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LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR

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Présentation au sujet: "LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR"— Transcription de la présentation:

1 LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR
Nathalie Monge Rodriguez IFSI IDE

2 Plan I.Le développement psychomoteur
A.Le développement psychomoteur de 0 à 3 ans. 1.Développement du tonus et de la posture 2.Développement de la préhension 3.La locomotion B. Le développement psychomoteur de 3 à 6 ans. 1.La motricité globale 2.La motricité fine 3.La latéralité 4.La structuration spatio-temporelle II.Le langage 1.Les théories de l’acquisition du langage. 2. La perception du langage 3.La phase pré-linguistique 4.La phase linguistique 5. La maîtrise du langage 6. L’acquisition du langage écrit

3 I.Le développement psychomoteur

4 A.Le développement psychomoteur de 0 à 3 ans
2 lois de développement moteur Loi céphalo-caudale (de la tête aux pieds). Loi proximo-distale (du centre à la périphérie) La myélinisation des fibres nerveuses suit ces mêmes lois. 3 types d’habiletés motrices sont concernées Le tonus et la posture. La préhension La locomotion

5 1.Développent du tonus et de la posture (loi céphalo-caudale)
Age Acquisitions 2 mois Soulève la tête quand il est sur le ventre 7 mois Position assise 8 – 10 mois Passe de couché à assis Se tient debout en s’accrochant aux meubles 12 mois Position debout droit maîtrisée sans appui.

6 2.Développement de la préhension loi proximo- distale
Age Acquisitions 2 - 3 mois Préhension cubito-palmaire (auriculaire et annulaire) 7 - 8 mois Préhension digito-palmaire (doigts et paume) 8 mois Pince inférieure (pouce et bord de l’index) 9 -10 mois Pince supérieure (prise du bout des doigts)= prise des petits objets et début du lâcher volontaire

7 Importance de la préhension
Elle permet l’exploration et l’action sur les objets qui sont indispensables pour le développement cognitif.(Piaget-Wallon) La pince permet la tenue du crayon!

8 3.La locomotion Dés 6 mois le BB utilise un mode de locomotion autonome: roulades,marche à quatre pattes, glissements du corps. Vers 12 mois: marche bipède Qui nécessite: - La position debout, - La coordination des mouvements des membres inférieurs, - L’équilibre.

9 En route pour l’autonomie: la locomotion permet à l’enfant:
De structurer l’espace, De s’éloigner de l’adulte, De faire l’apprentissage de l’interdit.

10 B. Le développement psychomoteur de 3 à 6 ans
A six ans le cerveau a atteint 95% de son volume maximal. Perfectionnement des acquisitions précédentes. Le changement est du à la maturation mais aussi à l’exercice. Signe de préférence pour l’une des mains que l’enfant va spécialiser: progressivement dominance latérale. L’entrée à l’école permet de réaliser des activités qui vont renforcer et affiner les compétences motrices.

11 1.La motricité globale=ensembles des activités motrices qui mobilisent plusieurs ou l’ensemble des parties du corps. Le renforcement des acquisitions se fait par: - les actions de locomotion:marcher,courir,sauter... - les actions de changement de position:orientation et posture… - les actions de transmission de force:pousser,tirer… l’équilibration:rester debout, s’accroupir… Selon Paoletti: passage d’un stade initial, puis par un stade intermédiaire, avant de parvenir vers 7/8 ans, à un stade final de maîtrise des habiletés motrices.

12 2.La motricité fine = ensemble des activités qui impliquent une région précise du corps et qui permettent une meilleure dextérité et une coordination oculo-manuelle Ex: manger avec une cuillère,verser un liquide,s’habiller ou se déshabiller,dessiner, etc… La maîtrise de la motricité fine prépare l’enfant aux apprentissages scolaires: écriture,géométrie…

13 Repères d’acquisitions de Dunn

14 La latéralité n’est pas homogène. Latéralité manuelle: 10% Gauchers
3.La latéralité= préférence d’une des parties symétriques du corps: main,œil,oreille,jambe. La latéralité n’est pas homogène. Latéralité manuelle: 10% Gauchers 9% mal affirmés 8% ambidextres Plus de garçons gauchers. Il existe des périodes instables dans le développement de la latéralité: vers2/3 ans et vers 5/6 ans.

