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Les orientations de l’Enseignement catholique et le socle commun

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1 Les orientations de l’Enseignement catholique et le socle commun
Sylvie Crépy Mission école Services fédéraux Formiris

2 Présentation de la journée
Apport par des supports de travail et des reformulations. Travail sur le « sens » à mettre dans le socle commun dans l’Enseignement catholique. Postures attendues des participants : réflexion, regard critique, positionnement personnel, confrontation et enrichissement du groupe, retour sur sa pratique. Exigences de « grand écart » (vue d’avion) pour « changer de regard » et de transfert «  pour une utilité dans la classe ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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5 temps D’accord, partiellement d’accord, pas d’accord. « Entre le dire et le faire ». « Changer de regard ». Qu’est-ce que les enfants doivent absolument apprendre dans ma classe ? « Le pendule » Compétences des élèves et compétences des enseignants. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

4 D’accord, partiellement d’accord, pas d’accord.
Objectifs: Faire le lien avec le travail de la veille Permettre un positionnement personnel S’enrichir de la réflexion des autres Se donner des repères Démarche Individuellement, faites vos choix « D’accord, partiellement d’accord, pas d’accord ». Notez vos arguments. Echanger avec vos voisins sur les désaccords ou les partiellement d’accord, voire même les accords. S’il vous reste du temps, vous pouvez retrouver les auteurs : Ministère de l’Education, Enseignement catholique, personnalités. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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1. Gilles de Robien, Un socle pour tous, Introduction au socle commun, Ecole et collège : tout ce que nos enfants doivent savoir, 2006. « Au fil du temps, les réformes de l’Education nationale se sont succédées, les textes réglementaires se sont empilés et, finalement, il était devenu très difficile, voire impossible de donner une réponse simple à cette question pourtant fondamentale : qu’est-ce que les enfants doivent absolument apprendre pendant leur scolarité obligatoire » ? Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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2. Claude Lelièvre interviewé par le Café pédagogique, dans le dossier Socle commun, consulté le 6 avril 2007. « Si une définition acceptable du socle commun était donnée et si ce socle était effectivement maîtrisé par chacun, ce serait un net progrès par rapport à ce qui existe actuellement. Car, de facto, chaque enseignant est amené dans la réalité concrète de son métier à faire des choix, à établir des priorités (drastiques parfois, en particulier pour les élèves les plus en difficulté) mais généralement dans les pires conditions (chacun dans son coin, plus ou moins « honteusement », sans aucune continuité) de façon non délibérée et non concertée avec les autres. C’est l’individuel et la discontinuité qui l’emportent actuellement sans recours, parce que sans repères collectifs dûment élaborés et maîtrisés ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

7 Enseignement catholique
Programme prescrit Contenus prescrits officiellement par le ministère Enseignement catholique Sens Programme réel Ce qui est vraiment enseigné en classe Programme caché Ce qui reste implicite Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Lorsque l’on compare le curriculum prescrit (contenus prescrits officiellement par le ministère) avec le curriculum réel (ce qui est vraiment enseigné en classe) et le curriculum caché (ce qui reste implicite) dans l’enseignement obligatoire (école primaire et collège), la distance est souvent importante. Les choix effectués par les enseignants dépendent de leur formation et du public auquel ils s’adressent ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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3. Gilles de Robien, Un socle pour tous, Introduction au socle commun, Ecole et collège : tout ce que nos enfants doivent savoir, 2006. « Le socle commun n’est nullement un résumé des programmes existants. S’il n’était que cela, ce serait tout juste une synthèse, un état des lieux sans ambition, sans perspective. Sa destination est tout autre : elle n’est pas de condenser les programmes discipline par discipline, mais de donner un sens global à toute l’éducation obligatoire, de montrer quelles sont ses grandes directions, ses finalités, ses objectifs, ses contenus indispensables. C’est pourquoi on ne retrouvera pas dans ce socle un découpage par niveau, ni un décalque des divisions entre les disciplines. Le socle n’ignore pas cependant les disciplines ni les grandes spécialités de l’enseignement : il montre comment toutes concourent à la construction des grandes compétences qui donnent son sens à l’école obligatoire de notre temps ». « Enseignement de base ne signifie pas sommaire. Pour bien prendre en compte ces finalités, l’école primaire ne peut qu’avoir des exigences élevées qui mettent en jeu à la fois mémoire et faculté d’invention, rigueur et imagination, attention et apprentissage de l’autonomie, respect des règles et esprit d’initiative ». Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. Normes de références : Les standards peuvent être prescriptifs, un moyen d’améliorer la qualité de l’enseignement grâce à des normes uniformes. Modèle français Prestations effectives : Les standards peuvent être interprétés comme le niveau moyen réellement atteint par les élèves. Modèle anglo-saxon Services fédéraux Formiris/S.Crepy

