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Réalisé à partir du Module 19

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Présentation au sujet: "Réalisé à partir du Module 19"— Transcription de la présentation:

1 Réalisé à partir du Module 19
Les troubles spécifiques des apprentissages

2 La place de l’AVS pour les dys
Les troubles spécifiques des apprentissages Plan Généralités La place de l’AVS pour les dys La dysphasie : définition, difficulté, attitude, aides La dyslexie La dyspraxie La dysgraphie La dyscalculie

3 Faire la différence entre retard et trouble
Généralités : la définition des troubles développementaux Faire la différence entre retard et trouble Le retard implique un développement normal mais avec un décalage chronologique. Cela sous entend un rattrapage possible. Le trouble renvoie à une difficulté persistante, durable avec parfois des décalages importants. Il est consécutif à une maladie, une pathologie… Retard c’est un enfant qui apprend à parler plus tard mais le langage se construit comme les autres enfants : mots-phrase, phrase de trois mots, quelques difficultés sur certains sons… mais au bout du compte, les progrès sont constants. Si on met en place des activités ciblées, cet enfant en bénéficiera rapidement. Il fait des progrès et rattrape les autres élèves. Par exemple un enfant qui prononce mal certains mots, on articule plus lentement. On lui demande de répéter. On est un peu exigeant et cela suffit à le faire progresser. Par exemple un enfant de CP qui a du mal à lire à la fin de l’année. Ses parents le font lire pendant les vacances un peu tous les jours et à la rentrée il est prêt pour le CE1. Idem pour le vélo. La notion de trouble renvoie à la durabilité. Il va y avoir une évolution mais elle va demander plus de temps, plus d’attention, plus d’exercices ciblés, voire des moyens de contournement. Il faut distinguer ensuite le trouble du trouble spécifique ou développemental. Un enfant sourd par exemple a un trouble du langage oral. Il parle mal, voire pas du tout mais cela est consécutif à sa surdité. On va peut être lui apprendre le langage des signes pour lui permettre la communication.

4 une déficience mentale, une déficience motrice,
Généralités : la définition des troubles développementaux Déficit durable, persistant et significatif qui ne peut être expliqué par : une déficience mentale, une déficience motrice, une déficience sensorielle, une lésion cérébrale, un trouble du développement, sans carence éducative grave, et sans fréquentation scolaire aléatoire. Un trouble dit « spécifique ou développemental » ne peut être expliqué par Ainsi les dys ne sont diagnostiqués qu’après un parcours souvent long car ils doivent voir plusieurs professionnels : psy, orthophonistes, ergothérapeute ou psychomotricienne, médecins Définir la carence éducative, et fréquentation scolaire aléatoire (exemple les enfants du voyage peuvent être dyslexiques mais le fait d’avoir une scolarité très épisodique ne permet de faire la part des choses entre la fréquentation scolaire aléatoire et la dyslexie. La seule possibilité pour faire le diagnostic serait que les élèves restent à l’école toute une année scolaire). Ces troubles des apprentissages sont d’origine neuro développementale c’est-à-dire que certaines zones cérébrales ne se sont pas développées normalement. Ce trouble d’apprentissage perturbe l’acquisition du langage oral, ou de la lecture, ou de la coordination des gestes. Le trouble ne peut être expliqué par une déficience mentale …. , on peut donc cumuler une surdité et une dysphasie mais dans ce cas c’est la surdité qui est prépondérante dans la prise en charge ou on peut être dyslexique et déficient intellectuel mais à nouveau dans ce cas c’est la déficience qui est prépondérante dans la prise en charge. Dire quel professionnel évalue quoi : la déficience mentale est évaluée par le psychologues scolaires ou autre, la motricité par… A l’heure actuelle on ne sait pas d’où proviennent ces troubles, pourquoi les enfants naissent ainsi et vont se développer différemment. Plusieurs pistes sont avancées, les recherches continuent. On pense à un facteur héréditaire, génétique associé à un environnement.

5 Les troubles spécifiques des apprentissages
Généralités : la famille des dys et les conséquences générales Les troubles spécifiques des apprentissages Dysphasie : langage oral, diagnostic à partir de 5 ans. Dyslexie/dysorthographie : langage écrit, à partir de 8 ans. Dyspraxie : fonctions motrices, à partir de 5/6 ans. Dysgraphie : geste graphique, à partir de 7 ans. Dyscalculie : numération, à partir de 8 ans. Voici la famille des dys. Un enfant peut cumuler les dys. Les diagnostics ne sont pas posés avant un certain âge car on doit vérifier qu’il y a bien persistance même avec une rééducation. Certains enfants ont des difficultés en langage oral mais avec des remédiations à l’école et/ou des séances d’orthophonie les difficultés disparaissent. Dans ce cas on parle de retard. Un enfant dysphasique a des difficultés avant 5 ans en langage oral. On ne va pas attendre. Il va être pris en charge à l’école et chez une orthophoniste mais ce n’est que si rien ne change rapidement, si son développement du langage ne s’améliore pas rapidement qu’on commencera à penser à une dysphasie. Il en est de même avec la dyslexie. Tous les enfants entrant au CP peuvent être en difficulté dans l’apprentissage de la lecture, ils ne sont pas pour autant dyslexiques. C’est parce que certains ne vont pas apprendre alors que toutes les conditions sont réunies, que l’on va penser à une dyslexie. ET donc ce diagnostic ne peut pas être posé avant 8 ans. Mais bien sur, l’école doit mettre en place des activités pour aider l’élève.

