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Attitudes de bienveillance dans la prise en soins de la personne âgée  Emotions, sentiments, trajectoires.

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1 Attitudes de bienveillance dans la prise en soins de la personne âgée  Emotions, sentiments, trajectoires

2 Introduction Définitions : Emotions, Sentiments, Cognition et Trajectoires La Subjectivité : une interaction entre Emotions-Sentiments-Cognitions-Trajectoires Aspects psychologiques de la personne âgée Vécu Patient Agé / Vécu Soignant Rencontre Patient Agé – Soignants Maltraitance, Bienveillance et Bientraitance

3 Emotions, Sentiments, Cognition et Trajectoires
Emotion : Etat affectif soudain et passager plus ou moins intense, en réaction à un événement ou à un sentiment accompagné de dysfonctionnements mineurs de l’organisme. Sentiment : Etat affectif complexe, assez stable et durable, lié à des représentations. Cognition : Processus par lequel un organisme acquiert la conscience des événements et objets de son environnement (petit Robert). Ensemble des fonctions intellectuelles qui permettent d’acquérir les apprentissages et de prendre conscience de l’environnement. Trajectoire : Notion de mouvement et d’évolution. La trajectoire tient compte de toutes les localisations précédentes de l’objet en mouvement. Deux objets peuvent se retrouver au même endroit en ayant suivi des trajectoires différentes, plus ou moins complexes. Emotion vient de « émouvoir », signifie mouvement Mouvement moral qui trouble et agite, et qui se produit sous l’empire d’une idée, d’un spectacle, d’une contradiction, et quelquefois spontanément sous l’influence d’une perturbation nerveuse. Cognition : Etat de trouble, d’agitation aux causes multiples, qui survient de manière brusque, qui peut s’accompagner de troubles physiques (rougeurs, tremblements) et de modifications physiologiques (accélération cardiaque, libération d’hormones) La trajectoire d'un point est, dans un référentiel, l'ensemble des positions successives occupées par ce point au cours du temps

4 La Subjectivité Interaction entre Emotions-Sentiments-Cognitions-Trajectoires
L’individu évolue et interagit constamment dans son environnement dont il est dépendant. Il s’y adapte plus/moins. La subjectivité est la spécificité du sujet. L’émotion, le sentiment, la cognition et la trajectoire sont propres à chacun. La subjectivité s’exprime dans la relation à l’autre (qualités, défauts, compétences…) de manière singulière. La subjectivité évolue avec l’âge par le gain/perte des compétences au fur et à mesure de l’avancé en âge. Elle est faite d’unions/oppositions entre les Emotions, Sentiments, Cognition et la Trajectoire de la personne (mouvements internes). La prise de décision est fonction des interactions entre ces 4 variables L’individu dans sa subjectivité est façonné par ses caractéristiques intrasèques (somatiques et psychiques) et extrinsèques (caractéristiques de son environnement quotidien) et par l’interaction des deux Le vécu du patient âgé et sa subjectivité résultent de l’interaction entre les émotions exprimées et ressenties, les sentiments associés ou non, les cognitions et la trajectoire dans laquelle la personne s’inscrit. Dans le même individu les liens émotions et sentiments sont en général convergents (sauf schizophrénie par ex.) La Cognition est plus facilement affectée avec le vieillissement (difficulté d’appréhension/intégration, d’analyse/synthèse et décision) La trajectoire (atcd/passé, investissement du présent, projection dans l’avenir) de la personne influence ses ressenties (émotions, sentiments) et capacité d’analyse/d’intégration et décision)