11 un niveau moyen d’exigence
Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. Quel niveau cible spécifie-t-on ? un idéal (standards maximum) un niveau moyen d’exigence (standards réguliers) un niveau basique, qui doit être atteint par (presque) tous les élèves (standards minimum) Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « Enseignement de base ne signifie pas sommaire. Pour bien prendre en compte ces finalités, l’école primaire ne peut qu’avoir des exigences élevées qui mettent en jeu à la fois mémoire et faculté d’invention, rigueur et imagination, attention et apprentissage de l’autonomie, respect des règles et esprit d’initiative ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Décret de 2006 Le socle commun détermine ce que nul n’est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé ou handicapé.  S’agissant d’une culture commune pour tous les élèves, il traduit tout autant une ambition pour l’ensemble des plus fragiles qu’une exigence pour ceux qui réussissent bien, mais dont les lacunes à la sortie de l’école obligatoire constituent autant de freins à une pleine réussite et à l’exercice d’une citoyenneté libre et responsable. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. «  Dans tous les Etats de l’Union Européenne, la fin de l’enseignement obligatoire dépend de l’âge de l’élève et non de l’acquisition d’un certain niveau de compétences clés ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Christian Baudelot et Roger Establet, Cahiers pédagogiques N°439 « Quel socle commun? » Janvier 2006 « Défini comme un savoir plancher en dessous duquel on ne descend pas, le socle commun constitue bel et bien une réglementation introduite dans l’état de nature scolaire, une reconnaissance des droits des plus faibles dans un univers régi par la loi du plus fort. À ce titre, il mérite une place à part entière entre le Smic et la sécurité sociale ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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4. Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « Maîtriser le socle commun, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches complexes, à l’école puis dans la vie ; c’est posséder un outil indispensable pour continuer à se former tout au long de la vie afin de prendre part aux évolutions de la société : c’est être en mesure de comprendre les grands défis de l’humanité, la diversité des cultures et l’universalité des droits de l’Homme, la nécessité du développement et des exigences de la protection de la planète ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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5. Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Ce ne sont plus les connaissances elles-mêmes qui ont de l’importance mais l’utilisation qui en est faite. La construction des compétences permet aux individus de mobiliser, d’appliquer et d’intégrer les connaissances acquises dans les situations diverses, complexes et imprévisibles. […] Les enseignants ne fournissent plus les connaissances à mémoriser mais aident les élèves dans leur processus de construction des compétences ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Gilles de Robien, Un socle pour tous, Introduction au socle commun, Ecole et collège : tout ce que nos enfants doivent savoir, 2006. « La maîtrise de la langue française repose sur la connaissance du vocabulaire, de la grammaire et de l’orthographe. Mais la connaissance de ces règles ne serait rien sans la capacité d’écrire, de lire, de s’exprimer à l’oral – faute de quoi les élèves seraient dépositaires d’un savoir mort, formel, inutile. […] La maîtrise de la langue se fonde sur des connaissances qui permettent de développer certaines capacités, mais aussi certaines attitudes : le goût pour la lecture, l’ouverture au dialogue, la volonté de justesse dans l’expression – ce qui au bout du compte restera comme autant de dispositions fondamentales d’un esprit bien formé et libre ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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7 piliers Maîtrise de la langue française Pratique d’une langue vivante étrangère Principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique Maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication Culture humaniste Compétences sociales et civiques Autonomie et initiative Attitudes Tâche complexe Sens Compétences Connaissances Capacités Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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6. Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Les compétences de base doivent être acquises à l’école pendant la période d’enseignement, mais aussi en dehors de l’école. Les connaissances et aptitudes acquises dans l’enseignement formel peuvent devenir des compétences quand elles sont utilisées dans un contexte moins formel. C’est également le cas des connaissances et aptitudes acquises hors de l’école qui, appliquées en milieu scolaire peuvent se transformer en compétences ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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7. Le Snuipp-Fsu cité par le Café pédagogique, dans le dossier Socle commun, consulté le 6 avril 2007. « La question d’un socle commun de connaissances ne peut transformer l’école en lieu de réussite. Il faut dire comment on fait pour que tous les élèves acquièrent les connaissances jugées nécessaires ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « Face à un public de plus en plus divers, l’école doit, très tôt, prendre en compte et développer la pluralité et la diversité des aptitudes de chaque élève, lui permettant d’atteindre les objectifs communs fixés par les programmes. A côté du raisonnement et de la réflexion intellectuelle, le sens de l’observation, le goût de l’expérimentation, la sensibilité et l’imagination créatrice doivent être développés. L’éducation artistique, l’éducation physique, l’éducation scientifique et technique sont ainsi des aspects irremplaçables de la formation scolaire. Deux grands axes structurent l’enseignement primaire, la maîtrise du langage et de la langue française, l’éducation civique ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Pour la réussite de tous les élèves, Rapport de la Commission du débat national sur l’avenir de l’Ecole, C. Thélot, 2004 Personnaliser les apprentissages Pour s’adapter aux besoins spécifiques de chaque enfant. Le cycle doit être réellement cette période de 3 ou 4 ans au cours de laquelle s’organisent le renforcement, la diversification et la régulation permettant de lutter efficacement contre l’échec scolaire. Transmettre et accompagner Evaluer pour garantir Conduire des actions et des politiques fondées sur les progrès des élèves. Organiser la diversité des parcours Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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André Blandin, Secrétaire Général adjoint de l’Enseignement catholique, Un socle et des personnes à construire, Enseignement Catholique Actualités, N°306, septembre 2006. « N’oublions pas que la loi d’orientation d’avril 2005 – est-ce une simple coïncidence ? - a suivi de peu la loi de février 2005 qui, dans le domaine du handicap, définit des « élèves à besoins particuliers » : invitation à un regard nouveau sur toutes les personnes, exigence de les accueillir et d’inventer les moyens de leur progression ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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8. Ecole maternelle, introduction, Programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « L’école maternelle constitue le socle éducatif et pédagogique sur lequel s’appuient et se développent les apprentissages qui seront systématisés à l’école élémentaire. C’est par le jeu, l’action, la recherche autonome, l’expérience sensible que l’enfant, selon un cheminement qui lui est propre, y construit ses acquisitions fondamentales ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Ecole maternelle, introduction, Programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « L’école maternelle lui permet de former sa personnalité et de conquérir son autonomie au sein d’une communauté qui n’est plus celle de sa famille, d’autre part elle l’aide à grandir et lui offre les moyens de constituer le socle de compétences nécessaires pour construire les apprentissages fondamentaux ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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9. Instructions de 1882 arrêtées par Jules Ferry et citées dans Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. «  La méthode à suivre ne peut consister ni dans une suite de procédés mécaniques, ni dans le seul apprentissage des premiers instruments de communication : la lecture, l’écriture, le calcul, ni dans la froide succession de leçons exposant aux élèves les différents chapitres d’un cours. […] La seule méthode qui convienne à l’enseignement primaire est celle qui fait intervenir tour à tour le maître et les élèves, qui entretient pour ainsi dire entre eux et lui un continuel échange d’idées sous des formes variées, souples et ingénieusement graduées ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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10. Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « L’enseignant met à profit sa polyvalence pour multiplier les liaisons et les renvois d’un domaine à l’autre et, singulièrement, associe la construction progressive de la maîtrise du langage et de la langue française à l’acquisition des multiples facettes d’une culture : littéraires, historiques et géographiques, scientifiques et techniques, corporelles et artistiques. Il évite ainsi l’empilement désordonné des exercices tout en maintenant un niveau d’exigence élevé, gage de la construction de connaissances solides. C’est à ce prix que l’école permet à chaque élève d’acquérir les bases culturelles sans lesquelles les connaissances déjà rencontrées ou à venir ne seraient que des savoirs éclatés ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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11. Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Le défi consiste à organiser les programmes de manière à démontrer l’interrelation entre le contenu des différentes matières et des différents sujets, mais aussi les programmes doivent confirmer aux élèves la relation entre l’enseignement d’une matière et la vie réelle afin de montrer l’utilité de la formation. L’objectif final est la préparation des apprenants à un fonctionnement efficace en dehors du contexte scolaire ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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12. André Blandin, Secrétaire général adjoint de l’Enseignement catholique, Un socle et des personnes à construire, Enseignement Catholique Actualités, N°306, septembre 2006. « Liant enseignement et éducation, le socle commun concerne aussi les compétences touchant à la vie en société, à l’autonomie et à l’esprit d’initiative des personnes. Dès la maternelle et tout au long de la scolarité, l’habitude d’une parole échangée, l’apprentissage de la vie en commun et du respect de l’autre et la recherche du sens construisent les personnes et la société que nous souhaitons, dans la fidélité à ce souffle d’Espérance sur les personnes qui animent notre parcours ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Education Sens Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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13. Alfred Bartolucci, cité dans Le socle en formation, Enseignement Catholique Actualités, N°306, septembre 2006. Conséquence de l’adoption du socle commun, les pratiques d’évaluation vont devoir changer : « Le socle commun exige de sortir d’une évaluation fractionnée et de la logique des acquis/non acquis ! Les enseignants vont devoir se demander, non plus si l’élève a assimilé telle ou telle connaissance, mais ce qu’il sait faire, jusqu’où il sait le faire et dans quelles conditions. Si nous n’intégrons pas ce nouveau contrat d’évaluation, le socle restera une incantation. Cette démarche implique que l’on définisse, pour évaluer, autre chose que « des exercices de restitution des savoirs » : il faut penser à des mises en situation capables de questionner les compétences visées ».   Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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14. Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Les écoles sont capables d’évaluer les connaissances et les savoir-faire des élèves, mais pas nécessairement leurs compétences ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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Préambule des programmes d’enseignement de l’école primaire – BO N°5 hors série du 12 avril 2007. « L’exigence du socle commun est indissociable d’une exigence d’évaluation. Des paliers intermédiaires, adaptés aux rythmes d’apprentissage définis par les cycles, sont déterminés dans la maîtrise du socle. Des outils d’évaluation, correspondant notamment aux exigences des différents paliers de maîtrise du socle commun, sont mis à la disposition des enseignants. Un livret personnel permettra à l’élève, à sa famille et aux enseignants de suivre l’acquisition progressive des compétences ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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15. André Blandin, Secrétaire général adjoint de l’Enseignement catholique, Un socle et des personnes à construire, Enseignement Catholique Actualités, N°306, septembre 2006. « Les méthodes de « remédiation » prévues par le texte sont liées à l’évaluation : donner à l’élève les moyens supplémentaires pour lui permettre d’atteindre le palier requis. A ce titre le « programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) » est une excellente initiative, mais il doit être complété en amont par une diversification pédagogique suffisante, avant même que les procédures de soutien soient nécessaires ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