15 La latéralisation est d’abord un processus.
Les garçons sont plus lents à acquérir la latéralité. A partir de 4 ans on peut percevoir le côté dominant mais la latéralité est définitive vers 7 ans. Dominance oculaire: vers 2 ans1/2. Dominance pédestre vers 1 ou 2 ans (escaliers!)

16 Pourquoi droitier ou gaucher ?
82 % de la population hériterait d’un gène particulier de dominance. Les personnes qui ne le reçoivent pas ont 50% de chances d’être droitières quand même!= hasard pour les autres. 8% des enfants qui ont deux parents droitiers sont gauchers. Les jumeaux peuvent avoir des dominantes différentes.

17 4.La structuration spatio-temporelle.
Jusqu’à 7 ans, compréhension de l’espace par rapport à son vécu: prés,loin contre… La structuration gauche droite est différente de la latéralité: Un enfant peut être latéralisé et avoir du mal à reconnaître sa gauche et sa droite. Reconnaissance droite gauche Vers 5/6 ans: sur lui, Vers 7 ans sur personne même orientation, Vers 8/9 ans en miroir.

18 La construction du temps
Avant 2 ans:repères physiologiques:repas,sommeil… Vers 2 ans:il comprend bientôt. Vers 3 ans: distinction passé/présent et avenir proche « demain ».Il comprend vite,doucement,avant,après. Vers 4 ans: il se réfère à des repères objectifs:jour,nuit,matin,midi soir. Vers 5/6 ans: il connaît les saisons,différence entre 1 heure et 1 minute. Vers 7/8 ans: calendrier et quelques dates(Noël) Vers 8 ans: lire une montre. Vers 10 ans :temps impersonnel= notion historique

19 II. Le langage

20 1.Les théories de l’acquisition du langage
Béhavioriste: par imitation Constructiviste:assimilation/accommodation. Socio-pragmatique: met l’accent sur les interactions sociales et la notion de contexte social et culturel. Innéiste: il existe une structure mentale, une grammaire universelle.

21 Les théories comportementalistes ou behavioristes
Les théories comportementalistes ou behavioristes. Ivan Pavlov, Frédéric Skinner Il n’existe pas d’apprentissage spécifique du langage. L’apprentissage se fait par imitation des adultes ou des enfants plus âgés. Les parent corrigent les énoncés grammaticaux incorrectes des enfants et renforcent ainsi les compétences.

22 La théorie constructiviste, cognitive ou génétique. Jean Piaget
Le langage se construit avant les interactions sociales. Il se situe dans la pensée opératoire qui se structure dans l’action concrète. La communication accompagne l’action selon les besoins de l’enfant.

23 Les théories sociales: socio- constructiviste ou socio- pragmatique
Les théories sociales: socio- constructiviste ou socio- pragmatique. Lev Vygostki, Ecole de Palo Alto, Henri Wallon, Jérôme Bruner Le langage est un mode de relation à autrui. Le langage est un moyen de d’interpréter, de réguler la culture et d’agir sur la culture. Le langage est un moyen de faire des choses avec des mots. Le développement est interpersonnel.

24 La théorie innéiste ou nativiste Chomsky
Les imitations ne suffisent pas à rendre compte de la capacité à s’exprimer des enfants. Il existe des règles grammaticales universelles présentent dans toutes les langues. Le développement est inné, lié à un module linguistique du cerveau. Le langage ne dépend ni des connaissances ni des situations. Le concept de localisation cérébral tend à valider les concepts de Chomsky mais ces théories n’intègrent pas la plasticité cérébrale.

25 Langue et langage La langue:fait référence à l’étude de sa structure et de son fonctionnement. Le langage : fait référence au développement et à la maîtrise. C’est une activité humaine, intellectuelle qui modifie le rapport à soi, aux autres et au monde.

