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Les répondants au questionnaire « souffrance au travail »

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Présentation au sujet: "Les répondants au questionnaire « souffrance au travail »"— Transcription de la présentation:

1 Les répondants au questionnaire « souffrance au travail »

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5 Les ISPV

6 Les ISPV

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8 ET Et maintenant rentrons dans l’interprétation dans les résultats ….

9 Présentation de l’enquête 2012

10 Introduction Objectif de l’enquête : tenter de mesurer le malaise perceptible chez les ISPV et vétérinaires de l'administration Un bon taux de retour (547 répondants) avec beaucoup de verbatim (2/3 des questionnaires)

11 Quelques données sur le rapport au travail
Net sentiment de dégradation des conditions de travail sur les deux dernières années :

12 60% sont angoissés parfois ou toujours
Pour 37% le travail a des conséquences sur la santé (arrêt de travail, consommation de médicaments, troubles du sommeil, angoisse, pour certain.es déprime voire dépression)

13 Et pour le reste des cadres
Et pour le reste des cadres? Comparaison avec les résultats d’autres enquêtes syndicales Le « barostress » CFE-CGC de 2011 : Les cadres du secteur privé sont également stressés L’enquête « la parole aux A! » de 2011: Les cadres de la fonction publique ressentent une perte de sens de leur travail face aux récentes réformes

14 « Barostress » de la CFE-CGC

15 « Barostress » de la CFE-CGC

16 « La parole aux A! » de la CFDT

17 Repérer et analyser les Risques Psycho Sociaux
Développement récent d’études sur les RPS à la suite d’un constat de l’augmentation du stress au travail Différents modèles pour objectiver la souffrance au travail : modèle Karasek (latitude décisionnelle), modèle Siegrist (effort/récompense)

18 Lien contraintes au travail/santé
Latitude décision nelle Manque de support social Faibles récompe nses Conflits éthiques Insécurit é de l’emploi Injonctio ns contradi ctoires isolemen t Change ments organisa tionnels Vie au travail/vi e de famille Détresse psychol ogique Troubles dépressi fs/anxieu x Médicam ents psycho- actifs Stress chroniqu e Troubles du sommeil Variation s de poids

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20 Les cadres de la fonction publique, un secteur protégé des RPS?
A priori oui : sécurité de l’emploi, salaires plus élevés que la moyenne, possibilité de se réaliser dans son travail … et pourtant, ils protestent ! Sentiment de dégradation progressive du métier dans une majorité de questionnaires => la souffrance est relative, pas absolue

21 Les enquêté.es vont pour la plupart plutôt bien…

22 … mais sont critiques vis-à-vis de l’évolution de leur métier
« Dégradation de la qualité du travail, risque de non réactivité en cas de crise sanitaire, Perte de la maîtrise dans beaucoup de domaines, grande perte de la qualité du service public » (femme, vétérinaire contractuelle, ans, « je me sens bien ») « Comme une impression de dilution, d'évaporation du métier de vétérinaire dans la fonction publique, On ne demande plus que des managers qui, finalement, n'ont pas besoin d'être nécessairement des vétérinaires. Je crains un retour en arrière dans le domaine de la sécurité alimentaire » (homme, 56 ans ou plus, ISPV, Item 2) « réformes aveugles sans prise en compte et vraisemblablement sans connaissance des missions et des métiers » (homme, ans, ISPV, Item 4)

23 Et ce, toutes catégories confondues
Des répartitions de réponses semblables, sans grande différenciation selon l’âge, le sexe, ou le statut Quelques différences cependant, pour les facteurs de stress ou la demande de reconnaissance

24 Les plus jeunes demandent moins de reconnaissance financière et plus de reconnaissance verbale

25 Les RPS des cadres Ceux dont ils sont protégés : harcèlement, dévalorisation due à tâches répétitives, précarité de l’emploi Mais pour des cadres du service public, la « perte de sens » du travail est une souffrance

26 Zoom sur les contractuels
La moitié d’entre eux évoque l’insatisfaction vis-à-vis de son statut actuel, sur le plan financier mais pas seulement