37 Une démarche compétences
Que retenir ? Une démarche compétences Une logique de complexité et d’action Personnaliser les apprentissages Besoins des élèves et paliers. Diversification, renforcement, régulation, cycle. Transmettre et accompagner Guidance, tutorat, monitorat, soutien. Aide au processus de construction des compétences. Evaluer pour garantir Evaluation des compétences, regard sur les progrès. Garder la direction Garantir le sens Services fédéraux Formiris/S.Crepy

38 2ème temps: Projet Enseignement catholique
Des attitudes : Rapport entre « le dire et le faire ». « Changer de regard ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

39 Assises de l’Enseignement catholique Un projet, une démarche.
1ère phase : repenser l’école autrement. « Eduquer, passion d’Espérance » Enjeux ; rapport société, école, personne. 6 résolutions des Assises : une école… 2ème phase : la personne dans l’établissement Susciter la parole, place de la personne, communauté éducative. Analyser les rapports entre le « dire et le faire ». 3 engagements nationaux : risquer… 3ème phase : « Tenir parole ». « Changer de regard pour faire grandir la personne ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

40 Changer de regard pour faire grandir la personne
Démarche d’Assises de l’Enseignement catholique de décembre 2001 à 2007 Changer de regard pour faire grandir la personne Le programme du chrétien – le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus – est « un cœur qui voit ». Benoît XVI (Encyclique « Dieu est amour ») Risquer la communauté éducative et ses lieux de parole Parole révélée, reçue et transmise Parole construction des Apprentissages … de toutes les intelligences Regarder la personne comme un être en devenir … signe de vie … des ruptures et des seuils Regarder la personne comme un être fragile La relation au cœur d’une école… … pour toute la vie … sans classes Parole construction de l’identité et de l’intériorité … sans murs Parole construction du lien social Risquer l’inattendu de la personne Risquer la différence Regarder la personne comme un être relié Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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André Blandin, Secrétaire général adjoint de l’Enseignement catholique, Un socle et des personnes à construire, Enseignement Catholique Actualités, N°306, septembre 2006. «  La relation est au cœur de l’école : entre les disciplines, entre enseignants et élèves, entre les élèves eux-mêmes, dans la parole adressée à l’élève, reçue de sa part ou prononcée à son propos. La pratique et l’esprit de l’évaluation conditionnent l’efficacité pédagogique et éducative du socle commun, aux grandes étapes prévues : en CE1, en CM2 ou en fin de 3è, mais surtout au quotidien de la classe. […] Les équipes inventeront les moyens d’incarner sans cesse la qualité du regard porté sur l’élève, dans la confiance et l’exigence, en reconnaissant chaque personne « comme un être en devenir, comme un être fragile, comme un être relié ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

42 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
Valeurs- système – sens D’après Jean-Paul Laurent, extrait de Pour une « nouvelle présence » de l’EC au sein de la laïcité, sous la direction de J.M. Vandermeer Systèmes Valeurs religieuses: Sens qu’une révélation confère aux valeurs morales Exemple: Justice, « Ce que vous ferez au moindre des miens, c’est à moi que vous le ferez ». Valeurs: valeur morale ou humaine. Sujettes à débats, même si certaines sont à portée universelle. Non violence. Inventées par chaque civilisation, situées historiquement dans le dialogue. Patriotisme, tolérance, justice Rendre visible le lien entre ces valeurs et le sens chrétien que la foi leur confère Services fédéraux Formiris/S.Crepy

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3ème temps: Qu’est ce que les enfants doivent absolument apprendre dans ma classe? « Impossible de donner une réponse simple à cette question pourtant fondamentale : Qu’est ce que les enfants doivent absolument apprendre pendant leur scolarité obligatoire » ? - Gilles de Robien. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

44 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
Standards, compétences de base et socle commun, Les dossiers de la veille, Institut national de recherche pédagogique (INRP), décembre 2005. « Le socle commun se décline en terme de connaissances, de compétences et de règles de comportement. La définition de son contenu ne relève pas de l’évidence, pour deux raisons au moins : il correspond aux besoins de la société et ceux-ci évoluent dans le temps ; à tout instant un certain nombre d’options se présentent, parmi lesquelles il est nécessaire de choisir au nom des valeurs que l’on veut promouvoir ». Services fédéraux Formiris/S.Crepy