6 Les difficultés générales
Généralités : la famille des dys et les conséquences générales Les difficultés générales Mémoire de travail déficitaire Impossibilité dans les doubles tâches Lecture/transcription souvent difficiles Lenteur pour se mettre au travail Concentration fluctuante, rapidité à être distrait Définir mémoire de travail / par exemple nécessaire pour faire un numéro de téléphone, nécessaire pour garder en mémoire ce que l’on veut écrire. L’enfant va certainement oublier la consigne de l’exercice qu’il est en train de faire. Il faudra lui rappeler ou mettre en place des pictogrammes pour l’aider d’un coup d’œil à se rappeler de ce qu’il faut faire. (voir diapo suivante) Double tache à définir : faire deux choses en même temps est possible uniquement si une des deux est automatisée. Par exemple écrire et écouter, si vous avez le bras dans le plâtre et vous peinez à écrire. Votre activité cognitive est dirigée sur l’écriture et vous n’écoutez plus le cours. (exercice de double tache diapo suivante) Les enfants dys sont toujours lents pour se mettre au travail. La consigne est donnée mais ils prennent leur stylo lentement, regarde dans leur trousse, ont besoin de tailler le crayon, de se moucher…. Ils se préparent à souffrir pour faire l’exercice.. Pour répondre aux exigences scolaires, ils mobilisent toute leur énergie. En cours de journée, au cours de l’heure cette mobilisation ne peut plus se faire. Imaginez suivre ce cours en anglais, au bout d’un temps vous ne pouvez plus vous concentrer sur le discours, votre attention ne peut plus se mobiliser. Si quelqu’un fait du bruit, se déplace vous allez regardez cette personne et perdre le fil.

7 Les conséquences scolaires des dys
Généralités : la famille des dys et les conséquences générales Les conséquences scolaires des dys Un dégoût pour la lecture et l’écrit en général Une accumulation de retard en lecture et dans les autres apprentissages Des résultats qui ne sont pas à la hauteur des efforts fournis, ainsi qu’un désinvestissement progressif des matières demandant un effort de lecture Une lenteur d’exécution (pour les devoirs, la lecture, pour apprendre les leçons…) La lecture et /ou l’écriture demandent tellement d’effort pour eux que le plaisir de lire reste un rêve inaccessible. Ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent car l’effort intellectuel est trop important (on verra tout à l’heure pourquoi) Peu à peu les écarts entre eux et les autres élèves se creusent. Par exemple, alors que les élèves lisent de mieux en mieux, lire leur demande toujours un effort important. Souvent suivis par une orthophoniste, les progrès sont lents. La lecture sert aussi à apprendre. Dans d’autres apprentissages qui demandent à savoir lire (grammaire, les problèmes de maths, l’histoire) ils ne peuvent pas participer et donc augmenter leur compétence. Il y a un désinvestissement progressif des matières demandant un effort de lecture ou/et d’écriture mais aussi pour participer à l’oral Ils ont des difficultés pour entrer dans l’activité proposée car cela leur demande plus d’efforts que pour les autres élèves. Tout leur demande beaucoup d’énergie et malgré l’énergie dépensée les résultats ne sont pas là. On leur dit parfois qu’ils n’ont pas appris (c’est faux mais ils ont oublié), qu’ils devraient plus travailler (alors qu’ils sont restés des heures sur leur travail) qu’ils ne font pas attention…ils sont lents pour les devoirs, pour la lecture, pour apprendre les leçons…

8 La place de l’AVS pour les dys
Les troubles spécifiques des apprentissages Plan Généralités La place de l’AVS pour les dys La dysphasie : définition, difficulté, attitude, aides La dyslexie La dyspraxie La dysgraphie La dyscalculie

9 Ne pas confondre parole et communication
La dysphasie Ne pas confondre parole et communication La parole est le signe de l’homme. Elle est un indicateur fort dans la perception de l’autre. l’aptitude à parler et la capacité à communiquer peuvent être indépendants. Spontanément, tout parent interprète le comportement de son bébé et le traduit en paroles. Les parents se font confiance et font confiance à leur petit: l'échange entre eux a du sens et prend sens. C'est pourquoi on dit que c'est l'enfant qui fait le parent. Dans ce jeu d'échanges à base d'interprétations, les mots avancés finissent par s'associer à ce qu'ils désignent, sans que cela ne pose jamais de problème particulier. Cette confiance n'existe généralement pas avec l'enfant handicapé qui ne peut, de fait, confirmer les parents dans leur action : ceux-ci doutent en permanence, d'eux-mêmes et de leur enfant. Les erreurs, très nombreuses et habituelles dans les relations précoces entre parents et enfants sont catastrophiques. Les malentendus s’installent. Par la parole les parents vont mesurer les écarts par rapport aux autres enfants. Pourtant il y a des enfants qui parlent peu et qui communiquent très bien et d’autres présentent des caractéristiques inversent. Ce sont toujours ceux qui communiquent bien qui s’intègrent le mieux et vont nourrir des relations avec d’autres.