27 « Faibles récompenses » et « insécurité de l’emploi »
«  « Il serait donc normal que sa compétence soit reconnue de façon qualitative : en étant employé a minima selon les conditions du droit du travail privé (CDI au bout de 18 mois maximum) et de façon quantitative : en étant mieux rémunéré (soit sous forme d'augmentation de salaire, soit sous forme de primes) pour éviter de se retrouver face à des subordonnés titulaires et mieux payés que lui ! » (femme contractuel, ans, Item 2) «  - responsabilités d'un chef de service avec les mêmes contraintes et exigences que les chefs de service titulaires de la structure, mais sans le statut et ce qui y est attaché (possibilités d'évolution, salaire, primes...) ni la reconnaissance » (femme contractuel, mois de 35 ans, Item 4) « Nos supérieurs hiérarchiques attendent des VOC qu'ils soient présents en abattoir et restent discrets. Le mot vétérinaire disparaît, ( exemple DSV->DDPP), les VOC deviennent agents en abattoir. Je ne parle même pas du terme Docteur qui n'est plus du tout utilisé, sauf par quelques industriels de la viande » (homme, contractuel, ans, item 4)

28 « Nos supérieurs hiérarchiques attendent des VOC qu'ils soient présents en abattoir et restent discrets. Le mot vétérinaire disparaît, ( exemple DSV- >DDPP), les VOC deviennent agents en abattoir. Je ne parle même pas du terme Docteur qui n'est plus du tout utilisé, sauf par quelques industriels de la viande » (homme, contractuel, ans, item 4) Et «isolement » : « Le travail en abattoir nous isole géographiquement et mais aussi socialement car nous ne sommes pas en contact direct avec la DDPP, Nous travaillons sérieusement mais nous n'avons pas de considération en retour, Parfois il me semble que nous sommes des "pions" qui sont déplacés selon les besoins. Pour toutes ces raisons, je pense que mes conditions de travail n'ont pas changé et c'est plutôt négatif » (femme contractuel, ans, « je vais bien ») Les contractuels souffrent d’une forme particulière de RPS (modèle « Siegrist », efforts/récompense)

29 Et s’inquiètent, plus que les autres catégories, de la perte du métier de vétérinaire

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31 Une préoccupation commune pour l’avenir du métier et du service public
Deux facteurs de souffrance : ° Dues aux transformations du métier (dimension qualitative) Du métier de vétérinaire au métier de manager, du technique à l’administratif ° Dues aux baisses de moyens (dimension quantitative) Transmission de la souffrance des agents Sentiment de dégradation du service public

32 De la technique au management ?
Trois positions semblent se dégager :  Une bonne évolution : « Il est enfin possible d'avoir un métier de manager à responsabilité, comme nous l'avons longtemps revendiqué, à l'image des ingénieurs A+, Il ne faut pas craindre ce changement mais demander à l'administration de nous donner les moyens de renforcer nos compétences pour mieux appréhender le changement, » (femme, ISPV, plus de 56 ans, « je me sens bien ») Le management c'est la mort du métier : « je suis vétérinaire, pas ingénieure ou secrétaire, je ne vais pas chez le gynéco pour me faire soigner les dents, [...] Je vois des ISPV dépérir à ne plus faire que de la gestion de dossiers, management et secrétariat [...]On est des techniques avant tout, santé publique, protection animale, lésionnel anapath, parasito, bactério... » (femme, vétérinaire contractuelle, ans, « item 4 ») « on veut bien manager, mais qu'on nous donne les moyens ! » « Difficulté à se partager entre la technique (être compétent et gérer les compétences dans un grand nombre de domaines), les sollicitations diverses (service public, autorités administratives et professionnels), le management et la communication, En deux mots, la nécessité, pour un chef de service, d'être tout à la fois » (homme, ans, ISPV, « Item 3 »)

33 Perte du métier et de l’autonomie
« moins d'intervention sur le terrain, moins de possibilité d'initiative à mon niveau, tout est cadré, programmé, minuté, pas de marge de liberté [...] Pas de dynamisme, de la lassitude, du découragement, de l'envie de laisser tomber définitivement l'éponge, aller au travail n'est plus qu'une obligation pénible pour gagner sa vie et qui va encore durer des années. » (femme ans, ISPV « item 4 ») « Partagé entre le dilemme de mettre en œuvre des réglementations sans les connaître, ou maintenir son niveau technique et réglementaire mais ne plus avoir le temps de mettre en œuvre les réglementations correspondantes. Cela se ressent dans les services par un haut niveau de stress à tous les niveaux, rendant les relations de travail de plus en plus compliquées voir tendues, ce qui bride encore un peu plus notre efficacité collective. » (homme, ans, ISPV, item 3)