26 Le langage a une triple dimension.
Sociale : il permet d’entrer dans un réseau de communication entre êtres humains qui se comprennent. Psychologique : il contribue et traduit le développement de la personne qui se construit comme un sujet. Cognitive: il donne accès aux connaissances qu’il permet de trier et d’utiliser en de multiples situations.

27 Selon Rondal le langage est:
« la fonction qui permet d’exprimer et de percevoir des états affectifs, des concepts, des idées au moyen de signes. » Langue est un système de code propre à une communauté sous forme de sons articulés.

28 Chez les linguistes, on distingue:
La phonétique: les sons du langage ou phonèmes. La sémantique: les mots et leurs significations.(lexique) La syntaxe: les règles d’associations des éléments du langage. La pragmatique: étude des actes de paroles dans toutes les situations: prise de parole face à un groupe, échanges informels etc..

29 Le développement du langage
Suit un déroulement assez fixe mais avec des variations de dates d’un enfant à l’autre. Il s’agit d’un processus actif ou l’enfant explore et expérimente.

30 Son développement dépend:
Des capacités neuro-cognitives sans doute innées peut-être génétiques. De l’intégrité: des organes phonatoires et de leurs commande neuro-musculaires, des structures corticales et sous corticales et de l’appareil auditif. ET de la confrontation de l’enfant avec un environnement humain « parlant .»

31 Il semblerait : Que l’enfant soit programmé pour apprendre à parler mais c’est l’apprentissage qui permet l’acquisition et le développement du langage. Que le développement du langage nécessite des échanges avec des adultes experts et bienveillants ce que nomme Daniel Stern: « l’accordage affectif »

32 2.La perception du langage chez l’enfant.
La voix une perception très précoce: dés l’âge de 3 jours, le BB peut identifier la voix de sa mère. L’enfant apprend au travers des rituels et le langage qui les accompagnent: toilette, repas, coucher, jeux… Il apprend en faisant quelque chose avec l’adulte. Il apprend au travers de propos qui donnent une fonction culturelle partagée aux objets.

33 L.A.E Le LAE: langage adressé aux enfants = hauteur élevée des sons et exagération des intonations est utilisé dans 77% des énoncés, est utilisé dans de nombreuses cultures. Le LAE a pour fonction d’encourager l’enfant et d’acquérir l’usage des mots

34 3.La phase pré-linguistique
Période où l’enfant est très actif. Il apprend à reconnaître les phonèmes (sons élémentaires en français 36) et les mots familiers avant de pouvoir les prononcer.

35 0 - 12 mois Quelques repères qui concernent en moyenne 50% des enfants.
0- 1 mois : cris, pleurs, gazouillis: en fonction des états éprouvés par l’enfant. (faim, douleur,appel, bien-être) Les parents attribuent déjà des significations. 2 - 6 mois: vocalisations,sons,voyelles, Premières manifestations communicatives: gestes, mimiques. L’enfant joue à un jeu sensori-moteur où il trouve du plaisir et qui s’enrichit progressivement dans un environnement maternant.

36 Autres repères 6 -7 mois: associations consonnes,voyelles,production de syllabes bien articulées, babillage. 8-10 mois: compréhension des mots en présence de l’objet. L’enfant associe la communication verbale au langage par le regard puis le sourire. L’attention conjointe: Il cherche à attirer l’attention d’autrui, porte son regard sur l’objet qu’on lui montre, pointe du doigt.

37 4.Phase linguistique Elle est caractérisée par l’acquisition d’un capital de mots et par l’apparition des énoncés qui libèrent l’enfant de la contrainte du geste et de la mimique. Les premiers mots véhiculent un sens que l’enfant généralise: « dodo »= aller au lit. L’acquisition des mots est d’abord lente (1 an 5 à 10 mots) puis très rapide (2 ans le vocabulaire peut atteindre mots)

38 Quelques repères Premiers mots vers 12 mois: monosyllabique ou dissyllabique associés au objets. 10-13 mois: compréhension de 30 mots, début de compréhension symbolique (absence de l’objet).