10 La communication La dysphasie Il y a 4 types de communication : parlée
écrite signée pictographique En simplifiant, on recense 4 types de communications. Expliquer ce qu’est la communication signée, et pictographique. Chez les enfants dysphasiques la communication parlée est déficitaire, le langage écrit va également poser des problèmes mais les signes ou les pictogrammes sont des outils qui vont permette les progrès.

11 Deux faces du langage La dysphasie
on reçoit un message et on le comprend : versant compréhension : on écoute on produit le message : versant production : on parle Un enfant peut comprendre ce qui est dit, alors qu’il parle mal. Adapter son langage sans l’appauvrir Quelque soit le type de langage, il y a deux faces dans le langage. On peut être en difficulté dans le versant production mais pas dans l’autre versant compréhension. On peut lire un livre, le comprendre mais on peut avoir quelques difficultés à en écrire un. Garder en mémoire : cette distinction permet de s’adresser à l’enfant à son niveau de compréhension et participe à une stimulation intellectuelle. L’être humain est une machine à communiquer et de façon « naturelle » il s’adapte pour communiquer au mieux. Quand une personne a un langage peu élaboré, on parle automatiquement plus mal.

12 Composition du langage
La dysphasie Composition du langage Aspect phonologique : prononciation Aspect lexical : le vocabulaire Aspect syntaxique : grammaire de phrase Aspect pragmatique : capacité à suivre une conversation, à intervenir dans une discussion. Tout cela va caractériser une dysphasie. Aspect phonologique : gade la teillé dans la saillon (je regarde la télé dans le salon) Aspect lexical : phénomène de manque de mot ou de dire un mot pour un autre : tu sais le camion rouge qui fait pimpom Aspect syntaxique : grenouille mouche manger

13 Quelques exemples La dysphasie
Aspect phonologique Exemple : i co di lé fo Il court dans les bois Aspect syntaxique Trois petits cochons va à la forêt mamu Aspect phonologico syntaxique Nenenfanpata Les enfants ne sont pas sages Exemple 1: enfant de 6 ans traduction: il court dans la foret ou dans les bois. L’aspect phonologique est déficitaire mais il y a une grammaire de phrase correcte Exemple 2 : enfant de 10 ans Traduction : les trois petits cochons vont à la forêt, je m’amuse. Pas de pronom « je » mais cela ne renvoie pas une dimension psychologique. Le pronom »je » est difficile à acquérir. Faire commenter ses actions est le plus simple pour faire surgir le « je ». « que fais-tu ? … je….. Exemple 3 : enfant de 5 ans Traduction :les enfants ne sont pas sages. L’aspect phonologique est massivement chuté et il n’y a pas de grammaire de phrase, pas de verbe, sujet.. Souvent il y a une difficulté à mettre en mots, on doit attendre la réponse et parfois on note un repli sur soi, non volonté de communiquer On peut montrer des vidéos par exemple avec le CD ARTA Allez dans Clémentine, puis enseignant puis cliquez sur le cadre en bas à droite « école » , puis fiche 2 cliquer sur vidéo Morgane apparait Allez dans Maxime puis enseignant puis cliquez sur le cadre en bas à droite « école » , puis fiche 2 cliquer sur vidéo Maxime raconte « les 3 petits cochons »

14 La dysphasie Attitude Attirer l’attention de l’élève lors d’un échange verbal. Se mettre à sa hauteur pour parler Parler plus lentement en articulant bien, ne pas hésiter à répéter si nécessaire Savoir se taire et attendre les réponses Éviter les formes brusques « répète » préférer « je n’ai pas compris » Reformuler pour s’assurer d’avoir bien compris. Aider à mettre en mots Les enfants dysphasiques lisent sur votre visage, dans vos yeux et parfois sur les lèvres Certains phonèmes peuvent être confondus, mal discriminés. Cela peut aboutir à des problèmes de compréhension : baisser confondu avec blesser Savoir attendre les réponses : Une étude a montré qu’un adulte attend en moyenne deux secondes une réponse à sa question. Pour eux il faut plus de temps. Les enfants dysphasiques savent qu’ils ne sont pas bien compris. Leur demander de répéter les « agresse » même si vous êtes de bonne foi. Le rôle de l’adulte dans la reformulation est essentiel. « veux-tu dire que…, veux-tu me parler de … » mais on ne doit pas demander de répéter la bonne phrase. Certaines formes d’humour ne sont pas comprises comme l’ironie (expliquer l’ironie donner des exemples)