34 Souffrir de la souffrance des autres
Répercussions du stress des agents : « Dans un département à forte activité agroalimentaire, je ne peux pas ne pas parler de la souffrance des équipes en abattoirs, qui n'ont pas les moyens de réaliser l'inspection de manière réglementaire [...] L'apparition de cadres de moins en moins techniquement compétents, sans expérience commune avec les agents qu'ils encadrent, nuit énormément à la communication. Les techniciens se sentent désincarnés. » (femme, vétérinaire contractuelle, 56 ans et plus, « Item 2 ») « Le VO de proximité est souvent confronté à des situations difficiles à démener (conflit entre agents, refus de suivre une formation...) alors que son métier n'est pas de manager une équipe […] Les agents que j'encadre (7 sur 9) ont au moins 30 ans d'ancienneté; ils peinent à suivre l'évolution de leur métier et ont beaucoup de mal à s'adapter aux demandes multiples de l'administration aussi bien techniques qu’administratives, Ils sont souvent tendus, d'humeur désagréable, démotivés... […] A la longue, cela m'épuise surtout moralement car bien souvent , je dois faire face à de la résistance de leur part, » (femme, vétérinaire contractuelle, ans, Item 3)

35 Sentiment de dégradation du service public
« La réforme a été pervertie dès le départ alors que l'idée de base m'apparaissait pertinente : éviter les doublons, mutualiser. Dans les faits, les missions augmentent et les effectifs baissent, sans que des consignes claires soient données sur les priorités, On laisse donc à chacun la responsabilité du choix des priorités, lourde responsabilité non reconnue, sauf quand il y a un problème, auquel cas on nous reprochera de ne pas avoir fait ce que nous devions, » (femme, ans, ISPV, « je vais bien) « Depuis plusieurs années nous assistons à une perte de nos missions avec un service public rendu de moins en moins satisfaisant, Il s'agit de compléter des indicateurs, de justifier pourquoi l'on ne fait pas les inspections, d'adapter les fréquences des inspections en fonction de nos moyens et non selon une analyse de risque pertinente » (homme 35 ans ou moins, ISPV, item 2)

36 … De multiples contradictions
Missions/moyens Relationnel/ réglementation pointilleuse Technique/ management Amènent une « souffrance éthique » et une perte de sens pour les enquêté.es

37 Pouvant conduire au désengagement…
« De plus en plus de travail à effectuer avec de moins en moins de reconnaissance et même une culpabilisation sur le fait que je coûte trop cher à l’État, J'en arrive à un stade où je dois faire un choix entre privilégier travail ou vie personnelle, car l'équilibre ne me semble aujourd'hui plus possible à atteindre, Avec trois enfants en bas-âge, mon choix est arrêté. Mais j'aime le travail bien fait et ne suis pas sure d'être capable de dire que je n'ai pas effectué telle ou telle tâche par manque de temps et / ou de moyens » (femme <35 ans, ISPV, item 4) « Le travail me semble être devenu plutôt inintéressant: l'assurance qualité pure et dure est aride et stérile; Sigal est chronophage et illisible; notre présence sur le terrain est quasiment nulle; la frénésie réglementaire et littéraire exigerait une spécialisation mais les moyens (personnel, formations, temps) ne sont pas au rendez-vous » (femme, ans vétérinaire contractuel item 3)

38 …plus ou moins bien vécu
« Dans un projet de vie, le travail ne doit pas prendre toute la place, En prenant de l'âge, je relativise et cherche à prendre de plus en plus de recul. La motivation a certainement diminué par rapport aux premières années. Fatalisme ? » (homme contractuel ans Item 2) « La conscience un peu amère que le travail n'est pas un lieu d'épanouissement mais simplement une activité où l'on donne (perd ?) son temps contre de l'argent. » (Homme ans, ISPV, « je me sens bien »)

39 En guise de conclusion ° pas de catastrophisme : le stress touche tous les cadres, les enquêté.es ne sont pas majoritairement en grande souffrance ° Mais perte du sens du travail et sentiment de dégradation du service public préoccupant


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