5 Aspects psychologiques de la personne âgée
Problématiques de la Perte et du Deuil Perte des capacités fonctionnelles et intellectuelles mobilité, troubles sensoriels, continence, fatigue, douleurs… ralentissement, capacité d’attention, adaptation… perte d’autonomie et dépendance… Atteinte narcissique [esthétique, relationnelle & sociale] Décès du conjoint, des proches… Deuil du domicile si institutionnalisation Prise de conscience de notre propre Finitude Disparition de l’illusion d’immortalité Cas des patients présentant une démence Retentissement des troubles cognitifs sur le psychisme La grande problématique de la personne âgée est celle de la perte et du deuil. La personne âgée, contrairement à la personne jeune, n’a plus ce sentiment d’immortalité. Elle commence à apercevoir la fin de sa vie. Elle est confrontée à son vieillissement physique (les rides, les cheveux blancs, les douleurs, l’incontinence, la fatigue) qui lui rappelle sans cesse qu’elle se rapproche de la mort. Elle doit donc faire le deuil de la jeunesse puisqu’elle en perd les caractéristiques. Ce deuil permet d’accepter le processus de vieillissement. La perte des capacités physiques peut entraîner une perte d’autonomie et de l’indépendance (ne plus pouvoir sortir faire ses courses seul, ne plus pouvoir se laver ou se préparer ses repas), parfois une réduction des activités de loisirs. De plus, la personne âgée perd ses proches qui vieillissent aussi, et qui décèdent (conjoint, amis, frères et sœurs, cousins et cousines). Elle est donc confrontée à des deuils successifs et doit parfois réorganiser sa vie en conséquence (décès du conjoint, décès d’un aidant). Cette réorganisation peut être très douloureuse et difficile lorsqu’il s’agit du décès du conjoint après des dizaines d’années de vie commune. Parfois la personne âgée doit faire le deuil de son domicile pour entrer en institution. Elle doit faire un tri dans ses affaires, choisir celles qu’elle va emporter et celles qu’elle va laisser et qui représentent des souvenirs anciens et rassurants. Dans une population de patients âgés, à l’hôpital, on va trouver beaucoup de déments, ce qui va entraîner des déficits et des comportements particuliers : questions itératives, anxiété liée à l’oubli, un sentiment de persécution, le refus d’être aidé, l’expression par des cris ou des coups mais aussi des manifestations affectueuses et parfois un attachement excessif aux soignants (vigilance). La communication non verbale devient alors très importante, c’est un moyen par lequel les patients s’expriment mieux et comprennent mieux.

6 Vécu Patient Agé / Vécu Soignant
La vulnérabilité de l’âgé le rend plus émotif. Alors que le soignant dans sa fonction adopte une certaine distance dans son activité. Expérience de la vie plus ou moins longue influe sur les réactions du quotidien. Les sentiments de solitude, d’abandon, d’inutilité et de charge sont très présents. Le soignant se sent utile et participe activement à la vie institutionnelle et sociétale. L ’atteinte narcissique qui en résulte est toujours retrouvée. Elle est plus ou moins bien acceptée et surmontée. Les préoccupations de l’âgé sont plus centrées sur les activités du quotidien. Le soignant se projette sur le long terme (personnel et professionnel). La position de passivité voire de dépendance est très anxiogène et/ou dépressiogène. Personnalité normale et pathologique, caractère, tempérament. Influence

7 Rencontre Patient Agé – Soignants
Identification soignant / soigné Le soignant en milieu gériatrique est confronté à une vision désagréable d’un avenir possible pour lui : la perte d’autonomie, les poly-pathologies, la dépression, le sentiment de solitude, le vieillissement du corps, la démence → peur du vieillissement Le contact avec les personnes âgées peut aussi renvoyer le soignant à des expériences personnelles agréables ou désagréables (ex : grands-parents) La personne âgée se souvient avec nostalgie de sa jeunesse au contact du soignant Incompréhension du soignant face aux angoisses du patient âgé Rencontre parfois difficile en raison de troubles sensoriels et / ou cognitifs → dialogue de sourds C’est au cours de cette rencontre que les émotions du soignant vont interagir sur celles du patient et inversement, idem pour les sentiments, trajectoires et cognition

8 La bientraitance La compétence : sans compétence nul ne peut être bientraitant ! La déontologie précise et rigoureuse. Nécessité de suivre cette déontologie (devoir de réserve, confidentialité, assistance…). La conscience de son action. Le soin engage la responsabilité individuelle. Il faut prendre conscience de l’emprise du rôle de soignant sur l’autre. Il ne s’agit pas d’une tâche purement technique (on peut être violent et abusif avec une technique parfaite). La respect de la dignité de la personne et de ceux qui s’en occupent = valoriser la personne. Respecter la personne humaine dans la personne malade quelque soient ses défauts, ses difficultés. Notion d’équipe : on ne peut pas être bientraitant tout seul. Les points précédents doivent être respectés pas tout le monde. Toute défaillance individuelle met à mal la bientraitance de la personne vulnérable. Bienveillance : Disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui La bientraitance (contraire de « maltraitance ») est une notion utilisée dans le domaine de l'éthique. Elle peut s'appliquer aux enfants, aux personnes âgées, aux accidentés et victimes de catastrophe, à des prisonniers, à des animaux domestiques, d'élevage, de zoos ou cirques… Cette notion recouvre un ensemble d'attitudes et de comportements positifs et constants de respect, de bons soins, de marques et manifestations de confiance, d'encouragement et d'aide envers des personnes ou des groupes en situation de vulnérabilité ou de dépendance (tout particulièrement les enfants, les personnes âgées, les malades très vulnérables tels que ceux touchés par la maladie d'Alzheimer1). La bientraitance peut être de type physique, moral, financier, sexuel…