39 Autres repères: Vers 18 mois: 50 mots,acquisition tous les jours de mots nouveaux. Il commence à utiliser le non = signe de son individualisation. 18-24 mois: mots, premiers énoncés. Vers 3 ans: compréhension des mots fréquents, des consignes simples.

40 Les déformations articulatoires sont normales avec des simplifications phonétiques
Des omissions:  « kola » pour chocolat. Des substitutions: « ati » pour assis. Des assimilations (simplifications articulatoires) ex le « g »:  « tato » pour gâteau. Les difficultés de compréhension sont plus inquiétantes.

41 5.La maîtrise du langage 3-6 ans(encore quelques repères!)
Vers 3 ans: Élargissement du vocabulaire. Phrases de plus en plus complexes. Conjugaison: impératif,indicatif présent et passé composé. Maniement du « je » adapté. Début de l’utilisation d’un vocabulaire traduisant des émotions.

42 Des compétences qui se renforcent…
Vers 5/6 ans (2500 à 3000 mots) Récits structurés. Scènes imaginaires: utilisation du conditionnel. Utilisation du « parce que » Vers 7 ans Phrases passives mais problème de compréhension jusqu’à 9-10 ans. « La fille est poussée par le garçon. » moins bien compris que « Le garçon pousse la fille. »

43 Vers 6 ans l’enfant est en général prêt
pour l’apprentissage du langage écrit.

44 6.L’acquisition du langage écrit.
Demande une action volontaire! On lit pour comprendre = but du déchiffrage d’un texte. L’enfant peut comprendre un texte si on lui lit mais ne pas comprendre s’il le lit seul = n’a pas acquis les mécanismes spécifiques du traitement de l’écrit: - La reconnaissance des mots (perception visuelle des formes graphiques et identification des mots) - La compréhension orale qui dépend de la maîtrise du langage oral et des connaissances. On peut être un bon déchiffreur mais ne pas comprendre des sujets étrangers à notre culture!

45 Le stade logographique
Reconnaissance d’un patron visuel souvent dans un contexte :sac de confiserie pour bonbon. L’enfant traite le mot comme une image qu’il a apprit par cœur : image totem à la maternelle pour reconnaître son prénom. Progressivement il reconnaît les formes des lettres et se constitue un lexique visuel.

46 Le stade alphabétique:
C’est convertir des graphèmes en phonèmes (lecture) et les phonèmes en graphèmes (écriture) combiner des lettres ou groupe de lettres en unité sonores (+ accents + ponctuation!) C’est le premier stade de lecture qui permet de lire des mots sans pour autant les connaître. Lecture et écriture sont des mécanismes complémentaires qui se renforcent l’un et l’autre.

47 Stade orthographique Il s’agit d’acquérir le lexique orthographique.
L’enfant associe le signifiant à la forme écrite du mot et le mémorise dans un lexique de référence qu’il pourra utiliser et enrichir. C’est l’acquisition du sens du mot puis de l’unité de sens de la phrase. Si l’assemblage des mots alphabétique n’est pas acquis, le lexique orthographique ne peur se mettre en place.

48 Les aspects affectifs, sociaux et pédagogiques.
Liées aux interactions parents / enfants de la petite enfance. Le langage est le témoin de la personnalité. La maternelle: centrée sur l’oral Le primaire: la maîtrise du langage oral et du langage écrit sont les pôles prioritaires. En cas de difficulté, nécessite un repérage et une prise en charge personnalisée voire individuelle

49 Pour conclure: les processus de développement dépendent
Des facteurs phylogéniques: spécifiques à l’ensemble de l’espèce humaine. Des facteurs ontogéniques : spécifiques à un individu, son patrimoine génétique. Des facteurs épigénétiques: affectif, social ou culturel. Les facteurs un et deux seraient innés les troisièmes seraient acquis. Ils sont complémentaires et interdépendants.


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