15 Difficultés langagières
La dysphasie Difficultés langagières Mettre en place des pictogrammes comme outils de communication. Il s’agit de parler et de montrer des images pour se faire comprendre S’assurer de la bonne compréhension de ce que l’on dit Éviter les phrases longues Ne pas oublier que l’adulte sert de modèle dans la façon de parler On utilisera les gestes et les pictogrammes pour communiquer, (le Makaton peut être utilisé). Les pictos sont mis en place en partenariat avec la famille, l’orthophoniste. C’est à l’enseignant de dire à l’AVS de les utiliser et comment. Ils doivent être appris par l’enfant. Reformuler la demande avec les mêmes mots au début. Le traitement de l’information s’est mis en place, si les mots sont différents, l’enfant peut croire qu’on lui demande des choses différentes. Phrases enchâssées : relatives, conjonctive, je vois le chat qui a un joli pelage, qui appartient à la voisine que je connais depuis longtemps parce qu’elle m’a aidé à emménager… Attirer l’attention de l’enfant avant de lui parler et attendre la réponse. Ne pas couper l’enfant quand il raconte. S’assurer de la bonne compréhension : on demande à l’élève de reformuler si c’est possible, ou on demande de faire un essai et suivant le résultats on redonner une partie des consignes Aider à identifier ce qui l’entoure : mettre en mots ce qui est regardé, fait, commenter. Les enfants apprennent par imitation et donc avoir un langage correct. Aider à mettre un mot sur des émotions avec des pictos, si le langage n’est pas compréhensible.

16 La dysphasie Voici en exemple de travail à faire. On demande aux élèves de «  colorier les petites fleurs en vert et les grandes fleurs en rouge ». En dessous du support d’activité vous avez les consignes en pictogrammes. « je colorie (la) petite fleur avec du vert » On peut donner une consigne à la fois. D’abord colorier les petites fleurs avec du vert, et ensuite les grandes avec du rouge. Ces pictogrammes peuvent bien sur évoluer en fonction du niveau de l’élève. Il est important que d’une année sur l’autre ce soit les mêmes pictogrammes qui signifient la même chose. Il existe différents pictogrammes pour les mêmes mots. Il y a des sites gratuits comme arassac qui offre une banque d’images importante et gratuite. Avant de les mettre en place comme outil de communication, il est nécessaire que l’enfant les apprenne. C’est à l’enseignant de vous dire s’il met en place les pictogrammes ou non.

17 La dysphasie Voici une autre consigne : « je souligne le verbe en rouge » et « je lis et je réponds aux questions »

18 Des aides possibles La dysphasie
Servir de mémoire une fois la mise en mots faite Faire identifier les questions, relire la question qui est traitée Lire et écrire sous dictée Rappeler l’utilisation possible d’outils : tables de multiplication, cahier de conjugaison, sous main, les surligneurs Ces aides doivent se faire en concertation avec l’enseignant. Une question est posée. L’élève donne la réponse et doit l’écrire. Après avoir écrit le premier mot, il peut ne plus se rappeler de la réponse. L’avs peut lui rappeler ce qu’il a dit. Sa mémoire de travail n’est pas suffisante et donc il s’agit de lui apporter une mémoire « externe » mais le travail est complétement effectué par l’élève. Lire les questions voire la question concernant un paragraphe avant de lire le texte ou le paragraphe est une aide précieuse. Il se peut qu’il y ait besoin de répéter la question et peut être de relire le paragraphe. La répétition doit être proposée à l’élève mais pas de reformulation pour aider. S’il a besoin d’aide il faut l’inciter à demander de l’aide auprès de l’enseignant. L’enseignant met en place avec l’élève des aides comme les tables de multiplication à portée de main Le langage des consignes est assez difficile à comprendre. Plutôt que de répéter la consigne sans être compris; montrer directement ce qu’il faut faire permet à l’élève de savoir ce que l’on attend de lui. Attention on ne fait que le début de l’exercice et non l’exercice en entier et il faut que l’enseignant soit d’accord.

19 La dysphasie Voici un sous main pour la conjugaison d’un élève de CM1.
Les pictos viennent renforcer la mémorisation des indicateurs de temps. En bas, la ligne de temps est dessinée, afin de « voir » le temps passé.

20 La dysphasie Voici un sous-main d’une élève en collège pour l’aider à résoudre des problèmes en maths

21 La dysphasie Voici ce qu’on appelle une carte heuristique. Cela peut aider à mémoriser la leçon.

22 Autres La dysphasie Préparer les supports de lecture
Photocopier les résumés voire le taper à l’ordinateur ; police lucida sans , arial Permettre des séances différentes mais dans le même champs disciplinaires : dictées différentes exercices de conjugaison/grammaire différents Aider à faire un schéma du problème de mathématique Encourager les prises de parole Attention en accord avec l’enseignant dans un cadre discuté

23 La place de l’AVS pour les dys La dysphasie
Les troubles spécifiques des apprentissages Plan Généralités La place de l’AVS pour les dys La dysphasie La dyslexie : définition, difficulté, attitude, aides La dyspraxie La dysgraphie La dyscalculie