45 Décalage entre le « prescrit » et le « réel ».
Dire ses choix Décalage entre le « prescrit » et le « réel ». Faire des choix sans honte et réfléchis. Rapport entre le « dire et le faire ». Qu’est ce que les enfants doivent absolument apprendre dans ma classe ? Vers un positionnement personnel qui donne sens à son action et va à l’essentiel. A ajuster ultérieurement dans un travail d’équipe. Cf. Projet d’école et projet éducatif. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

46 « Faire l’effort du sens ».
Alain Bentolila, Tout sur l’école, Odile Jacob, 2004 Services fédéraux Formiris/S.Crepy

47 4 ème temps: « Le pendule »
Etude d’une séquence « Le pendule » Quel projet de l’enseignant ? Quels objectifs à la séquence ? Quel apport de la séquence pour les enfants ? Connaissances, capacités, compétences ? Par rapport au sens de la vie. Chercher des exemples des situations en cycle 1, 2 et 3 qui développent des compétences transversales et en particulier le sens de la vie. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

48 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
Méthode de travail Prise de connaissance individuelle du document. Recherche individuelle / au questionnement. (Obligation des cycles 1 et 2 à se décentrer) Echanges Remontée : citer une compétence développée dans la séquence du pendule. Services fédéraux Formiris/S.Crepy

49 Quel type de compétences sont remontées ?
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50 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
La compétence est « la mise en œuvre en situation professionnelle de capacités qui permettent d’exercer convenablement une fonction ou une activité » (Norme AFNOR homologuée X50 750 « terminologie »). La compétence est une « combinaison de connaissances, savoir faire et comportements s’exerçant dans un contexte précis. Elle se constate lors de la mise en œuvre en situation professionnelle à partir de laquelle elle est validable. C’est donc à l’entreprise qu’il appartient de la repérer, de l’évaluer, et de la faire évoluer » (Medef, octobre 1998). « Le révélateur de la compétence, c’est le résultat obtenu dans le travail […] c’est au pied du mur que l’on voit le maçon… » (D. Noyé, 1993). « Il n’y a de compétences que de compétences en acte » (Guy Le Boterf, 1994) « Une compétence est une capacité d’action efficace face à une famille de situations, qu’on arrive à maîtriser parce qu’on dispose à la fois des connaissances nécessaires et la capacité de les mobiliser à bon escient, en temps opportun, pour identifier et résoudre de vrais problèmes » (François Muller). « Ensemble des comportements potentiels (affectifs, cognitifs, psychomoteurs) qui permettent à un individu d’exercer efficacement une activité considérée comme complexe » (Alain Raynal ; Alain Rieunier, 1997). Services fédéraux Formiris/S.Crepy

51 5 ème temps: Compétences des élèves et compétences des enseignants
3 textes à mettre en vis-à-vis Compétences des élèves Socle commun des compétences et de connaissances BO N°29 du 20 juillet 2006 BO N° 5 HS du 12 avril 2007 Compétences professionnelles des maîtres Cahier des charges de la formation des maîtres en IUFM BO N°1 du 4 janvier 2007 Les résolutions des Assises 2001 Services fédéraux Formiris/S.Crepy

52 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
Pistes de travail Quelles réactions à la lecture de ces textes mis en vis à vis ? Quelles conceptions de la société et de l’école sont décelables dans ces textes ? Quels enjeux aux compétences définies ? Quelles convergences, quelles différences entre ces trois textes ? Pourquoi ? Services fédéraux Formiris/S.Crepy

53 Services fédéraux Formiris/S.Crepy
Articulations Projet de société Projet de l’Education nationale Projet de l’Enseignement catholique Projet d’école Projet personnel Services fédéraux Formiris/S.Crepy

54 Qu’est ce que les enfants doivent absolument apprendre dans ma classe?
Grâce à moi Grâce au travail d’équipe Grâce aux autres enfants Grâce aux ressources Grâce à la vie hors de l’école Services fédéraux Formiris/S.Crepy

55 Quel sens a mon travail et celui des élèves?
« Faire l’effort du sens ». Alain Bentolila Tenir parole, c’est faire confiance et mériter la confiance. Paul Malartre, août 2005. Veiller à la cohérence Mettre du lien Services fédéraux Formiris/S.Crepy


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