sur le TDA/H - Travailler conjointement avec les enseignants et autres professionnels. - Aider le jeune à se fixer des objectifs réalistes.

25 Références American Psychiatric Association (1994). Diagnostic and statistical manual of mental disorders. Fourth edition (DSMIV). Paris: Masson Enquête sur le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA) diagnostic et traitement au méthylphénidate par les médecins au Canada (1999). Document consulté le 1er novembre 2007 de Kelley, S.D.M, English, W., Giddis, P.S, & Jones, L.M. (2007). Exemplary counseling strategies for developmental transitions of young women with attention deficit/hyperactivity disorder. Journal of Counseling & Development, 85,

26 Références (suite) Lavigueur, S, & Desjardins, C. (1999). Une approche globale du déficit d’attention / hyperactivité: analyse systémique et intervention multimodale. Lavigueur, S., Coutu, S, & Desjardins, C. (2005). Le trouble de déficit de l’attention / hyperactivité, sa nature et son traitement: une recension des différents points de vue. Revue de psychoéducation, 34(1), Juneau, J., & Boucher, L-P. (2004). Le déficit d'attention / hyperactivité (TDA/H) et les comportements violents des jeunes en milieu scolaire: l'état de la question. Éducation et francophonie. 32(1), Gouvernement du Québec (2000). Rapport du comité-conseil sur le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité et sur l’usage de stimulants du système nerveux central. Québec: Ministère de l’Éducation. 47 pages.

27 Références (suite) Gouvernement du Québec (2003). Trouble de déficit de l’attention/hyperactivité : Agir ensemble pour mieux soutenir les jeunes. Document de soutien à la formation: connaissances et interventions. Québec: Ministère de l’Éducation et Ministère de la Santé et des Services sociaux. 188 pages. Murphy, K & Barkley, R.A (1996). Attention deficit hyperactivity disorder adults: Comorbidities and adaptive impairments, Comprehensive Psychiatry vol 37 (6), Nadeau, K.G. (2005).Career choices and workplace challenges for individuals with ADHD. Wiley InterScience. 61(5), Weiss,G & Hechtman, L.T. (1993) Hyperactive children grown up: ADHD in children, adolescents, and adults. 2e édition Guildford Press. 473 pages.


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