24 Inné ou acquis ? La dyslexie
Apprendre à lire n’est pas inné : toutes les sociétés ne lisent pas, on ne partage pas le même code écrit, on ne lit pas dans le même sens. On considère que comprendre un texte en lecture dépend de deux capacités : La capacité à reconnaitre les mots La capacité à comprendre un texte oralement On apprend pas à lire par un bain de lecture. En fréquentant les livres on donne envie d’apprendre à lire mais il reste ensuite, l’apprentissage en lui-même à faire. C’est un début mais ce n’est pas suffisant. Même s’il y a bien une zone qui va gérer les lecture, faire le lien entre les signes graphiques et les sons, le sens, il n’empêche que cela ne se met en place qu’en faisant des exercices répétitifs car l’homme n’est pas programmé pour apprendre à lire à sa naissance. La dyslexie est toujours accompagnée par la dysorthographie. La lecture et l’orthographe s’apprennent. Les enfants dyslexiques n’arrivent pas à automatiser les liens entre les sons et les signes pour les écrire. Ils ne se rappellent plus si le son « f » s’écrit avec un « f » ou un  »t » ou un « l ». Tout comme, il n’arrive pas à automatiser l’orthographe des mots : le mot « enfant » peut s’écrire : enfen, anfan, emphan, amphen… pour eux tout cela est possible et ils doivent choisir, ils ne savent ce qui est correct rapidement.

25 Pourquoi c’est difficile ?
La dyslexie Pourquoi c’est difficile ? secnacav ne tiatrap iuq togracse enuej nU iuq eutrot ellieiv enu nimehc ne artnocner .egasayap el tiarimda tiayov togracse‘l euq siof erèimerp al tiaté‘C ne sirprus sèrt tuf li te eutrot enu sap tneiaté‘n stogracse sel euq tnarvuocéd ruel retropsnart à xuamina slues sel .sod ruel rus noitatibah Lisez ce texte. Il est de niveau CE1…. Testez votre capacité de décodage Faire parler les personnes sur le ressenti : c’est dur, on ne comprend pas, on est obligé de le dire… Voilà ce qu’est la double tâche. Vous n’arrivez pas à comprendre facilement ce texte car votre énergie est consacrée au décodage. Vous n’avez pas automatisé cette tâche et donc vos capacités de compréhension ne peuvent pas agir.

26 Pourtant… La dyslexie Un jeune escargot qui partait en vacances,
rencontra en chemin une vieille tortue qui admirait le paysage. C’était la première fois que l’escargot voyait une tortue et il fut très surpris en découvrant que les escargots n’étaient pas les seuls animaux à transporter leur habitation sur le dos. Voici le même texte. Vous le comprenez facilement.

27 Les dyslexies La dyslexie
Les élèves dyslexiques n’arrivent pas à automatiser le décodage. Cela a des répercussions sur l’orthographe qu’ils ne mémorisent pas. La lecture est nécessaire dans tous les domaines donc la difficulté est permanente. Tous les apprentissages sollicitant la lecture sont difficiles. Il y a différents degrés de dyslexie/dysorthographie. Les élèves dyslexiques sont capables de comprendre un texte lu par l’adulte. Ils aiment souvent qu’on leur lise des histoires, des poèmes. Ils comprennent les questions, les problèmes mais n’arrivent à répondre par écrit.

28 La dyslexie Ces deux élèves sont en CM1 et ont tous les deux un diagnostic de dyslexie mais le degré de sévérité n’est pas le même. Les aides ne peuvent pas être les mêmes car l’autonomie face à la lecture/écriture n’est pas la même? Tous les élèves dyslexiques n’ont pas une AVS car leur degré de sévérité n’engendre pas les mêmes difficultés.

29 Tout élève mauvais décodeur n’est pas dyslexique
La dyslexie Tout élève mauvais décodeur n’est pas dyslexique 15 à 20% des élèves entrant en 6ème ne maîtrisent pas le décodage : Parmi eux, certains ont un trouble spécifique du langage. (5 à 6 % d’une classe d’âge est dyslexique)

30 La dyslexie Attitudes Ne pas faire suivre avec le doigt quand l’adulte lit, on se concentre sur le sens. Ne pas hésiter à répéter à la demande de l’élève : répéter une consigne, le passage d’un texte. Mais pas de reformulation. Remarquer les progrès. Remarquer que si on lui a lu le texte une seule fois, il a pu répondre seul, vous ne l’avez pas aidé. Faire suivre avec le doigt la lecture demande à ce que l’on écoute, fasse le lien entre ce qui est entendu et écrit et on pointe au fur et à mesure. L’élève est en double tâche. Il est plus intéressant qu’il se concentre sur ce qui est lu et pour comprendre le texte. La mémoire de travail n’est pas très performante, la question peut être oubliée lors de la lecture, la consigne aussi en cours d’exercice. Comme ils ont du mal à lire, ils ne peuvent pas rapidement relire la consigne donc ne pas hésiter à relire, à demander s’il a besoin de relecture. Avant la lecture attendre que la concentration soit possible. (certains ont besoin de bouger pour se concentrer… taper avec un stylo, gribouiller..) Ne pas reformuler le texte car cela devient une aide que seul l’enseignant peur décider de mettre en place Faire remarquer quand l’élève n’a pas eu besoin d’aide et ne pas hésiter à dire que l’élève peut faire seul l’exercice la fois suivante. On peut aussi faire remarquer qu’on a moins eu besoin de redire la consigne.