9 Maltraitance, Bienveillance et Bientraitance
Différentes formes de maltraitance : les violences physiques, violences psychiques ou morales, violences matérielles ou financières, violences médicales ou médicamenteuses, les négligences actives et passives, les privations ou violations de droits. Elle relève rarement d’une pure malveillance. Une action bienveillante associée à une part d’emprise et à de l’ignorance, est de la maltraitance. La maltraitance émerge de l’emprise d’une personne/structure mal préparée à cette mission sur des personnes dépendantes et/ou vulnérables. On est souvent maltraitant plutôt par la conjugaison de la bienveillance et de l’ignorance, que par la volonté de nuire.

10 Caractéristiques de la bientraitance
Tout ce qui favorise l’épanouissement de la personne, s’adapte à ses besoins divers (psychiques, physiques, affectifs…) et permet un développement harmonieux. Elle impose un ensemble de comportements d’attitudes respectueuses de la personne, la recherche d’un environnement adapté, l’exigence de professionnalisme. La bientraitrance autoproclamée rime avec ignorance. D’un point de vue relationnel, être bientraitant, c’est accepter de ne pas être celui qui sait/croit savoir ce qui est bon pour le patient. Elle exige une démarche éthique rigoureuse donc respectueuse de la volonté de la personne.

11 Attitudes, propos, comportements favorables/défavorables
L’influence des mots : La bienveillance langagière nécessite d’avoir un langage professionnel adapté aux situations de soins et aux personnes soignées. L’ajustement : adapter singulièrement, individuellement le prendre soin (Care) aux caractéristiques du sujet. L’empathie : comprendre la vie d’autrui sans se mettre à sa place et à le lui signifier Importance de la qualité d’écoute : l’écoute active. L’empathie : différent de la compassion : une souffrance partagée. Diff de la sympathie : ce qu’on éprouve avec l’autre dans une communauté de sentiments.

12 Attitudes, propos, comportements favorables/défavorables
La congruence : la relation d’aide harmonieuse sans que l’un s’impose, le dépossède de lui-même, le contraigne à devenir autre que lui. La distance. La distinction : Pour être un soignant suffisamment bon, il doit être distinct sans être distant. S’attacher au sujet ni trop ni pas assez = la relation thérapeutique. Pour voir l’autre, il faut s’individualiser : être pleinement soi face à quelqu’un a qui on accorde d’être pleinement lui (autonomie…). La chaleur humaine ≠ L’affectivité : être chaleureux sans ambiguïté nécessite d’être proche et à la fois distinct du sujet. Elle permet une communication/un soin plus efficaces et sereins. L’affectivité expose le soignant à l’envahissement émotionnel par l’identification la fusion avec le patient, l’absence de distinction. En psychothérapie, congruence est le terme employé par Carl Rogers pour indiquer une correspondance exacte entre l'expérience et la prise de conscience. En sciences humaines et sociales et notamment en géographie la congruence est "l'adaptation réciproque" La fonction de la congruence : Lorsque la congruence est réussie, soignant et soigné sont en harmonie l’un l’autre, sans pour autant fusionner. Ainsi, la congruence du soignant va en quelque sorte autoriser celle du patient. Elle la possibilité au soigné d’entre en contact avec ses propres sentiments. La congruence suppose de la part du soignant, une disponibilité pour écouter ses émotions et les accepter. De la part du soignant, le fait de dire ses émotions dans un but d’aide envoie en même temps au patient un message important : éprouver des émotions est normal, il est possible de les dires et de les partager sans se mettre en danger. Attention aux violences douces : elles sont souvent invisibles et fréquentes par (ex. « ne vous inquiétez pas » = il est stupide de s’inquiéter et le soignant a pour projet de faire taire le sujet quand il dit ça). Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas permettre une liberté qu’on ne peut pas entendre le désir. Pour mieux gérer ces situations, il convient de ne pas nier mais de reconnaître de reformuler le dire du patient. L’autonomie. L’intimité. Le libre choix. L’Humanité. La dignité. Primauté de l’épanouissement individuel dans les limites des contraintes de la vie collective : attention à l’emprise. La bientraitance n’est pas le geste de bienfaisance ou de bienveillance. Bien traiter, c’est traiter selon les besoins du sujet, ce qu’il ne peut faire lui même. Le patient est une personne avec une humanité malgré ses déficiences. Il vous fait souvent une totale confiance. Attention à ne pas transformer le patient en objet par routine ou protection affective, et c’est d’autant plus risqué qu’il est dépendant ou vulnérable. Il faut tenir compte le plus possible des ses capacités restantes et de ses souhaits. Rechercher et tenir compte du consentement de la personne, ne pas imposer des soins de force, fournir toutes les informations dont elle a besoin. Promouvoir un prendre soin (Care) qui respecte l’autonomie existante et qui veille à l’améliorer et à la maintenir, qui permet au sujet de posséder le maximum de contrôle sur sa vie. L’élaboration du prendre soin avec l’autre est aussi un acte de soin.