31 Aides possibles La dyslexie Lire les documents
Écrire sous dictée ce qui est dit par l’élève Rappeler l’existence d’outils pouvant aider Aider à utiliser les surligneurs. Lire/Écrire les consignes, les énoncés Mettre des caches lorsque le support est trop riche en documents Lire et relire les docs à la demande attention on écrit ce qui est dit. Pas de questions intermédiaires si ce n’est pas prévu. Pas de regard étonné si la réponse n’est pas correcte. L’enseignant doit savoir ce qui est correctement su, ou non, pour être en mesure de juger des progrès ou de la pertinence de certains aménagements. Les outils sont par exemple : sous main, tables de multiplication; cahier de conjugaison La copie est nocive. C’est une perte de temps. Souvent ils copient lettre par lettre. Ils copient un ensemble de lettres sans lire ce qui est écrit. Le temps et l’énergie consommés pour cela sont très importants. Il est plus important que l’élève surligne les mots importants d’un résumé, ou se consacre réellement à l’exercice et non à la copie de la consigne. Dans les livres scolaires les pages sont souvent chargées. Les caches (post it) permettent de focaliser l’attention de l’élève sur la partie intéressante

32 La dyslexie Relier est un exercice qui peut être difficile

33 La dyslexie Faire surligner de la même couleur les morceaux de phrase qui vont ensemble est plus accessible et permet de se corriger. Il faut prévoir une autre feuille au cas où une correction doit être apportée. L’AVS peut lire si l’élève a des difficultés/ Dire : « je vais lire le premier mots de cette colonne (on montre la colonne de gauche). Tu dois trouver la description qui correspond à Europe. » On lit la colonne de droite en entier sans changer de ton, sans cligner de l’œil… et on répète à la demande. « si tu as besoin que je lise à nouveau dis-le moi, ce n’est pas facile de se rappeler de tout ».

34 La dyslexie Le document est écrit dans une police qui rend la lecture peu accessible. On demande de recopier, l’exercice est couteux en attention. Texte pris dans le fichier « je lis, je comprends CM1 »

35 La dyslexie La présentation rend la lecture accessible et on demande à l’élève de surligner. L’exercice est accessible et l’élève va vraiment pouvoir consacrer son attention à ce qui est demandé. La présentation est spéciale. Elle est en syllabique, c’est-à-dire que l’élève va lire seul ce texte (il en est capable). Mais pour que le décodage ne prenne pas toute l’attention de l’élève, on lui donne une indication sur le nombre de lettres à prendre pour chaque syllabe. (voir en méthode d’apprentissage de la lecture par l’imprégnation syllabique) Si l’élève ne sait pas lire, on peut lire le texte. Il faut s’assurer que la consigne est bien comprise (elle a du être donnée et expliquée par l’enseignant). Puis dire : « Dans le texte tu dois repérer les mots ou expressions qui désignent les bushmen. Je lis le texte une première fois, tu écoutes ». ( lecture du texte). Puis « je lire la première phrase en pointant les mots, tu dis quand tu penses qu’un mot ou expression désignent les bushmen, on le surlignera ». Lire la première phrase. Puis continuer. Texte à disposition sur le site : poletsa.inhsea.fr

36 La dyslexie Cet exercice n’est pas accessible. Trop de consignes, demande de copier. Exercice pris dans les évaluations nationales 2013

37 La dyslexie La présentation rend l’exercice accessible, et on demande de surligner au lieu de copier. La consigne est décomposée en deux consignes. La tâche peut être réalisée. On peut ajouter : le surlignage du mot « verbes » en jaune et « adjectifs » en rose pour aider à se rappeler la consigne. Exercice pris dans les évaluations nationales 2013 adaptées pour les dyspraxiques

38 Autres aides La dyslexie Préparer les supports de lecture
Photocopier les résumés voire le taper à l’ordinateur Permettre des séances différentes mais dans le même champ disciplinaire : dictées différentes, exercices de conjugaison/grammaire différents Toutes ces aides doivent se faire sous contrôle de l’enseignant. C’est à lui de choisir la présentation du support de lecture, de demander à l’AVS de faire une dictée différente des autres élèves.

39 La place de l’AVS pour les dys La dysphasie La dyslexie
Les troubles spécifiques des apprentissages Plan Généralités La place de l’AVS pour les dys La dysphasie La dyslexie La dyspraxie : définition, difficulté, attitude, aides La dysgraphie La dyscalculie

40 Inné ou acquis ? La dyspraxie
Certains gestes sont innés car ils assurent la survie de l’espèce humaine. D’autres gestes sont acquis, ils résultent d’un apprentissage culturel. Les praxies sont apprises (après un temps d’expérimentation), elles s’engramment et constituent une banque de savoir faire qui permettra la réalisation des gestes appris de façon automatique. Enlever la main lorsque le four est très chaud est un geste inné Lacer ses chaussures est culturel, boire avec un verre, manger avec une fourchette l’est aussi. Certaines sociétés ne mangent pas avec une fourchette mais avec une cuillère, des baguettes l’important à la survie de l’espèce est de manger, boire, ne pas être en danger mais pas d’utiliser une fourchette. Ces gestes culturels nous les automatisons et c’est ce qui nous permet par la suite de pouvoir discuter en mangeant. Essayez de manger avec des gants de boxe en ayant bien faim, vous serez certainement complétement pris par les gestes et vous n’aurez pas envie de discuter. Lorsque l’on a appris à conduire, au départ, nous ne sommes pas capables d’écouter la musique, de changer de station de radio, discuter avec la copine, rappeler à l’ordre son enfant assis derrière, allumer une cigarette, prendre un bonbon dans le vide poche … Grâce à l’automatisation de la conduite on peut faire plusieurs choses en même temps. C’est ce que l’on appelle l’engrammation. Les enfants dyspraxiques n’arrivent à automatiser ces gestes. Ils doivent toujours penser à ce qu’ils font.

41 Différents types de dyspraxie
La dyspraxie Différents types de dyspraxie Il y a différents types de dyspraxie. Il y a des degrés de sévérité différents. Toutes les personnes dyspraxiques vont avoir des difficultés avec l’écriture. Cela toucherait 3 à 5% de la population. On distingue plusieurs types de dyspraxies selon ce qu’elles affectent le plus par exemple : Dyspraxie constructive : bricolage, puzzle, géométrie, trouble de l’assemblage, Dyspraxie visuo-spatiale : géométrie, lecture, coordination motrice, déplacements, dénombrer Dyspraxie de l’habillage Dyspraxie idéomotrice : imiter des gestes, mimer alors que la personne le fait naturellement avec l’outil

42 Les difficultés dans la vie quotidienne
La dyspraxie Les difficultés dans la vie quotidienne Il rencontre de grandes difficultés à s’habiller seul, ne parvient pas à faire leurs lacets, à boutonner leurs boutons. Prendre un aliment dans une assiette avec une fourchette et le porter jusqu’à leur bouche requiert toute son attention. C’est un maladroit pathologiquement. Il tombe, bouscule ses camarades. Laisse échapper ce qu’il tient. Il préfère souvent manger avec ses doigts et ne pas manger quand il s’agit de couper, d’éplucher un fruit. L’hygiène peut ne pas être bonne car cela demande aussi la coordination de gestes : se moucher, se laver, s’essuyer lui demande des efforts considérables. Mais par contre, il est bon parleur, a un niveau de langage très correct.

43 Les difficultés à l’école
La dyspraxie Les difficultés à l’école Il erre dans les couloirs sans pouvoir retrouver la salle de classe. Il demande en plein milieu de la journée si on est le matin ou l’après midi. Il a du mal à s’organiser, à ranger ses affaires. Il n’aime pas les jeux de constructions, les puzzle. Il fuit toutes les activités de dessins, de graphisme, prend la feuille à l’envers, ne sait pas avec quelle main écrire. Les dessins sont qualifiés d’immature. Passer une vidéo à partir du CD arta : Vidéo julie Rééducateur Cliquer en bas à gauche sur l’ardoise école Puis fiche 2 Aller dans plus de détails (en bas à droite) Cliquer sur « la latéralité et l’évaluation du graphisme; vidéo Retour cliquer sur l’autonomie dans la vie quotidienne ; vidéo

44 Pourquoi c’est difficile
La dyspraxie Pourquoi c’est difficile IL étita une fois une viLLe du mOn aHnmeli. CtiaéT une Lijoe petite Llevi dALLegenma entouré Dpassiés Llesmariu et tgproéé par de htause Trous. Voici comment un élève ayant une dyspraxie visuo-attentionnelle perçoit un texte Il était une fois une ville du nom de Hamelin. C’était une jolie petite ville d’Allemagne entourée d’épaisses murailles et protégée par de hautes tours.

45 Et pourtant ! La dyspraxie
Il était une fois une ville du nom de Hamelin. C’était une jolie petite ville d’Allemagne entourée d’épaisses murailles et protégée par de hautes tours.

46 La dyspraxie Attitude Veiller à la bonne installation de l’élève avant de commencer une activité ; Veiller à ce que le bureau ne soit pas encombré ; Veiller ou aider à être sur la bonne page du livre, de l’exercice ; Encourager la mise au travail sans stresser ; Accepter les ratures, une mauvaise présentation. Pieds, dos bien placés ; Seul ce qui est nécessaire est à disposition sur le bureau. On peut servir de mémoire et répéter le numéro de la page en premier et le numéro de l’exercice en second. En France souvent les consignes sont données : exercice 8 page 5 or dans la vraie vie on cherche d’abord la page et ensuite l’exercice. Si cela demande trop d’effort on met le livre à la bonne page. On montre l’exercice à faire, on utilise des caches des post-it pour que l’attention de l’enfant soit ciblée. Ne surtout pas demander de se dépêcher !!