13 Attitudes, propos, comportements favorables/défavorables
L’écoute, l’attention : ne pas confondre la personne qui a un problème avec le problème lui-même. La psycho-pathologisation du patient : lorsqu’un comportement ne correspond pas aux attentes explicites, implicites des soignants. Les résistances sont lues alors comme des preuves supplémentaires d’une dégradation psychique, d’un trouble psy, neurologique, les signes d’une problématique relationnelle, familiale, transgénérationnelle irrésolue.

14 Attitudes, propos, comportements favorables/défavorables
Le Déni involontaire, une violence douce : attention à notre «  bon vouloir » à l’égard du patient qui viendrait nier son ressenti, son état, son point de vue. Pour rassurer quelqu’un, il faut qu’il ne se sente pas nié mais reconnu. La violence douce existe par absence de reconnaissance ou de prise en compte des désirs de l’autre. L’autonomie. Le libre choix. La dignité. Primauté de l’épanouissement individuel dans les limites des contraintes institutionnelles. Promouvoir un prendre soin (Care) qui respecte l’autonomie existante, qui veille à l’améliorer et à la maintenir, qui permet au sujet de posséder le maximum de contrôle sur sa vie. Inciter le patient à acteur dans son propre processus de soin. L’autocritique. L’évaluation des pratiques. La réflexion sur ses pratiques : Etre conscient de ses limites, de ses capacités et de son savoir au quotidien. Savoir se remettre en question sans se décourager. Rester suffisamment anxieux pour s’interroger sur sa pratique mais pas assez pour être paralysé. Le concept de care ou caring traduit comme le prendre soin a été développé dans sa grande majorité par Jean Watson et veut que le soignant prodigue le soin infirmier dans la plus totale congruence avec la personne rencontrée suivant son système de représentations, et non à l'encontre de celui-ci. Cela implique que le soignant adopte une attitude empathique vis à vis de la personne rencontrée. Le prendre soin s'étend à la capacité de s'occuper d'autrui et de lui porter attention. Différence anglophone entre le Cure (soigner) et le Care (prendre soin) : attention au pouvoir illusoire du Cure qui peut faire penser que le bien du patient n’est possible que par le soignant. Accepter que la santé et le bien être du patient n’appartient pas au soignant, mais à lui même. La guérison / non guérison ne dépend pas du soignant mais de la personne elle-même. Le Care apporte à la personne ce qu’elle va ou non utiliser pour la lutte qu’elle mène. Prendre soin d’une personne, c’est toujours l’aider à prendre soin d’elle-même = action/traitement ciblé sur la patho. + prendre soin des forces vives du sujet qui lui permettent de résister/lutter contre la maladie.

15 Charte Alzheimer 2007 : les soignants s’engagent à
Assurer l’accès aux soins Se former et travailler en équipe Reconnaître le droit de la personne malade à être, ressentir, préférer, refuser (notion d’émotions et de réactions en fonction du vécu) Respecter les choix de la personne malade Respecter ses liens affectifs Respecter la liberté de conscience et valoriser les activités Respecter la personne, ses biens et ses choix matériels Soigner, respecter et accompagner jusqu’à la fin de la vie Faire bénéficier le patient de la recherche Contribuer à la diffusion d’une approche éthique

16 Emotions Emotions Bientraitance


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