47 Aides possibles La dyspraxie Lire les documents
Aider à utiliser un cache en lecture Servir de secrétaire, écrire sous dictée, sous épellation Aider à ranger les cahiers, livres, le cartable Rappeler l’utilité des surligneurs, faire identifier les questions Lire les documents ; Aider à utiliser un cache en lecture ; Servir de secrétaire, écrire sous dictée, sous épellation ; Aider à ranger les cahiers, livres, le cartable ; Rappeler l’utilité des surligneurs, faire identifier les questions

48 La dyspraxie Dans cette page il y a trop d’articles à lire. Il faut attirer l’attention de l’élève uniquement sur ce qui est fait en classe. On va donc utiliser des post it pour cacher ce qui n’est pas sur le moment intéressant pour la compréhension du cours.

49 La dyspraxie Dans cette page il y a trop d’articles à lire. Il faut attirer l’attention de l’élève uniquement sur ce qui est fait en classe. On va donc utiliser des post it pour cacher ce qui n’est pas sur le moment intéressant pour la compréhension du cours.

50 La dyspraxie Relier est un exercice qui peut être difficile

51 La dyspraxie Faire surligner de la même couleur les morceaux de phrase qui vont ensemble est plus accessible et permet de se corriger. Il faut prévoir une autre feuille au cas où une correction doit être apportée. L’AVS peut lire si l’élève a des difficultés. Dire : « je vais lire le premier mots de cette colonne (on montre la colonne de gauche). Tu dois trouver la description qui correspond à Europe. » On lit la colonne de droite en entier sans changer de ton, sans cligner de l’œil… et on répète à la demande. « si tu as besoin que je lise à nouveau dis-le moi, ce n’est pas facile de se rappeler de tout ».

52 La dyspraxie Cet exercice n’est pas accessible. Trop de consignes, demande de copier.

53 La dyspraxie La présentation rend l’exercice accessible, et on demande de surligner au lieu de copier. La tâche peut être réalisée.

54 La dyspraxie

55 La dyspraxie

56 La dyspraxie

57 La dyspraxie La flèche simule le regard. La lecture en article est impossible car cela demande un contrôle oculaire important et souvent l’enfant va se tromper. Soit en continuant de lire la ligne même s’il y a un blanc qui sépare les colonnes, soit en allant piquer sur une autre ligne plus bas

58 Aides possibles La dyspraxie
Accompagner la gestion des outils, rappeler la consigne ; aider à la mise en place de l’ordinateur Poser les opérations avant de lire le texte Aider à l’utilisation de la machine à calculer Copier les leçons, les consignes Adapter les supports de lecture en surlignant les lignes d’une couleur différente (rouge, vert, bleu), en aérant les textes Attention un schéma n’aide pas un enfant dyspraxique à comprendre un problème. Il vaut mieux passer par le verbal. C’est-à-dire demander de raconter l’histoire. Les cartes de géographies, les tableaux sont très difficiles pour lui. Les surligneurs sont la seule solution voire pour certains ils sont dispensés de lecture de tableau.

59 La dyspraxie Aux autres élèves il est demandé de recopier les connecteurs de lieux. Là, on demande de surligner. Le texte est aéré, la police est de l’arial 14 et l’alternance des couleurs permet le retour à la ligne. Il est devenu accessible à la lecture pour un élève dyspraxique.

60 La dyspraxie Le support pour faire l’opération est aéré, les cases qui ne servent pas sont noircies.

61 La place de l’AVS pour les dys La dysphasie : La dyslexie La dyspraxie
Les troubles spécifiques des apprentissages Plan Généralités La place de l’AVS pour les dys La dysphasie : La dyslexie La dyspraxie La dysgraphie : définition, difficulté, attitude, aides La dyscalculie

62 Inné ou acquis La dysgraphie
Écrire est un acte culturel. Il demande de coordonner des gestes qui sont différents de ceux nécessaires à la survie. On peut écrire sans savoir tenir un stylo (clavier) Écrire nécessite un apprentissage et n’est pas inné. Écrire prend beaucoup d’énergie au début de l’apprentissage. Les enfants s’entrainent à écrire mais ne font rien d’autre et on voit certains élèves devoir être très concentrés pour le pas dépasser les lignes. Pour les enfants dysgraphique, le geste graphique n’est pas automatisé. L’enfant se concentre sur la forme et plus sur le fond. Il ne sait pas ce qu’il recopie. Il s’applique à recopier des dessins de lettres comme si vous avez des gants de boxe et que vous deviez écrire sur un bout de papier.

63 Attitude La dysgraphie Ne pas être exigeant quand l’enfant écrit
Lui laisser du temps, il vaut mieux peu sans stress que beaucoup et n’importe comment

64 Aide possibles La dysgraphie Écrire sous dictée
Attention sans changer le sens des phrases dites par l’élève.

65 marche une journée dans ses mocassins
Changer son regard Avant de juger un homme, marche une journée dans ses mocassins


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